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Les Rêveries du promeneur solitaire
Date de parution : 07/06/2018
Éditeurs :
12-21

Les Rêveries du promeneur solitaire

Date de parution : 07/06/2018
« Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. »
À l’automne 1776, Rousseau, alors au crépuscule de sa vie, trouve...
« Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. »
À l’automne 1776, Rousseau, alors au crépuscule de sa vie, trouve refuge loin du « torrent du monde », dans une bienheureuse solitude magnifiée par la beauté de la nature. Au gré de...
« Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. »
À l’automne 1776, Rousseau, alors au crépuscule de sa vie, trouve refuge loin du « torrent du monde », dans une bienheureuse solitude magnifiée par la beauté de la nature. Au gré de ses promenades, le philosophe marche à la rencontre de lui-même, dans une introspection lyrique, admirablement sensible : entre souvenirs et méditations, il y embrasse le plaisir de la mémoire et de l'écriture, dans la pure conscience d’exister.
 
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EAN : 9782823868548
Code sériel : 17250
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823868548
Code sériel : 17250
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ulysse13003 21/12/2023
    Même lorsqu'il écrit des choses un peu vaines ou qu'il se complaît dans un délire obsidional, la prose de Rousseau charme par la beauté de son style. J'ai peu aimé les promenades les plus autobiographiques. J'ai goûté en revanche avec délectation les cinquième et septième promenades qui évoquent la rêverie, cet état de demi conscience où le corps n'est plus relié au monde que par les sens. Pour un homme désormais retranché de la société, seuls comptent désormais quelques moments d'extase, ceux où, par exemple, allongé dans une embarcation qui dérive au fil de l'eau, on prend conscience de son existence les yeux tournés vers le ciel : "Mes idées ne sont presque plus que des sensations, et la sphère de mon entendement ne passe pas les objets dont je suis immédiatement entouré". Septième Promenade C'est dans ce même état qu'on lit parfois les Rêveries, bercé seulement par le charme des mots savamment agencés, même lorsque leur sens nous échappe.
  • Natiora 11/12/2023
    A la fin de sa vie, Jean-Jacques Rousseau entreprend de poser sur papier les rêveries et plus largement réflexions qui lui viennent lors de ses promenades solitaires. La parution du Contrat social et d’Emile ou de l’Education lui avaient valu de violentes critiques le poussant à fuir la France. Après des années d’errance, il regagne Paris (il est suisse rappelons-le, mais son parcours de vie le ramène à notre capitale). Là, comme partout désormais, il se sent méprisé et moqué de tous. Il réalise que la compagnie des hommes lui fait plus de mal que de bien. La solitude forcée lui est en fin de compte bénéfique. Il peut se recentrer sur lui-même, tâcher de savoir qui il est. Il sera jamais la seule personne à se connaître parfaitement. Les rumeurs qui viennent jusqu’à ses oreilles le heurtent car c’est un homme sensible, mais ne l’affectent plus avec tant de force qu’auparavant. Car les autres jugent un homme qu’ils ne connaissent pas, qui n’est pas lui. J.J Rousseau ne tait pas les difficultés qu’il a dû surmonter avant d’en arriver à cette conclusion. Par bonheur, les merveilles de la nature lui offrent un réconfort inestimable et il savoure les longues retraites passées seul à s’adonner à sa passion pour la botanique, à contempler la richesse de la faune et de la flore. Le recueil est composé de Dix promenades. Les sept premières ont été achevées par l’auteur, les trois autres ont été finalisées par des amis éditeurs. Il s’agit d’un récit introspectif, faisant la part belle au « je », dans lequel Rousseau évoque longuement la solitude dans laquelle il a été contraint à cause des hommes. Il en profite pour développer plusieurs réflexions philosophiques, telles la valeur du mensonge, la vacuité de l’ambition et du paraître, qui conduisent l’être humain à se contenter d’exister au lieu de véritablement vivre. C’est à la fois plein de mélancolie et de sérénité, de tristesse et de douceur. Rousseau apparaît un homme bon dans, qui s’enrichit des sourires des autres plutôt que de leurs pièces, qui se nourrit de leurs joies et fuit la méchanceté. Les rêveries délicieuses auxquelles il s’adonne le rendent fragile et aimable et je ne vois pas comment on peut terminer ce recueil sans être submergé d’amitié pour ce vieil homme qui regarde sa vie avec regrets mais sans haine. La sagesse prend le dessus. Un ouvrage tendre, émouvant, pertinent que j’aurais plaisir à rouvrir pour y retrouver les nombreuses annotations qui font particulièrement écho en moi…A la fin de sa vie, Jean-Jacques Rousseau entreprend de poser sur papier les rêveries et plus largement réflexions qui lui viennent lors de ses promenades solitaires. La parution du Contrat social et d’Emile ou de l’Education lui avaient valu de violentes critiques le poussant à fuir la France. Après des années d’errance, il regagne Paris (il est suisse rappelons-le, mais son parcours de vie le ramène à notre capitale). Là, comme partout désormais, il se sent méprisé et moqué de tous. Il réalise que la compagnie des hommes lui fait plus de mal que de bien. La solitude forcée lui est en fin de compte bénéfique. Il peut se recentrer sur lui-même, tâcher de savoir qui il est. Il sera jamais la seule personne à se connaître parfaitement. Les rumeurs qui viennent jusqu’à ses oreilles le heurtent car c’est un homme sensible, mais ne l’affectent plus avec tant de force qu’auparavant. Car les autres jugent un homme qu’ils ne connaissent pas, qui n’est pas lui. J.J Rousseau ne tait pas les difficultés qu’il a dû surmonter avant d’en arriver à cette conclusion. Par bonheur, les merveilles de la nature lui offrent un réconfort inestimable et il savoure les longues retraites passées...
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  • les_aventures_livresques 14/09/2023
    Rousseau a écrit beaucoup de textes étant tirés de sa vie, ou d’expériences narrées de sa vie, sans que l’on puisse vraiment s’y retrouver avec finesse et autorité. Un de ses ouvrages notables est l’ensemble de ses Confessions, et celui-ci est précisément autobiographique et autocentré sur le personnage de Rousseau, l’ensemble de sa vie ; ce sont comme des mémoires. Ce texte du Promeneur est fondamentalement différent car il s’agit d’un ensemble de réflexions philosophiques qui mèneront le lecteur de celles-ci vers un mode de pensée réflexif intelligible et poussé dans le sens de la pensée de l’auteur : en clair, il s’agit d’un texte qui note les plus grandes lignes de la pensée de l’auteur, et celui-ci essaye de nous faire agréer à sa philosophie. C’est parmi ces pensées et ces réflexions qu’il incorporera des éléments venant de sa vie passée, il va notamment revenir sur des évènements marquants comme le jour de son accident de chute où on l’a dit comme mort, ou encore les différentes parades de gens qui caillassent sa maison, etc. Tous ces éléments – et nombre d’autres – l’ont poussé dans ses retranchements et ont fait de sa philosophie ce qu’elle est aujourd’hui : une sorte de transcendantalisme autarcique et total. Selon lui, chaque être humain est bon de par sa nature, mais il se perverti avec son intégration au sein d’une (ou de plusieurs) société contenant des lobbys et opinions politiques/idéologiques, la preuve est une de ses promenades où il se décrit comme grand ami des enfants qui, eux, n’ont pas encore intégré ces sociétés et pensées, ou encore ami des hommes solitaires. J’ai apprécié découvrir son amour pour les enfants, car la personnalité de Rousseau a toujours fait parler à ce propos – comme quoi il a écrit des essais sur l’éducation des poupons alors qu’il a abandonné les siens – ; il parait qu’il a été décrié à son époque également pour ces motifs, j’ai trouvé admirable le fait d’en parler dans ce texte se plaçant au coucher de sa vie. Evidemment, nombre de ces promenades m’ont plu et j’ai adoré découvrir les fondements de cette philosophie à laquelle je m’identifiais déjà beaucoup. Maintenant je peux ouvertement dire que je me suis reconnu dans ces rêveries, et je ciblerais mieux les apports de cette façon de penser. Il faut prôner l’indifférence, oublier la méchanceté ineffable des Hommes sociétaux, considérer l’amitié comme un don de soi et donc un acte d’altruisme, se considérer soi-même avant de considérer les autres, et faire une immense différence entre l’amour-propre et l’amour de soi. Ce texte est assez autocentré, évidemment, et je puis comprendre les gens qui trouve de ce livre un accès trop simpliste pour que l’auteur parle inutilement de lui-même, mais je pense qu’il faut ouvrir sa lecture a un champ supérieur, ne pas voir ces promenades rêveuses comme des divagations d’un vieil homme en dépit du monde, mais comme des réflexions fondant un véritable mouvement de pensée qui pourrait permettre à un nouveau monde et une nouvelle conception de l’existant, des autres humains qui nous entourent, mais aussi une nouvelle conception de nous-même. Finalement, le promeneur ne fait que se promener au sein de lui-même pour mieux se comprendre : ses rêveries ne sont que des réflexions sur sa propre compréhension, c’est comme une méditation du soi. A travers des divagations lors de promenades psychologiques, les rêveries de l’auteur nous emmènent dans son vécu pour illustrer un nouveau mouvement de pensée transcendentaliste total et autosuffisant : les hommes ne se valent et tuent. Les mots de Rousseau résonnent désormais en moi comme un message de sagesse que je réutiliserait et que je ne cesserai de mieux comprendre au fil de mes âges. {19}Rousseau a écrit beaucoup de textes étant tirés de sa vie, ou d’expériences narrées de sa vie, sans que l’on puisse vraiment s’y retrouver avec finesse et autorité. Un de ses ouvrages notables est l’ensemble de ses Confessions, et celui-ci est précisément autobiographique et autocentré sur le personnage de Rousseau, l’ensemble de sa vie ; ce sont comme des mémoires. Ce texte du Promeneur est fondamentalement différent car il s’agit d’un ensemble de réflexions philosophiques qui mèneront le lecteur de celles-ci vers un mode de pensée réflexif intelligible et poussé dans le sens de la pensée de l’auteur : en clair, il s’agit d’un texte qui note les plus grandes lignes de la pensée de l’auteur, et celui-ci essaye de nous faire agréer à sa philosophie. C’est parmi ces pensées et ces réflexions qu’il incorporera des éléments venant de sa vie passée, il va notamment revenir sur des évènements marquants comme le jour de son accident de chute où on l’a dit comme mort, ou encore les différentes parades de gens qui caillassent sa maison, etc. Tous ces éléments – et nombre d’autres – l’ont poussé dans ses retranchements et ont fait de sa philosophie ce qu’elle est aujourd’hui :...
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  • adalisse 16/01/2023
    J’ai lu ce livre assez facilement, c’est la principale qualité que je lui confère, son ton et son rythme, bien que monotones, sa façon d’écrire, m’ont plongées facilement dans le livre et étaient intéressantes. Vers la fin du livre, j’ai seulement commencé à éprouver de l’agacement et de l’impatience, trouvant que les réflexions de l’auteur tournaient en rond sans nous amener à quelque chose de concret. Je ne peux pas reprocher à un texte de ce type d’être égocentrique, puisque le principe du livre est de nous transmettre les pensées du personnage. Seulement, je finissais par éprouver de l’agacement par des passages qui trop souvent, me donnaient l’impression d’un manque d’authenticité, d’un personnage qui, finalement, n’écrivait que pour se dédouaner lui-même, de se perdre en justifications pleurnichardes sans utilités (se justifier pourquoi et envers qui?), constamment en train d’accuser autrui, se positionner en rôle de victime tout en prônant l’indifférence, l’acceptation totale de sa solitude dans laquelle il vivait en harmonie avec lui même, de faire de sa solitude et de sa paix intérieure, de son choix de s’être éloigné des hommes tellement plus inférieurs que lui, d’avoir fait de cela une vertu pour au final… ne parler que des autres pendant tout l’ouvrage; s’égarer dans des longues tirades respirant la frustration, la mauvaise foi, et l’envie de s'enjoliver soi même, de se poser sur un piédestal et de façon pompeuse. Même si cela commençait bien et que le livre dégageait quelque chose d’apaisant, je n’ai pas apprécié ce type de discours, ni la personnalité de l’auteur qui transparaissait à travers celui ci. A partir des premières centaines de pages, je n’avais l’impression que de tourner en rond dans un long discours uniquement constitué de plaintes, de rancœurs dissimulées, de victimisation et d’auto gratification. J’ai lu ce livre assez facilement, c’est la principale qualité que je lui confère, son ton et son rythme, bien que monotones, sa façon d’écrire, m’ont plongées facilement dans le livre et étaient intéressantes. Vers la fin du livre, j’ai seulement commencé à éprouver de l’agacement et de l’impatience, trouvant que les réflexions de l’auteur tournaient en rond sans nous amener à quelque chose de concret. Je ne peux pas reprocher à un texte de ce type d’être égocentrique, puisque le principe du livre est de nous transmettre les pensées du personnage. Seulement, je finissais par éprouver de l’agacement par des passages qui trop souvent, me donnaient l’impression d’un manque d’authenticité, d’un personnage qui, finalement, n’écrivait que pour se dédouaner lui-même, de se perdre en justifications pleurnichardes sans utilités (se justifier pourquoi et envers qui?), constamment en train d’accuser autrui, se positionner en rôle de victime tout en prônant l’indifférence, l’acceptation totale de sa solitude dans laquelle il vivait en harmonie avec lui même, de faire de sa solitude et de sa paix intérieure, de son choix de s’être éloigné des hommes tellement plus inférieurs que lui, d’avoir fait de cela une vertu pour au final… ne parler que des...
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  • SerenaDavisAuteure 21/03/2021
    Ce bilan introspectif entre réflexions et mémoires, est une ode à la nature autant qu'une critique de la société humaine. Cette société humaine, dont il a subi les foudres les plus irrationnelles, Rousseau ne la méprise pas, pourtant, il la toise et s'en défend. Il souffre du rejet en même temps qu'il se complait dans la solitude, apaisement de son âme par l'exaltation des sens au présent. Mais sa mémoire revient aussitôt qu'un objet le rappelle aux hommes et le ravissement laisse de nouveau place aux tourments. L'on découvre un homme torturé qui, après ses "confessions", essaie, par ce livre, de prouver au lecteur qu'il est hors d'atteinte, en même temps qu'il tente, en vain, de s'en persuader lui-même. L'on y trouve de nombreuses réflexions sur la vieillesse, la conscience collective, la générosité (entendue ici dans le sens de charité), le bonheur, la joie. Un livre intemporel, en somme, à garder près de soi.
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