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Les Saint-Aubert - tome 1 L'en-allée du siècle (1900-1920)
Date de parution : 01/12/2012
Éditeurs :
Écriture

Les Saint-Aubert - tome 1 L'en-allée du siècle (1900-1920)

Date de parution : 01/12/2012
Jusqu'au tout début du XXe siècle, la ville de Saint-Pierre, en Martinique, surnommée « le Petit Paris des Antilles », était le centre économique et culturel le plus important de... Jusqu'au tout début du XXe siècle, la ville de Saint-Pierre, en Martinique, surnommée « le Petit Paris des Antilles », était le centre économique et culturel le plus important de la région après La Havane. De 1900 à 1918, ce roman suit la première génération des Saint-Aubert, famille patricienne dont... Jusqu'au tout début du XXe siècle, la ville de Saint-Pierre, en Martinique, surnommée « le Petit Paris des Antilles », était le centre économique et culturel le plus important de la région après La Havane. De 1900 à 1918, ce roman suit la première génération des Saint-Aubert, famille patricienne dont le chef, Ferdinand, est avocat. Marié à Marie-Élodie et père de Saint-Just, Tertullien, Euphrasie et Fulbert, progéniture avec laquelle il aura fort à faire, il périra dans l'éruption de la montagne Pelée, le 8 mai 1902, éruption qui fit passer de vie à trépas les 30 000 habitants que comptait Saint-Pierre et réduisant cette dernière à un amas de ruines. Contraints d'émigrer à Fort-de-France, les Saint-Aubert tenteront d'y refaire leur vie lorsque éclatera la Première Guerre mondiale, à laquelle participera Tertullien au sein du « Bataillon créole » et qui reviendra amputé. Saint-Just, l'aîné, deviendra instituteur et Fulbert bijoutier alors que leur mère, Marie-Elodie, s'enfonce peu à peu dans la folie. Ils tenteront de se réinstaller à Saint-Pierre, mais n'y parviendront pas, à l'instar de la plupart des habitants de la ville qui avaient échappé à l'éruption parce qu'ils ne s'y trouvaient pas ce jour-là.Le premier volume d'une fresque aux allures balzaciennes dans un monde colonial marqué à la fois par les relents de l'esclavage et par les idéaux républicains d'une classe sociale qui cherche à s'imposer par le biais de l'instruction et de l'action politique.
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EAN : 9782359050813
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 388
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359050813
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 388
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Kakolea 03/04/2013
    Voila un roman bien antillais. De cet auteur, je connaissais déjà Commandeur du sucre et Régisseur du rhum. Ayant vécu aux Antilles pendant 10 ans, parlant créole couramment, j’ai navigué dans l’histoire comme un poisson dans l’eau. L’histoire m’a beaucoup plu surtout dans toute la première partie où il est question de Saint Pierre, ville dont on ne connaîtra plus jamais le faste d’avant l’éruption de la Montagne Pelée. Ville que je connais à l’état actuel, avec ses ruines conservées de 1902. Raphaël Confiant a su donner la parole à tous les membres de la famille Saint Aubert, on passe de l’un à l’autre avec aisance. Chaque personnage joue un rôle bien distinct. Ce qui m’a frappé c’est comment Raphaël Confiant a réussi à retranscrire les prémices d’accès à l’école pour les descendants d’esclaves. Il réussit cela à travers tous ces créolissismes. Il traduit aisément les problèmes interraciaux, mais également les difficultés d’être un réfugié, même dans une si petite île. Ce roman nous raconte différents niveaux d’histoires, la lutte des classes, la lutte des races, la lutte des nationalités, la lutte dans sa propre famille pour réaliser ses rêves. Premier opus d’une série, il me tarde de découvrir la suite. Pour finir un GRAND MERCI a Babelio et Masse critique de m'avoir offert la chance de découvrir ce roman. Voila un roman bien antillais. De cet auteur, je connaissais déjà Commandeur du sucre et Régisseur du rhum. Ayant vécu aux Antilles pendant 10 ans, parlant créole couramment, j’ai navigué dans l’histoire comme un poisson dans l’eau. L’histoire m’a beaucoup plu surtout dans toute la première partie où il est question de Saint Pierre, ville dont on ne connaîtra plus jamais le faste d’avant l’éruption de la Montagne Pelée. Ville que je connais à l’état actuel, avec ses ruines conservées de 1902. Raphaël Confiant a su donner la parole à tous les membres de la famille Saint Aubert, on passe de l’un à l’autre avec aisance. Chaque personnage joue un rôle bien distinct. Ce qui m’a frappé c’est comment Raphaël Confiant a réussi à retranscrire les prémices d’accès à l’école pour les descendants d’esclaves. Il réussit cela à travers tous ces créolissismes. Il traduit aisément les problèmes interraciaux, mais également les difficultés d’être un réfugié, même dans une si petite île. Ce roman nous raconte différents niveaux d’histoires, la lutte des classes, la lutte des races, la lutte des nationalités, la lutte dans sa propre famille pour réaliser ses rêves. Premier opus d’une série, il me tarde de découvrir la suite. Pour finir un...
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  • Bill 19/03/2013
    Une saga familiale se déroulant au début du XXème siècle ... là où ce roman ne ressemble à aucun autre déjà lu , c'est que l'action se déroule aux Antilles ! Une langue truffée de créole, des personnages attachants :) Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et cet auteur :)
  • TRIEB 14/02/2013
    C’est une saga ultramarine que nous livre là Raphaël Confiant, homme de lettres martiniquais à l’œuvre impressionnante. Nous sommes au début du siècle dernier, en 1900. Les Saint-Aubert sont une famille mulâtre vivant à Saint-Pierre, dénommé alors le « petit Paris des Antilles ». Ferdinand Saint-Aubert, le patriarche, est un avocat prospère bénéficiant d’une bonne notoriété dans sa commune. Sa progéniture le préoccupe quelque peu : Tertullien, le cadet, est étudiant en droit ; il est censé reprendre l’étude de son père le moment venu. St-Just, nommé ainsi en raison de l’admiration nourrie par son père pour la Révolution et Robespierre, est l’aîné. Il est rédacteur à L’Echo de la Martinique, organe de presse qui pourfend les Békés, caste des possédants blancs, héritiers directs de l’esclavagisme .Leur petite sœur, Euphraise, souffre de crises d’angoisse. Le roman commence par l’évocation d’un duel, qui doit avoir lié entre Saint-Just et un puissant industriel blanc qui se juge calomnié par la parution d’articles de Saint-Just dans L’Echo de la Martinique. Au cours du roman, l’auteur évoque les grands événements ayant marqué l’histoire des Antilles : le désastre de 1902, intervenu le 8 Mai, et qui vit disparaître Saint-Pierre et ses trente-mille habitants sous la lave et la cendre du volcan revenu en éruption ; C’est aussi la participation des Antillais à la guerre de 1914, « L’impôt du sang « ainsi que le nomme l’auteur. On y trouve des réflexions et observations nombreuses sur la vie économique et sociale des Antilles, sur le rôle que jouait alors, et que joue encore de nos jours, la couleur de peau .Selon que l’on est béké , mulâtre, indien caraïbe , métis, le sort est grandement différent : « A la vérité, chacun s’efforçait autant que faire se pouvait de demeurer dans sa chacunière : Blancs-pays d’un côté , Blancs-France de l’autre ; mulâtres par-ci, nègres enrichis par-là ( …) On avait là l’exacte cartographie de la société pierrotine , sauf qu’il y manquait les invisibles, les derniers débarqués à la Martinique , à savoir les Indiens, les Chinois, les nègres-Congo et les Syriens ». Le style de Raphaël Confiant est élégant, fluide ; il est mâtiné de nombreux néologismes et de trouvailles lexicales très riches et heureuses. Ce roman, tout en décrivant en détail ce qui arrive aux personnages principaux, les Saint-Aubert, accède à l’universel, à la prise de connaissance d’une histoire encore méconnue : celle des Antilles. A découvrir. Je remercie Mass Critique et les Editions Ecriture de m'avoir permis de chroniquer ce livre .C’est une saga ultramarine que nous livre là Raphaël Confiant, homme de lettres martiniquais à l’œuvre impressionnante. Nous sommes au début du siècle dernier, en 1900. Les Saint-Aubert sont une famille mulâtre vivant à Saint-Pierre, dénommé alors le « petit Paris des Antilles ». Ferdinand Saint-Aubert, le patriarche, est un avocat prospère bénéficiant d’une bonne notoriété dans sa commune. Sa progéniture le préoccupe quelque peu : Tertullien, le cadet, est étudiant en droit ; il est censé reprendre l’étude de son père le moment venu. St-Just, nommé ainsi en raison de l’admiration nourrie par son père pour la Révolution et Robespierre, est l’aîné. Il est rédacteur à L’Echo de la Martinique, organe de presse qui pourfend les Békés, caste des possédants blancs, héritiers directs de l’esclavagisme .Leur petite sœur, Euphraise, souffre de crises d’angoisse. Le roman commence par l’évocation d’un duel, qui doit avoir lié entre Saint-Just et un puissant industriel blanc qui se juge calomnié par la parution d’articles de Saint-Just dans L’Echo de la Martinique. Au cours du roman, l’auteur évoque les grands événements ayant marqué l’histoire des Antilles : le désastre de 1902, intervenu le 8 Mai, et qui vit disparaître Saint-Pierre et ses trente-mille...
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