Lisez! icon: Search engine
L'Héritier
Emmanuèle Sandron (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Plon

L'Héritier

Emmanuèle Sandron (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 07/09/2017
Un tour de force littéraire éblouissant. Peut-on se jouer de l’identité ? La frontière avec l’imposture est-elle si éloignée ?
Quand il apprend le décès de son mentor Josip Brik, le philosophe spécialiste du métadiscours sur Hitler, Friso de Vos est anéanti. Profitant de sa détresse, un certain Philip de... Quand il apprend le décès de son mentor Josip Brik, le philosophe spécialiste du métadiscours sur Hitler, Friso de Vos est anéanti. Profitant de sa détresse, un certain Philip de Vries, inconnu total, occupe alors le devant de la scène, multiplie les apparitions télévisées et devient le successeur de Brik... Quand il apprend le décès de son mentor Josip Brik, le philosophe spécialiste du métadiscours sur Hitler, Friso de Vos est anéanti. Profitant de sa détresse, un certain Philip de Vries, inconnu total, occupe alors le devant de la scène, multiplie les apparitions télévisées et devient le successeur de Brik aux yeux du monde entier.

Refusant de se laisser reléguer au second plan, Friso se rend à Vienne pour un colloque, bien décidé à montrer qu’il est le seul vrai connaisseur de l’oeuvre de Brik et son unique dauphin. Mais quand on le confond avec l’imposteur, Friso décide de se prêter au jeu.

Se jouant de la culture universitaire, mêlant références littéraires et culture pop, le roman nous entraîne dans l’univers de l’intelligentsia internationale où la réalité compte moins que ce qu’on en dit. Une satire universitaire cinglante, un conte absurde extrêmement érudit.

Joost de Vries nous offre un grand roman, avec des scènes en miroir ou en poupées russes, des jeux d'identité en cascade, un nombre incroyable de références historiques et littéraires. Un conte absurde extrêmement érudit, fin, intelligent et maîtrisé.

« Quand le plus grand talent se trouve chez le plus jeune des auteurs… Ironique, postmoderne, raffiné et intellectuel comme seule la bonne littérature peut l’être. Un écrivain qui peut tout emporter sur son passage. »
NRC Handelsblad

« Un roman de classe internationale. »
Le jury du Golden Book Owl

« La force de ce roman réside dans le naturel avec lequel Joost de Vries nous entraîne dans un conte absurde où sa plume frivole et imagée nous porte jusqu’à une conclusion réussie. »
8 Weekly
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782259259675
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259259675
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Premier roman virtuose » 
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • danielbordeleau1405 20/12/2023
    Mi-figue mi-raisin Un roman qui m'a laissé sur mon appétit. Quelques idées très intéressantes qui auraient pu nous amener plus loin sur le plan de l'intrigue. Une narration qui se cherche par moments (une impression bien personnelle de ma part)...
  • Adenolia 07/11/2017
    L'Héritier (titre original de Republik, La République, publié en néerlandais en 2013) Avec beaucoup d'ironie, l'auteur se moque de toutes ces publications sérieuses et parfois rocambolesques qui paraissent encore chaque année sur Hitler, d'autant qu'aux Pays-Bas - pays de l'auteur - ce sujet est encore un sujet sensible et pris très au sérieux. C'est aussi une façon d'introduire un sujet de fond plus intéressant, qui est la prise de conscience du comment nous revisitons en permanence l'histoire. L'image que nous nous faisons d'un évènement historique est fortement influencée par la fiction au point ou par exemple, il ne nous est plus possible de penser au D-Day sans immédiatement voir des scènes de Saving Private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan). La fiction transforme les évènements historiques et cela va de pair avec une réflexion sur l'usage politique qui est fait de l'histoire. Allégorie de l'Histoire? Tout au long du roman, une sorte de jeu de rôle se met en place, une usurpation d'identité où Friso, le personnage principal, se fait passer sans difficultés pour l'autre, celui qu'il considère comme l'usurpateur, celui qui manque de profondeur mais qui se fait interviewer par les medias, alors que lui, le véritable expert, est oublié. A la fin du roman les limites entre le jeu, l'ironie et le ‘pour de vrai' deviennent floues. Et peut-être que sa perception de l'autre était finalement trop fortement influencée par le chagrin d'avoir perdu son mentor, le ‘roi' Josip Brik. le roi est mort. Friso et son amie Pippa qui partent en vélo publier leurs bans, ce sont les affranchis, la république (titre original du roman) d'une société postmoderne qui doit faire face au populisme montant représenté ici par Geert Wilders. Mon seul bémol serait pour quelques traductions un peu trop littérales et parfois curieuses, et des chapitres qui ne s'emboîtent pas toujours avec la fluidité et la cohérence que le lecteur aimerait trouver. L'apparition soudaine d'experts notoires dans les médias, venus de nulle part, est totalement d'actualité.L'Héritier (titre original de Republik, La République, publié en néerlandais en 2013) Avec beaucoup d'ironie, l'auteur se moque de toutes ces publications sérieuses et parfois rocambolesques qui paraissent encore chaque année sur Hitler, d'autant qu'aux Pays-Bas - pays de l'auteur - ce sujet est encore un sujet sensible et pris très au sérieux. C'est aussi une façon d'introduire un sujet de fond plus intéressant, qui est la prise de conscience du comment nous revisitons en permanence l'histoire. L'image que nous nous faisons d'un évènement historique est fortement influencée par la fiction au point ou par exemple, il ne nous est plus possible de penser au D-Day sans immédiatement voir des scènes de Saving Private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan). La fiction transforme les évènements historiques et cela va de pair avec une réflexion sur l'usage politique qui est fait de l'histoire. Allégorie de l'Histoire? Tout au long du roman, une sorte de jeu de rôle se met en place, une usurpation d'identité où Friso, le personnage principal, se fait passer sans difficultés pour l'autre, celui qu'il considère comme l'usurpateur, celui qui manque de profondeur mais qui se fait interviewer par les medias, alors que lui, le véritable expert, est oublié....
    Lire la suite
    En lire moins
  • traversay 06/11/2017
    Présenté comme le romancier le plus brillant de la nouvelle génération néerlandaise, Joost de Vries démontre que ce statut n'est pas usurpé, tout du moins dans la première partie de L'héritier, son premier livre traduit en français. Son narrateur, Friso de Vos, est responsable d'une revue très intellectuelle et l'ami de Josip Brit, une sommité dans son domaine : le métadiscours sur Hitler. A la mort brutale de son mentor(Brit, pas Hitler), de Vos se fait voler la vedette en tant qu'héritier spirituel du maître par un inconnu qu'il n'aura de cesse de vouloir discréditer. Autant la première moitié du livre est ébouriffante, gorgée d'un humour parfois "limite", autant la deuxième se perd dans un dédale de péripéties sans grand intérêt dominé par la confusion. La satire universitaire, qui rappelle de loin les écrits de David Lodge, est pourtant savoureuse et la documentation autour du Führer fort impressionnante. Dommage que cette quête identitaire : comment exister dans l'ombre d'un grand homme et surtout comment survivre après sa disparition, est noyée dans un récit qui mêle vie intime et image publique, auprès de "happy few", intellectuels et chercheurs et même espions non identifiés. Le rendez-vous avec Joost de Vries est à moitié manqué mais lui donner une nouvelle chance avec une éventuelle future parution est plus qu'envisageable.Présenté comme le romancier le plus brillant de la nouvelle génération néerlandaise, Joost de Vries démontre que ce statut n'est pas usurpé, tout du moins dans la première partie de L'héritier, son premier livre traduit en français. Son narrateur, Friso de Vos, est responsable d'une revue très intellectuelle et l'ami de Josip Brit, une sommité dans son domaine : le métadiscours sur Hitler. A la mort brutale de son mentor(Brit, pas Hitler), de Vos se fait voler la vedette en tant qu'héritier spirituel du maître par un inconnu qu'il n'aura de cesse de vouloir discréditer. Autant la première moitié du livre est ébouriffante, gorgée d'un humour parfois "limite", autant la deuxième se perd dans un dédale de péripéties sans grand intérêt dominé par la confusion. La satire universitaire, qui rappelle de loin les écrits de David Lodge, est pourtant savoureuse et la documentation autour du Führer fort impressionnante. Dommage que cette quête identitaire : comment exister dans l'ombre d'un grand homme et surtout comment survivre après sa disparition, est noyée dans un récit qui mêle vie intime et image publique, auprès de "happy few", intellectuels et chercheurs et même espions non identifiés. Le rendez-vous avec Joost de Vries est à...
    Lire la suite
    En lire moins
  • nowornever 26/10/2017
    Dans ce livre, même si le point de départ est l'historiographie autour de Hitler ou de ses discours, ce n'est pas le sujet central. En effet, à mon sens, il s'agit surtout de la quête d'un personnage qui a perdu son mentor et qui tente d'exister suite à cette perte. Y parviendra-t-il ou tout cela n'est-il que de la pure fantasmagination ? A vous de juger...
  • Olivia-A 17/10/2017
    Spécialiste du métadiscours sur Hitler, largement obèse et surtout friand de bons mots, Josip Brik est un personnage unique. Plus particulièrement pour son ami et collègue, Friso de Vos, rédacteur en chef du Somnambule, La revue du métadiscours sur Hitler depuis 1991, et admirateur inconditionné de la pensée de Josip Brik. Privilégié parmi les privilégiés, Friso de Vos a eu la chance d’accompagner Josip Brik dans nombre de ses voyages, jusqu’à aller avec lui voir sa vieille mère près de Belgrade, il a partagé de nombreux moments avec son mentor, et peut se vanter de le connaitre mieux que personne… Jusqu’à ce que Josip Brik meure d’une défenestration à Amsterdam et qu’un inconnu au bataillon, Philip de Vries prononce un touchant discours à son enterrement, auquel Friso de Vos a été dans l’incapacité d’assister – fièvre chilienne oblige. Mais d’où sort ce type? A l’occasion d’un congrès à Vienne où les deux héritiers de Brik sont conviés, Friso est confondu avec l’usurpateur, et il n’hésite pas à jouer de cette confusion pour ridiculiser son adversaire, donnant lieu à des scènes dignes d’un vaudeville moderne. Un roman à l’humour noir, dont ne sait parfois s’il faudrait en rire ou en pleurer. Joost de Vries n’hésite pas à dégainer les blagues sur le nazisme, sur l’holocauste, à ridiculiser Hitler et même à illustrer son roman avec des images tirées de things that look like Hitler! On aime le second degré, le côté légèrement loufoque de l’histoire, où les personnages ont parfois des discours sans queue ni tête, des tocs singuliers et plutôt ridicules. C’est à la fois drôle et intelligent, subtile et documenté – grand nombre de blagues ont un fond historique, mais reste accessibles au lecteur non averti. Au delà des scènes et personnages comiques, l’auteur pose des questions essentielles sur l’héritage du passé, l’héritage du nazisme plus particulièrement, et notre façon à chacun de l’appréhender, de le comprendre et de le porter. Il s’intéresse également au processus du deuil, à la façon dont les hommes dépassent la perte d’un être cher, parfois par l’imagination, parfois en ce rattachant à ceux qui restent. Certains perdent les pédales, s’inventent une vie différente où la perte n’existe plus, d’autres s’imaginent des scènes rendant hommage au défunt dans de superbes moments émouvants. Friso de Vos a-t-il tout inventé? Jusqu’à quel point? Est-ce que l’autre, ça ne serait pas lui? Est-ce un hasard si l’autre s’appelle « de Vries » comme l’auteur? Finalement, ce roman nous fait réfléchir tout en nous faisant rire, nous instruit tout en nous amusant, nous perd tout en nous guidant doucement vers le dénouement. J’avoue n’avoir pas forcément compris le message de l’épilogue, mais j’ai le sentiment que c’est précisément ce que recherche l’auteur, en laissant une fin ouverte, où chacun peut comprendre ce qu’il souhaite, où chacun peut s’imaginer, lui aussi, à la place de Friso de Vos. Merci aux Editions Plon et à Masse Critique pour cette découverte !Spécialiste du métadiscours sur Hitler, largement obèse et surtout friand de bons mots, Josip Brik est un personnage unique. Plus particulièrement pour son ami et collègue, Friso de Vos, rédacteur en chef du Somnambule, La revue du métadiscours sur Hitler depuis 1991, et admirateur inconditionné de la pensée de Josip Brik. Privilégié parmi les privilégiés, Friso de Vos a eu la chance d’accompagner Josip Brik dans nombre de ses voyages, jusqu’à aller avec lui voir sa vieille mère près de Belgrade, il a partagé de nombreux moments avec son mentor, et peut se vanter de le connaitre mieux que personne… Jusqu’à ce que Josip Brik meure d’une défenestration à Amsterdam et qu’un inconnu au bataillon, Philip de Vries prononce un touchant discours à son enterrement, auquel Friso de Vos a été dans l’incapacité d’assister – fièvre chilienne oblige. Mais d’où sort ce type? A l’occasion d’un congrès à Vienne où les deux héritiers de Brik sont conviés, Friso est confondu avec l’usurpateur, et il n’hésite pas à jouer de cette confusion pour ridiculiser son adversaire, donnant lieu à des scènes dignes d’un vaudeville moderne. Un roman à l’humour noir, dont ne sait parfois s’il faudrait en rire ou en pleurer. Joost...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Plon
Recevez toutes nos actualités : sorties littéraires, signatures, salons…