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L'histoire de Bone
Michèle Valencia (traduit par)
Date de parution : 11/08/2015
Éditeurs :
12-21
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L'histoire de Bone

Michèle Valencia (traduit par)
Date de parution : 11/08/2015
Un premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser une enfance brûlée..

En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone...

En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée « bâtarde » par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée,...

En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée « bâtarde » par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992.

« Dorothy Allison sonne le retour de la littérature sociale aux États-Unis. Elle est devenue l'écrivain de l'Autre Amérique : celle des Blancs déshérités qui n'ont aucun espoir, aucune croyance, aucun avenir. Avec une force incroyable, Dorothy Allison décrit ce vide et cette violence. »
Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur

 

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EAN : 9782823843262
Code sériel : 3026
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
12-21
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EAN : 9782823843262
Code sériel : 3026
Façonnage normé : EPUB2
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • phenny 16/03/2024
    Si cette histoire est inspirée de l'enfance de l'autrice on frémit devant la violence de son beau-père envers elle et plus généralement de celles des autres hommes de la famille même s"il ne s'acharnent pas du tout sur elle. On perçoit l'amour de ses tantes qui la récupèrent lorsque cela devient trop dangereux. Même l'amour de sa mère se ressent sans que l(on puisse comprendre son attachement à son mari en dépit de son comportement inexcusable envers Bone, le surnom de sa belle fille qui est maigre comme un os
  • foxinthesnow 25/07/2023
    Je continue d'explorer l'œuvre de Dorothy Allison, autrice lesbienne féministe américaine qui décrit les relations familiales, amoureuses ou amicales comme nul•le autre ! Ce roman est en grande partie basé sur son enfance. C'est un récit d'apprentissage, dans lequel Bone, la jeune héroïne, grandit dans un climat familial délétère, en Caroline du sud. Elle raconte ses tantes usées mais courageuses, ses oncles violents et alcooliques séjournant régulièrement en prison, sont certains sont des repères affectifs pour elle, sa mère qui est son foyer d'amour principal mais dont la relation se détériorera... suite au mariage avec son beau-père, un homme violent et incesteur. L'autrice raconte très bien les étés brûlants et la misère de sa famille, la haine de soi et l'incompréhension de l'enfant. Les portraits sont extraordinaires, pleins de verve, drôles et parfois cruels. On sent de l'affection, de l'empathie pour les personnages qui sont par ailleurs menaçants ou critiquables. Quasiment tous les personnages sont terriblement attachants, surtout la galerie dez oncles, tantes, cousin•es, drôles à leur façon, et pourtant tout en nuances, aucun de leurs défauts n'est dissimulé ou minimisé. Une histoire d'amitié toute en ambivalence est racontée avec une enfant riche et laide. Un roman dur, décrivant les rouages de la violence intrafamiliales avec précision et finesse, qui retourne le ventre. Je continue d'explorer l'œuvre de Dorothy Allison, autrice lesbienne féministe américaine qui décrit les relations familiales, amoureuses ou amicales comme nul•le autre ! Ce roman est en grande partie basé sur son enfance. C'est un récit d'apprentissage, dans lequel Bone, la jeune héroïne, grandit dans un climat familial délétère, en Caroline du sud. Elle raconte ses tantes usées mais courageuses, ses oncles violents et alcooliques séjournant régulièrement en prison, sont certains sont des repères affectifs pour elle, sa mère qui est son foyer d'amour principal mais dont la relation se détériorera... suite au mariage avec son beau-père, un homme violent et incesteur. L'autrice raconte très bien les étés brûlants et la misère de sa famille, la haine de soi et l'incompréhension de l'enfant. Les portraits sont extraordinaires, pleins de verve, drôles et parfois cruels. On sent de l'affection, de l'empathie pour les personnages qui sont par ailleurs menaçants ou critiquables. Quasiment tous les personnages sont terriblement attachants, surtout la galerie dez oncles, tantes, cousin•es, drôles à leur façon, et pourtant tout en nuances, aucun de leurs défauts n'est dissimulé ou minimisé. Une histoire d'amitié toute en ambivalence est racontée avec une enfant riche et laide. Un roman dur, décrivant les rouages de...
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  • Lucrese1 02/11/2021
    Un récit poignant, comment peut-on survivre à une enfance aussi douloureuse? J'ai versé quelques larmes pour "Bone" allias Dorothy Allison allias Ann Ruth Broatwright. Ce que j'ai adoré, c'est le langage, les expressions que l'on retrouve par exemple dans "Un hiver de glace" de Woodrell, les "hum hum, oh no Sir" et un tas d'autres expressions typiques du Sud des États-Unis. L'histoire commence avec la naissance de Bone, en 1950. Elle raconte sa famille, ses nombreuses tantes, ses oncles, sa grand-mère et même sa maman, qui lui donnent de l'amour, aiment raconter les exploits de ses oncles, tous alcooliques et bagarreurs, mais tous prêts à tuer celui qui va briser l'enfance de leur petite nièce. J'avais un peu peur de me trouver face à une histoire trop glauque mais non, il y a bien entendu quelques scènes qui m'ont rendues malade, qui m'ont révoltées, d'autant plus que l'auteure nous les raconte à travers ses yeux, son cœur de petite fille. J'avais lu des chroniques dans laquelle on la comparait à Joyce Carol Oates et à Laura Kasischke...d'autres à Cormac McCarthy. Je pense que ce livre est inclassable, tout comme "Le château de verre" de Jeannette Walls. Ce que j'ai surtout retenu à la fin, c'est cet amour, cette force d'une enfant, sa capacité à oublier l'horreur, à pardonner impardonnable en échange d'un peu d'amour... Un livre très bien écrit (j'avais emprunté l'original et la traduction néerlandaise), je me suis vraiment retrouvée plusieurs soirs dans ces maisons de sa Virginie natale, entourée de ses tantes, des jeunes femmes mariées trop tôt pour fuir la maison et se retrouvant comme leurs mères, avec des enfants et des maris tout aussi jeunes, ne sachant pas prendre leurs responsabilités, à l'âge où les jeunes filles de notre époque étudient. Ces jeunes femmes dont le sort et la vie dure les ont fait vieillir trop vite, usées par le travail, les soucis financiers et la dure responsabilité d'élever souvent seules leurs enfants, leurs visages ridés par les larmes mais toujours le sourire aux lèvres, dansant et chantant à tue tête le soir du Patsi Cline, du Hank Williams, sous leur véranda, tentant d'oublier un instant la réalité! L'histoire de Bone, sorti en 1998, est déjà un classique américain et ce n'est pas étonnant. Le livre, tout comme l'auteure, dégage une sensibilité et force implacable. Il n'y a pas de voyeurisme, c'est l'histoire d'une famille avant tout, de sa famille, que Allison veut partager avec le lecteur et je pense que ce récit était nécessaire, une façon d'exorciser la douleur et sait-on jamais, de mette un point final après tant de tristesse et de douleur. Dorothy Allison a beaucoup de talent et j'ai hâte de découvrir son second roman, "Retour à Cayro".Un récit poignant, comment peut-on survivre à une enfance aussi douloureuse? J'ai versé quelques larmes pour "Bone" allias Dorothy Allison allias Ann Ruth Broatwright. Ce que j'ai adoré, c'est le langage, les expressions que l'on retrouve par exemple dans "Un hiver de glace" de Woodrell, les "hum hum, oh no Sir" et un tas d'autres expressions typiques du Sud des États-Unis. L'histoire commence avec la naissance de Bone, en 1950. Elle raconte sa famille, ses nombreuses tantes, ses oncles, sa grand-mère et même sa maman, qui lui donnent de l'amour, aiment raconter les exploits de ses oncles, tous alcooliques et bagarreurs, mais tous prêts à tuer celui qui va briser l'enfance de leur petite nièce. J'avais un peu peur de me trouver face à une histoire trop glauque mais non, il y a bien entendu quelques scènes qui m'ont rendues malade, qui m'ont révoltées, d'autant plus que l'auteure nous les raconte à travers ses yeux, son cœur de petite fille. J'avais lu des chroniques dans laquelle on la comparait à Joyce Carol Oates et à Laura Kasischke...d'autres à Cormac McCarthy. Je pense que ce livre est inclassable, tout comme "Le château de verre" de Jeannette Walls. Ce que j'ai...
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  • SisteroftheMoon 12/03/2021
    Je savais déjà à la page une que j'allais lire du viscéral, du vrai, du brut. Mais j'ignorais qu'elle allait me toucher encore jusque dans ma chair. Dorothy Allison écrit sa vérité sans filtre ni rallonge. Et sa vérité est pleine de désespoir, de cruauté, de violence et de haine. Ce qui fait de cette autobiographie poignante un bijou de sincérité raconté à fleur de peau et de sang. Le récit d'une enfance abîmée, impudique, insoumise et lumineuse de noirceur. On est en Caroline du Sud, fin 50's. Bone, gamine blessée qui jamais n'agit en victime, se déchire entre l'amour de sa mère et la haine-peur de son beau-père. Ses oncles et tantes sont les seuls piliers de son existence. C'est aussi simple et aussi compliqué que ça. Dorothy Allison y dit la couleur de ce venin qui peut couler avec les liens du sang, et par conséquent, fait agréablement voler en éclats le mythe de la famille nourricière et salvatrice. Juste une vérité à forte résonance personnelle, entre autres vérités que je trouve bien trop peu exhumées. Une lecture douloureuse dont je suis sortie avec la fureur de vivre et d'écrire, et avec plus d'amour encore pour l'autrice. Je l'aimais déjà depuis PEAU (en majuscules très voulues!) et je l'aime encore plus depuis ce récit de son enfance.Je savais déjà à la page une que j'allais lire du viscéral, du vrai, du brut. Mais j'ignorais qu'elle allait me toucher encore jusque dans ma chair. Dorothy Allison écrit sa vérité sans filtre ni rallonge. Et sa vérité est pleine de désespoir, de cruauté, de violence et de haine. Ce qui fait de cette autobiographie poignante un bijou de sincérité raconté à fleur de peau et de sang. Le récit d'une enfance abîmée, impudique, insoumise et lumineuse de noirceur. On est en Caroline du Sud, fin 50's. Bone, gamine blessée qui jamais n'agit en victime, se déchire entre l'amour de sa mère et la haine-peur de son beau-père. Ses oncles et tantes sont les seuls piliers de son existence. C'est aussi simple et aussi compliqué que ça. Dorothy Allison y dit la couleur de ce venin qui peut couler avec les liens du sang, et par conséquent, fait agréablement voler en éclats le mythe de la famille nourricière et salvatrice. Juste une vérité à forte résonance personnelle, entre autres vérités que je trouve bien trop peu exhumées. Une lecture douloureuse dont je suis sortie avec la fureur de vivre et d'écrire, et avec plus d'amour encore pour l'autrice. Je l'aimais déjà depuis...
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  • majolo 24/05/2020
    Bone, petite fille d'une douzaine d'année, nous raconte son enfance au sein d'une famille très pauvre de Caroline du Sud: sa mère, très jeune femme qui se bat sans cesse pour survivre, essuyant tous les coups du sort, ses tantes et oncles plus déjantés les uns que les autres, la misère, l'alcoolisme…Un quotidien fait de violence, de rage, de souffrance mais aussi d'humour ravageur et d'amour, beaucoup d'amour. Très beau roman, qui bouleverse et qu'on n'oublie pas. J'y ai personnellement retrouvé l'ambiance des romans de Pat Conroy, et dans le personnage de Bone, un peu de la jeune Frankie Addams de Carson McCullers. Magnifique.
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