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L'insondable profondeur de la solitude
Michel Vallet (traduit par)
Date de parution : 16/05/2018
Éditeurs :
12-21
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L'insondable profondeur de la solitude

Michel Vallet (traduit par)
Date de parution : 16/05/2018
« La vision de Hao Jingfang est à la fois sensible et grandiose, rigoureuse et délicate, une étude compatissante de la fragilité humaine face au progrès implacable. Sans perdre la foi en la suprématie de la Raison, ses histoires nous rappellent que la seule chose qui changera le monde est la Passion. » - Ken Liu
Le futur tel que vous ne l’avez jamais lu. À travers douze nouvelles d'une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l’humain face à un avenir incertain.
L’insondable profondeur de la solitude, c’est...
Le futur tel que vous ne l’avez jamais lu. À travers douze nouvelles d'une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l’humain face à un avenir incertain.
L’insondable profondeur de la solitude, c’est celle de l’individu confronté à la marche inéluctable du temps et de la civilisation, de l’évolution et de la technique,...
Le futur tel que vous ne l’avez jamais lu. À travers douze nouvelles d'une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l’humain face à un avenir incertain.
L’insondable profondeur de la solitude, c’est celle de l’individu confronté à la marche inéluctable du temps et de la civilisation, de l’évolution et de la technique, de l’aliénation et du pouvoir. Sa fragilité et sa détresse, ses désirs et son besoin de résistance, ce sont les nôtres, nous les partageons universellement, et Hao Jingfang les éclaire d’une plume délicate et compatissante.
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EAN : 9782823860832
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
12-21
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EAN : 9782823860832
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stoffia 15/10/2023
    Le recueil s'ouvre sur une préface de l'autrice, première chinoise à gagner le Hugo. Elle y explique, sur le ton de l'excuse, qu'il s'agit de ses premières nouvelles et que ses plus récentes sont meilleures. Qu'elle adore écrire de la SF d'idée, mais qu'elle apprend à connaître ce vilain défaut qui consiste à oublier d'y ajouter des intrigues. Et... je dois dire que la critique qu'elle s'adresse à elle-même est très juste. Chaque nouvelle présente une idée qui aurait été la base d'une excellente histoire... s'il y en avait une. La première, Pékin Origami, est sa plus célèbre, c'est celle qui a gagné le Hugo. On y voit un Pékin du futur où trois classes sociales vivent les unes après les autres. D'abord, les élites, qui ont droit à une journée de 24h. Puis ils tombent en hibernation et ses bâtiments entrent dans le sol, remplacés par ceux de la classe moyenne. Cette dernière, plus populeuse, vit et travaille de 6h à 22h. Puis elle tombe à son tour en hibernation, et lorsque la ville finit de se replier et de se déplier, la classe populaire émerge. Celle-ci est réveillée de 22h à 6h. Elle ne voit jamais le soleil. La majorité travaille au centre de tris. C'est génial, non? Mais l'histoire... c'est simplement un type de la dernière classe qui est engagé par un homme de la deuxième pour livrer une lettre à une femme de la première. C'est tout. La nouvelle suivante raconte une invasion extraterrestre où ces derniers détruisent toutes infrastructures militaires... tout en finançant le développement des arts et de la culture de chaque nation terrestre. Encore, idée géniale, supportée par une intrigue inexistante. Je prévois certainement de lire des nouvelles plus récentes de l'autrice pour voir comment elle a pu corriger cela en en prenant conscience.Le recueil s'ouvre sur une préface de l'autrice, première chinoise à gagner le Hugo. Elle y explique, sur le ton de l'excuse, qu'il s'agit de ses premières nouvelles et que ses plus récentes sont meilleures. Qu'elle adore écrire de la SF d'idée, mais qu'elle apprend à connaître ce vilain défaut qui consiste à oublier d'y ajouter des intrigues. Et... je dois dire que la critique qu'elle s'adresse à elle-même est très juste. Chaque nouvelle présente une idée qui aurait été la base d'une excellente histoire... s'il y en avait une. La première, Pékin Origami, est sa plus célèbre, c'est celle qui a gagné le Hugo. On y voit un Pékin du futur où trois classes sociales vivent les unes après les autres. D'abord, les élites, qui ont droit à une journée de 24h. Puis ils tombent en hibernation et ses bâtiments entrent dans le sol, remplacés par ceux de la classe moyenne. Cette dernière, plus populeuse, vit et travaille de 6h à 22h. Puis elle tombe à son tour en hibernation, et lorsque la ville finit de se replier et de se déplier, la classe populaire émerge. Celle-ci est réveillée de 22h à 6h. Elle ne voit jamais le soleil. La majorité travaille au...
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  • LillyMaya 28/03/2020
    Je dois dire que cela ne m'est pas souvent arrivé, mais ce recueil de nouvelles lu en pleine période de confinement a par certains aspects résonné en moi de façon étrange. Je mettrai deux citations dans la rubrique appropriée. C'est assez rare que je me mette à ajouter des petits morceaux de papiers pour garder une trace des passages qui m'ont interpellés. Bien sur, je pense que la période aurait été différente, cet ouvrage n'aurait pas eu le même impact sur moi. Mais voilà, la rencontre a eu lieu. Je crois bien que c'est la première fois que je lis de la science fiction d'une autrice chinoise. Ici, c'est un recueil de nouvelles, et ce format est intéressant car on s'immerge dans différents univers qui se mettent assez vite en place, du fait de la briéveté du récit. Je ne les ai pas toutes appréciées de la même façon, mais j'ai beaucoup aimé l'univers de "Pékin Origami" et "L'envol de Cérès". "Le procrastinateur" m'a laissé de marbre, je n'ai rien compris ! Les autres nouvelles sont plus ou moins intéressantes, étranges et parfois dérangeantes, on y retrouve parfois les mêmes thèmes. C'est un recueil à découvrir.
  • Dez54 16/11/2019
    Un recueil de nouvelles de SF écrit par une auteure chinoise contemporaine, docteure en physique et traduit en Français sous le titre L'insondable profondeur de la solitude. Voilà qui a de quoi intriguer. Quand on s'aperçoit qu'Hao Jingfang fait partie des rares auteurs non-anglophones à avoir décroché le prix Hugo pour sa nouvelle Pékin Origami (inclue dans le présent recueil), on se dit que ce livre doit être une pépite. C'est presque gagné d'avance... Mais finalement, je reste sur ma faim après cette lecture. Le recueil s'ouvre sur Pékin Origami, qui est de loin la nouvelle la plus marquante du livre. Une ville trop populeuse qui s'ouvre et se replie et qui partage le temps à vivre entre ses habitants en fonction de leur classe sociale. Le concept est intéressant et le récit que nous fait Hao Jingfang débute de façon captivante mais il manque à cette nouvelle une intrigue à la hauteur de son décor et quoique ce texte soit bon on est frustré quand il s’arrête... On en aurait voulu davantage, on se mord la langue en pensant à tout ce que la nouvelle n'exploite pas ou effleure seulement. Les autres nouvelles oscillent entre science fiction et fantastique m'ont parues globalement bonnes sans plus, comme un plat qui manquerait d'épices. Comme pour le premier textes, les décors sont parfois grandioses, les thématiques intéressantes ne manquent pas mais donnent l'impression d’être sous exploitées. J'ai eu du mal avec le format de certains textes, trop longs pour des nouvelles sans être assez développés pour des romans. Le style est passable, assez décevant : difficile de savoir si la faute en revient à l'auteur ou à une traduction peu soignée. Et puis, il y a ces personnages désorientés souvent, désespérés parfois, auxquels on a bien du mal à s'attacher. Pour conclure : un recueil de nouvelles distrayant et loin d’être désagréable mais dont j'attendais mieux. Un recueil de nouvelles de SF écrit par une auteure chinoise contemporaine, docteure en physique et traduit en Français sous le titre L'insondable profondeur de la solitude. Voilà qui a de quoi intriguer. Quand on s'aperçoit qu'Hao Jingfang fait partie des rares auteurs non-anglophones à avoir décroché le prix Hugo pour sa nouvelle Pékin Origami (inclue dans le présent recueil), on se dit que ce livre doit être une pépite. C'est presque gagné d'avance... Mais finalement, je reste sur ma faim après cette lecture. Le recueil s'ouvre sur Pékin Origami, qui est de loin la nouvelle la plus marquante du livre. Une ville trop populeuse qui s'ouvre et se replie et qui partage le temps à vivre entre ses habitants en fonction de leur classe sociale. Le concept est intéressant et le récit que nous fait Hao Jingfang débute de façon captivante mais il manque à cette nouvelle une intrigue à la hauteur de son décor et quoique ce texte soit bon on est frustré quand il s’arrête... On en aurait voulu davantage, on se mord la langue en pensant à tout ce que la nouvelle n'exploite pas ou effleure seulement. Les autres nouvelles oscillent entre science fiction et fantastique m'ont...
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  • Laure-Anne 16/05/2019
    C’est très simple. Dès que j’ai vu la couverture et le titre de cet ouvrage, j’ai pensé que je l’aimerais. Je l’avais vu passer sur les réseaux pendant quelques semaines, et une raison mystique m’a poussée à l’acheter dès sa sortie (oui, encore une fois, l’acheteuse compulsive a frappé :p). Je n’avais jamais lu de SF d’origine chinoise, même si j’ai, depuis un bon bout de temps, le tome 1 du problème à trois corps dans mon étagère, cette fameuse série publiée en français chez Acte Sud. J’étais donc aussi curieuse pour cette raison de découvrir ce que renfermait cette insondable profondeur de la solitude. Je ne suis habituellement pas une grande lectrice de nouvelles. Je trouve souvent qu’elles ne sont pas abouties, pas travaillées autant qu’elles le devraient, et cela me frustre. Je n’ai pourtant pas été déçue par les histoires de Hao Jingfang. D’abord parce que cette auteure possède une grande sensibilité. Malgré le fait que ce soit une traduction, j’ai ressenti les troubles et les inquiétudes de ses personnages avec beaucoup de finesse, de justesse dans les idées. J’ai aussi pris conscience, par cette lecture, que même si nos cultures sont très différentes (on le voit dans les relations de couple, dans les familles, dans les références historiques et les valeurs que transmettent ses protagonistes), certains concepts sont universels. La peur de l’échec, la peur de l’inconnu, le ressentiment face aux injustices sociales, les amours interdites, etc. Au-delà de nous raconter des histoires d’aliens, de technologies incroyables et de concepts scientifiques poussés, Hao Jingfang nous parle de l’humain. Elle parle de nous tous sans distinction d’origine ou de couleur de peau. Pour cela, je salue l’auteure. En revanche, j’ai trouvé certaines nouvelles plus brouillonnes que d’autres, en raison d’un fil de narration moins clair. J’ai parfois eu du mal à m’accrocher aux concepts dont parle l’auteure, mais pas en raison de la différence de culture. Hao Jingfang est une femme visiblement très cultivée dans le domaine scientifique. Si souvent elle parvient à rendre ses idées accessibles, dans certains cas elle confronte le lecteur à son ignorance propre. Ça peut sembler être un point simplement négatif, mais au fond, je le vois plutôt comme un appel à relire ce recueil plus tard.Je suis persuadée qu’en le relisant, je découvrirai de nouvelles choses. Ce qui m’a le plus déçue dans ce livre, c’est probablement la qualité de la traduction. J’imagine la difficulté de retranscrire les idées d’une langue qui ne comporte pas du tout les mêmes chemins de pensées que la nôtre, mais j’ai été malgré tout déçue de voir qu’il restait beaucoup de fautes, qu’il y avait des lourdeurs, des répétitions. Si vous suivez le blog, vous connaissez mon aversion pour les traductions. 🙂 Alors je pense qu’il ne me reste plus qu’à apprendre le chinois ! :p En résumé, l’Insondable Profondeur de la Solitude constitue pour moi une excellente découverte. La sensibilité et l’universalité des concepts abordés par Hao Jingfang m’aura fait vibrer à travers tous ses personnages, même si certaines nouvelles me paraissaient plus brouillonnes que d’autres. C’est un ouvrage qu’il me faudra relire pour bien comprendre toutes les idées, tous les concepts abordés.C’est très simple. Dès que j’ai vu la couverture et le titre de cet ouvrage, j’ai pensé que je l’aimerais. Je l’avais vu passer sur les réseaux pendant quelques semaines, et une raison mystique m’a poussée à l’acheter dès sa sortie (oui, encore une fois, l’acheteuse compulsive a frappé :p). Je n’avais jamais lu de SF d’origine chinoise, même si j’ai, depuis un bon bout de temps, le tome 1 du problème à trois corps dans mon étagère, cette fameuse série publiée en français chez Acte Sud. J’étais donc aussi curieuse pour cette raison de découvrir ce que renfermait cette insondable profondeur de la solitude. Je ne suis habituellement pas une grande lectrice de nouvelles. Je trouve souvent qu’elles ne sont pas abouties, pas travaillées autant qu’elles le devraient, et cela me frustre. Je n’ai pourtant pas été déçue par les histoires de Hao Jingfang. D’abord parce que cette auteure possède une grande sensibilité. Malgré le fait que ce soit une traduction, j’ai ressenti les troubles et les inquiétudes de ses personnages avec beaucoup de finesse, de justesse dans les idées. J’ai aussi pris conscience, par cette lecture, que même si nos cultures sont très différentes (on le voit dans les relations de couple,...
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  • cascasimir 24/03/2019
    "Au centre de la prospérité ", la 2e nouvelle de ce livre de Hao Jingfang. Bannie par le gouvernement chinois, c'est la 1ère auteure chinoise à avoir obtenu le prix Hugo. Elle parle de l'homme face au progrès, de surveillance par le gouvernement, et d'espionnage...(Souvenez vous des affaires d'espionnage impliquant Huawei!) Les Aliens ont conquis la Terre, venant d'une planète inconnue. Ils frappèrent seulement les bases militaires et les stations spatiales, n'hésitant pas à montrer leur apparence de métal, au milieu des flammes et des décombres. "Un métal lisse, brillant, rigide et sans aucune aspérité". Ils n'attaquaient jamais la population, seulement les militaires. Mais, dans ce Chaos, et la chute du gouvernement central, ils protégeaient des pillages, les citoyens, les centres culturels, les théâtres, les cinémas, et les musées. Rapidement, la Culture et les écoles d'art prospérèrent sous le règne des Aliens. Ah Jiu avait raté la plupart des concours d'entrée dans des orchestres renommés, difficile sans l'appui d'un mécène... Elle n'a plus assez d'argent, pour ses répétitions. Sa dernière chance: le concours international de musique classique et contemporaine. Alors, un Alien la contacta. Il l'emmena à une réception, où défilait tout le Gotha, des artistes célèbres et renommés, des acteurs, des cinéastes, des peintres, des pianistes, des écrivains... C'est l'auteur de...? " Dans ce vaste univers, les espèces ne comptent pas, seules comptent les oeuvres d'Art." murmurait l'Alien. De belles femmes, aux robes bouleversantes, et de beaux hommes au sourire renversant... Un acteur, au firmament de sa gloire, se transformait, littéralement, devant d'autres, en Homme d'acier... Il bougeait ses poignets et des rayons lumineux, dans l'air, formèrent alors une carapace, lui donnant l'aspect d'un Alien. Tous étaient dans la confidence, au milieu de ce merveilleux banquet. Le mécène d'Ah Jiu lui fit un contrat, et lui montra la fleur de Lys qui venait d'éclore, sur son poignet. Un circuit intégré qui lui permettrait de les contacter. Elle devait, au moment opportun, apparaître, afin de montrer que les Aliens avaient le pouvoir d'être et de disparaître, à leur gré. Et les citoyens de s'interroger : combien étaient-ils? Etaient ce des Dieux? Par hasard, Ah Jiu se trouva face à une foule, au milieu de tirs croisés, entre Aliens et résistants humains. le circuit intégré, dans son poignet la transforma en "Homme d'acier". La jeune femme ne savait pas qu'il y avait des résistants. Mais, elle n'oublierait pas les corps des enfants mutilés, et les cadavres provoqués par la panique, à cause de sa transformation. C'est l'heure du choix... Elle doit choisir entre Shangri-La, la cité des Arts, construite par les Aliens ou rester avec son mari, Chen Lu, qu'elle n'a pas revu, depuis si longtemps..."Au centre de la prospérité ", la 2e nouvelle de ce livre de Hao Jingfang. Bannie par le gouvernement chinois, c'est la 1ère auteure chinoise à avoir obtenu le prix Hugo. Elle parle de l'homme face au progrès, de surveillance par le gouvernement, et d'espionnage...(Souvenez vous des affaires d'espionnage impliquant Huawei!) Les Aliens ont conquis la Terre, venant d'une planète inconnue. Ils frappèrent seulement les bases militaires et les stations spatiales, n'hésitant pas à montrer leur apparence de métal, au milieu des flammes et des décombres. "Un métal lisse, brillant, rigide et sans aucune aspérité". Ils n'attaquaient jamais la population, seulement les militaires. Mais, dans ce Chaos, et la chute du gouvernement central, ils protégeaient des pillages, les citoyens, les centres culturels, les théâtres, les cinémas, et les musées. Rapidement, la Culture et les écoles d'art prospérèrent sous le règne des Aliens. Ah Jiu avait raté la plupart des concours d'entrée dans des orchestres renommés, difficile sans l'appui d'un mécène... Elle n'a plus assez d'argent, pour ses répétitions. Sa dernière chance: le concours international de musique classique et contemporaine. Alors, un Alien la contacta. Il l'emmena à une réception, où défilait tout le Gotha, des artistes célèbres et renommés, des acteurs,...
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