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L'ombre du grand mur
Date de parution : 19/07/2012
Éditeurs :
12-21

L'ombre du grand mur

Date de parution : 19/07/2012

Elle portait un négligé de soie. On devinait que le moindre mouvement devait faire s’entrouvrir ce vêtement et laisser apparaître la naissance des seins.
– Vous sortez de prison ? demanda-t-elle.
– Depuis trois jours. Je suis Lew Ford.
– Ford ou Chrysler, dit-elle en souriant.
A ce moment, le téléphone sonna.

EAN : 9782265094840
Code sériel : 32
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265094840
Code sériel : 32
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • franksinatra 12/02/2024
    Le docteur Lewis Ted Crawford a été condamné pour un meurtre dont il est innocent mais les charges qui pesaient sur lui étaient lourdes. Pas d'alibi, un de ses boutons de manchette retrouvé chez la victime et des témoins qui affirment l'avoir vu sur les lieux au moment du crime suffisent à l'envoyer en prison lors d'un procès où son avocat se révèle maladroit et durant lequel il préfère plaider finalement coupable plutôt que de compromettre l'épouse d'un politicien dont il est l'amant. Après avoir passé trois années à Ossining qui l'ont physiquement transformé, Crawford est libéré mais sans argent et abandonné de tous ceux qui furent ses amis, il change de nom, quitte New-York pour Buffalo et rencontre l'ex-compagne d'un codétenu devenant par le jeu d'une fatalité implacable le médecin d'un gangster, Ralph Big Stryke qu'il sauve de la mort et l'ami de Dick Mahonney, l'ex-docteur de la bande que Stryke voulait éliminer et dont il obtient la grâce. Il apprendra plus tard de la bouche même de Mahonney qui veut soulager sa conscience que celui-ci a été à l'origine de sa condamnation dans une machination ourdie par le politicien trompé au courant de son infortune conjugale. Dick Mahonney fera en sorte de perdre le politicien et d'offrir à Crawley une vengeance qui le conduira à se retrouver, comme l'avait prédit le gardien-chef d'Ossining, à nouveau à l'ombre du grand mur. Ecrit en 1942 et refusé par les Publications Ventillard qui jugent l'œuvre trop littéraire, "L'ombre du grand mur" est publié en 1944 à la S.E.P.E. Francis Lacassin, directeur de la série "Bouquins" aux Editions Robert Laffont le qualifie de "roman doux" peut-être à cause de cet aspect littéraire dont il se pare. Pourtant il s'agit d'un vrai roman noir qui respecte les codes du genre, notamment celui de la vision dramatique, sombre et funeste d'un destin qui s'acharne et contre lequel il semble inutile de lutter ou encore la collusion entre le pouvoir politique et la pègre et, s'il fait l'impasse sur l'argot généralement utilisé, "L'ombre du grand mur" s'ancre dans une américanité légitime à l'origine même du roman noir avec des auteurs comme Dashiell Hammett ou W. R. Burnett, en reprenant des thèmes et des protagonistes américains, situant son histoire comme il se doit aux Etats-Unis comme Léo Malet le faisait à l'époque en signant sous le pseudonyme de Frank Harding les aventures du journaliste Johnny Metal chez Ventillard avant de créer le détective Nestor Burma qui allait assurer sa notoriété internationale et de ramener sur notre sol l'école du roman "dur à cuir" dont il est sans conteste l'inventeur en France.Le docteur Lewis Ted Crawford a été condamné pour un meurtre dont il est innocent mais les charges qui pesaient sur lui étaient lourdes. Pas d'alibi, un de ses boutons de manchette retrouvé chez la victime et des témoins qui affirment l'avoir vu sur les lieux au moment du crime suffisent à l'envoyer en prison lors d'un procès où son avocat se révèle maladroit et durant lequel il préfère plaider finalement coupable plutôt que de compromettre l'épouse d'un politicien dont il est l'amant. Après avoir passé trois années à Ossining qui l'ont physiquement transformé, Crawford est libéré mais sans argent et abandonné de tous ceux qui furent ses amis, il change de nom, quitte New-York pour Buffalo et rencontre l'ex-compagne d'un codétenu devenant par le jeu d'une fatalité implacable le médecin d'un gangster, Ralph Big Stryke qu'il sauve de la mort et l'ami de Dick Mahonney, l'ex-docteur de la bande que Stryke voulait éliminer et dont il obtient la grâce. Il apprendra plus tard de la bouche même de Mahonney qui veut soulager sa conscience que celui-ci a été à l'origine de sa condamnation dans une machination ourdie par le politicien trompé au courant de son infortune conjugale. Dick Mahonney fera en...
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  • BVIALLET 13/01/2013
    Lewis Ted Crawford, honnête chirurgien new-yorkais, se retrouve condamné pour le meurtre d'une jeune femme qu'il n'a pas tuée. Tout l'accuse. Des indices, des témoins et un manque d'alibi flagrant. Mais pour ne pas compromettre une femme dont il est l'amant, de guerre lasse, il finit par avouer. Il purge une peine de trois ans derrière les barreaux de la prison d'Ossining. A sa sortie, impossible de reprendre une vie normale. L'ombre du grand mur plane toujours sur lui. Une visite à la femme d'un codétenu le ramène vers le monde des gangsters. Il devient médecin de la pègre et complice d'un parrain, Ralph Stryke. Petit à petit, par paliers successifs, il descendra tous les échelons de la déchéance. Ecrit en 1942, alors que les autorités d'occupation interdisaient la diffusion du moindre texte d'origine anglo-saxonne, ce faux roman noir américain est en réalité un roman policier « made in France », mais avec une intrigue, des personnages et des décors américains, publié par Léo Malet sous le pseudonyme de Franck Harding. C'est à la fois une sorte d'OVNI littéraire et une oeuvre de précurseur puisqu'à l'époque, les grands auteurs de ce genre (Chandler, Himes, etc...) étaient encore inconnus en France. Nous sommes ici dans la tragédie, la fatalité dont on ne peut jamais se détacher quelque effort que l'on puisse faire. L'écriture est efficace, simple, enlevée, facile à lire. Encore un texte de Malet qui n'a pas pris une ride, même s'il est proposé dans un style simple assez différent des « Nouveaux mystères de Paris ». On trouve d'ailleurs en fin d'ouvrage, une nouvelle également très noire et désespérée « Le sang innocent » sur le thème d'un règlement de compte qui tourne si mal qu'un enfant de cinq ans en est la victime collatérale. Ce récit terrible pour un conte de Noël s'achève d'ailleurs sur une chute aussi horrible que surprenante. Si la vision pessimiste du monde est la même, le style est différent. La langue verte, l'argot, la gouaille du titi parisien, absente de « L'ombre du grand mur » réapparait pour notre plus grand plaisir bien sûr.Lewis Ted Crawford, honnête chirurgien new-yorkais, se retrouve condamné pour le meurtre d'une jeune femme qu'il n'a pas tuée. Tout l'accuse. Des indices, des témoins et un manque d'alibi flagrant. Mais pour ne pas compromettre une femme dont il est l'amant, de guerre lasse, il finit par avouer. Il purge une peine de trois ans derrière les barreaux de la prison d'Ossining. A sa sortie, impossible de reprendre une vie normale. L'ombre du grand mur plane toujours sur lui. Une visite à la femme d'un codétenu le ramène vers le monde des gangsters. Il devient médecin de la pègre et complice d'un parrain, Ralph Stryke. Petit à petit, par paliers successifs, il descendra tous les échelons de la déchéance. Ecrit en 1942, alors que les autorités d'occupation interdisaient la diffusion du moindre texte d'origine anglo-saxonne, ce faux roman noir américain est en réalité un roman policier « made in France », mais avec une intrigue, des personnages et des décors américains, publié par Léo Malet sous le pseudonyme de Franck Harding. C'est à la fois une sorte d'OVNI littéraire et une oeuvre de précurseur puisqu'à l'époque, les grands auteurs de ce genre (Chandler, Himes, etc...) étaient encore inconnus en France. Nous sommes ici...
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