Maintenant qu'il est trop tard : Le livre de Jessica Warman

Des personnages complexes, marqués par un drame familial fort. L’attachement est difficile au début et la narration, parfois confuse sur qui parle, complique la connexion. Samantha est la figure la plus marquante, mais les émotions restent parfois plus observées que vécues. Le cœur de l’histoire repose sur la tragédie et les conséquences émotionnelles, le côté thriller étant relégué aux derniers chapitres. Cela rend l’intrigue principale lente et peu captivante jusqu’au dénouement. Fluide et accessible, mais la structure entre 1986 et 1996, ainsi que l’intégration d’extraits d’un autre auteur fictif, crée une certaine confusion au départ. Une fois le rythme pris, la lecture est plus claire. Original dans l’angle choisi : un thriller centré sur la tragédie familiale et la douleur du deuil plus que sur l’enquête. Cela apporte une touche différente, même si ce n’est pas révolutionnaire. Lecture frustrante après un coup de cœur précédent de l’autrice : beaucoup d’attente pour peu de révélations marquantes. On continue par curiosité et parce que le roman est court, mais la satisfaction reste mitigée. La tragédie familiale est bien travaillée, mais le mystère/thriller arrive trop tard pour être pleinement exploité. Le deuil et ses conséquences prennent toute la place. Rythme très lent sur trois quarts du livre, répétitif autour des émotions et du deuil. L’accélération finale est brutale, avec un mystère résolu en quelques pages. SPOILER Révélation surprenante sur le coupable, mais arrivée après un long passage lent, elle n’apporte pas un impact émotionnel fort. La résolution est nette mais laisse un goût amer avec l’absence de corps retrouvé.