Mise en cène

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Gekkourose 11/06/2014

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  Savez-vous ce qu’a fait Judas au dernier dîner de Jésus ? Oui ? Eh bien, quelqu’un d’autre le sait aussi, et a décidé de le faire payer à Judas. Et ma foi, c’est sanglant, cynique et excellent. [Sans spoilers.] Tout d’abord, un grand merci à Entrée Livre et Fleuve Editions pour cette découverte. ^^ Honnêtement, sans eux, je serais passée à côté de ce drôle de thriller historique, revisitant délicieusement l’histoire de Judas. Les titres, VO ou VF, annoncent d’ailleurs d'emblée la couleur. :D Et disons-le tout de suite : si comme moi, vous avez peur d’atterrir dans un roman trop mystique, ronflant de sermons ou de religion à tout-va, ce n’est pas du tout le cas. En fait, Mise en cène s’approche bien plus du film d’horreur tel que vous pouvez l’aimer, avec un scénario en plus. :D Et si Judas est le personnage principal, n’importe qui aurait pu se retrouver à sa place… Judas l’Iscariote est ainsi tristement connu pour être la personne qui a trahi et vendu Jésus pour quelques sous aux Romains. A sa grande horreur, sa dénonciation a mené à la crucifixion de Jésus. Mais l’histoire ne se termine pas là… Au contraire : rapidement, Judas apprend que quelqu’un se charge d’éliminer de façon spectaculaire et atroce chacun de ses proches. Et cette personne semble vouloir se venger du crime commis par Judas. Pour la retrouver, Judas ne peut compter que sur lui-même et quelques amis. Et les suspects ne manquent pas : ses amis eux-mêmes, les apôtres, les Romains… et peut-être Jésus, qu’on dit ressuscité ? C’est sur ce fond de récit biblique que Wayne Williams et Darren Allan installent leur drôle d’enquête, où Judas se lance à la recherche de la personne qui lui en veut tellement. Loin d’être endormant, le roman se lit même rapidement. L’intrigue est classique, comme celle du film « Souviens-toi l’été dernier » (rappelé tout de suite par le titre original du roman, I Know What You Did Last Supper), mais efficace. On ne cesse de se demander qui est le coupable à la rancune tenace, et pourquoi il s’attaque si férocement à l’entourage de Judas. De plus, les chapitres sont bien découpés, l’action est là et les meurtres aussi. XD Si vous avez l’âme sensible, passez votre chemin d’ailleurs. Mise en cène vous réserve en effet des moments assez durs, dignes des films d’horreur comme Saw. Et franchement, la vengeance devient un plat beaucoup sanglant que froid dans ce roman. Ainsi, le personnage de Judas introduit plus le thème récurrent de la trahison, et du poids qu’elle peut avoir sur une personne. Il est d’ailleurs très intéressant de voir comment cela est symbolisé dans le roman… Dans ce sens, j’ai trouvé Mise en cène très intelligent. Il est d’ailleurs agréable de voir que jusqu’à la fin, rien n’est laissé au hasard. Voilà pourquoi, aussi talentueux que vous soyez en tant qu’apprenti-détective, vous serez surpris jusqu’au bout. ^^ Bilan : je n’en attendais pas grand chose à vrai dire, mais finalement, j’ai passé un bon moment avec ce roman divertissant. ^^ Un thriller historique bien cuisiné, et servi sanglant !Savez-vous ce qu’a fait Judas au dernier dîner de Jésus ? Oui ? Eh bien, quelqu’un d’autre le sait aussi, et a décidé de le faire payer à Judas. Et ma foi, c’est sanglant, cynique et excellent. [Sans spoilers.] Tout d’abord, un grand merci à Entrée Livre et Fleuve Editions pour cette découverte. ^^ Honnêtement, sans eux, je serais passée à côté de ce drôle de thriller historique, revisitant délicieusement l’histoire de Judas. Les titres, VO ou VF, annoncent d’ailleurs d'emblée la couleur. :D Et disons-le tout de suite : si comme moi, vous avez peur d’atterrir dans un roman trop mystique, ronflant de sermons ou de religion à tout-va, ce n’est pas du tout le cas. En fait, Mise en cène s’approche bien plus du film d’horreur tel que vous pouvez l’aimer, avec un scénario en plus. :D Et si Judas est le personnage principal, n’importe qui aurait pu se retrouver à sa place… Judas l’Iscariote est ainsi tristement connu pour être la personne qui a trahi et vendu Jésus pour quelques sous aux Romains. A sa grande horreur, sa dénonciation a mené à la crucifixion de Jésus. Mais l’histoire ne se termine pas là… Au contraire : rapidement, Judas apprend que quelqu’un...

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• seriephile 11/04/2014

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  C'est en lisant les deux dernières pages de ce roman si particulier que j'ai compris tout l'intérêt de l'histoire créée par Wayne Williams et Darren Allan. Car tout au long de ma lecture je me suis posée la même question : pourquoi avoir choisi le personnage de Judas, et plus globalement d'avoir choisi d'encrer ce récit lors de la période qui suit le baiser qu'il donne à Jésus? Car cette histoire pourrait être transposée dans d'autres temps et lieux. On retrouve un homme perdu, ayant fait le choix de la trahison pour quelques pièces, confronté à des meurtres tous plus tordus les uns que les autres ( et ce n'est pas un euphémisme, les scènes sont parfois à la limite du supportable) et le sentiment tenace qu'ils ont un lien direct avec ses mauvais choix du moment. C'est en lisant les dernières pages du livre que j'ai compris l'intérêt des auteurs pour cette période, et j'avoue que cela m'a ouvert les yeux! Je ne suis pas croyante, donc croiser Jésus et ses apôtres lors de ma lecture ne m'a posé aucun soucis. Mais j'avoue que forcément on se pose des questions sur le but visé par les auteurs. Et bien la réponse donnée est pertinente! En tout cas, moi ça m'a plu, voir même beaucoup plu! En bref, un polar bien ficelé, avec un contexte peu commun, des meurtres atroces et une fin inattendue. A lire donc!C'est en lisant les deux dernières pages de ce roman si particulier que j'ai compris tout l'intérêt de l'histoire créée par Wayne Williams et Darren Allan. Car tout au long de ma lecture je me suis posée la même question : pourquoi avoir choisi le personnage de Judas, et plus globalement d'avoir choisi d'encrer ce récit lors de la période qui suit le baiser qu'il donne à Jésus? Car cette histoire pourrait être transposée dans d'autres temps et lieux. On retrouve un homme perdu, ayant fait le choix de la trahison pour quelques pièces, confronté à des meurtres tous plus tordus les uns que les autres ( et ce n'est pas un euphémisme, les scènes sont parfois à la limite du supportable) et le sentiment tenace qu'ils ont un lien direct avec ses mauvais choix du moment. C'est en lisant les dernières pages du livre que j'ai compris l'intérêt des auteurs pour cette période, et j'avoue que cela m'a ouvert les yeux! Je ne suis pas croyante, donc croiser Jésus et ses apôtres lors de ma lecture ne m'a posé aucun soucis. Mais j'avoue que forcément on se pose des questions sur le but visé par les auteurs. Et bien...

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• Bibliozonard 10/04/2014

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  " Qui se rappelle du film, « Souviens-toi l’été dernier » ? Le jour de la fête nationale aux États-Unis (le 4 juillet), quatre étudiants prennent la route pour une destination week-end en folie pour fêter leur entrée à l’Université. Un évènement marquant chamboulera leur projet, ils renversent un individu sur la route. Le malchanceux est blessé mortellement, les jeunes décident de se débarrasser du corps. Un an plus tard, l’un d’entre eux reçoit une lettre avec ce message troublant : « Je sais ce que tu as fait l’été dernier ». À la suite de quoi les quatre adolescents concernés vont vivre un cauchemar sanglant. Et bien « Mise en cène » de Wayne Williams et Darren Allan c’est aussi la même trame de base. C’est une variation pas très catholique du film, « Souviens-toi de l'été dernier » réalisé par Jim Gillespie en 1997. Le titre original en anglais de « Mise en cène » le rappelle encore plus « I know what you did last supper »... qui nous renvoi de facto à « I know what you did last summer ». La différence est que la victime est Jésus et qu’il n’a pas été percuté par une automobile, mais bien, cloué sur une croix. Ce ne sont pas 4 adolescents qui sont responsables, mais Judas. Qui vous le savez ou non, avait trahi son maître. Le traître recevra un mot mentionnant : « Je sais ce que tu as fait ». S’en suivra alors, une course contre la montre pour permettre à Judas de tenter de se racheter. En gros, ce qui suivra sera succulent pour les amateurs de film d’horreur. Avec même, à un moment donné, une allusion au film « Saw » de Leigh Whannell (réalisation) et James Wan (scénario) sorti en 2004 (là je n’en dis pas plus pour laisser le lecteur la joie de découvrir cet instant glauque). Autant vous le dire tout de suite, c’est gore et si la vue du sang vous rebute, lisez-le quand même. L’époque où se situe l’histoire est la particularité osée et bien foutue de l’histoire, car il s’agit donc de l’an 0, celui de l’année de Jésus Christ. La construction est celle d’un thriller tourne page. Il y a plus de 60 chapitres très courts, de fausses pistes et des coups de théâtre bien placés. Il n’y a pas de cours de théologie, ou de mysticisme exacerbé. Non, ce n’est ni plus ni moins un bon thriller historique – et je peux ajouter un soupçon fantastique à cause des pouvoirs du Christ. Une uchronie en somme, l’histoire un tout petit peu modifiée dans un contexte réel. L’essentiel est le thème de la trahison, un peu d’amitié, d’amour désenchanté, et surtout, le dilemme du pauvre Judas qui doit se débrouiller avec l’aide partielle de quelques amis (ce qui les rend un peu gauche dans leurs raisonnements et parfois comique. Livrés à eux-mêmes, ce fût un temps où les experts scientifiques, les profilers, les super flics, les GSM, et l’internet n’existaient pas), ils vont tenter de démêler le nœud coulant qui se resserre sur Judas et son entourage depuis qu’il a dénoncé le Messie. C’est une intrigue classique et sans faille, très fluide, accessible à tous, une écriture effrénée, un rythme TGV. Un scénario irréprochable où tout se suit et se croise quand il le faut. On n’y retrouve pas la profondeur déstabilisante d’un Thomas Harris, mais ce n’est pas grave, ce n’est pas le but. Cela n’enlève rien à la qualité du travail accompli. J’ai eu la sensation que l’envie de divertir primait en proposant une histoire loufoque et horrible. Je trouve que ce désir a été intelligemment partagé, avec audace et succès. C’est une mésaventure prenante et qui pour changer n’offre pas une fin expéditive. Ce livre est un exemple type d’un art de la mise en scène maîtrisé. Un sans faute." Qui se rappelle du film, « Souviens-toi l’été dernier » ? Le jour de la fête nationale aux États-Unis (le 4 juillet), quatre étudiants prennent la route pour une destination week-end en folie pour fêter leur entrée à l’Université. Un évènement marquant chamboulera leur projet, ils renversent un individu sur la route. Le malchanceux est blessé mortellement, les jeunes décident de se débarrasser du corps. Un an plus tard, l’un d’entre eux reçoit une lettre avec ce message troublant : « Je sais ce que tu as fait l’été dernier ». À la suite de quoi les quatre adolescents concernés vont vivre un cauchemar sanglant. Et bien « Mise en cène » de Wayne Williams et Darren Allan c’est aussi la même trame de base. C’est une variation pas très catholique du film, « Souviens-toi de l'été dernier » réalisé par Jim Gillespie en 1997. Le titre original en anglais de « Mise en cène » le rappelle encore plus « I know what you did last supper »... qui nous renvoi de facto à « I know what you did last summer ». La différence est que la victime est Jésus et qu’il n’a pas été percuté par une automobile, mais bien, cloué sur...

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