Lisez! icon: Search engine
N'oublie pas les fleurs
Diane Durocher (traduit par)
Date de parution : 23/09/2021
Éditeurs :
12-21
En savoir plus

N'oublie pas les fleurs

Diane Durocher (traduit par)
Date de parution : 23/09/2021
Se souvenir des belles choses...
Le soir du 31 décembre, Izumi rend visite à sa mère Yuriko pour les fêtes de fin d’année, mais cette dernière est absente. Il la retrouve finalement perchée sur la... Le soir du 31 décembre, Izumi rend visite à sa mère Yuriko pour les fêtes de fin d’année, mais cette dernière est absente. Il la retrouve finalement perchée sur la balançoire d’un parc voisin, où elle semble perdue. Cet événement n’est que le premier signe de la maladie qui la... Le soir du 31 décembre, Izumi rend visite à sa mère Yuriko pour les fêtes de fin d’année, mais cette dernière est absente. Il la retrouve finalement perchée sur la balançoire d’un parc voisin, où elle semble perdue. Cet événement n’est que le premier signe de la maladie qui la ronge : quelques mois plus tard, il apprend qu’elle est atteinte d’Alzheimer.
À mesure que les souvenirs de Yuriko s’estompent, ceux de l’enfance d’Izumi ressurgissent. En prenant soin de sa mère – au moment où lui-même s’apprête à devenir père – Izumi tente de comprendre ce qui l’a éloigné d’elle au fil du temps, s’interroge sur le sens de leur relation. Pour retrouver l’essentiel de ce qui leur reste à présent.

Traduit du japonais par Diane Durocher
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823881837
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
12-21
En savoir plus
EAN : 9782823881837
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • La_miss_qui_lit 18/03/2024
    J'ai eu la chance de gagner ce livre ainsi que le film en DVD. Je remercie chaleureusement les éditions Pocket . J'apprécie énormément les romans de littérature japonaise. Encore une fois, j'ai été touchée par la pudeur et la sensibilité du récit alors que le thème principal de ce livre soit la maladie d'Alzheimer. Yuriko une femme prof de piano qui a élevé seule son enfant , perd peu à peu la mémoire . Izumi son fils qui va devenir père pour la première fois se retrouve confronté à ce passage difficile . Accompagner dignement sa mère et réussir à trouver sa place de père , alors que lui-même n'a eu aucun modèle de paternité. Un livre touchant et qui décrit très bien les méandres des troubles cognitifs et l'impact sur une famille . Quand au film je trouve que les acteurs sont extrêmement bien choisis. J'apprécie tout également cette touche japonaise qui distille tout en pudeur les sentiments , et pertes inhérents à cette maladie . Une réussite.
  • Fuyating 02/03/2024
    Dès les premières lignes, nous savons que nous plongeons dans un roman japonais. J'y ai retrouvé cette grande douceur et la pudeur caractéristiques du pays du soleil levant. L'auteur aborde ici un sujet extrêmement difficile : la maladie d'Alzheimer et la difficile descente aux enfers pour la famille. Mais une fois encore, dès qu'il est question des sentiments, c'est tout en pudeur et délicatesse. J'ai trouvé le personnage principal très touchant dans son désarroi et son impuissance. Il voit l'avancée de la maladie et ne sait pas quoi faire, démuni face à sa mère qui retourne en enfance par la force des choses. Mais il m'a manqué quelque chose. Certains aspects n'étaient pas assez creusés pour moi et j'aurais aimé plus de détails, notamment concernant la complexité des relations entre cette mère et son fils.
  • Tachan 21/02/2024
    Plus j’explore la littérature contemporaine japonaise plus sa sensibilité m’émeut. Il y a en celle-ci, en tout cas dans les romans que je croise, une finesse subtile pour traiter de l’intime avec réserve et honnêteté, rendant bien compte de celle-ci tout en respectant la personne concernée. Ça me touche. C’est avec ce sentiment que je suis allée à la rencontre de la plume fort simple mais très touchante de Genki Kawamura, qui a d’ailleurs reçu Le Grand Prix des Lecteurs pour ce titre, mais qui avait déjà rencontré le succès avec Deux milliards de battements de coeur ou Et si les chats disparaissaient du monde… selon l’édition qui parlait déjà de fin de vie de manière fort originale. Ici, dans un roman à peine plus long, c’est de la maladie d’Alzheimer et de son incursion dans la vie d’une famille atypique qu’il est question. La première chose qui m’a plu dans ce roman, c’est la plume de l’auteur. Je l’ai trouvé très sobre et pourtant très directe et sensible. Il a su comment évoquer cette maladie sans me faire fuir, moi qui déteste les histoires de ce genre qui font pleurer dans les chaumières (sûrement parce que ça me fait un peu trop peur…). Lui, il y va avec beaucoup de précaution et pourtant on voit parfaitement où il veut nous mener, mais en mêlant l’histoire de cette maladie qui pénètre le quotidien de cette famille et le récit de ce qui a rendu celle-ci si particulière, il crée une tension sensible très touchante. En effet, au-delà d’aborder la façon dont un homme adulte va devoir s’occuper de sa mère qui commence à en présenter les signes, puis qui est diagnostiquée, c’est l’histoire de la relation entre cette mère et ce fils qui est décortiquée avec finesse et sensibilité ici. Izumi n’a pas eu un parcours de vie typique et de ce fait il a une relation singulière avec sa mère. L’auteur prend le temps de nous conter, et c’est réellement le mot, car on plonge tel dans un conte dans cette partie du récit, ce qui a conduit les deux à cette relation pas comme les autres, faite de distance et non dit. C’est poignant de découvrir ce qui est à l’origine de cela, à travers le désir mis à jour de cette mère et le mal que ça a fait indirectement à son enfant. J’ai été très touchée par ce cri d’alarme des parents célibataires isolés. Puis le traitement de la maladie, que je craignais tout autant, est écrit de manière tellement douce, tellement humaine et sans chichi. Il y a un côté poétique à la Boris Vian avec le nénuphar du cancer de sa femme. Mais il y a aussi un certain réalisme avec ces moments d’abandon où on n’en peut plus ou de lâcher prise où on apprend à demander de l’aide. C’est poignant. J’ai aimé découvrir ainsi le parcours d’Izumi, qui va devenir bien trop tôt un aidant pour une mère pas si vieille. J’ai aimé voir comment cela pouvait se passait au Japon, les tests, les traitements, les propositions d’accompagnement, de garde, etc. C’est concret. Mais avec l’aura singulière qui entoure l’ensemble, l’auteur atténue un peu cette brutalité du monde et ça fait du bien quand même. On a la gorge serrée mais on n’est pas sous l’eau non plus et peut-être que l’histoire parallèle qu’Izumi vit avec sa compagne enceinte n’y est pas pour rien. Une vie s’en va mais une autre arrive. Éminemment touchante, cette histoire sonne juste et trouve des échos en nous. Avec subtilité, finesse, sensibilité et poésie, l’auteur pénètre dans une famille qui sort de l’ordinaire mais que la maladie va rattraper, ce qui va lui permettre d’enfin se découvrir et se comprendre. C’est triste et poignant à la fois, mais également lumineux et perçant. Je n’aime pas les histoires de maladie mais celle-ci a su me convaincre du contraire quand c’est fait avec humanité, non pas pour nous faire pleurer, mais pour nous éclairer. Je continuerai à suivre les écrits de Genki Kawamura.Plus j’explore la littérature contemporaine japonaise plus sa sensibilité m’émeut. Il y a en celle-ci, en tout cas dans les romans que je croise, une finesse subtile pour traiter de l’intime avec réserve et honnêteté, rendant bien compte de celle-ci tout en respectant la personne concernée. Ça me touche. C’est avec ce sentiment que je suis allée à la rencontre de la plume fort simple mais très touchante de Genki Kawamura, qui a d’ailleurs reçu Le Grand Prix des Lecteurs pour ce titre, mais qui avait déjà rencontré le succès avec Deux milliards de battements de coeur ou Et si les chats disparaissaient du monde… selon l’édition qui parlait déjà de fin de vie de manière fort originale. Ici, dans un roman à peine plus long, c’est de la maladie d’Alzheimer et de son incursion dans la vie d’une famille atypique qu’il est question. La première chose qui m’a plu dans ce roman, c’est la plume de l’auteur. Je l’ai trouvé très sobre et pourtant très directe et sensible. Il a su comment évoquer cette maladie sans me faire fuir, moi qui déteste les histoires de ce genre qui font pleurer dans les chaumières (sûrement parce que ça me fait un peu...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Marie5600 12/02/2024
    a vie de Yuriko a toujours tourné autour du piano, elle donne des cours à son domicile. Très pris par son travail et la grossesse de sa femme Kaori, Izumi, son fils, ne lui rend visite que deux fois par an. Il va remarquer des faits perturbants qui vont l'alerter : un amoncellement de vaisselle, des achats multiples, mais surtout des oublis. Ce livre est avant tout un roman d'amour. Celui entre une mère et son fils. Yuriko a élevé seule Izumi depuis sa naissance, ses parents ne lui ayant jamais pardonné sa grossesse. Peu à peu, Izumi va en apprendre davantage sur sa maman à travers les souvenirs qu'elle va lui raconter et ceux qu'il va découvrir par lui-même. En effet, même si la maladie d'Alzheimer touche Yuriko, même si sa mémoire est défaillante, ces souvenirs là, eux, sont bien présents. L'auteur évoque aussi le quotidien de l'entourage face à cette maladie, l'angoisse ressentie dès que le téléphone sonne.. Il nous fait partager également les sentiments et les doutes d'Izumi face à la grossesse de sa femme, lui qui a grandi sans père et n'a pas ressenti de joie à l'annonce de la prochaine naissance. Saura-t-il être un bon papa ? Le titre prend toute sa signification au fur et à mesure de la lecture. "N'oublie pas les fleurs"... Ces fleurs que Yuriko aime tant ! Je ne pourrai plus regarder des feux d'artifice sans penser à Yuriko, même s'ils sont éphémères, même si l'on oublie les couleurs et les formes mais pas la personne avec laquelle on les a vus ni ce qu'on a ressenti. Une écriture toute en finesse et remplie de sensibilité. a vie de Yuriko a toujours tourné autour du piano, elle donne des cours à son domicile. Très pris par son travail et la grossesse de sa femme Kaori, Izumi, son fils, ne lui rend visite que deux fois par an. Il va remarquer des faits perturbants qui vont l'alerter : un amoncellement de vaisselle, des achats multiples, mais surtout des oublis. Ce livre est avant tout un roman d'amour. Celui entre une mère et son fils. Yuriko a élevé seule Izumi depuis sa naissance, ses parents ne lui ayant jamais pardonné sa grossesse. Peu à peu, Izumi va en apprendre davantage sur sa maman à travers les souvenirs qu'elle va lui raconter et ceux qu'il va découvrir par lui-même. En effet, même si la maladie d'Alzheimer touche Yuriko, même si sa mémoire est défaillante, ces souvenirs là, eux, sont bien présents. L'auteur évoque aussi le quotidien de l'entourage face à cette maladie, l'angoisse ressentie dès que le téléphone sonne.. Il nous fait partager également les sentiments et les doutes d'Izumi face à la grossesse de sa femme, lui qui a grandi sans père et n'a pas ressenti de joie à l'annonce de la prochaine naissance. Saura-t-il être un bon papa ? Le...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Limelox 02/10/2023
    Il est toute en délicatesse ce roman, avec le fil d'un récit qui se déroule autour d'un sujet grave : une mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, et son fils qui a nourri toute sa vie du ressentiment pour celle qui l'a abandonné un an lorsqu'il était enfant. A travers ce sujet grave, et la progression de la maladie, il va en apprendre plus sur cette femme qu'il a côtoyé sans jamais connaître que la mère. Et, plus elle va s'éteindre, et plus il va s'éveiller, plus elle retombe en enfance, plus il va de con côté apprendre à être adulte.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés