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Ombre blanche
Collection : Le Pré aux clercs
Date de parution : 15/05/2011
Éditeurs :
Hors collection

Ombre blanche

Collection : Le Pré aux clercs
Date de parution : 15/05/2011

Bien souvent dans la littérature, le mal nous apparaît sous les traits séduisants d'une femme. Ce récit de Clemence Housman en est une parfaite illustration.



Au coeur de l'hiver, alors qu'il...

Bien souvent dans la littérature, le mal nous apparaît sous les traits séduisants d'une femme. Ce récit de Clemence Housman en est une parfaite illustration.



Au coeur de l'hiver, alors qu'il fait nuit et que la neige a recouvert chemins et forêts, une étrange et fascinante créature fait irruption dans une...

Bien souvent dans la littérature, le mal nous apparaît sous les traits séduisants d'une femme. Ce récit de Clemence Housman en est une parfaite illustration.



Au coeur de l'hiver, alors qu'il fait nuit et que la neige a recouvert chemins et forêts, une étrange et fascinante créature fait irruption dans une ferme. Les paysans, tout d'abord effrayés par cette apparition surnaturelle, sont vite séduits par Fourrure blanche et l'un deux, Sweyn, en tombe immédiatement amoureux.La magnifique jeune femme à la peau blanche et au regard de feu doit son surnom à l'élégant manteau de loup blanc qui lui recouvre entièrement le corps.

Le frère jumeau de Sweyn, Christian, parti depuis de longues heures à la chasse, débarque alors que tous ses amis entourent Fourrure blanche et la pressent de questions. En arrivant à la ferme, son regard avait été attiré par de larges empreintes de pattes de loup dans la neige qui s'arrêtaient juste devant la porte de la ferme. En guise d'animal, une femme se tient au milieu des siens ébahis.Pressentant un grave danger, il cherche à alerter son frère, mais ce dernier ne veut rien entendre.

Quelques jours passent, quand Rol, un enfant de 4 ans disparaît mystérieusement puis c'est au tour de la vieille Trella... Un frisson d'angoisse passe sur le village, mais personne n'ose s'avouer que Fourrure blanche est à l'origine du mal. Christian n'a alors plus qu'une idée en tête : retrouver la femme loup et lui faire expier ses crimes.

 

Cette première histoire de loup-garou est un grand classique de la littérature imaginaire, encore méconnu en France. Jean-Pierre Dionnet, grand amateur de fantastique, revient dans sa préface sur la naissance du mythe du loup-garou et sur la collaboration de Clemence et Laurence Housman. Deux virtuoses des récits angoissants.

 

 

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EAN : 9782842284626
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782842284626
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

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"Une petite perle hors du commun et hors du temps"

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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Witchblade 09/02/2021
    Challenge plumes féminines 2021 – n°5 J’ai ce livre dans ma pal depuis un moment grâce aux fins de série ou d’éditions vendues en grande surface une ou deux fois par an. Il m’aura fallu l’aide du challenge pour le rappeler à mon bon souvenir. Je ne connais pas du tout l’auteure mais le résumé m’avait intrigué. À l’époque de mon achat, je crois qu’il n’y avait même pas de critique sur Babelio. Deux courts romans sont présents dans ce livre (environ 80p/chacun) : « Ombre blanche » et « La mer inconnue ». Dans le premier, l’auteure revisite le mythe du loup-garou d’une façon très originale. Il me tardait d’en connaître la fin. Celle-ci se met en place tout doucement en compagnie de personnages crédules ou non, les crédules ne sont pas forcément ceux qu’on croit au premier abord. La première histoire est très intéressante à lire, elle fait réfléchir sur les comportements de certains et les « non dits ». Ses personnages sont bien brossés en peu de pages et on a hâte d’arriver à la fin tant la tension monte vite. Que va-t-il advenir des deux frères ? Pour le second roman, l’histoire est intrigante d’un bout à l’autre où l’on suit un jeune pêcheur à l’assaut des vagues. Malgré les superstitions, il brave tous les dangers pour rejoindre une île inaccessible pour le seul plaisir de relever un défi qu’il s’est fait à lui-même. Cette histoire est plus courte que la précédente mais toute aussi intéressante. Le jeune pêcheur va-t-il réussir à rejoindre l’île avant la marée montante ? Que va-t-il y découvrir ? D’habitude, je ne lis jamais les postfaces mais pour ce livre, j’ai fait exception car l’auteure est quasi inconnue du grand public. Elle est décédée en 1955 et n’a écrit que 3 livres fantastiques avant de changer de vie. Son frère Laurence illustre tous ses écrits et on en retrouve un certain nombre dans ce livre. En fait, l’histoire « La mer inconnue » est incomplète, nous n’avons que trois chapitres sur dix-sept. J’espère pouvoir la trouver entière un jour car il m’intéresserait d’en connaître réellement la fin, même si pour ça je dois la lire en anglais. Comme vous l’aurez compris, ce livre a été une excellente découverte aussi bien de l’auteure que de son univers. Les deux histoires peuvent paraître classiques de part leur thème mais l’auteure s’appuie sur son siècle pour créer les interactions entre les personnages. C’est dommage qu’elle ait peu écrit avant de changer de carrière car son style est vraiment très agréable. Par ailleurs, les dessins de son frère sont très beaux et empreints d’une certaine magie. Si vous êtes amateurs de littérature fantastique classique (ou pas), je vous conseille donc de découvrir cette auteure et ses écrits. Pour ma part, je vais fouiller internet. Sur ce, bonnes lectures à vous :-)Challenge plumes féminines 2021 – n°5 J’ai ce livre dans ma pal depuis un moment grâce aux fins de série ou d’éditions vendues en grande surface une ou deux fois par an. Il m’aura fallu l’aide du challenge pour le rappeler à mon bon souvenir. Je ne connais pas du tout l’auteure mais le résumé m’avait intrigué. À l’époque de mon achat, je crois qu’il n’y avait même pas de critique sur Babelio. Deux courts romans sont présents dans ce livre (environ 80p/chacun) : « Ombre blanche » et « La mer inconnue ». Dans le premier, l’auteure revisite le mythe du loup-garou d’une façon très originale. Il me tardait d’en connaître la fin. Celle-ci se met en place tout doucement en compagnie de personnages crédules ou non, les crédules ne sont pas forcément ceux qu’on croit au premier abord. La première histoire est très intéressante à lire, elle fait réfléchir sur les comportements de certains et les « non dits ». Ses personnages sont bien brossés en peu de pages et on a hâte d’arriver à la fin tant la tension monte vite. Que va-t-il advenir des deux frères ? Pour le second roman, l’histoire est intrigante d’un bout à l’autre où l’on suit un jeune pêcheur à...
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  • wilhelmina 04/09/2012
    [...] Pour conclure, "Ombre Blanche", recueil de nouvelles de Clemence Housman paru aux éditions Le Pré aux Clercs fut une bonne découverte ; il est toujours intéressant de se plonger dans les 'textes fondateurs' d'un genre littéraire.
  • Anneso 20/01/2012
    Les Editions Le Pré aux Clercs nous ont proposé en septembre 2011 une réédition de deux textes de Clemence Housman, qui vécut de 1861 à 1955, agrémentés d’une postface de Jean-Pierre Dionnet. Le premier de ces deux textes s’intitule Ombre Blanche. Il s’agit d’une nouvelle qui se déroule dans une ferme où vit une modeste famille. On entend plusieurs fois toquer à la porte, mais, à chaque fois qu’ils tentent d’ouvrir, il n’y a personne derrière. Puis, tout à coup, une magnifique jeune femme répondant au nom d’Ombre Blanche leur demande de l’aide, en expliquant qu’elle a fait un long chemin et qu’elle s’est perdue. Sweyn lui offre l’hospitalité et ne tarde pas à succomber au charme de cette splendide créature, d’autant plus que toute la famille semble apprécier cette jeune femme. Toute ? Pas exactement. Christian, le frère jumeau de Sweyn, rentre à la ferme et découvre des pas de loups devant leur maison. Il devine alors qu’Ombre n’est autre qu’un loup-garou. Mais comment protéger sa famille, et plus particulièrement sa mère et son frère cadet qui n’est encore qu’un enfant, alors que Sweyn semble bien décider à ne pas prêter attention aux conseils de son frère ? La Mer inconnue est un court récit qui relate l’histoire de Christian, un jeune marin qui souhaite découvrir une île réputée comme dangereuse. En effet, ceux qui s’y sont aventurés n’en sont pas sortis indemne. En sera-t-il de même pour lui ? J’ai passé un très bon moment à la lecture de cette première nouvelle. L’auteure nous embarque dans l’univers fantastique du XIXe siècle. J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui ressort de ce récit, cette atmosphère pesante, qui fait que l’on n’a aucune idée du dénouement avant d’avoir fini la lecture de cette intrigue. En peu de mots, elle nous décrit les personnages et ce récit m’a, par certains aspects, fait pensé aux Contes de Perrault ou de Grimm. Elle met en scène des frères qui s’aiment depuis toujours et se retrouvent pour la première fois en affrontement à cause de cette créature. Les mots sonnent juste, ils sont bien choisis et la plume de l’auteur très agréable et poétique. Mon avis sur La Mer inconnue est beaucoup plus mitigé. En effet, l’intrigue m’a parue longue à démarrer et, tout d’un coup, se terminer en queue de poisson. Mais, dans la postface, il nous est expliqué que ce que l’on vient de lire est en réalité les trois premiers chapitres d’un roman qui en contient dix-sept.Ca nous donne donc un bref aperçu de ce roman, mais j’ai ressenti une certaine frustration car je suis restée sur ma faim. La post-face de Jean-Pierre Dionnet nous relate la manière dont ce dernier a découvert Clemence Housman. Il nous en propose également une biographie, qui permet de voir Ombre Blanche et La Mer inconnue d’un œil neuf. L’ouvrage contient également de magnifiques illustrations de l’auteure elle-même et de son frère, pour notre plus grand plaisir.Les Editions Le Pré aux Clercs nous ont proposé en septembre 2011 une réédition de deux textes de Clemence Housman, qui vécut de 1861 à 1955, agrémentés d’une postface de Jean-Pierre Dionnet. Le premier de ces deux textes s’intitule Ombre Blanche. Il s’agit d’une nouvelle qui se déroule dans une ferme où vit une modeste famille. On entend plusieurs fois toquer à la porte, mais, à chaque fois qu’ils tentent d’ouvrir, il n’y a personne derrière. Puis, tout à coup, une magnifique jeune femme répondant au nom d’Ombre Blanche leur demande de l’aide, en expliquant qu’elle a fait un long chemin et qu’elle s’est perdue. Sweyn lui offre l’hospitalité et ne tarde pas à succomber au charme de cette splendide créature, d’autant plus que toute la famille semble apprécier cette jeune femme. Toute ? Pas exactement. Christian, le frère jumeau de Sweyn, rentre à la ferme et découvre des pas de loups devant leur maison. Il devine alors qu’Ombre n’est autre qu’un loup-garou. Mais comment protéger sa famille, et plus particulièrement sa mère et son frère cadet qui n’est encore qu’un enfant, alors que Sweyn semble bien décider à ne pas prêter attention aux conseils de son frère ? La...
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  • Iluze 10/12/2011
    Ombre blanche raconte l’histoire d’une famille de paysans qui voit arriver une sublime jeune femme recouverte d’une fourrure blanche. Mais Christian, qui était à l’extérieur remarque que ce ne sont pas des pas d’humain que l’on retrouve sur le chemin mais ceux d’un gigantesque loup. Vous le savez peut-être, j’adore les romans fantastiques du XIXème siècle : Stoker, Lovecraft, Lewis et les autres m’ont rarement déçue. Pourtant, je ne connaissais pas Clemence Housman. Avec ce roman, j’ai découvert un style très descriptif. L’écrivaine prend bien le temps de planter le décor de cette famille rurale en passant par tous les personnages, du petit enfant à la vieille femme. Les plus marquants sont sans nul doute les jumeaux Sweyn et Christian que tout oppose. Sweyn, le grand fort à qui tout réussit et qui rejette toute superstition et Christian le maigrichon qui ne nie pas le surnaturel. J’ai beaucoup aimé l’affrontement entre les deux même si je regrette que Christian s’efface autant devant son frère. Heureusement, il a le beau rôle après . L’angoisse monte crescendo dans cette histoire fantastique. Les dernières pages sont les plus haletantes et la tension est omniprésente. Impossible de lâcher le bouquin, il faut absolument connaitre le dénouement, qui même s’il est assez prévisible m’a enchantée. ...Ombre blanche raconte l’histoire d’une famille de paysans qui voit arriver une sublime jeune femme recouverte d’une fourrure blanche. Mais Christian, qui était à l’extérieur remarque que ce ne sont pas des pas d’humain que l’on retrouve sur le chemin mais ceux d’un gigantesque loup. Vous le savez peut-être, j’adore les romans fantastiques du XIXème siècle : Stoker, Lovecraft, Lewis et les autres m’ont rarement déçue. Pourtant, je ne connaissais pas Clemence Housman. Avec ce roman, j’ai découvert un style très descriptif. L’écrivaine prend bien le temps de planter le décor de cette famille rurale en passant par tous les personnages, du petit enfant à la vieille femme. Les plus marquants sont sans nul doute les jumeaux Sweyn et Christian que tout oppose. Sweyn, le grand fort à qui tout réussit et qui rejette toute superstition et Christian le maigrichon qui ne nie pas le surnaturel. J’ai beaucoup aimé l’affrontement entre les deux même si je regrette que Christian s’efface autant devant son frère. Heureusement, il a le beau rôle après . L’angoisse monte crescendo dans cette histoire fantastique. Les dernières pages sont les plus haletantes et la tension est omniprésente. Impossible de lâcher le bouquin, il faut absolument connaitre le dénouement,...
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  • reveline 12/10/2011
    La première nouvelle « Ombre blanche » est un conte nordique au charme étrange et à l’écriture particulièrement vivante : la scène d’ouverture en est un modèle du genre, parvenant à nous présenter décors, personnages et enjeux en quelques pages. De plus, la brièveté de la nouvelle (environ 80 pages) n’empêche pas l’étude psychologique approfondie des personnages principaux : les jumeaux Sweyn et Christian. L’histoire parvient à échapper à la majorité des poncifs et revient aux fondamentaux des lycanthropes, bien loin des séduisants métamorphes de la bit-lit actuelle et cela est très rafraichissant. La seconde nouvelle « La Mer inconnue » m’a paru beaucoup moins séduisante, plus quelconque. Pas seulement parce que le début en est long et descriptif mais surtout parce que le récit nous est donné à lire amputé d’une dizaine de chapitres. La fin, qui amorce un passionnant virage dans le récit, arrive bien trop rapidement et laisse un goût amer de frustration dans la bouche du lecteur. J’espère pouvoir me procurer un jour le roman complet de Clemence Housman pour connaitre la suite des aventures du marin Christian et de sa belle et cruelle sorcière des mers. Si je craignais que ce roman soit daté et pompeux, j’avais tort. Le style est plaisant et fluide, un brin subversif. Deux bémols sont toutefois à apporter : le manque de surprises des deux récits et surtout leur ton très moralisateur. La religion et son corollaire la peur du diable, ainsi que les superstitions populaires qui en découlent, encouragent la stigmatisation de la femme belle, désirable et forte, qui se révèle forcément être une créature démoniaque puisqu’elle éveille des pulsions sexuelles chez les hommes. Cette diabolisation de la femme est typique des récits fantastiques du XIXème siècle (c’est d’ailleurs l’objet de ma thèse universitaire et la raison principale pour laquelle j’ai souhaité recevoir ce livre en partenariat). Curieusement, bien que devenant plus tard l’une des figures de proue d’un féminisme anglais balbutiant et une suffragette acharnée, Clemence Housman cède donc à la misogynie de l’ère victorienne. Mais pas plus que les autres auteurs de l’époque, c’est pourquoi on lui pardonnera bien volontiers. N’omettons pas de souligner également la beauté audacieuse et quelque peu morbide de ces étranges gravures, illustrations à la fois fascinantes et dérangeantes des deux nouvelles, qui accompagnent les textes tout en leur conférant un inestimable cachet qui contribue à faire de cet ouvrage, un très bel objet. La première nouvelle « Ombre blanche » est un conte nordique au charme étrange et à l’écriture particulièrement vivante : la scène d’ouverture en est un modèle du genre, parvenant à nous présenter décors, personnages et enjeux en quelques pages. De plus, la brièveté de la nouvelle (environ 80 pages) n’empêche pas l’étude psychologique approfondie des personnages principaux : les jumeaux Sweyn et Christian. L’histoire parvient à échapper à la majorité des poncifs et revient aux fondamentaux des lycanthropes, bien loin des séduisants métamorphes de la bit-lit actuelle et cela est très rafraichissant. La seconde nouvelle « La Mer inconnue » m’a paru beaucoup moins séduisante, plus quelconque. Pas seulement parce que le début en est long et descriptif mais surtout parce que le récit nous est donné à lire amputé d’une dizaine de chapitres. La fin, qui amorce un passionnant virage dans le récit, arrive bien trop rapidement et laisse un goût amer de frustration dans la bouche du lecteur. J’espère pouvoir me procurer un jour le roman complet de Clemence Housman pour connaitre la suite des aventures du marin Christian et de sa belle et cruelle sorcière des mers. Si je craignais que ce roman soit daté et...
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