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Proust
Collection : Tempus
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Perrin

Proust

Collection : Tempus
Date de parution : 18/08/2022
La meilleure biographie de Proust.
Ghislain de Diesbach a connu des survivants de ce monde auquel Proust rêvait d'appartenir et qu'il a coloré de tous ses artifices et de toutes les nuances de son génie.... Ghislain de Diesbach a connu des survivants de ce monde auquel Proust rêvait d'appartenir et qu'il a coloré de tous ses artifices et de toutes les nuances de son génie. Nul ne pouvait mieux que lui en restituer les différents aspects.
Que ce soit du côté de Guermantes ou de celui...
Ghislain de Diesbach a connu des survivants de ce monde auquel Proust rêvait d'appartenir et qu'il a coloré de tous ses artifices et de toutes les nuances de son génie. Nul ne pouvait mieux que lui en restituer les différents aspects.
Que ce soit du côté de Guermantes ou de celui de Cabourg, du côté du boulevard Haussman ou de celui de Mme Verdurin, le biographe observe, avec finesse et souvent ironie, le jeu des acteurs, leurs méthodes et leur mentalité, dans cette nouvelle Comédie humaine montée, de sa chambre de liège, par cet écrivain de la nuit, cette "altesse des ténèbres" que fut Proust.
C'est, suivant une formule célèbre, "l'histoire réussie d'une vie ratée" qu'il relate en contant les passions et les coquetteries, les intrigues et les tourments, les plaisirs et les nuits de l'écrivain, virtuose dans l'art de souffrir et habile aussi à créer sa légende. En toile de fond, son biographe évoque les salons parisiens et trace de savoureux portraits de personnages qui ont formé l'univers sentimental ou mondain de "la Recherche".
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EAN : 9782262101312
Code sériel : 9999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262101312
Code sériel : 9999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Henri-l-oiseleur 10/09/2022
    Le lecteur de cette excellente biographie de Proust sait bien qu'il contrevient à l'un des principes majeurs de toute l'oeuvre proustienne : la séparation entre l'homme, objet de la biographie, et l'oeuvre. La biographie, nous dit-on dans Albertine Disparue, ne donne accès qu'à l'homme extérieur, l'homme social, celui que tout le monde peut voir sans le connaître intimement par la lecture : "Qui sait si vu du dehors tel homme de talent ou même un homme sans talent mais aimant les choses de l'esprit, moi par exemple, n'eût pas fait, à qui l'eût rencontré à Rivebelle, à l'Hôtel de Balbec, sur la digue de Balbec, l'effet du plus parfait et prétentieux imbécile ?" Revenant souvent sur cette idée, avant même d'écrire la Recherche, il s'attaque à Sainte-Beuve qui se croyait capable d'appréhender talent et génie par la seule interprétation biographique, par la seule documentation historique sur la vie de l'auteur : "cette méthode [de Sainte-Beuve] méconnaît ce qu'une fréquentation un peu profonde avec nous-mêmes nous apprend : qu'un livre est le produit d'un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices. Ce moi-là, si nous voulons essayer de le comprendre, c'est au fond de nous-mêmes, en essayant de le recréer en nous, que nous pouvons y parvenir..." * Ceci dit, le lecteur de Proust ne se propose pas tous les jours de faire de son oeuvre une interprétation globale et savante. Un simple lecteur, même s'il sait bien que la Recherche n'a rien d'autobiographique, que c'est un roman, comme l'auteur ne cesse de le proclamer, que le Narrateur n'est pas Marcel Proust, voit bien que les deux sont parents. Il s'attache à cette voix romanesque issue d'une personne réelle, et immanquablement ce lecteur sera curieux d'en savoir plus. * Le volume de Ghislain de Diesbach satisfera cette curiosité. Diesbach est un excellent biographe, qui écrit bien et clairement, et de la naissance à la mort de son héros, Marcel Proust, il s'attache avec compétence, soin et talent, mais aussi avec une ironie parfois mordante, à reconstruire les milieux sociaux, la famille, la psychologie, et l'évolution du futur romancier Proust. Les talents d'historien de l'auteur lui permettent de reconstituer une France disparue, celle de la III° République, du Symbolisme, de l'Affaire Dreyfus et, de plus loin, de la guerre de 14-18. Diesbach ne néglige rien, ni les illusions financières baroques du romancier, ni sa santé et ses relations avec les médecins ("patience et résignation" est le mot d'ordre des médecins qui eurent à s'occuper de ce perpétuel malade qui croyait agoniser deux ou trois fois par mois), ni évidemment le grand monde que ce snob fréquentait, et, hélas, ses relations orageuses avec son éditeur. Il nous rappelle qu'il lui a fallu lire l'immense correspondance de l'auteur, et nous déconseille vivement d'en faire autant : on comprend pourquoi à la lecture des quelques extraits qu'il en donne. * Alors, pour finir, je dirais que ce gros livre m'a causé bien des surprises, chaque fois que j'ai mesuré la distance entre la vie réelle de Marcel Proust, et ce qu'il en fait dans son roman. La lecture de cette biographie est finalement très utile, en plus d'être distrayante : grâce à elle, on voit mieux tout le travail de transmutation littéraire et romanesque, par la géniale magie du style et de la métaphore, d'où procède "La recherche du Temps Perdu" : elle sort grandie, s'il était nécessaire, tandis que l'auteur réel, lui, peut lui céder toute la place. Le lecteur de cette excellente biographie de Proust sait bien qu'il contrevient à l'un des principes majeurs de toute l'oeuvre proustienne : la séparation entre l'homme, objet de la biographie, et l'oeuvre. La biographie, nous dit-on dans Albertine Disparue, ne donne accès qu'à l'homme extérieur, l'homme social, celui que tout le monde peut voir sans le connaître intimement par la lecture : "Qui sait si vu du dehors tel homme de talent ou même un homme sans talent mais aimant les choses de l'esprit, moi par exemple, n'eût pas fait, à qui l'eût rencontré à Rivebelle, à l'Hôtel de Balbec, sur la digue de Balbec, l'effet du plus parfait et prétentieux imbécile ?" Revenant souvent sur cette idée, avant même d'écrire la Recherche, il s'attaque à Sainte-Beuve qui se croyait capable d'appréhender talent et génie par la seule interprétation biographique, par la seule documentation historique sur la vie de l'auteur : "cette méthode [de Sainte-Beuve] méconnaît ce qu'une fréquentation un peu profonde avec nous-mêmes nous apprend : qu'un livre est le produit d'un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices. Ce moi-là, si nous voulons essayer de le comprendre, c'est au...
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