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Stasi Block
Françoise Smith (traduit par)
Date de parution : 19/10/2017
Éditeurs :
12-21

Stasi Block

Françoise Smith (traduit par)
Date de parution : 19/10/2017
Dans les rues sans nom, les disparitions ne laissent pas de traces.
Été 1975, RDA.
Deux bébés ont disparu à Halle-Neustadt, cité idéale de la République, réputée connaître un taux zéro en matière de crime. Le lieutenant Karin Müler est choisie pour tenter...
Été 1975, RDA.
Deux bébés ont disparu à Halle-Neustadt, cité idéale de la République, réputée connaître un taux zéro en matière de crime. Le lieutenant Karin Müler est choisie pour tenter d'élucider ce mystère. Mais alors qu'elle met tout en oeuvre pour retrouver les jumeaux, elle se heurte à des murs...
Été 1975, RDA.
Deux bébés ont disparu à Halle-Neustadt, cité idéale de la République, réputée connaître un taux zéro en matière de crime. Le lieutenant Karin Müler est choisie pour tenter d'élucider ce mystère. Mais alors qu'elle met tout en oeuvre pour retrouver les jumeaux, elle se heurte à des murs invisibles, aussi épais que deux des complexes d'habitation.
Car dans cette ville nouvelle où les allées se perdent dans le vide et où les rues ne portent pas de nom, seule la productivité compte. La population, sous l'emprise de la propagande, est à maintenir à tout prix dans l'ignorance.
Or, c'est justement hors des périmètres autorisés que semblent se trouver les véritables indices. Des hauts fonctionnaires du complexe VIII aux employés de la crèche locale, tout le monde à l'air d'avoir quelque chose à cacher. Lorsque Karin parvient enfin à avancer dans ses recherches, une révélation concernant sa propre histoire vient rebattre les cartes de son enquête...
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EAN : 9782823859966
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823859966
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Eroblin 16/11/2022
    Bienvenue à Halle-Neustadt, cette superbe ville nouvelle construite selon les règles communistes de la RDA et qui logent des milliers de travailleurs socialistes ! De rudes travailleurs qui se rendent chaque jour dans les grandes entreprises chimiques de ce beau pays qui n’a rien à envier aux capitalistes de l’Ouest. Dans cette superbe ville où chaque immeuble se ressemble, où chaque logement est la réplique exacte de celui du voisin, tout est bien dans le meilleur des mondes. Mais, soudain, deux bébés -des jumeaux- sont enlevés, l’un d’entre eux est retrouvé mort. Pour régler cette affaire, on fait appel à Karin Müller, inspectrice en disgrâce à Berlin, mais cette dernière s’aperçoit rapidement qu’on lui met des bâtons dans les roues. Elle doit trouver qui a enlevé et tué un des bébés sans faire de vagues : interdiction de lancer un appel à témoin, de perquisitionner, d’interroger les voisins, etc. Dans ces conditions, l’enquête s’enlise, patine voire ronronne. Si j’ai trouvé le contexte passionnant -comment menait-on une enquête de police dans un pays où la Stasi régnait-, je me suis ennuyée à lire l’enquête policière. Certes, Karin Müller a peu de marges pour travailler mais j’ai trouvé que le rythme était mollasson, les personnages sans consistance. De plus, l’auteur fait vivre une histoire d’amour à son héroïne et lui ajoute, pour faire bonne mesure, une recherche sur son passé. Du coup, il se passe trop de choses pour Karine et pas assez pour l’enlèvement. Une petite déception. Challenge Multi-défis 2022 Bienvenue à Halle-Neustadt, cette superbe ville nouvelle construite selon les règles communistes de la RDA et qui logent des milliers de travailleurs socialistes ! De rudes travailleurs qui se rendent chaque jour dans les grandes entreprises chimiques de ce beau pays qui n’a rien à envier aux capitalistes de l’Ouest. Dans cette superbe ville où chaque immeuble se ressemble, où chaque logement est la réplique exacte de celui du voisin, tout est bien dans le meilleur des mondes. Mais, soudain, deux bébés -des jumeaux- sont enlevés, l’un d’entre eux est retrouvé mort. Pour régler cette affaire, on fait appel à Karin Müller, inspectrice en disgrâce à Berlin, mais cette dernière s’aperçoit rapidement qu’on lui met des bâtons dans les roues. Elle doit trouver qui a enlevé et tué un des bébés sans faire de vagues : interdiction de lancer un appel à témoin, de perquisitionner, d’interroger les voisins, etc. Dans ces conditions, l’enquête s’enlise, patine voire ronronne. Si j’ai trouvé le contexte passionnant -comment menait-on une enquête de police dans un pays où la Stasi régnait-, je me suis ennuyée à lire l’enquête policière. Certes, Karin Müller a peu de marges pour travailler mais j’ai trouvé que le rythme était mollasson,...
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  • 1001histoires 03/10/2022
    Stasi block : suite des enquêtes de Karin Müller, Oberleutnant à la police criminelle de Berlin-Est en RDA ( la Kripo relevait de la Police du Peuple, Volkspolizei, et non pas de la Stasi, Staatssicherheit, Ministère de la Sécurité d'Etat chargé de la police politique, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage) . Karin a été rétrogradée, réduite à des taches subalternes, suite à son refus de rejoindre la Stasi après son enquête menée début 1975 ( voir "Stasi Child" ). On ne décline pas ce genre de proposition, en plus elle a divorcé, son mari a été autorisé à passer à l'ouest suite à de supposées activités antirévolutionnaires. Karin a l'occasion d'être remise en selle, la Stasi veut qu'un officier de la police du peuple lui vienne en aide pour retrouver deux bébés, des jumeaux. Mais ce n'est pas seulement une tragique affaire d'enlèvement. Cette disparition a eu lieu dans la ville de Halle-Neustadt. Cette ville telle qu'elle est décrite par David Young a réellement existé, ce fut sans doute un des symboles les plus forts de la propagande est-allemande : une ville construite de toute pièce pour montrer et démontrer la toute puissance du socialisme, une ville du futur, des grands ensembles à la numérotation difficile à déchiffrer et des appartements les plus confortables, des parcs, les services les plus variés qui soient à disposition des travailleurs ( principalement ceux de la puissante industrie chimique ) et des avenues interminables et ... sans nom. La Stasi ne veut pas ébruiter l'affaire, un enlèvement d'enfants ne peut pas avoir lieu dans une ville censée représenter la supériorité sur l'Occident ! Mais comment enquêter sans interroger, sans pouvoir faire d'enquête de voisinage ? Comment avoir les coudées franches face à l'intransigeance de la Stasi locale ? Karin reconstitue son équipe, Jonas Schmidt de la police technique et scientifique et dans un second temps Werner Tilsner son ancien adjoint. Ils vont collaborer avec la Kripo locale. Leur travail consiste surtout à contourner les restrictions de la Stasi. Des analyses graphologiques sont menées. Un inlassable travail de fourmi s'engage, avec des satisfactions fugaces d'une avancée qui se révèlent finalement des impasses. Pourtant le temps presse car d'autres enfants disparaissent, sans motif clair, sans suspect flagrant et aucune perspective d'en finir avec l'enquête ne se profile. Les recherches de Karin Müller bien qu'elles soient vaines permettent une visite approfondie de Halle-Neustadt ( pour laquelle le diminutif familier de Ha-Neu est utilisé ) et cela a été pour moi d'un immense intérêt. Même une visite officielle de Fidel Castro et d'Erich Honecker y est relatée ( elle a réellement eu lieu mais c'était en 1972 ). Ce roman repose sur une solide documentation de l'auteur. Le portrait de Karin Müller est affiné, elle rencontre ses parents qui habitent à Oberhof dans les montagnes boisées de Thuringe, à l'époque c'était une station de vacances pour les plus méritants du régime. Son enfance refait surface, elle s'interroge sur la maternité et rencontre un sympathique médecin. Par contre comme dans le premier opus, Karin Müller se transforme à la fin de ce roman en super-héroïne, des lecteurs la trouveront peut-être assez peu crédible. Le contexte géopolitique de cette époque, le continuel sentiment d'angoisse conséquence de la censure politique et ces villes sans âme constitue un formidable cadre pour un polar noir. L'auteur l'exploite au mieux dans cette série dont la parution en France semble malheureusement arrêtée ( 4 titres restent à traduire ). David Young - Stasi block , titre original "Stasi Wolf", Angleterre (2017). Traduit de l'anglais par Françoise Smith pour Fleuve Éditions en octobre 2017. ISBN 9782265117013. Réédition en poche octobre 2018, Éditions 10-18, ISBN 97822644073204 .Stasi block : suite des enquêtes de Karin Müller, Oberleutnant à la police criminelle de Berlin-Est en RDA ( la Kripo relevait de la Police du Peuple, Volkspolizei, et non pas de la Stasi, Staatssicherheit, Ministère de la Sécurité d'Etat chargé de la police politique, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage) . Karin a été rétrogradée, réduite à des taches subalternes, suite à son refus de rejoindre la Stasi après son enquête menée début 1975 ( voir "Stasi Child" ). On ne décline pas ce genre de proposition, en plus elle a divorcé, son mari a été autorisé à passer à l'ouest suite à de supposées activités antirévolutionnaires. Karin a l'occasion d'être remise en selle, la Stasi veut qu'un officier de la police du peuple lui vienne en aide pour retrouver deux bébés, des jumeaux. Mais ce n'est pas seulement une tragique affaire d'enlèvement. Cette disparition a eu lieu dans la ville de Halle-Neustadt. Cette ville telle qu'elle est décrite par David Young a réellement existé, ce fut sans doute un des symboles les plus forts de la propagande est-allemande : une ville construite de toute pièce pour montrer et démontrer la toute puissance du socialisme, une ville du futur,...
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  • Brice_B 22/01/2021
    Quand l’occasion se présente, j’aime lire des romans écrits en anglais et ce pour plusieurs bonnes raisons. La première, c’est que cela me permet de maintenir un semblant de niveau d’anglais, surtout pour le vocabulaire, la syntaxe et l’orthographe, que je complète par le visionnage tout aussi vorace de séries télévisées, pour maintenir l’oreille. La seconde raison est que je lis moins vite, donc j’ai l’impression de plus savourer ma lecture que lorsque j’achève un roman français en deux ou trois heures. Enfin, la dernière raison, et non des moindres, est que cela me permet de lire des titres qui ne sont pas encore publiés en France, une sorte d’avant première, si l’on peut dire. Second roman d’une saga d’au moins trois tomes, Stasi Wolf fait suite à Stasi Child, qui avait été publié en France chez Fleuve éditions en novembre dernier et qui a remporté le CWA Endeavour Historical Dagger Award 2016 (un prix de l’association des auteurs de polars). A noter que l’auteur précise en préambule que Stasi Wolf peut être lu de manière indépendante, même sans avoir lu le précédent tome, ce qui est par ailleurs mon cas. L’histoire se déroule donc en 1975, en Allemagne de l’Est, alors officiellement République Démocratique Allemande (la RDA ou DDR en allemand), territoire issu de la zone d’occupation soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Karin Müller est une officier de la police criminelle de Berlin, la Kriminalpolizei, ou Kripo. Suite à un refus d’intégrer la Stasi, elle se retrouve mise au placard, obligée de gérer des infractions de droit commun. Quand elle est envoyée dans la ville modèle de Halle-Neustadt pour enquêter sur la disparition de deux jumeaux d’à peine quelques semaines, dont l’un a été retrouvé mort dans une valise au bord d’une voie ferrée, elle n’a pas d’autre choix que d’accepter si elle veut reprendre en main son unité. Aidée d’un technicien de police scientifique et de la police locale, elle va vite comprendre qu’elle n’aura pas les coudées franches pour mener son enquête, car la Stasi lui demande d’enquêter sans faire de vague… Elle sera même chaperonnée par un duo d’enquêteurs du Ministère de la Sécurité d’État, nom très officiel de cette police politique que l’on a appelé la Stasi. Roman historique mais également polar, ce second roman de David Young réussit à conjuguer avec succès une intrigue qui nous tient en haleine jusqu’aux dernière pages, à un cadre historique inédit, celui d’un régime aux allures totalitaires. Le personnage de Karin Müller est attachant, et plus particulièrement dans cette enquête qui tournera autour de la filiation et de la maternité, sujet qui la concerne à bien des égards. Une lecture originale et captivante, servie par une plume talentueuse et richement documentée.Quand l’occasion se présente, j’aime lire des romans écrits en anglais et ce pour plusieurs bonnes raisons. La première, c’est que cela me permet de maintenir un semblant de niveau d’anglais, surtout pour le vocabulaire, la syntaxe et l’orthographe, que je complète par le visionnage tout aussi vorace de séries télévisées, pour maintenir l’oreille. La seconde raison est que je lis moins vite, donc j’ai l’impression de plus savourer ma lecture que lorsque j’achève un roman français en deux ou trois heures. Enfin, la dernière raison, et non des moindres, est que cela me permet de lire des titres qui ne sont pas encore publiés en France, une sorte d’avant première, si l’on peut dire. Second roman d’une saga d’au moins trois tomes, Stasi Wolf fait suite à Stasi Child, qui avait été publié en France chez Fleuve éditions en novembre dernier et qui a remporté le CWA Endeavour Historical Dagger Award 2016 (un prix de l’association des auteurs de polars). A noter que l’auteur précise en préambule que Stasi Wolf peut être lu de manière indépendante, même sans avoir lu le précédent tome, ce qui est par ailleurs mon cas. L’histoire se déroule donc en 1975, en Allemagne de l’Est, alors...
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  • Lucas2 13/11/2020
    Une bien belle suite, efficace aussi. On retrouve notre inspectrice Est-Allemande dans une autre ville. Un ville nouvelle, une ville moderne, la vitrine de la RDA. Mais on plonge aussi dans un passé pas si lointain, où l'armée Russe traverse l'Allemagne à fond la caisse jusque Berlin. Un passé qui a laissé des traces. L'inspectrice Muller doit enquêter sur plusieurs meurtres sordides. Des nourrissons. De quoi motiver toutes les forces de police. De quoi effrayer la population aussi, et avoir la pression dans cet état totalitaire... Un enquête qui la ramène du temps de la (fin de la) guerre. du temps de son passé aussi. Ce deuxième opus m'a un peu plus troublé que le premier je pense, mais les deux se valent. Des valeurs sûres pour ceux qui aiment les enquêtes un poil compliquées. (plus d'avis sur PP)
  • mablehome 06/10/2020
    Comme pour le premier opus de l'auteur, ce roman se passe en RDA en 1975. En suivant Karin Muller, lieutenant de police, dans la ville futuriste (vu de RDA) de Halle-Neustadt, on plonge dans ce monde gris, terne et triste de l'ancienne Allemagne de l'Est. Voyage dans le temps qui vaut le détour ! Par contre, j'ai trouvé l'intrigue n peu tirée par les cheveux ...
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