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The Leftovers - Les disparus de Mapleton
Emmanuelle Ertel (traduit par)
Date de parution : 22/08/2013
Éditeurs :
12-21

The Leftovers - Les disparus de Mapleton

Emmanuelle Ertel (traduit par)
Date de parution : 22/08/2013

Un événement inexpliqué, le « Ravissement », a provoqué la soudaine disparition de millions de personnes dans le monde.
Même s’ils n’ont pas été touchés directement, Kevin, jeune et riche...

Un événement inexpliqué, le « Ravissement », a provoqué la soudaine disparition de millions de personnes dans le monde.
Même s’ils n’ont pas été touchés directement, Kevin, jeune et riche retraité, sa femme Laurie et leurs deux enfants, Tom et Jill, se débattent pour retrouver un sens à leur vie....

Un événement inexpliqué, le « Ravissement », a provoqué la soudaine disparition de millions de personnes dans le monde.
Même s’ils n’ont pas été touchés directement, Kevin, jeune et riche retraité, sa femme Laurie et leurs deux enfants, Tom et Jill, se débattent pour retrouver un sens à leur vie. Laurie part rejoindre une secte de « pénitents », Kevin devient maire de leur bourgade du Midwest, Tom rejoint lui aussi un groupe d’illuminés, tandis que Jill, autrefois lycéenne modèle, se livre à tous les excès.

Une chronique à la fois décapante et intimiste d’une famille américaine moyenne après un traumatisme qui les dépasse.

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EAN : 9782823801170
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823801170
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Zoeprendlaplume 08/01/2024
    Les disparus de Mapleton est le roman qui a donné lieu à une série TV récente, The leftovers. Les deux œuvres sont assez différentes, surtout parce que la série prolonge le roman dans ses seconde et troisième saisons. Mais la manière d'aborder les choses diffère également, avec une force dramatique beaucoup plus prononcée dans la série. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé la lecture de ce roman plus psychologique et peut-être plus fataliste, aussi, mais aussi apprécié la série (en tout cas sa saison 1, moins convaincue par les pistes qu'elle emprunte ensuite). Le roman alterne les focus sur différents personnages principaux concentrés dans une famille (Kévin, son épouse Laurie, leurs enfants Jill et Tom puis Nora, qui se greffe ensuite). Il montre comment ces individus survivent au Ravissement, plusieurs années plus tard. Les points de vue s’enchaînent sans forcément de lien, comme les relations entre les personnages qui sont complètement distendues. Pour traduire cette perte de sens, le roman est un peu déconstruit, lui aussi. En effet, il n’a pas vraiment d’intrigue, et il ne s’y passe pas forcément grand-chose. On n’y retrouve pas non plus de manière évidente les 5 étapes du schéma narratif. Enfin, il se termine comme il commence : en plein milieu de moments insignifiants comme tant d’autres dans le roman. Si la série TV insiste pas mal sur l’aspect post-apo, le roman est davantage dans un quotidien assez banal. Le sujet du roman est un peu la peinture de Mapleton. Petite bourgade des Etats-Unis profonds, où vivent une poignée d’individus dans un entre-soi étouffant. C’est une peinture d’une Amérique paumée qui se lit dans le roman. Un mariage qui fout le camp. Une mère débordée par ses gamins, qui a sacrifié sa vie pour eux et s’est perdue en cours de route. Le père qui batifole derrière le dos de son épouse pourtant parfaite. Des ados complètement perdus dans les high-schools américaines. Un personnage principal rentier qui n’a plus aucun but, et des administrés qui se plaignent au Maire pour des broutilles. Un Pasteur sans croyants. Des sectes toutes puissantes, avec des grands Gourous que l’on écoute. Une chronique d’un monde en bout de course. Finalement, Les disparus de Mapleton est un roman très psychologique, centré sur l’évolution des personnages. Chacun, à sa manière, va faire son deuil. Peut-être faut-il lire ce roman comme un condensé des cinq étapes du deuil, vers la reconstruction des uns et des autres. Certains personnages ne sont pas forcément plus avancés à la fin, peut-être même un peu plus perdus. Ils errent dans ce roman comme des fantômes, sans vie, sans verve, incapables même de se barrer. Mais d’autres parviennent à s’en sortir, et tentent de recommencer, autrement. Ce sont là des parcours de vie bien différents. A la longue, je dois bien avouer que le roman manque de passion, d’action et d’émotions. Il s’y lit une sorte de fatalisme un peu fatigué; pas pesant mais assez plat, à l’image de la vie de tous ces habitants, que rien ne peut plus embellir. C’est une sorte de tranche de vie qui se présente. Une période choisie au hasard, dans la vie d’après. Sans commencement défini, sans fin bien marquée non plus. Une manière de dire qu’après le Ravissement, tout est gris, que chaque jour qui passe comme le précédent, inodore et sans saveur et que cela perdurera après la dernière page tournée. Il y a vraiment, oui, ce fatalisme, dans ces pages, qui colle. Pourtant, malgré ce sentiment de pesanteur, Les disparus de Mapleton est un roman qui m’a plu. Parce qu’il est incroyablement vraisemblable et réaliste. Je ne crois pas au crac-boum apocalyptique qui amènerait des populations à se bouger pour survivre et à réinventer le monde. Je ne crois pas non plus à la révolte ni au sursaut de dernière minute. J’ai plutôt tendance à penser que l’humanité se vautrera dans cette lente dégénérescence qui ramollit jusqu’à effacer le sens de la vie et la chaleur des relations. Le roman donne ainsi un aperçu d’un futur que je crois tout à fait probable, compte tenu de ce qu’on est en train de faire de notre présent. Certes, ce roman ne fait pas rêver, il ne nous incite pas à nous bouger, il ne propose pas de solutions. Mais le Ravissement n'a pas de solution, de cause, de réponse, de sens; alors vers quoi se tourner ? Se bouger, oui, mais où, pour faire quoi ? Assez terrifiant, cette idée d'absence de sens, d'objectif, et même d'ennemi. Peut-être qu’il m’a plu parce qu’il a su parler à mon propre fatalisme, quelque part… On ne s’est pas adorés, mais on s’est compris, lui et moi.Les disparus de Mapleton est le roman qui a donné lieu à une série TV récente, The leftovers. Les deux œuvres sont assez différentes, surtout parce que la série prolonge le roman dans ses seconde et troisième saisons. Mais la manière d'aborder les choses diffère également, avec une force dramatique beaucoup plus prononcée dans la série. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé la lecture de ce roman plus psychologique et peut-être plus fataliste, aussi, mais aussi apprécié la série (en tout cas sa saison 1, moins convaincue par les pistes qu'elle emprunte ensuite). Le roman alterne les focus sur différents personnages principaux concentrés dans une famille (Kévin, son épouse Laurie, leurs enfants Jill et Tom puis Nora, qui se greffe ensuite). Il montre comment ces individus survivent au Ravissement, plusieurs années plus tard. Les points de vue s’enchaînent sans forcément de lien, comme les relations entre les personnages qui sont complètement distendues. Pour traduire cette perte de sens, le roman est un peu déconstruit, lui aussi. En effet, il n’a pas vraiment d’intrigue, et il ne s’y passe pas forcément grand-chose. On n’y retrouve pas non plus de manière évidente les 5 étapes du schéma narratif. Enfin, il se termine comme il commence...
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  • Pippolin 18/04/2021
    Le quotidien et les trajectoires de quatre membres d’une famille aux lendemains d’un évènement inexpliqué, le « Ravissement », qui a vu une partie de la population disparaître soudain. Quatre façons de survivre à ce traumatisme : Kevin, le père, pragmatique, continue à vivre sans chercher d’explications puisque, de toute façon, il n’y en a pas et qu’il faut aller de l’avant, Laurie, la mère, abandonne toute volonté et fait pénitence pour expier les fautes du passé à l’origine d’un châtiment forcément divin, Tom, le fils, se détourne de l’Université pour suivre de nouveaux Messies et Jill, la fille, anéantie mais lucide, se laisse couler. Les chapitres, courts, s’enchainent ainsi, en passant tour à tour sur chacun des personnages et il faut un certain temps au lecteur pour s’habituer à ce rythme lent, ces histoires sans cesse interrompues, comme tronquées, ces continuels retours en arrière. Puis au fur et à mesure, une petite musique se dégage de ce roman, une musique aux accents tristes, parfois désespérés, reflétant l’humeur morose d’êtres englués dans la nostalgie du « monde d’avant » (ça ne vous rappelle rien ?). Dans ce monde figé, terreau des sectes absurdes et des discours des redresseurs de tort, les héros du roman semblent fragiles et on finit par s’inquiéter pour leur destinée et celle de ceux qui croisent leur chemin. Un livre intéressant malgré quelques faiblesses. Le quotidien et les trajectoires de quatre membres d’une famille aux lendemains d’un évènement inexpliqué, le « Ravissement », qui a vu une partie de la population disparaître soudain. Quatre façons de survivre à ce traumatisme : Kevin, le père, pragmatique, continue à vivre sans chercher d’explications puisque, de toute façon, il n’y en a pas et qu’il faut aller de l’avant, Laurie, la mère, abandonne toute volonté et fait pénitence pour expier les fautes du passé à l’origine d’un châtiment forcément divin, Tom, le fils, se détourne de l’Université pour suivre de nouveaux Messies et Jill, la fille, anéantie mais lucide, se laisse couler. Les chapitres, courts, s’enchainent ainsi, en passant tour à tour sur chacun des personnages et il faut un certain temps au lecteur pour s’habituer à ce rythme lent, ces histoires sans cesse interrompues, comme tronquées, ces continuels retours en arrière. Puis au fur et à mesure, une petite musique se dégage de ce roman, une musique aux accents tristes, parfois désespérés, reflétant l’humeur morose d’êtres englués dans la nostalgie du « monde d’avant » (ça ne vous rappelle rien ?). Dans ce monde figé, terreau des sectes absurdes et des discours des redresseurs de...
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  • EMRA 16/11/2015
    Ayant vu la série avant il m'est difficile de noter le livre seul (les deux sont très complémentaires donc n'hésitez à lire le livre ET regarder la série). Une partie de la population (2%) disparait en un claquement de doigts, ne cherchez pas à connaitre les raisons de cette disparition, on s'en fiche. La question, comment y survivre ? Pas besoin de perdre quelqu'un pour voir sa vie changée, pour la famille Garvey par exemple, le père tente de faire tout ce qu'il peut pour que sa ville n'explose pas, la mère part dans une secte, le fils embrigadé par un gourou fêlé, la fille bien sage le devient beaucoup moins. Ajoutons à cela un homme d'église en proie aux doutes et d'autres personnages tous mieux écris que cette critique, vous obtiendrez un livre captivant sur la nature humaine.
  • chadik 01/09/2015
    J’ai vu la série «The leftovers» qui est tirée de ce roman, j’avais hâte d’obtenir enfin des réponses à mes nombreuses questions. A quoi était dû ce phénomène ? (ravissement biblique, extraterrestres, nouvelle arme militaire...) Que se passe t’il après la saison 1 ? .. Raté ! Le roman est tout aussi mystérieux et se termine au même moment que la fin de la série... Je n’ai pas eu de réponse mais ce livre m’a fait comprendre que l’intérêt véritable de l’histoire n’était pas d’obtenir un «pourquoi» mais plutôt un «comment». En effet, le roman explore en détail et avec une certaine mélancolie les différentes réactions et les mécanismes de défense que des individus peuvent adopter lorsqu’ils sont confrontés à une épreuve très difficile à surmonter (deuil, accident, catastrophe naturelle....). Je me suis délectée de cette analyse à la fois intelligente et poétique de toute les différentes formes de deuils et de fuites en avant.J’ai soudain beaucoup mieux compris le véritable intérêt de la série. Le récit, tout en justesse, nous décrit des personnages attachants ou étonnants, on retient son souffle jusqu’à la fin.Le roman apporte de nouveaux détails, des changements et un autre regard sur la série, même en l’ayant vu il y a quelques mois, je ne me suis pas ennuyé durant ma lecture. Un bon livre dramatique pour ceux qui aiment les romans psychologiques et les intrigues subtiles.J’ai vu la série «The leftovers» qui est tirée de ce roman, j’avais hâte d’obtenir enfin des réponses à mes nombreuses questions. A quoi était dû ce phénomène ? (ravissement biblique, extraterrestres, nouvelle arme militaire...) Que se passe t’il après la saison 1 ? .. Raté ! Le roman est tout aussi mystérieux et se termine au même moment que la fin de la série... Je n’ai pas eu de réponse mais ce livre m’a fait comprendre que l’intérêt véritable de l’histoire n’était pas d’obtenir un «pourquoi» mais plutôt un «comment». En effet, le roman explore en détail et avec une certaine mélancolie les différentes réactions et les mécanismes de défense que des individus peuvent adopter lorsqu’ils sont confrontés à une épreuve très difficile à surmonter (deuil, accident, catastrophe naturelle....). Je me suis délectée de cette analyse à la fois intelligente et poétique de toute les différentes formes de deuils et de fuites en avant.J’ai soudain beaucoup mieux compris le véritable intérêt de la série. Le récit, tout en justesse, nous décrit des personnages attachants ou étonnants, on retient son souffle jusqu’à la fin.Le roman apporte de nouveaux détails, des changements et un autre regard sur la série, même en...
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  • Gwelan 08/07/2015
    Une idée originale, une bonne étude des comportements de ces personnes face à incompréhensible. Des destins brisés qui malgré tout arrivent à se trouver
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