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Un drame dans la rue de Rivoli - suivi de Une histoire de soldat
Date de parution : 01/11/2014
Éditeurs :
Archipoche

Un drame dans la rue de Rivoli - suivi de Une histoire de soldat

Date de parution : 01/11/2014
Paris, 1835. Le sergent Mallet, ancien soldat de l’an II, est concierge d’immeuble sous les arcades de la rue de Rivoli. Sa femme, une lointaine cousine, lui a donné une... Paris, 1835. Le sergent Mallet, ancien soldat de l’an II, est concierge d’immeuble sous les arcades de la rue de Rivoli. Sa femme, une lointaine cousine, lui a donné une fille : Eudoxie, 19 ans.Depuis deux ans, au sixième étage, vit un jeune poète allemand, idéaliste et généreux, Frederick Halsener.... Paris, 1835. Le sergent Mallet, ancien soldat de l’an II, est concierge d’immeuble sous les arcades de la rue de Rivoli. Sa femme, une lointaine cousine, lui a donné une fille : Eudoxie, 19 ans.Depuis deux ans, au sixième étage, vit un jeune poète allemand, idéaliste et généreux, Frederick Halsener. Mais, tandis qu’Eudoxie n’a d’yeux que pour lui, le jeune homme l’ignore courtoisement. Et, au hasard d’une promenade, s’éprend d’une inconnue, accompagnée de sa grand-mère.La belle s’appelle Diane et – surprise – admire les vers de Frederick. À la mort de l’aïeule, ils deviennent amants et se jurent fidélité… alors que Diane, depuis cinq ans, est mariée contre son gré à un député que tous ses efforts ne lui ont pas rendu aimable.Le couple se retrouve clandestinement chez Frederick pour préparer sa fuite. Mais un voisin apprend l’identité de Diane à Eudoxie. Qui, rageuse et jalouse, s’empresse de rédiger une lettre à l’époux cocufié. Le drame couve. Il sera terrible… et terriblement romantique.
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EAN : 9782352876816
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 194
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352876816
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 194
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gabrielle_Dubois 18/06/2022
    Mais comment n’avais-je pas encore lu un roman de Louise Colet ? Je connaissais son nom, certes, mais je n’avais pas eu la curiosité de la découvrir. Pourquoi ? Sans doute parce que Flaubert, qui avait été son amant, avait dénigré sa plume ? Il lui écrit : « Je ne te sais nul gré de faire de beaux vers. Tu les ponds comme une poule les œufs, sans en avoir conscience (c'est dans ta nature, c'est le bon Dieu qui t'a faite comme ça). » Serait-ce la jalousie qui fait parler l’écrivain qui se torture une journée sur une phrase ? Flaubert a pensé que parce qu’elle était femme, elle cédait à la facilité, la sensiblerie, au drama, et autres « tares féminines ». Et j’ai manqué Louise Colet ! Mais jamais ils n’ont pensé, les hommes contemporains de Louise Colet, qu’elle n’avais pas les mêmes choses à dire qu’eux ? Elle a aimé Flaubert, mais a fini par comprendre : « Gustave m’aime exclusivement pour lui, en profond égoïste, pour satisfaire ses sens et me lire ses ouvrages. Mais de mon plaisir, mais de ma satisfaction, peu lui importe ! » Les hommes l’ont dit coquette et harpie, ont trouvé qu’elle avait la cuisse légère, heureux d’en bénéficier ou malheureux de ne pas en bénéficier. Somme toute, que lui reprochaient-ils ? De vivre comme un homme écrivain ? Ils n’ont parlé que de sa vie privée et on en a oublié qu’elle a eu cinq fois le prix de l’Académie française pour ses poésies. Certes elle a eu des amants, mais au moins, elle n’a pas eu recours aux prostituées comme Flaubert, Musset et consorts ! Dans Un Drame rue de Rivoli, voici ce que Louise Colet en pense : « Le poète s’était lié, en arrivant en France, avec des jeunes gens au cœur généreux, à l’esprit élevé et digne de le comprendre. Studieux comme lui, aspirant comme lui, en théorie, à la moralisation de l’humanité, et se livrant pourtant à de faciles et dégradants plaisirs, faisant deux parts de leur vie, touchant par l’une aux spéculations les plus nobles, et par l’autre, contribuant aux misères, aux souillures et aux dérèglements d’une société qu’ils avaient la prétention de réformer. » On se souvient qu’elle essaie de planter un couteau entre les omoplates du célèbre journaliste Alphonse Karr, mais on oublie de mentionner qu’il avait publiquement dévoilé, dans son journal, qu’elle avait eu un enfant hors mariage. N’est-ce pas cela, un couteau dans le dos et qui blesse bien plus le cœur et détruit une femme de son temps qu’une égratignure infligée par la victime ? Et qu’est-ce que je découvre en lisant ce petit roman Un drame dans la rue de Rivoli ? Que Louise Colet peut être qualifiée de féministe, au sujet du mariage justement, toujours régit par le Code Civil napoléonien dans les années 1830 : « Le mariage m’apparaissait comme une association bienfaisante de deux êtres qui s’aiment, qui se soutiennent, qui s’éclairent et se protègent l’un l’autre. Jamais on aurait pu me faire croire que des intérêts d’argent ou des arrangements de position rassemblaient violemment chaque jour des cœurs qui ne s’entendaient pas et qui, liés par cette union fatale et indissoluble, en venaient l’un envers l’autre à une révolte cachée, d’autant plus douloureuse, d’autant plus désespérée, qu’elle ne pouvait aboutir à la délivrance, à la rupture des chaînes, puisque ces chaînes sont pour la vie. » Et encore : « Sont-ce les femmes qui sont coupables quand elles se déterminent en aveugles dans cette grande affaire de la vie (le mariage) ? N’est-ce pas plutôt l’éducation qu’on nous donne ? Que nous apprend-on, hélas, sur le mariage ? Qui de nous a lu, jeune fille, le texte de ces lois qui disposât à jamais de notre liberté, de notre fortune, de nos sentiments, de notre santé même, de tout notre être enfin, de ces lois faites, non pour nous protéger, mais contre nous, de ces lois dont la société a fait des devoirs, et qui deviennent des supplices lorsque l’amour ne les impose point. » Parce que dans ce roman, elle dénonce comment vivaient la plupart des hommes en son temps : « Juliette était de ces créatures de théâtre, renommées par leurs séductions et ne se faisant point scrupule de les exercer sur les maris mécontents ou ennuyés de leurs femmes, ou sur ceux encore dont le mariage n’a pas réformé les habitudes de jeunesse et qui continuent, après comme avant, une vie de dissipation dont quelques-uns osent faire parade en se fondant sur ce stupide adage qu’ « un homme est parfaitement libre d’avoir de mauvaises mœurs. M. Bernard était tout bourré de maximes de ce genre, absurdes, mais consacrées comme tant d’autres de la même valeur. C’est ainsi qu’il aurait soutenu avec un imperturbable aplomb qu’un mari, quels que soient les dérèglements de sa conduite, ne cesse pas d’avoir droit à l’amour, au respect et à la fidélité de sa femme. » Alors Flaubert et ses amis, quand vous jugez une telle femme, essayez d’abord de comprendre qu’elle vit dans un monde d’hommes qui ne la reconnaît en tant qu’adulte responsable ayant les mêmes droits que vous ! Mais comment n’avais-je pas encore lu un roman de Louise Colet ? Je connaissais son nom, certes, mais je n’avais pas eu la curiosité de la découvrir. Pourquoi ? Sans doute parce que Flaubert, qui avait été son amant, avait dénigré sa plume ? Il lui écrit : « Je ne te sais nul gré de faire de beaux vers. Tu les ponds comme une poule les œufs, sans en avoir conscience (c'est dans ta nature, c'est le bon Dieu qui t'a faite comme ça). » Serait-ce la jalousie qui fait parler l’écrivain qui se torture une journée sur une phrase ? Flaubert a pensé que parce qu’elle était femme, elle cédait à la facilité, la sensiblerie, au drama, et autres « tares féminines ». Et j’ai manqué Louise Colet ! Mais jamais ils n’ont pensé, les hommes contemporains de Louise Colet, qu’elle n’avais pas les mêmes choses à dire qu’eux ? Elle a aimé Flaubert, mais a fini par comprendre : « Gustave m’aime exclusivement pour lui, en profond égoïste, pour satisfaire ses sens et me lire ses ouvrages. Mais de mon plaisir, mais de ma satisfaction, peu lui importe ! » Les hommes l’ont dit coquette et harpie, ont trouvé...
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