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Ville close
Date de parution : 01/02/2013
Éditeurs :
Écriture

Ville close

Date de parution : 01/02/2013
Un homme se retire à Richelieu, dans la maison de sa tante défunte, dont il fut, plus jeune, l'amant. Le narrateur découvre peu à peu les étranges habitants de cette... Un homme se retire à Richelieu, dans la maison de sa tante défunte, dont il fut, plus jeune, l'amant. Le narrateur découvre peu à peu les étranges habitants de cette ancienne « ville nouvelle », aujourd'hui enserrée dans ses murailles. Entre Touraine et Poitou, cette ville close fondée en 1642... Un homme se retire à Richelieu, dans la maison de sa tante défunte, dont il fut, plus jeune, l'amant. Le narrateur découvre peu à peu les étranges habitants de cette ancienne « ville nouvelle », aujourd'hui enserrée dans ses murailles. Entre Touraine et Poitou, cette ville close fondée en 1642 par le Cardinal, dont le fantôme hante encore les rues désertées, est le théâtre de faits divers troublants : suicides, rumeurs, morts suspectes, meurtres...Le narrateur va se fondre au coeur des mystères des lieux et enquêter, à la recherche de l'âme de la ville et du spleen qui l'habite, jusqu'à ce que, lui-même confronté au drame, soit sauvé par une énigmatique jeune femme.Un roman d'atmosphère assurément, inspiré de faits réels. À sa lecture, Patrick Modiano écrit : « J'ai trouvé qu'il y avait là du Simenon, et aussi un peu d'André Dhôtel, écrivain que j'aime beaucoup... »
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EAN : 9782359050974
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 149
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359050974
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 149
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • K_Sandra 21/08/2020
    Franck Maubert nous emmène à Richelieu cette ville surprenante aux confins de la Touraine et du Poitou. Comme les pierres immuables, tout est y figé, dès la première page dans le taxi qui le conduit vers cette éternité aux effluves oppressantes. Le temps se cristallise. Joyau d’architecture Richelieu, ville dessinée, selon les directives du cardinal par l’architecte du Palais-Royal, Jacques Lemercier. La géométrie rectangulaire de la ville est parfaite, et pourtant on tourne vite en rond entre ces murs d’enceintes qui exhalent une atmosphère inquiétante. Julien Collardeau le narrateur quitte ses affaires à Paris afin de s’exiler à Richelieu, dans la maison de Micol sa tante défunte dont on devine qu’il fût son jeune amant nostalgique. Journaliste, il vient de passer de la chronique gastronomique à la rubrique nécrologique. A son arrivée il apprend qu’une jeune femme vient de se défenestrer de la mairie. En tournant les pages je n’ai pu m’empêcher de penser au Richelieu machiavélique et manipulateur dans « Les trois mousquetaires » de Dumas comme si l’âme du cardinal hante sa ville comme un mausolée où s’ourdissent de sibyllines intrigues. Entre le bistrot où il suscite d’étranges regards, et les rues glacées le narrateur croise d’insolites et intrigants personnages. Dans ce maelström, un corbeau égraine et saupoudre l’effroi par ses missives anonymes… Des décès s’enchaînent. Ces nébuleux drames attisent la curiosité du narrateur, au lieu de le faire fuir…. Une énigme sans réponse. Et puis il y a Jeanne qui s'occupe de la maison… Entre ellipse et eclipse, l’auteur poinçonne ses délicates pages de la monographie de cette ville et c’est passionnant. " Il y a du polar de Simenon" comme l'évoque Modiano en quatrième de couverture. Inspiré de fait réel, l’atmosphère cryptique est différente des autres livres de Franck Maubert que j’ai lus mais on reconnaît sa plume à l’encre élégante teintée de mélancolie, ses comparaisons drôles qui nous font sourire, ses fulgurances poétiques. Et l’émotion qui s’évapore d’une phrase comme un murmure qui nous étreint et nous touche. Lu presque d’une traite, c’est un subtil équilibre où oscille le suspens du polar, et l’étourdissement nostalgique comme devant ce paquet de Kent mentholé, qui m’a fait penser à Caroline la dernière muse de Giacometti dans " Le dernier modèle" de Franck Maubert prix Renaudot essai 2012 que j'ai lu récemment. Un trésor. La première de couverture illustrée par un émouvant dessin de Pierre Le- Tan est une belle invitation à découvrir ce livre ensorcelant. A lire !!!Franck Maubert nous emmène à Richelieu cette ville surprenante aux confins de la Touraine et du Poitou. Comme les pierres immuables, tout est y figé, dès la première page dans le taxi qui le conduit vers cette éternité aux effluves oppressantes. Le temps se cristallise. Joyau d’architecture Richelieu, ville dessinée, selon les directives du cardinal par l’architecte du Palais-Royal, Jacques Lemercier. La géométrie rectangulaire de la ville est parfaite, et pourtant on tourne vite en rond entre ces murs d’enceintes qui exhalent une atmosphère inquiétante. Julien Collardeau le narrateur quitte ses affaires à Paris afin de s’exiler à Richelieu, dans la maison de Micol sa tante défunte dont on devine qu’il fût son jeune amant nostalgique. Journaliste, il vient de passer de la chronique gastronomique à la rubrique nécrologique. A son arrivée il apprend qu’une jeune femme vient de se défenestrer de la mairie. En tournant les pages je n’ai pu m’empêcher de penser au Richelieu machiavélique et manipulateur dans « Les trois mousquetaires » de Dumas comme si l’âme du cardinal hante sa ville comme un mausolée où s’ourdissent de sibyllines intrigues. Entre le bistrot où il suscite d’étranges regards, et...
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  • mel_coccinelle 13/04/2020
    Julien Collardeau, critique gastronomique reclassé à la rubrique nécrologique d’un journal people, quitte Paris en plein hiver pour retrouver la maison de sa défunte et chère tante Micol à Richelieu. Richelieu, c’est cette "cité idéale" bâtie par Richelieu dans le prolongement du château de ses ancêtres somptueusement reconstruit dans les années 1610 par l’architecte Jacques Le Mercier et pléthore d’artistes, artisans et ouvriers. Ce château ne suffisant pas au Cardinal, il fait construire une ville folle, aux dimensions parfaites, dont il commande les plans à Le Mercier dans les années 1630, afin d’y accueillir courtisans et hauts dignitaires. Ce qui n’arrivera jamais. Trop loin, terrain marécageux, hygiène douteuse. Richelieu fut et est une ville presque fantomatique lorsque s’ouvre Ville close. La ville est l’un, si ce n’est LE, personnage principal de ce roman où plane l’ombre du Cardinal. Julien la découvre, s’y perd, s’y retrouve. Il arrive dans une ville moribonde peuplée d’autochtones méfiants, banals qui cachent des personnalités peu acceptées dans ce genre de cité (gay, suicidé, adultérin, sado-masochiste, ex-taulard, acteur...), âmes qui renforcent l’aura de mystère qui y plane. D’autant que des lettres anonymes circulent... C’est un roman très imprégné par les arts. L’architecture bien sur omniprésente, les collections de Richelieu, les ornements du château, la vie sur les chantiers de construction au XVIIe siècle. Ce livre trainait dans ma pal depuis longtemps. Trop. Car j’ai ADORÉ ! L’écriture de Maubert est géniale ; ses descriptions chirurgicales m’ont tout fait ressentir : la froideur des habitants et du temps, les odeurs des aliments, du suranné des pièces de la maison de Micol, le malaise ambiant, les matières que j’avais presque l’impression de pouvoir toucher. Vraiment génial ! Coup de foudre littéraire ! Julien Collardeau, critique gastronomique reclassé à la rubrique nécrologique d’un journal people, quitte Paris en plein hiver pour retrouver la maison de sa défunte et chère tante Micol à Richelieu. Richelieu, c’est cette "cité idéale" bâtie par Richelieu dans le prolongement du château de ses ancêtres somptueusement reconstruit dans les années 1610 par l’architecte Jacques Le Mercier et pléthore d’artistes, artisans et ouvriers. Ce château ne suffisant pas au Cardinal, il fait construire une ville folle, aux dimensions parfaites, dont il commande les plans à Le Mercier dans les années 1630, afin d’y accueillir courtisans et hauts dignitaires. Ce qui n’arrivera jamais. Trop loin, terrain marécageux, hygiène douteuse. Richelieu fut et est une ville presque fantomatique lorsque s’ouvre Ville close. La ville est l’un, si ce n’est LE, personnage principal de ce roman où plane l’ombre du Cardinal. Julien la découvre, s’y perd, s’y retrouve. Il arrive dans une ville moribonde peuplée d’autochtones méfiants, banals qui cachent des personnalités peu acceptées dans ce genre de cité (gay, suicidé, adultérin, sado-masochiste, ex-taulard, acteur...), âmes qui renforcent l’aura de mystère qui y plane. D’autant que des lettres anonymes circulent... C’est un roman très imprégné par les arts. L’architecture bien sur omniprésente, les collections de Richelieu,...
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  • Laviniaa 09/04/2013
    ulien Collardeau est un critique gastronomique mis sur le banc de touche, relégué aux viandes froides, joli terme désignant la rubrique nécrologique. Suite à ce changement de carrière forcé il décide de quitter Paris et d’aller s’installer à Richelieu, ville sombre et loin de tout où il possède une maison léguée par sa tante Micol. Après son arrivée il découvre une flopée de personnages intrigants qui semblent tous plus ou moins liés. Plusieurs meurtres ont eu lieu ces dernières années sans que le ou les coupables ne soient jamais écroués. De plus, certaines personnes reçoivent des lettres de menaces écrites avec des lettres découpées dans des journaux, lettres à la prose très élégante parsemées de salope et autres joyeusetés. Cette série de meurtres, qui pourraient avoir l’air d’être le centre de l’histoire ne l’est néanmoins pas du tout à mon sens. J’ai plutôt ressenti ce roman comme une chronique d’une ville oubliée, j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver dans un huit-clos sombre et mélancolique. La mélancolie, voici le sentiment avec lequel je ressors de cette lecture que j’ai appréciée par sa singularité. Le livre est parsemé de chapitres plutôt courts qui relatent des instants de la vie de Richelieu, fondateur de cette petite ville, à travers la lecture d’une très vieille biographie lue par notre héros. Ces chapitres pourraient sembler inintéressants ou sortis de nulle part mais moi j’ai apprécié ces petites touches d’Histoire qui nous apportent des connaissances en plus sur ce lieu si important. La vie doit-elle se soumettre aux lois inflexibles de la symétrie ? J’espère que non pour celle des hommes. Celle du cardinal, sa politique aussi, sans aucun doute, illustrent la dureté, l’harmonie et l’ordre. Ici, sa présence est partout perceptible. Présent et absent, à la fois, sous chaque pierre. Et chaque pierre étouffe, un peu plus chaque jour, la vie de chacun des habitants de la ville. Ce lieu est un témoin, un conservatoire idéal pour un architecte des monuments historiques ou pour un historien. A voir. Même eux l’ont délaissé et n’en font guère cas dans leur – nombreux – ouvrages consacrés au cardinal. Ils pourraient pourtant s’amuser à déchiffrer chaque symbole et donner un sens à ce projet de pharaon. Il y a fort à faire. Mais, dès son achèvement, ce lieu a toujours semblé à l’abandon. Et ce qui fut considéré, ce qui fut pensé comme une ville idéale par ses architectes et son concepteur, n’est resté en fait qu’une forteresse au milieu d’un marécage. Richelieu n’a d’autre raison d’exister que celle de n’avoir pas été détruite. Pour en revenir aux personnages, ils m’ont tous semblé très.. perturbants. Tous ont l’air de portés de lourds secrets, de lourds non-dits et de cacher de grandes choses. J’aurais aimé en apprendre plus. L’auteur ouvre des portes, des détails qui révèlent des petites choses mais on ne nous dit rien et j’ai trouvé cela un peu frustrant. J’ai lu quelques critiques qui trouvaient dérangeant de ne rien savoir à propos du passé du personnage principal, Julien. Étonnement cela ne m’a pas plus touchée que ça, il ne me semble pas devoir connaître le passé d’un homme pour pouvoir apprécier son présent. Ces meurtres, dont l’un se passe à peine deux jours avant l’arrivée de Julien, apportent encore une touche plus étrange à cette ville où l’on sent des ombres derrière chaque fenêtre. L’endroit semble presque éteint, il m’a semblé pouvoir y entendre le silence. Les rues y sont constamment désertes, les habitants renfermés sur eux-même. J’ai eu un sentiment de microcosme retiré du monde, abandonné de tous. J'ai aimé le style de l'auteur qui m'a fait pensé à de vieux romans policiers français. Cette ambiance ajoutée à son écriture et j'avais l'impression de me retrouver dans un vieux Maigret que ma mère regardait quand j'étais enfant. Je me souviens de ce malaise persistant, exactement comme dans ce livre. Dans la maison, j’entends le goutte-à-goutte à peine perceptible d’un robinet, et peut-être aussi le grattement d’un loir, sous le comble. J’ai beau tendre l’oreille, chercher un son, le silence s’étend, toujours plus difficile à percer. Ce silence exprime la mesure du proche et du lointain. Cette nuit, on ne décèle même pas le roulis d’un camion. Tout ce silence et ce vide ne m’étonne plus. J’essaie de donner des formes à ce silence, dans l’attente qu’il se referme. Je ne sais ni qui je suis, ni ce que je fais ici. Je ne me sens ni jeune, ni vieux. Sans âge. Le froid se glisse par les interstices des fenêtres, et lorsque je m’approche, les vitres se couvrent de buée. En bref, j’ai aimé ce roman par son ambiance où l’air semble constamment brumeux et les gens tous plus ou moins suspects. J’ai aimé cette ville seule et abandonnée. J’ai été intriguée et je regrette que certaines choses n’aient pas été plus aboutie, notamment la fin qui semble un peu bâclée par sa rapidité. Une bonne découverte malgré cela. ulien Collardeau est un critique gastronomique mis sur le banc de touche, relégué aux viandes froides, joli terme désignant la rubrique nécrologique. Suite à ce changement de carrière forcé il décide de quitter Paris et d’aller s’installer à Richelieu, ville sombre et loin de tout où il possède une maison léguée par sa tante Micol. Après son arrivée il découvre une flopée de personnages intrigants qui semblent tous plus ou moins liés. Plusieurs meurtres ont eu lieu ces dernières années sans que le ou les coupables ne soient jamais écroués. De plus, certaines personnes reçoivent des lettres de menaces écrites avec des lettres découpées dans des journaux, lettres à la prose très élégante parsemées de salope et autres joyeusetés. Cette série de meurtres, qui pourraient avoir l’air d’être le centre de l’histoire ne l’est néanmoins pas du tout à mon sens. J’ai plutôt ressenti ce roman comme une chronique d’une ville oubliée, j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver dans un huit-clos sombre et mélancolique. La mélancolie, voici le sentiment avec lequel je ressors de cette lecture que j’ai appréciée par sa singularité. Le livre est parsemé de chapitres plutôt courts qui relatent des instants de la vie de Richelieu, fondateur de cette petite...
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  • Itenarasa 05/03/2013
    Méfiez-vous de la ville qui dort... Julien Collardeau ex-parisien, ex-critique gastronomique s'est retiré à Richelieu, ville fortifiée d'Indre et Loire, ville érigée par le Cardinal de Richelieu. Dès son arrivée, il plane sur la ville comme un air de ville fantôme, les rues sont inanimées, les habitants à la limite de l'immobilisme. Alors que tout semble lui dire de fuir ce lieu où de tristes et sombres évènements ont eu lieu, Collardeau décide de faire fi de tous ces avertissements et parcourt la ville afin d'en refaire connaissance mais aussi par accès de curiosité. Ses pas vont le conduire à de drôles de zigotos qui incarnent à eux seuls l'atmosphère pesante, sombre et glaciale de Richelieu. Drôle de livre que ce Ville close, à l'atmosphère étrange et pénétrante. Dès les premières pages j'ai été prise par cette ambiance presque irréelle qui plane en ce lieu. Il semble que Richelieu vive de sombres moments sous les dehors d'une cité endormie, ennuyeuse comme peuvent l'être les petites villes de campagne. Il semble qu'elle cache en son sein quelque chose de malsain, indiciblement mauvais mais quoi? Franck Maubert joue à coup de phrases courtes, presque tranchées sur cette pesanteur qui assomme Richelieu. Il règne une chape de plomb faite de mystères que l'auteur appesantit encore plus par la description de ces ruelles que parcourt Collardeau à la tombée de la nuit ou par mauvais temps, dans le brouillard mais aussi par ses figures qu'il nous donne à voir à travers le regard du narrateur. Si la ville en elle-même apparaît lugubre aux yeux de Julien Collardeau, que dire de ces visages qu'il rencontre et qu'il nous décrit en détail. Un cafetier à la mine de musaraigne peu avenant, un antiquaire décorateur homosexuel parkinsonien dont le petit ami a été trucidé derrière l'église et dont le crime reste irrésolu, un libraire ex-taulard marié à une couguar aristo qui donne froid dans le dos, le maire de la ville accessoirement médecin et surtout homme à femmes, des jeunes aux allures de skinheads désœuvrés, un corbeau qui sème la rumeur, la terreur par ses missives... Et puis il y a ces morts : une jeune femme qui s'est "suicidée", une vieille femme retrouvée morte chez elle, un homosexuel assassiné, un homme vivant à l'état quasi sauvage retrouvé mort au petit matin... Autant de drames qui suscitent la curiosité de Collardeau, qui le mènent à poser des questions auxquelles ils ne trouvent aucune réponse. Les voix se taisent, les visages se ferment, les murs ont des oreilles... chut... mieux vaut sortir de la ville pour se laisser aller à des confidences. [...] Suite de l'avis sur le blog, merci :)Méfiez-vous de la ville qui dort... Julien Collardeau ex-parisien, ex-critique gastronomique s'est retiré à Richelieu, ville fortifiée d'Indre et Loire, ville érigée par le Cardinal de Richelieu. Dès son arrivée, il plane sur la ville comme un air de ville fantôme, les rues sont inanimées, les habitants à la limite de l'immobilisme. Alors que tout semble lui dire de fuir ce lieu où de tristes et sombres évènements ont eu lieu, Collardeau décide de faire fi de tous ces avertissements et parcourt la ville afin d'en refaire connaissance mais aussi par accès de curiosité. Ses pas vont le conduire à de drôles de zigotos qui incarnent à eux seuls l'atmosphère pesante, sombre et glaciale de Richelieu. Drôle de livre que ce Ville close, à l'atmosphère étrange et pénétrante. Dès les premières pages j'ai été prise par cette ambiance presque irréelle qui plane en ce lieu. Il semble que Richelieu vive de sombres moments sous les dehors d'une cité endormie, ennuyeuse comme peuvent l'être les petites villes de campagne. Il semble qu'elle cache en son sein quelque chose de malsain, indiciblement mauvais mais quoi? Franck Maubert joue à coup de phrases courtes, presque tranchées sur cette pesanteur qui assomme Richelieu. Il règne une...
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  • sylvaine 25/02/2013
    Julien Collardeau, critique gastronomique réputé, décide un beau jour de quitter Paris Il largue tout , se retrouve à la rubrique nécrologique de son magazine.le roman débute par son arrivée dans cette ville construite vers 1631 par le Cardinal Duc de Richelieu aux abords de son château.Ville close entourée de remparts. Julien s'installe dans la maison que lui a léguée sa tante Micol. Très vite , Julien va tourner en rond, le bistrot Le Cardinal où on le regarde d'un drôle d'air, Jacques-Kléber Aubier l'antiquaire, couturier, décorateur veuf de son seul amour John assassiné il y a de cela 2 ans,Serge Grémille le libraire, étrangement marié à une femme plus âgée, aristocrate imbue d'elle même . Heureusement il y a Jeanne qui vient s'occuper de la maison. Bizarre l'ambiance dans cette ville au fin fond de nul part et qui se meurt à petit feu. Bizarre ces lettres anonymes, bizarre , bizarre.... Le thème était plaisant,l'écriture intéressante , facile ,mais voilà si j'ai lu avec plaisir ce livre c'est plus pour l'histoire de Richelieu et de cette époque que pour celle des héros . Je referme le roman sans savoir qui est Julien , pourquoi il lui a fallu quitter Paris dans l'urgence .Franck Maubert a semble t 'il délibérément choisi de créer un personnage sans passé qui n'est guère attachant, dommage.je dirais que je suis restée sur ma faim et qu'avoir découvert la recette de la purée soubise ne m'a suffi. Merci aux éditions Ecriture et à Babelio de m'avoir permis de découvrir la Ville close Julien Collardeau, critique gastronomique réputé, décide un beau jour de quitter Paris Il largue tout , se retrouve à la rubrique nécrologique de son magazine.le roman débute par son arrivée dans cette ville construite vers 1631 par le Cardinal Duc de Richelieu aux abords de son château.Ville close entourée de remparts. Julien s'installe dans la maison que lui a léguée sa tante Micol. Très vite , Julien va tourner en rond, le bistrot Le Cardinal où on le regarde d'un drôle d'air, Jacques-Kléber Aubier l'antiquaire, couturier, décorateur veuf de son seul amour John assassiné il y a de cela 2 ans,Serge Grémille le libraire, étrangement marié à une femme plus âgée, aristocrate imbue d'elle même . Heureusement il y a Jeanne qui vient s'occuper de la maison. Bizarre l'ambiance dans cette ville au fin fond de nul part et qui se meurt à petit feu. Bizarre ces lettres anonymes, bizarre , bizarre.... Le thème était plaisant,l'écriture intéressante , facile ,mais voilà si j'ai lu avec plaisir ce livre c'est plus pour l'histoire de Richelieu et de cette époque que pour celle des héros . Je referme le roman sans savoir qui est Julien , pourquoi il lui a fallu quitter Paris dans l'urgence .Franck...
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