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1914
La grande illusion
Collection : Tempus
Date de parution : 07/01/2016
Éditeurs :
Perrin

1914

La grande illusion

Collection : Tempus
Date de parution : 07/01/2016
Le premier opus de la série de référence sur la Grande Guerre enfin en poche ! 
En 1914, l’obsession de la guerre hante l’Europe. Elle occupe les esprits, s’affiche à la une des journaux, monopolise les conversations et les discours politiques sans que personne n’y croie... En 1914, l’obsession de la guerre hante l’Europe. Elle occupe les esprits, s’affiche à la une des journaux, monopolise les conversations et les discours politiques sans que personne n’y croie véritablement.
Quand elle éclate en juin, à la suite de l’attentat de Sarajevo, elle s’impose comme la solution, promet l’émancipation des...
En 1914, l’obsession de la guerre hante l’Europe. Elle occupe les esprits, s’affiche à la une des journaux, monopolise les conversations et les discours politiques sans que personne n’y croie véritablement.
Quand elle éclate en juin, à la suite de l’attentat de Sarajevo, elle s’impose comme la solution, promet l’émancipation des nationalités et l’avènement d’un nouveau monde. Autant d’illusions qui font basculer le monde dans un engrenage qui va le broyer : pendant quatre longues années, la guerre sera mondiale, totale et terroriste.
Conjuguant les approches diplomatiques, militaires, sociales et culturelles, Jean-Yves Le Naour fait revivre 1914 et renouvelle l’histoire de la Grande Guerre.
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EAN : 9782262064525
Code sériel : 618
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262064525
Code sériel : 618
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RChris 07/03/2024
    “1914” débute une fresque en 5 tomes sur la Grande Guerre, un par année, de 1914 à 1918. Jean-Yves Le Naour est un spécialiste reconnu et convoqué à la télévision chaque 11 novembre ! “Plutôt que de privilégier l’histoire diplomatique, militaire, politique, sociale ou culturelle, nous avons tenté de les solliciter toutes pour restituer l’année 1914 dans un esprit de synthèse, au plus près de la façon dont elle a été vécue par les contemporains.” Aussi ai-je voulu vous proposer des extraits (voir citations) : - sur l’enthousiasme à s’engager dans la guerre (vu du côté allemand pour changer !), - sur les motifs de la guerre, - sur la représentation des Allemands et le dénigrement de leur armée, - sur les prédictions des voyantes pour l’année 1914 ! La partie consacrée à la diplomatie comporte les erreurs des paroles politiques durant les dix jours qui ébranlèrent le monde. Tel Louis XVI qui écrivait “rien” le 14 juillet 1789, parce qu'il était revenu bredouille de la chasse, le Tsar Nicolas II confie à son journal : “Je suis allé me promener seul. Il faisait très chaud. Ai pris un bain délicieux.” Un vrai emploi du temps de monarque ! Pourtant il venait de sceller le sort de l’Europe. On mesure avec effroi qu’il eut peut-être suffit d’un petit rien pour arrêter l’engrenage. Vous suivrez quand même quelques faits militaires comme la bataille de la Marne, où la réquisition de tous les taxis Renault permit de convoyer 5000 combattants pour renforcer le front. “La légende a fait de ces taxis de la Marne les instruments de la victoire, mais, comme toute légende, celle-ci est bien exagérée : ce ne sont pas quelques milliers de soldats jetés dans la bataille qui ont fait la différence.” L’historien donne une représentation réaliste de la guerre comme lorsqu’il décrit les uniformes de l’hiver 1914-1915 : “ Il faut se représenter des soldats bigarrés qui tiennent à la fois du clown et du clochard.” Il sait captiver son lecteur en lui faisant partager sociologiquement, historiquement et humainement la situation des hommes au regard de la description documentée des événements décrits. D’ailleurs, François Busnel ne s'y est pas trompé qui nous affirme : “Voici un livre qui va vous ravir et qui se lit comme un roman”. Alors à suivre… “1914” débute une fresque en 5 tomes sur la Grande Guerre, un par année, de 1914 à 1918. Jean-Yves Le Naour est un spécialiste reconnu et convoqué à la télévision chaque 11 novembre ! “Plutôt que de privilégier l’histoire diplomatique, militaire, politique, sociale ou culturelle, nous avons tenté de les solliciter toutes pour restituer l’année 1914 dans un esprit de synthèse, au plus près de la façon dont elle a été vécue par les contemporains.” Aussi ai-je voulu vous proposer des extraits (voir citations) : - sur l’enthousiasme à s’engager dans la guerre (vu du côté allemand pour changer !), - sur les motifs de la guerre, - sur la représentation des Allemands et le dénigrement de leur armée, - sur les prédictions des voyantes pour l’année 1914 ! La partie consacrée à la diplomatie comporte les erreurs des paroles politiques durant les dix jours qui ébranlèrent le monde. Tel Louis XVI qui écrivait “rien” le 14 juillet 1789, parce qu'il était revenu bredouille de la chasse, le Tsar Nicolas II confie à son journal : “Je suis allé me promener seul. Il faisait très chaud. Ai pris un bain délicieux.” Un vrai emploi du temps de monarque ! Pourtant il venait...
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  • Guit 23/08/2022
    Un des meilleurs ouvrages sur la Grande Guerre de ses dernières années. Jean-Yves Le Naour retrace mois par mois l'année 1914, aussi bien en France qu'en Europe. on suit la montée grandissante des tensions et l'engrenage infernal qui entraîna les nations dans l'horreur. Livre très didactique, c'est une bonne base pour apprendre sur le sujet sans être noyé sous un déluge d'informations.
  • myrtigal 17/04/2019
    Ce livre est une véritable plongée au coeur de l'année 1914 ! Mois par mois, semaine par semaine, et même à certains moments: jour par jour. Une immersion absolument passionnante dans tous les aspects de cette funeste année : tant au niveau social, qu'économique, politique, militaire etc. Tous les angles de vue sont abordés, que ce soit celui des dirigeants , celui des poilus ou des civils. Celui des Français, des Allemands, ainsi que des autres nations. La petite histoire comme la grande Histoire s'y mélangent, rien n'est laissé ni oublié. Jean-Yves le Naour parvient à nous donner une vision plus que globale et extrêmement détaillée des événements de l'année 1914, avec une écriture fluide et vivante, même belle, qui nous immerge dans l'atmosphère de l'époque avec un grande facilité. Parfois les détails concernant certaines batailles militaires ont pu paraitre un peu long dans le texte, mais ce ne fut que relativement rare. Ce furent globalement 300 pages exceptionnelles, un très gros coup de coeur pour moi. J'ai particulièrement été marquée par le chapitre intitulé "Dix jours qui ébranlèrent le monde", récit absolument dingue des tractations politiques internes et du jeu de dominos qui ont conduit à la déclaration de guerre. On a peine à croire qu'une poignée d'hommes ont ainsi décidé du destin de l'Europe dans une espèce de partie de ping-pong grandeur nature. En lire les détails exacts était très sincèrement sidérant. Ce chapitre vaut vraiment le détour. De manière générale, le travail de recherche effectué par l'auteur pour écrire un ouvrage entier, d'une très grande qualité, sur une seule année (de même pour les suivants) a du être absolument colossal et je n'en suis que plus admirative. J'ai littéralement adoré ce livre. Ce livre est une véritable plongée au coeur de l'année 1914 ! Mois par mois, semaine par semaine, et même à certains moments: jour par jour. Une immersion absolument passionnante dans tous les aspects de cette funeste année : tant au niveau social, qu'économique, politique, militaire etc. Tous les angles de vue sont abordés, que ce soit celui des dirigeants , celui des poilus ou des civils. Celui des Français, des Allemands, ainsi que des autres nations. La petite histoire comme la grande Histoire s'y mélangent, rien n'est laissé ni oublié. Jean-Yves le Naour parvient à nous donner une vision plus que globale et extrêmement détaillée des événements de l'année 1914, avec une écriture fluide et vivante, même belle, qui nous immerge dans l'atmosphère de l'époque avec un grande facilité. Parfois les détails concernant certaines batailles militaires ont pu paraitre un peu long dans le texte, mais ce ne fut que relativement rare. Ce furent globalement 300 pages exceptionnelles, un très gros coup de coeur pour moi. J'ai particulièrement été marquée par le chapitre intitulé "Dix jours qui ébranlèrent le monde", récit absolument dingue des tractations politiques internes et du jeu de dominos qui ont conduit à la déclaration de guerre. On...
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  • Cristofire 22/10/2018
    Formidable plongée dans le temps. Le Naour est un historien doublé d'un fort bel écrivain; il parvient à rendre limpide les rouages de l'entrée en guerre et de la folie des hommes. Une série 1914 à 1918 à dévorer.
  • BazaR 28/03/2016
    J’ai eu du nez de regarder « La Grande Librairie » le soir où Jean-Yves Le Naour venait y faire sa promo. J’ai su immédiatement que je lirai sa série sur la première guerre mondiale. La parution en poche prenant du temps, je ne commence que maintenant par la première année : 1914. « Un livre qui se lit comme un roman », annonce-t-on en quatrième de couverture. Quand même pas, mais pas loin. L’auteur a la faculté de nous rendre vivante le début de cette tragédie, vivante selon un nombre considérable de points de vue. Il fait revivre les acteurs, lisant presque leur pensée grâce aux extraits de leurs mémoires ; les acteurs individuels, mais aussi l’opinion, les foules et les troupes qui sont des acteurs à part entière. Il nous rend palpable la perte de contrôle des diplomates qui mène à la guerre, les haines que les peuples éprouvent les uns envers les autres et l’épouvantable massacre des premiers mois, là aussi grâce aux mémoires et aux extraits de journaux. De cette guerre, je ne connaissais que les images d’Épinal qui ont été balayées comme les français à la bataille de Charleroi. Je pensais que la guerre n’avait été que le résultat de la mécanique des Alliances ; c’était ignorer l’incroyable jeu de poker auquel se sont livrés les diplomates de tous les pays pendant un mois. La paix, la guerre, ils jouaient sur les deux tableaux à coup de menaces, de mensonges, de sincérité aussi ; le premier qui mobilise a perdu. Ce que j’en retiens, c’est que les diplomates ont joué un jeu de rôle grandeur nature et ont été abasourdis que cette guerre en soit le résultat final, même les allemands et les austro-hongrois sur lesquels Le Naour fait finalement peser la plus grande responsabilité. Le comportement des partis politiques et des syndicats en France m’était inconnu. La gauche avait ici l’occasion de s’opposer à ce massacre organisé entre les nations en refusant d’y prendre part, en déployant « la guerre à la guerre » de Jaurès chez les travailleurs de tous les pays. L’assassinat de Jaurès aurait pu les pousser dans cette direction. Mais la méfiance existait, le patriotisme aussi, et la gauche renonça en prétendant qu’il s’agissait d’abord de sauver la République de l’impérialisme aristocratique. Ce renoncement s’est fait au grand dam de la droite dont les plus extrêmes étaient prêts à emprisonner voire abattre tous les traitres de gauche. Les extraits de journaux de l’Action Française en particulier, font froid dans le dos. A côté de ces gens, Le Pen est un bisounours. Je ne connaissais pas non plus – mais cela ne me surprend pas vraiment – le comportement irrationnel des foules : la chasse aux allemands en France, en fait tous ce qui avait un accent un peu fort étaient massacrés sur place, la vitesse de diffusion des rumeurs les plus stupides comme ces allemands déguisés en femmes qui auraient jeté des friandises empoisonnées aux enfants pour éliminer dans l’œuf la « race » française. Et bien sûr, j’ai beaucoup appris sur le déroulement de la guerre durant ces premiers mois. Le plan Schlieffen appliqué à la lettre par les Allemands et la stratégie plutôt risquée de Joffre qui consiste à les laisser venir par la Belgique pour les découper en passant par le ventre mou de la Lorraine. Qu’il croit. Joffre ne parle à personne de ses plans, surtout pas aux politiques, et n’accepte aucun conseil. Et ces braves généraux français qui nous refont Azincourt en habillant les soldats de pantalon couleur garance (un rouge bien vif) et en les lançant à l’assaut comme une honorable infanterie se doit d’agir. Ils seront reçus par des bombardements et des mitrailleuses terrifiants. Un carnage de chair à canon. Bravo les tacticiens ! L’humour n’est pas complètement absent du récit. Le Naour est parfois d’une ironie douce aux oreilles dans ses descriptions des bobards balancés par la presse. Et on ne peut manquer de trouver amusante, quoique avec un peu de cynisme, certains comportements comme ces français passionnés par l’affaire Henriette Caillaux, la femme de l’homme politique Joseph Caillaux qui assassine le directeur du Figaro, alors que la situation internationale se dégrade, ou ces soldats incorporés tardivement et qui se retrouve avec des pantalons trop longs et des chapeaux melon en guise de casque. Je vois que je suis un peu long. Je terminerai donc en disant que j’ai tout de même une déception : celle que Le Naour nous décrive surtout les évènements vus de France. A part la partie diplomatique bien balancée entre tous les acteurs européens et le dernier chapitre qui résume les évènements sur le front de l’Est et en Asie, on se concentre sur l’opinion française, les partis politiques français, les foules françaises, les lettres de soldats français. Il était certainement plus facile de trouver de la documentation en France pour l’auteur, mais je suis sûr que les Russes, les Autrichiens ou les Allemands ont aussi dû laisser des témoignages que j’aurais bien aimés lire. L’occasion de présenter cette guerre comme monstrueuse de tous les points de vue est ratée. Mais peut-être les tomes suivants rectifieront ils le tir ? Le tome suivant, il faut que j’attende sa publication en poche. En attendant, je lirai les quelques BD de l’auteur où des évènements précis de ces quelques premiers mois sont décrits. J’ai eu du nez de regarder « La Grande Librairie » le soir où Jean-Yves Le Naour venait y faire sa promo. J’ai su immédiatement que je lirai sa série sur la première guerre mondiale. La parution en poche prenant du temps, je ne commence que maintenant par la première année : 1914. « Un livre qui se lit comme un roman », annonce-t-on en quatrième de couverture. Quand même pas, mais pas loin. L’auteur a la faculté de nous rendre vivante le début de cette tragédie, vivante selon un nombre considérable de points de vue. Il fait revivre les acteurs, lisant presque leur pensée grâce aux extraits de leurs mémoires ; les acteurs individuels, mais aussi l’opinion, les foules et les troupes qui sont des acteurs à part entière. Il nous rend palpable la perte de contrôle des diplomates qui mène à la guerre, les haines que les peuples éprouvent les uns envers les autres et l’épouvantable massacre des premiers mois, là aussi grâce aux mémoires et aux extraits de journaux. De cette guerre, je ne connaissais que les images d’Épinal qui ont été balayées comme les français à la bataille de Charleroi. Je pensais que la guerre n’avait été que...
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