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Auguste
Collection : Tempus
Date de parution : 23/04/2009
Éditeurs :
Perrin

Auguste

Collection : Tempus
Date de parution : 23/04/2009

La biographie renouvelée du fondateur de l'empire romain.

Auguste est l'un des personnages les plus célèbres et les moins connus de l'Antiquité, réduit à quelques clichés : héritier de César, adversaire de Cléopâtre et d'Antoine, bâtisseur infatigable et...

Auguste est l'un des personnages les plus célèbres et les moins connus de l'Antiquité, réduit à quelques clichés : héritier de César, adversaire de Cléopâtre et d'Antoine, bâtisseur infatigable et figé dans une appellation floue - le " siècle d'Auguste ".
Or le fondateur de l'Empire romain, qui a vécu aussi longtemps...

Auguste est l'un des personnages les plus célèbres et les moins connus de l'Antiquité, réduit à quelques clichés : héritier de César, adversaire de Cléopâtre et d'Antoine, bâtisseur infatigable et figé dans une appellation floue - le " siècle d'Auguste ".
Or le fondateur de l'Empire romain, qui a vécu aussi longtemps que Louis XIV, a comme ce dernier forgé les instruments d'un empire de cinq siècles, étendu aux limites du monde connu en Occident. Il a imposé non seulement une " paix romaine ", mais l'a ancrée par la propagande, par l'efficacité administrative et financière, au point de transformer son règne en modèle et en référence chez tous ses lointains successeurs, de Charlemagne à Louis XIV ou Napoléon.
Résultat de quatre années de travail et appuyée sur les plus récentes recherches, la biographie de Pierre Cosme renouvelle le portrait de l'empereur, éclaire les arcanes de sa vie privée, de sa manière de gouverner et brosse la fresque du premier empire " mondialisé ".

Pierre Cosme, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Fontenay/Saint-Cloud et de l'Ecole française de Rome, est maître de conférences à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est l'auteur de L'Etat romain entre éclatement et continuité, l'Empire romain de 192 à 325.

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EAN : 9782262030209
Code sériel : 271
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262030209
Code sériel : 271
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Thomas_Harnois 25/02/2021
    « Auguste » est un livre très dense, plutôt difficile d’accès pour le non initié qui aura beaucoup de mal à se repérer entre les nombreux personnages de l’Histoire, les alliances entre familles et devant la complexité du fonctionnement des règles de la politique et de l’administration romaine Pour autant Pierre Cosme a fourni un travail minutieux, riche et très exhaustif aidant à se faire une assez bonne opinion de la personnalité de l’empereur. Auguste apparaîtra donc comme un homme doté d’une exceptionnelle intelligence politique à défaut d’être un brillant chef militaire. A ce titre la manière dont il évita de commettre la même erreur que César avec les Sénateurs en dit long sur son grand sens politique. La lâcheté d’Auguste sur un champs de bataille semble peut-être avoir été exagérée par ses ennemis en revanche sa dureté et son caractère impitoyable avec ses adversaires m’ont semblé bien réels. Derrière l’ombre de l’empereur divinisé, Cosme brosse le portrait d’un homme de petite taille d’une santé fragile, affublé d’un léger handicap, insomniaque, supportant mal les voyages mais doté d’un grand charisme, vivant de manière simple, presque frugale pour un empereur romain. J’ai été touché par les relations très forte entre Auguste et Agrippa qui ne l’a jamais trahi, mais aussi de la fidélité d’Auguste envers sa femme Livie qui pourtant eut l’énorme inconvénient de ne jamais ne lui donner de descendants. De mon point de vue le dernier chapitre du livre est le plus intéressant, car il montre l’importance du règne d’Auguste dans l’Histoire de Rome et le fait qu’il servit de modèle non seulement aux autres empereurs romains mais également à des personnages comme Charlemagne, Louis XIV, Napoléon ou… Mussolini. Finalement les deux empereurs romains les plus importants de l’histoire resteront Jules César puis Auguste mais ce dernier en raison d’un caractère mesuré, calculateur marquera sans doute moins les esprits qu’un Néron ou qu’un Caligula plus flamboyants et excentriques. Sur le livre lui même, je dirai qu’il est beaucoup moins littéraire et vulgarisateur que les ouvrages de Max Gallo, mais qu’il présente un travail de fond d’une très grande rigueur et d’une très grande richesse.« Auguste » est un livre très dense, plutôt difficile d’accès pour le non initié qui aura beaucoup de mal à se repérer entre les nombreux personnages de l’Histoire, les alliances entre familles et devant la complexité du fonctionnement des règles de la politique et de l’administration romaine Pour autant Pierre Cosme a fourni un travail minutieux, riche et très exhaustif aidant à se faire une assez bonne opinion de la personnalité de l’empereur. Auguste apparaîtra donc comme un homme doté d’une exceptionnelle intelligence politique à défaut d’être un brillant chef militaire. A ce titre la manière dont il évita de commettre la même erreur que César avec les Sénateurs en dit long sur son grand sens politique. La lâcheté d’Auguste sur un champs de bataille semble peut-être avoir été exagérée par ses ennemis en revanche sa dureté et son caractère impitoyable avec ses adversaires m’ont semblé bien réels. Derrière l’ombre de l’empereur divinisé, Cosme brosse le portrait d’un homme de petite taille d’une santé fragile, affublé d’un léger handicap, insomniaque, supportant mal les voyages mais doté d’un grand charisme, vivant de manière simple, presque frugale pour un empereur romain. J’ai été touché par les relations très forte entre Auguste et Agrippa qui ne l’a...
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  • ABEDFranck 22/01/2020
    Qui ne connaît pas la formule célèbre d’Auguste, rapportée par Suetone, déclarant : « avoir trouvé une Rome de briques, et laissé une Rome de marbre » ? Il y a du vrai dans cette citation tant l’empreinte du premier César restera gravée dans la roche pour l’éternité. Malheureusement et bizarrement, Auguste porte la contradiction d’être à la fois l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité, tout en étant très méconnu. Pierre Cosme dans sa biographie renouvelle le genre, et lui rend justice. Cet ouvrage est le fruit de quatre années de travail. Il retrace le parcours personnel et politique d’Octavien, ainsi que la mort de la République et la genèse de l’Empire Romain. Ce livre nous permet également de comprendre l’homme privé, l’homme public et les ressorts qui l’animèrent toute sa vie. Pour rappel, l’auteur est un universitaire et historien français dont la spécialité est la Rome antique. Disons-le d’emblée, il est triste pour l’intelligence et la connaissance historique qu’Auguste ne soit réduit qu’à des clichés recouvrant une partie de sa vie : héritier de Jules César, adversaire de Marc Antoine et de Cléopâtre, premier empereur etc. Or le fondateur de l’Empire Romain bâtit un système qui lui perdura cinq siècles, à tel point qu’il sera considéré comme un modèle et une référence absolus par ses lointains successeurs en esprit. Ainsi Charles Perrault écrira, à l’époque du Grand siècle - c’est dire l’aura et l’influence d’Octave - les vers suivants : « Et l’on peut comparer, sans craindre d’Être injuste, Le siècle de Louis au beau siècle d’Auguste » (1). A dire vrai, les historiens ne se sont guère trompés en évoquant le Siècle d’Auguste. Effectivement, rares sont les personnalités historiques à pouvoir prétendre à une telle renommée intemporelle. Octavien a littéralement conçu des outils qui lui permirent d’étendre les conquêtes romaines aux limites du monde connu d’alors. Il sut mettre en place une administration efficace, débarrassée de la vile corruption, tout en imposant la pax romana aux peuples les plus divers qui composaient ce vaste édifice. Bâtisseur infatigable, et soucieux de porter la civilisation à son degré de perfection le plus élevé, il réussit, par une habile stratégie mêlant guerres, mariages, diplomatie, manœuvres politiques voire politiciennes, à s’imposer aux Romains et aux barbares comme le maître. Pierre Cosme retrace dans le détail le parcours d’Octave, fils d’Atia, nièce de Jules César. Rien ne prédisposait cet homme, issue d’une famille respectable mais modeste à devenir le numéro un. Toutefois les affres de la guerre civile, comme souvent dans les périodes d’instabilité, redistribuèrent les cartes. Jules César, le conquérant de la Gaule, se mit à dos une partie de l’élite romaine qui restait profondément républicaine. Son histoire est connue : conquête de la Gaule, passage du Rubicon, déclaration de guerre, guerre civile contre Pompée, pouvoir, complots et assassinat aux Ides de Mars… Alors qu’il résidait à Apollonie, afin de poursuivre sa formation, Octavien apprit la mort de son immense grand-oncle. En dépit des conseils de sa mère qui lui recommandait de ne pas accepter le testament de Jules, il prit le parti d’assumer son héritage. Manœuvrant habilement entre les différents groupes Césaricides emmenés par Brutus et Cassius, les sénateurs républicains, l’oligarchie romaine et l’ancien bras droit de César Marc Antoine, il éteignit les feux de la guerre civile avec brio pour imposer un âge d’or. Nous en avons déjà parlé, mais en plus de combattre la décadence et l’incurie administratives, Octave protégea les paysans des grands propriétaires terriens, bâtit une armée de métier défendant les frontières de l’Empire avec succès et promulgua des lois pour protéger les bonnes mœurs (2). Il établit une meilleure répartition de l’impôt dans un souci d’équité et de justice. Il réduisit le nombre des sénateurs pour gagner en efficacité, tout en visant le renouvèlement des élites romaines par différents procédés législatifs parfaitement décrits par l’auteur. Sous l’impulsion de son ami Mécène, les plus brillants poètes et écrivains de l’époque prirent leur envol comme Virgile, Horace, Tite-Live ou le plus controversé Ovide (3). Ces derniers contribueront à la gloire du régime par leur prose et leur poésie quasi indépassable. Difficile ne pas parler d’Agrippa, son vieux compagnon de route, qui resta toujours fidèle. Son parcours empli d’humilité dans les pas d’Auguste et son souci constant d’améliorer le sort des plus faibles devrait inspirer nombre de nos politiques modernes. Auguste fut soucieux de préserver les traditions romaines, de les incarner et de les vivre dans chaque acte publique et politique, là où son père adoptif se montrait dédaigneux des coutumes d’antan. Autre différence fondamentale avec son grand-oncle que l’histoire révéla, fut la manière d’Auguste de considérer les sénateurs. Il fonda un système politique conservant les apparences du régime républicain tout en imposant un pouvoir personnel… L’héritage d’Auguste se montra tellement immense que même l’Eglise Catholique par la voix d’un Pape voulut en capter une partie. Ainsi Grégoire VII identifia l’Eglise Catholique Romaine à la Res publica romana en affirmant : « A ceux qu’a commandés Auguste, le Christ commande ». Le Souverain Pontife entendait dire à tous qu’il se trouvait à la tête d’un nouvel empire romain... Auguste influença également Charlemagne, Louis XIV, Napoléon et bien d’autres. Le livre de Pierre Cosme nous présente Auguste, comme un homme doté d’une intelligence exceptionnelle, servi par un réel charisme. Entouré de brillants collaborateurs, il œuvra avec efficacité dans de nombreux domaines (justice, armée, urbanisme, réformes politiques etc). Il se montra impitoyable envers ses ennemis et manifesta un amour débordant à sa femme et à ses différents descendants. Il agit aussi parfois avec clémence suite aux conseils de Livia, notamment à l’endroit de Cinna (4) - petit-fils du Grand Pompée - qui avait projeté de le tuer. Derrière l’Empereur divinisé, nous voyons un Auguste qui eut toujours la volonté de se former intellectuellement et de donner le meilleur de lui-même aux Romains. De santé fragile, souffrant d’un léger handicap à la jambe gauche, insomniaque au point d’avoir des difficultés à dormir seul, il vécut de manière très simple dans sa maison du Mont Palatin refusant les excès de chairs et de boissons. Quand il mourut dans les bras de sa tendre épouse, il renouvela son amour impérissable en lui demandant de se souvenir de leur union. Même à la fin de sa vie, il gardait cette volonté de maîtriser son être en bon romain qu’il fut. Cependant l’émotion pouvait le submerger. En effet, quand un sénateur vint, au nom du Sénat et du Peuple de Rome, lui décerner le titre de Père de la Patrie, il se mit à pleurer devant les sénateurs. De même lorsque Arminius (5) piégea et massacra trois légions romaines en l'an 9 de notre ère dans la forêt de Teutoburg, Suétone nous décrit l’Empereur en ces termes : « Il en éprouva, dit-on, un tel désespoir, qu'il laissa croître sa barbe et ses cheveux pendant plusieurs mois, et qu'il se frappait parfois la tête contre les murs, en s'écriant : « Quinctilius Varus, rends-moi mes légions ». Les anniversaires de ce désastre furent toujours pour lui des jours de tristesse et de deuil. » Tout divinisé qu’il fut par tout un peuple à qui il avait donné la concorde et la paix civile, il restait un homme. Ce livre présente un travail de fond d’une très grande rigueur intellectuelle et d’une réelle profondeur historique. Auguste répétait souvent cette citation « hâte toi lentement », car il pensait, à juste titre, que la prudence valait mieux que l’audace. Je conclue en disant : hâtez-vous lentement de lire ce livre… Franck ABED (1) Le Siècle de Louis Le Grand par Charles Perrault, 1687. (2) Interdiction de l’avortement, condamnation de l’adultère encouragement aux mariages, encadrement très strict des divorces. (3) Il connut la disgrâce à cause de vers jugés indécents pour la morale. (4) Il finit même par accéder au Consulat… comme quoi Auguste ne fut pas rancunier. (5) Arminius fut un chef de guerre de la tribu germanique des Chérusques, fils du chef de guerre Segimerus. En sa qualité de fils de chef, il devint otage et fut élevé à Rome comme un citoyen romain, devenant membre de l'ordre équestre. De retour en Germanie, il gagna de confiance du gouverneur Varus tout en organisant en sous main une rébellion. Il finit par être assassiné par des Germains, qui craignaient son pouvoir devenu trop important et autoritaire.Qui ne connaît pas la formule célèbre d’Auguste, rapportée par Suetone, déclarant : « avoir trouvé une Rome de briques, et laissé une Rome de marbre » ? Il y a du vrai dans cette citation tant l’empreinte du premier César restera gravée dans la roche pour l’éternité. Malheureusement et bizarrement, Auguste porte la contradiction d’être à la fois l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité, tout en étant très méconnu. Pierre Cosme dans sa biographie renouvelle le genre, et lui rend justice. Cet ouvrage est le fruit de quatre années de travail. Il retrace le parcours personnel et politique d’Octavien, ainsi que la mort de la République et la genèse de l’Empire Romain. Ce livre nous permet également de comprendre l’homme privé, l’homme public et les ressorts qui l’animèrent toute sa vie. Pour rappel, l’auteur est un universitaire et historien français dont la spécialité est la Rome antique. Disons-le d’emblée, il est triste pour l’intelligence et la connaissance historique qu’Auguste ne soit réduit qu’à des clichés recouvrant une partie de sa vie : héritier de Jules César, adversaire de Marc Antoine et de Cléopâtre, premier empereur etc. Or le fondateur de l’Empire Romain bâtit un système qui lui perdura...
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  • chared16 11/01/2012
    Intéressant mais trop "académique" pour moi. La narration n'est pas épique et parfois presque ennuyeuse (l'énumération des noms des Légions !!!). L'auteur est agrégé d'histoire et enseigne à la Sorbonne et cela se voit. Un livre sérieux, certainement historiquement très précis mais une rédaction sans style. On peut écrire sur la Rome du début de notre ère sans être rébarbatif (lire dans la même collection "Les douze Césars" de Régis F. Martin, passionnant.).
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