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Cadeaux de Noël (Collector)
Frédéric Maget (textes réunis par)
Date de parution : 05/11/2020
Éditeurs :
Archipoche

Cadeaux de Noël (Collector)

Frédéric Maget (textes réunis par)
Date de parution : 05/11/2020
À l’occasion des fêtes de fin d’année, Archipoche réédite une anthologie de textes de l’inimitable Colette, dans laquelle celle-ci évoque ses souvenirs d’enfance et la magie propre à cette période de l’année.
De 1909 à 1948, Colette publie dans la presse des textes sur Noël et le jour de l’an qui comptent parmi les plus belles pages de son œuvre. Elle y... De 1909 à 1948, Colette publie dans la presse des textes sur Noël et le jour de l’an qui comptent parmi les plus belles pages de son œuvre. Elle y évoque les hivers de son enfance à Saint-Sauveur-en-Puisaye et la figure maternelle de Sido.
Pas de sapins dans le salon, mais...
De 1909 à 1948, Colette publie dans la presse des textes sur Noël et le jour de l’an qui comptent parmi les plus belles pages de son œuvre. Elle y évoque les hivers de son enfance à Saint-Sauveur-en-Puisaye et la figure maternelle de Sido.
Pas de sapins dans le salon, mais des branches de houx et une fleur d’ellébore, dont elle guette l’éclosion et qui ornera, le soir venu, la table familiale.
Ces Noëls d’autrefois, dans leur simplicité et leur dénuement, rouvrent, intacts, tout un univers de sensations. Et nous invitent à retrouver les « vraies fleurs de décembre que sont Noël et le 1er janvier ».
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EAN : 9782377358380
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 10,8 x 17,7 mm
EAN : 9782377358380
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 10,8 x 17,7 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • delagef 07/02/2021
    Ces évocations des noëls de son enfance, mais aussi lors de la guerre sont de vrais bijoux. Les textes de Colette se savourent, les passages se lisent et se relisent pour mieux les apprécier. Ils sont réalistes, optimistes aussi. Il y a de la fraicheur, de la candeur, de la modernité.
  • Laplumedeclementine 10/12/2020
    Ce petit livre regroupe des textes écrits par Colette sur Noël et le Nouvel an tout au long de sa vie. Elle y évoque divers Noëls, surtout ceux de son village natal dans un cadre domestique modeste mais harmonieux où cohabitent des gens qui s'aiment et des animaux. Les souvenirs de cette "enfance pauvre et païenne" évoquent la douceur et la simplicité. L'on découvre les Noëls anciens : pas de sapin mais du houx et de la fleur d'ellébore, des repas composés de marrons, de pudding, de fruits confits et de thé, suivis d'une calme veillée. Pas de discours moralisateur dans ces souvenirs d'autrefois ; ceux-ci ont plutôt le goût de la madeleine de Proust. Et, si elle déplore la surabondance de jouets à Noël (dès le début du 20ème siècle !), Colette ne manque pas d'analyser les changements de tradition de manière nuancée. Elle fait preuve d'une compréhension bienveillante et incroyablement moderne vis-à-vis des enfants, "porteurs d'un fardeau de souvenirs et de perplexité". Ce respect des enfants est sans doute lié à des souvenirs très vivaces de sa propre enfance et de ses perceptions enfantines. Colette parle aussi des Noëls en temps de guerre, qu'il s'agisse d'un Noël au milieu des ruines d'un village bombardé ou d'un discours profondément émouvant dédié aux femmes dont les maris sont à la guerre. Son évocation des vœux en temps de guerre, du décalage entre l'optimisme et la légèreté du Nouvel an précédent et la modestie de cette nouvelle année, peut faire écho, dans une certaine mesure, à ce que nous vivons actuellement. Ce sont de très beaux textes plein de sensibilité, teintés d'une "religion domestique", dont l'odeur du feu de cheminée, des oranges et d'un foyer harmonieux berce la lectrice/le lecteur.Ce petit livre regroupe des textes écrits par Colette sur Noël et le Nouvel an tout au long de sa vie. Elle y évoque divers Noëls, surtout ceux de son village natal dans un cadre domestique modeste mais harmonieux où cohabitent des gens qui s'aiment et des animaux. Les souvenirs de cette "enfance pauvre et païenne" évoquent la douceur et la simplicité. L'on découvre les Noëls anciens : pas de sapin mais du houx et de la fleur d'ellébore, des repas composés de marrons, de pudding, de fruits confits et de thé, suivis d'une calme veillée. Pas de discours moralisateur dans ces souvenirs d'autrefois ; ceux-ci ont plutôt le goût de la madeleine de Proust. Et, si elle déplore la surabondance de jouets à Noël (dès le début du 20ème siècle !), Colette ne manque pas d'analyser les changements de tradition de manière nuancée. Elle fait preuve d'une compréhension bienveillante et incroyablement moderne vis-à-vis des enfants, "porteurs d'un fardeau de souvenirs et de perplexité". Ce respect des enfants est sans doute lié à des souvenirs très vivaces de sa propre enfance et de ses perceptions enfantines. Colette parle aussi des Noëls en temps de guerre, qu'il s'agisse d'un Noël au milieu des ruines...
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  • mimslit 25/11/2020
    Dans ce recueil d’articles, Colette nous propose des écrits autour du thème de Noël qui abordent différents sujets : ses souvenirs d’enfance, son avis sur les cadeaux de noël, la fête de noël durant les guerres, etc. • Même si certains articles m’ont plu, je suis tout de même très peu emballée par la plume de Colette et je pense que c’est la raison pour laquelle je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture. Je vous le recommande quand même si vous aimez le style de Colette et que vous voulez lire des écrits autour de Noël car je sais que ça pourrait plaire à beaucoup de personnes !
  • nanoucz 17/02/2016
    Les premières lignes de ce recueil, début de la présentation de Frédéric Maget, donnent parfaitement le ton de ce livre que j’ai reçu de Babelio dans le cadre d’une récente opération Masse Critique. « Je n’ai pas de souvenirs de Noël… », confie Colette en 1933 au journal La République. Étrange aveu de la part d’une écrivaine qui pendant près de quarante ans, de 1909 à 1948, publia dans la presse, sur Noël et le jour de l’an, de nombreux textes, certains repris dans l’œuvre, qui comptent parmi les plus belles pages sur l’enfance. (page 7) Effectivement, dans la famille Colette, on ne fêtait pas Noël, car Sido, la mère tant aimée de l’écrivain, était athée. C’était donc à l’occasion des étrennes que Colette recevait des cadeaux et c’est le changement d’année qu’elle évoque principalement dans ces textes. Des cadeaux simples, sans fastes, témoignages d’affection, quelques bonbons, un livre peut-être, une ellébore sûrement, cette Rose de Noël qui fleurit sous la neige et que Sido aime tant. Moi qui aime la nature, les oiseaux et les fleurs, j’ai été évidemment charmée par ces textes, où il en est souvent question, en particulier quand Colette évoque son enfance. Mais elle sait aussi être un témoin de son temps, comme dans Jour de l’an en Argonne, paru dans Le Matin de 6 janvier 1915, où elle raconte une visite aux soldats dans une région dévastée. Plus tard, ce sont les Noëls de la seconde guerre mondiale qu’elle évoque, avec leurs privations et leurs incertitudes, et qu'il est alors si réconfortant de replonger dans les souvenirs d’enfance. Un très beau livre, une édition soignée avec un papier épais qui donne plaisir à tourner les pages, quelques photos de l’auteur à différents âges et de ses parents, des textes à relire pour retrouver l’émotion des choses simples. Une incitation à se rappeler ses propres souvenirs et à apprécier les fêtes passées, dans leur modestie et leur authenticité. Les premières lignes de ce recueil, début de la présentation de Frédéric Maget, donnent parfaitement le ton de ce livre que j’ai reçu de Babelio dans le cadre d’une récente opération Masse Critique. « Je n’ai pas de souvenirs de Noël… », confie Colette en 1933 au journal La République. Étrange aveu de la part d’une écrivaine qui pendant près de quarante ans, de 1909 à 1948, publia dans la presse, sur Noël et le jour de l’an, de nombreux textes, certains repris dans l’œuvre, qui comptent parmi les plus belles pages sur l’enfance. (page 7) Effectivement, dans la famille Colette, on ne fêtait pas Noël, car Sido, la mère tant aimée de l’écrivain, était athée. C’était donc à l’occasion des étrennes que Colette recevait des cadeaux et c’est le changement d’année qu’elle évoque principalement dans ces textes. Des cadeaux simples, sans fastes, témoignages d’affection, quelques bonbons, un livre peut-être, une ellébore sûrement, cette Rose de Noël qui fleurit sous la neige et que Sido aime tant. Moi qui aime la nature, les oiseaux et les fleurs, j’ai été évidemment charmée par ces textes, où il en est souvent question, en particulier quand Colette évoque son enfance. Mais...
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  • madameduberry 08/12/2015
    Ce recueil d'articles est un produit de Noël, conçu pour être vendu en même temps que le Christmas pudding, les éditions limitées à couvertures chatoyantes, les faux jouets anciens et le dernier objet connecté à la mode. Comme le projet éditorial, son titre est non seulement opportuniste, mais aussi contradictoire avec son contenu. Rêveries de Noël eût mieux convenu. Car les Noëls d'enfance de Colette n'ont jamais existé. A leur place, c'est la figure de Sido qui remplit les souvenirs de "Gabri", ou" Minet-chéri", comme l'appelait sa mère. Colette décrit le village poyaudin (de Puisaye, pour ceux qui ne connaissent pas la Bourgogne) où elle grandit, comme libre penseur, ou mal -pensant comme on disait à l'époque. On comprend en lisant cette histoire que c'est plutôt sa mère la "mal pensante, elle qui, par son athéisme, déplaça les célébrations de Noël à la toute fin de l'année. Loin de 'en faire un jour de ripailles mécréantes elle crée un jour de partage très symbolique: cuire tout le jour du pain pour le distribuer aux plus misérables accompagné d'une dîme en argent sonnant, voilà qui n'est pas banal non plus. Que reste-t-il alors , du parfum des Noëls d'antan, à l'écrivain, d'âge mûr puis plus tard encore, au soir de sa vie? Tant de souvenirs , en fait : l'attente que fleurisse l'ellébore, dite rose de Noël, parfois sous la neige,comme un autre autre cadeau étincelant et qui bleuit à l'aube; surprendre , dans son demi sommeil, les hésitations de Sido, venant déposer, une nuit de Noël, deux petits paquets fleuris de ladite rose, dans les sabots de sa fille, puis les reprenant après un bref moment de réflexion, pour les donner comme à l'habitude à sa fille pour ses étrennes. Scène muette où l'enfant blottie sous l'édredon sait lire tout l'amour maternel. Car Colette s'abreuvait aussi aux mythologies de l'enfance et aurait voulu croire à quelques fééries, moitié sulpiciennes moitié superstitieuses, de ses compagnes paysannes qui voyaient des miracles au-dessus de l'étable la nuit de Noël, et Sido pensa un moment abonder en ce sens en dévoyant du même coup le sens donné à leurs propres rites familiaux. Comment mieux illustrer la formule de Lacan: "Aimer, c'est donner ce qu'on n'a pas?" Autrement dit, l'amour ne saurait se distribuer comme un bien matériel, et n'est pas du même ordre que la possession ni la jouissance des biens. Ce joli "Conte de Noël" vient rejoindre dans mon paysage mental d'autres écrits célèbres du" Temps Retrouvé", comme l'appelle génialement Proust, retrouvailles/création de tant d'auteurs littéraires. Ce recueil d'articles est un produit de Noël, conçu pour être vendu en même temps que le Christmas pudding, les éditions limitées à couvertures chatoyantes, les faux jouets anciens et le dernier objet connecté à la mode. Comme le projet éditorial, son titre est non seulement opportuniste, mais aussi contradictoire avec son contenu. Rêveries de Noël eût mieux convenu. Car les Noëls d'enfance de Colette n'ont jamais existé. A leur place, c'est la figure de Sido qui remplit les souvenirs de "Gabri", ou" Minet-chéri", comme l'appelait sa mère. Colette décrit le village poyaudin (de Puisaye, pour ceux qui ne connaissent pas la Bourgogne) où elle grandit, comme libre penseur, ou mal -pensant comme on disait à l'époque. On comprend en lisant cette histoire que c'est plutôt sa mère la "mal pensante, elle qui, par son athéisme, déplaça les célébrations de Noël à la toute fin de l'année. Loin de 'en faire un jour de ripailles mécréantes elle crée un jour de partage très symbolique: cuire tout le jour du pain pour le distribuer aux plus misérables accompagné d'une dîme en argent sonnant, voilà qui n'est pas banal non plus. Que reste-t-il alors , du...
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