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Dönitz
Collection : Tempus
Date de parution : 07/05/2015
Éditeurs :
Perrin

Dönitz

Collection : Tempus
Date de parution : 07/05/2015
Le dernier chef du IIIe  Reich.
Karl Dönitz, né en 1891, grand amiral de la Kriegsmarine à partir de janvier 1943, incarne presque à lui seul la guerre sous-marine systématique menée par les Allemands contre les Alliés.... Karl Dönitz, né en 1891, grand amiral de la Kriegsmarine à partir de janvier 1943, incarne presque à lui seul la guerre sous-marine systématique menée par les Allemands contre les Alliés. Derrière l’organisateur hors pair se profile un inconditionnel de Hitler qu’il poussera à la résistance envers et contre tout. A... Karl Dönitz, né en 1891, grand amiral de la Kriegsmarine à partir de janvier 1943, incarne presque à lui seul la guerre sous-marine systématique menée par les Allemands contre les Alliés. Derrière l’organisateur hors pair se profile un inconditionnel de Hitler qu’il poussera à la résistance envers et contre tout. A la mort du Führer et à sa demande, il lui succède à la tête du Reich pour quelques jours. Condamné à Nuremberg à dix ans de prison, il cultivera, après sa libération et jusqu’à sa mort en 1980, une réputation usurpée de militaire rétif au nazisme.
 
 « Un ouvrage très précieux puisqu’il comble l’absence de biographie aisément accessible en langue française. » Revue historique des armées.
 
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EAN : 9782262050757
Code sériel : 596
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 440
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262050757
Code sériel : 596
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 440
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

Un ouvrage très précieux puisqu’il comble l’absence de biographie aisément accessible en langue française.
Revue historique des armées.

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bigmammy 19/02/2012
    Nul mieux que Karl Dönitz ne symbolise cette génération d’Allemands qui se sont entièrement voués à la Guerre. En 1914, il sort de l’Ecole navale pour servir sur un bâtiment qui sera très offensif sur le théâtre turc. Très vite il deviendra sous marinier, spécialité où il excellera tant qu’il deviendra le chef des Sous-marins de Hitler, et, pendant quelques jours, son successeur à la tête d’un Reich écrasé. François-Emmanuel BREZET est marin et historien universitaire, donc bien placé pour décrypter les archives abondantes, et désormais ouvertes, de la Marine allemande et de l’Amirauté britannique. Il nous montre un Dönitz « bon élève », sérieux, travailleur, bien noté, peut être sans génie. Contrairement à la plupart des officiers de son temps, il n’est pas issu de la Noblesse, mais fils d’un Ingénieur opticien de Carl Zeiss Iéna. Il manifeste peu ses sentiments, sauf au Führer, auquel il voue une admiration fanatique (ce mot est le sien) . Sa grande affaire est la guerre sous-marine : ici l’auteur nous apporte une révélation : inspirés par les livres britanniques sur la Guerre, nous croyons que les sous marins nazis ont failli vaincre l’effort de guerre des Alliés. En fait il n’en a rien été, même s’ils ont généré des drames humains et rendu difficile l’approvisionnement de la Grande Bretagne. Début 43 – en même temps que la reddition de Stalingrad -, les Allemands avaient perdu la « guerre au tonnage » sur l’Atlantique, faute d’avoir jamais mis en ligne assez de bâtiments, parce que Hitler avait toujours donné priorité à l’Armée de terre et a la Luftwaffe, et faute d’avoir développé des technologies de repérage (radar, sonar) et de communication aussi performantes que celles des Alliés. Même les torpilles étaient de mauvaise qualité. Et l’industrie américaine construisait chaque mois plus de Liberty ships que les sous-marins de la Kriegsmarine n’en coulaient. Au passage, l’auteur cite le taux effarant des pertes : sur les 859 U-Boote partis en opérations, 648, soit 75%, ont été perdus, dont 429 corps et biens, et 60% des marins embarqués ne revinrent pas. Le beau film de Wolfgang PETERSEN, Das Boot (d’après le livre de L-G Buchheim), décrit cette lutte désespérée des jeunes gens servant sur les « U-Boote ». Le livre de F-E Brézet est clair, bien construit, précis. Avec la rigueur du chercheur universitaire, il trace un portrait passionnant d’un des personnages-clé du Troisième Reich. Nul mieux que Karl Dönitz ne symbolise cette génération d’Allemands qui se sont entièrement voués à la Guerre. En 1914, il sort de l’Ecole navale pour servir sur un bâtiment qui sera très offensif sur le théâtre turc. Très vite il deviendra sous marinier, spécialité où il excellera tant qu’il deviendra le chef des Sous-marins de Hitler, et, pendant quelques jours, son successeur à la tête d’un Reich écrasé. François-Emmanuel BREZET est marin et historien universitaire, donc bien placé pour décrypter les archives abondantes, et désormais ouvertes, de la Marine allemande et de l’Amirauté britannique. Il nous montre un Dönitz « bon élève », sérieux, travailleur, bien noté, peut être sans génie. Contrairement à la plupart des officiers de son temps, il n’est pas issu de la Noblesse, mais fils d’un Ingénieur opticien de Carl Zeiss Iéna. Il manifeste peu ses sentiments, sauf au Führer, auquel il voue une admiration fanatique (ce mot est le sien) . Sa grande affaire est la guerre sous-marine : ici l’auteur nous apporte une révélation : inspirés par les livres britanniques sur la Guerre, nous croyons que les sous marins nazis ont failli vaincre l’effort de guerre des Alliés. En fait il n’en...
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