Lisez! icon: Search engine
Frères d'armes
Bruno Cabanes (préface de), Pascale Haas (traduit par)
Collection : Tempus
Date de parution : 19/01/2023
Éditeurs :
Perrin

Frères d'armes

Bruno Cabanes (préface de), Pascale Haas (traduit par)
Collection : Tempus
Date de parution : 19/01/2023
Un des meilleurs témoignages sur la guerre du Pacifique racontée par un marine.
« Eugene Sledge était un rescapé. À quiconque trouverait le terme galvaudé, il suffirait de rappeler ceci : à l’âge de vingt-deux ans, le jeune Américain avait traversé deux des batailles les... « Eugene Sledge était un rescapé. À quiconque trouverait le terme galvaudé, il suffirait de rappeler ceci : à l’âge de vingt-deux ans, le jeune Américain avait traversé deux des batailles les plus meurtrières de la guerre du Pacifique : Peleliu, à l’automne 1944, et Okinawa, au printemps 1945. […] Revenu physiquement indemne, Sledge souffre... « Eugene Sledge était un rescapé. À quiconque trouverait le terme galvaudé, il suffirait de rappeler ceci : à l’âge de vingt-deux ans, le jeune Américain avait traversé deux des batailles les plus meurtrières de la guerre du Pacifique : Peleliu, à l’automne 1944, et Okinawa, au printemps 1945. […] Revenu physiquement indemne, Sledge souffre cependant de blessures psychologiques, qui l’accompagnent jusqu’à la fin de sa vie. Sous l’apparence d’un homme discret et affable se cache un ancien combattant agité de cauchemars, vivant dans la compagnie des morts. Le livre qu’on va lire est un monument écrit à leur mémoire. » Ainsi présenté par Bruno Cabanes, préfacier, ce témoignage prenant est un incontournable de l’histoire de la guerre du Pacifique.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262099640
Code sériel : 0901
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262099640
Code sériel : 0901
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • eric_olivier 10/07/2020
    "Ceux qui ont le plus de compassion pour les autres sont ceux sont ceux, qui à la guerre, souffrent le plus. Un livre essentiel. Un jeune américain s'engage dans l'armée est il est envoyé dans les iles du Pacifique pour les reprendre aux Japonais. Les ravages physiques et psychologiques de la guerre y sont décrits de manière très sèches, comme un journaliste. Il n'y a presque pas de place pour l'empathie (sauf pour certains de ces amis qu'ils voient chuter mais ce n'est que pour être renvoyé à sa propre crainte de mourir). On peut lire ce livre comme un historien le lira mais aussi y voir la guerre qui transforme un jeune homme en machine à tuer sans sentiment et détruit en lui toute humanité.
  • zenzibar 11/04/2020
    Steven Spielberg et Tom Hanks ont réalisé deux séries télé sur la vie et la mort de soldats américains pendant la dernière guerre mondiale. La première relate à partir du livre de Stephen E. Ambrose les péripéties de la Easy Company du mythique 101ème régiment de parachutistes engagé sur le front de l'Ouest à partir de 1944, la seconde celles d'une section de servants de mortiers de la 1er division de marines dans le Pacifique. Pour ce second opus, les réalisateurs ont construit leur oeuvre sur la base de ce livre d'Eugène Sledge, « Frères d'armes ». Il existe une sorte d'asymétrie entre les qualités respectives des images et des mots.Autant à mon humble avis, le livre d'Ambose se révèle décevant par rapport à la qualité des images, autant ce livre d'Eugène Sledge domine la série « The Pacific » pourtant aussi réussie que « Band of brothers ». Ce livre n'est pas un manuel d'histoire sur la guerre du Pacifique, il ne traite même pas de l'intégralité des deux brasiers dans lesquels l'auteur et ses camarades ont été jetés, irradiés, Peleliu et Okinawa. Si deux ou trois annexes, avec quelques cartes, une chronologie n'auraient pas été inutiles il n'en demeure pas moins que ce livre peut être lu sans pré-requis. Autre réserve, l'affreuse couverture de l'édition française des « Belles lettres ». La photo avec ce marine « GI Joe » qui ajuste virilement sa cible est complètement décalée, me semble t-il, avec le propos du livre. Ce n'est absolument pas un livre d'aventures guerrières ; la photo d'un visage ravagé, d'un cyclone, voire d' une tombe eussent été beaucoup plus appropriées. Car s'il s'agit d'un extraordinaire témoignage historique, c'est d'abord un exceptionnel récit d'une terrible descente aux enfers d'un être humain, qui du gendre idéal devient un guerrier expert, une machine à tuer. La banalité du mal...où comment un gentil fils de médecin, famille tranquille, peut congédier des valeurs sur le respect de la vie, du prochain. Au fil de cette descente aux enfers, Eugène Sledge a trouvé le temps, les mots, ne serrai-ce qu'au plus profond de son être, pour mémoriser, graver ce dégoût de lui, des événements avec une force hallucinante. Il a su capturer ses émotions, au-delà des réactions attachées aux actes de survie les plus primaires imposés par cette guerre. Le livre proprement dit, n'a été écrit et publié que bien plus tard (1981). On pense inévitablement à Jorge Semprun avec « L'écriture ou la vie », la tragédie du survivant du camp qui doit choisir entre raconter et réapprendre la vie. Car c'est l'autre dramatique révélation, la fin des combats ne met pas un terme aux épreuves, la réinsertion dans la vie « civile » est douloureuse, voire impossible pour nombre de vétérans ; trouver un travail, réapprendre des relations humaines... . Une fois éteints les feux d'artifice de la victoire, les héros deviennent vite des indésirables, leur regard, leur silence portent l'horreur, la déshumanisation absolue des jours et des nuits de feu et de sang. Cet ouvrage a aussi le mérite de relater des aspects situés dans un angle mort de l'histoire officielle de ce conflit. Pour beaucoup, les combats ont cessé le 08 mai 1945. Cette date correspond « uniquement » à la capitulation allemande, le cauchemar ne s'est arrêté que le 02 septembre 1945. Entre temps, Okinawa, Hiroshima, Nagasaki…excusez du peu... Oubli sur la phase finale, mais aussi sur le début. La guerre en Asie a commencé non pas à Pearl Harbour en 1941 mais avec l'invasion par les troupes japonaises de la Chine en 1931. Il y a une forme de racisme académique dans le positionnement du curseur, comme si les souffrances inouïes de la population chinoise, les milliers de morts ne comptaient pas, s'agissant d'une guerre uniquement entre jaunes. Un livre dont la lecture devrait être programmée au lycée comme l'est par exemple le journal d'Anne Franck ; enfin tant que les sciences humaines représentent encore un intérêt pour les managers de l'Educatnat. Respect, EugêneSteven Spielberg et Tom Hanks ont réalisé deux séries télé sur la vie et la mort de soldats américains pendant la dernière guerre mondiale. La première relate à partir du livre de Stephen E. Ambrose les péripéties de la Easy Company du mythique 101ème régiment de parachutistes engagé sur le front de l'Ouest à partir de 1944, la seconde celles d'une section de servants de mortiers de la 1er division de marines dans le Pacifique. Pour ce second opus, les réalisateurs ont construit leur oeuvre sur la base de ce livre d'Eugène Sledge, « Frères d'armes ». Il existe une sorte d'asymétrie entre les qualités respectives des images et des mots.Autant à mon humble avis, le livre d'Ambose se révèle décevant par rapport à la qualité des images, autant ce livre d'Eugène Sledge domine la série « The Pacific » pourtant aussi réussie que « Band of brothers ». Ce livre n'est pas un manuel d'histoire sur la guerre du Pacifique, il ne traite même pas de l'intégralité des deux brasiers dans lesquels l'auteur et ses camarades ont été jetés, irradiés, Peleliu et Okinawa. Si deux ou trois annexes, avec quelques cartes, une chronologie n'auraient pas été inutiles il n'en demeure pas moins que ce livre peut être lu...
    Lire la suite
    En lire moins
  • AllTimeReadings 30/03/2019
    Je remercie tout d'abord Babelio pour l'envoi de ce livre. Cette lecture n'a pas été simple, au contraire, on se retrouve plongé au milieu de la guerre grâce à des détails plus ou moins macabres. Pourtant, cette lecture m'a fasciné. Lire des récits d'événements, c'est bien. Quand ils sont racontés par les personnes ayant vécu ces événements, c'est encore mieux. J'ai appris beaucoup de choses lors de cette lecture. Sur la guerre, oui, mais aussi sur l'humain. Je recommande cette lecture à tous les passionnés d'histoire ou à ceux qui aimeraient simplement redécouvrir l'humain sous un autre jour.
  • ju-s-tine 23/03/2019
    Un très beau témoignage d'un Marines durant la seconde guerre mondiale. On est plongé avec les soldats sur le champ de bataille, comme si on y était nous aussi. Eugène B. Sledge nous partage son quotidien : les difficultés, les tristesses, les colères, mais aussi les joies et les bonnes surprises. Un texte dur, fort et nécessaire pour se souvenir et ne pas oublier. Merci à Babelio et aux éditions Les Belles Lettres pour cette découverte, que je n'aurais sûrement jamais faite sans vous.
  • LesLecturesDeMelanie 05/03/2019
    *Je tenais tout d'abord à remercier Babelio pour la masse critique et la maison d'édition "Les Belles Lettres" pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman.* Ce livre est considéré par beaucoup comme le meilleur récit de guerre et de champs de bataille jamais écrit car l'auteur offre un aperçu de ce à quoi ressemble vraiment l'engagement avec les Marines et la guerre, chose rare dans la plupart des livres de nos jours. Eugène Sledge nous fait part de ses mémoires et ce qu'il à vécu durant la Seconde Guerre Mondiale. On va le suivre pendant son engagement, sa formation et au combat sur les îles de Peleliu et d'Okinawa. Il nous retranscrit l'histoire accompagnée également de photos et montre à quel point la guerre dans le Pacifique fut horrible. J'aime tout ce qui touche à l'Histoire, le devoir de mémoire est pour moi quelque chose d'important que l'on ne doit pas oublier. J'ai trouvé le livre très intéressant et bien écrit la lecture se fait avec fluidité les termes ne sont pas complexes et pourtant les détails sur l'expérience vécue par Sledge et ses collègues des Marines dans la lutte pour son pays sont stupéfiants. Ce livre devrait être dans la pile à lire de tout le monde même si vous n'êtes pas fan de récits de guerre celui-ci est écrit avec justesse et sincérité.*Je tenais tout d'abord à remercier Babelio pour la masse critique et la maison d'édition "Les Belles Lettres" pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman.* Ce livre est considéré par beaucoup comme le meilleur récit de guerre et de champs de bataille jamais écrit car l'auteur offre un aperçu de ce à quoi ressemble vraiment l'engagement avec les Marines et la guerre, chose rare dans la plupart des livres de nos jours. Eugène Sledge nous fait part de ses mémoires et ce qu'il à vécu durant la Seconde Guerre Mondiale. On va le suivre pendant son engagement, sa formation et au combat sur les îles de Peleliu et d'Okinawa. Il nous retranscrit l'histoire accompagnée également de photos et montre à quel point la guerre dans le Pacifique fut horrible. J'aime tout ce qui touche à l'Histoire, le devoir de mémoire est pour moi quelque chose d'important que l'on ne doit pas oublier. J'ai trouvé le livre très intéressant et bien écrit la lecture se fait avec fluidité les termes ne sont pas complexes et pourtant les détails sur l'expérience vécue par Sledge et ses collègues des Marines dans la lutte pour son pays sont stupéfiants. Ce livre devrait être dans la pile à lire...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !