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La carte du monde
François Vidonne (traduit par)
Collection : Romans Archipoche
Date de parution : 02/05/2018
Éditeurs :
Archipoche

La carte du monde

François Vidonne (traduit par)
Collection : Romans Archipoche
Date de parution : 02/05/2018
Perdue dans la contemplation d'une carte du monde qu'elle avait dessinée jadis, Alice laisse sans surveillance la fille de sa meilleure amie. Lorsqu'elle revient à elle, il est trop tard... Le roman culte de Jane Hamilton, auteure multi-primée, adapté au cinéma avec Sigourney Weaver et Julianne Moore.
Un moment d’inattention, un seul, et une vie peut basculer. Perdue dans la contemplation d’une carte du monde qu’elle avait dessinée jadis, Alice laisse sans surveillance la fille de sa... Un moment d’inattention, un seul, et une vie peut basculer. Perdue dans la contemplation d’une carte du monde qu’elle avait dessinée jadis, Alice laisse sans surveillance la fille de sa meilleure amie. Lorsqu’elle revient à elle, il est trop tard...Prise dans l’étau de la justice, Alice est gagnée peu à... Un moment d’inattention, un seul, et une vie peut basculer. Perdue dans la contemplation d’une carte du monde qu’elle avait dessinée jadis, Alice laisse sans surveillance la fille de sa meilleure amie. Lorsqu’elle revient à elle, il est trop tard...Prise dans l’étau de la justice, Alice est gagnée peu à peu par la folie. Le début d’un voyage en enfer, entre remords et rédemption.De ce qui pourrait n’être que le récit d’un accident, Jane Hamilton tisse un récit sur la culpabilité et le pardon qui a bouleversé l’Amérique. Peu d’écrivains ont su évoquer ainsi le sentiment de culpabilité, de trahison, et cette façon dont nos vies peuvent soudain basculer.
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EAN : 9782377351022
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 570
Format : 113 x 180 mm
EAN : 9782377351022
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 570
Format : 113 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • floramaginelle 13/05/2020
    Un ton tellement juste, un livre émouvant qui nous touche au plus profond de nous. Une belle réflexion sur le remord et le sentiment de culpabilité.
  • lectrice45 09/04/2019
    Quelle joie d’avoir accès à un livre semblable. Les deux évènements sont un tout, et le personnage principal, Alice, n’aurait pas pu aller à la rencontre d’elle-même si le deuxième n’avait pas eu lieu. C’est aussi l’histoire d’une femme (l’accusatrice) qui ne saisira pas l’opportunité de faire un retour sur elle-même pour sonder les profondeurs de son âme. Contrairement à Alice et Theresa, la mère de la petite Lizzy. Et Howard également mais je l’ai perdu en route… Ce qui donne, à mon sens, la longueur du roman (430 pages en version brochée) c’est que l’auteur a scindé le roman en 3 parties et choisi de donner la parole à Howard, le mari d’Alice. C’est vraiment très intéressant que d’explorer Alice à partir du regard de Howard, de lui donner la place et de mieux le connaître. Ne pas le connaître uniquement à partir du regard (idéalisé !?!) de sa femme. D’autant plus qu’il nous permet de voir sa femme différemment puisque lui-même semble ne pas la connaître ; semble la survoler. Comme souvent dans une relation. C’est comme-ci, avant le drame, on avait affaire à un personnage : la Relation, puis ensuite on pouvait tenter d’accéder à Alice puis à Howard. Cette construction est intéressante d’autant qu’ensuite (à sa sortie d’incarcération) la narratrice redevient Alice… et Howard m’a à nouveau échappé. Bref, des sujets très dérangeants traités dans cette histoire, beaucoup de dénonciations, et l’obligation pour les personnages de bousculer l’ordre établi. Dérangeant mais salutaire.Quelle joie d’avoir accès à un livre semblable. Les deux évènements sont un tout, et le personnage principal, Alice, n’aurait pas pu aller à la rencontre d’elle-même si le deuxième n’avait pas eu lieu. C’est aussi l’histoire d’une femme (l’accusatrice) qui ne saisira pas l’opportunité de faire un retour sur elle-même pour sonder les profondeurs de son âme. Contrairement à Alice et Theresa, la mère de la petite Lizzy. Et Howard également mais je l’ai perdu en route… Ce qui donne, à mon sens, la longueur du roman (430 pages en version brochée) c’est que l’auteur a scindé le roman en 3 parties et choisi de donner la parole à Howard, le mari d’Alice. C’est vraiment très intéressant que d’explorer Alice à partir du regard de Howard, de lui donner la place et de mieux le connaître. Ne pas le connaître uniquement à partir du regard (idéalisé !?!) de sa femme. D’autant plus qu’il nous permet de voir sa femme différemment puisque lui-même semble ne pas la connaître ; semble la survoler. Comme souvent dans une relation. C’est comme-ci, avant le drame, on avait affaire à un personnage : la Relation, puis ensuite on pouvait tenter d’accéder à Alice puis à Howard. Cette...
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  • calypso 26/07/2018
    La Carte du monde est un roman extrêmement dense d'environ 560 pages, dont le point de départ ne relève d'aucun suspense puisqu'il est annoncé sur la quatrième de couverture. C'est l'histoire d'Alice, une jeune femme qui vit avec son mari Howard, un « paysan poète et philosophe », dans la ferme qu'ils ont entièrement rénovée, à Prairie Center. Ils sont les heureux parents de deux fillettes, Emma et Claire, c'est ce qui les lie à leurs voisins, Theresa et Dan, qui ont également deux petites filles, Audrey et Lizzy. le jour où débute notre histoire, Alice est chargée de garder les quatre filles à la ferme. Elle leur promet de les emmener nager dans la mare qui se trouve sur la propriété mais son propre maillot reste introuvable et elle fouille quelques pièces de la maison en espérant mettre la main dessus. Sans trop savoir pourquoi, ses pas finissent par la conduire jusqu'au vaisselier où elle est pourtant convaincue de ne pas y trouver le vêtement disparu. Elle tombe alors sur une carte du monde, sa carte du monde, « un monde entier qu'[elle avait] dessiné en secret » lorsqu'elle était enfant. Son esprit s'égare dans les méandres de ses souvenirs et, bientôt, ce ne sont plus les secondes mais les minutes qui passent. Combien ? Elle ne saurait le dire. Sans doute très peu. Mais bien assez pour que Lizzy, deux ans, ait disparu de la maison. Alice retrouvera son petit corps recouvert d'un maillot de coton rose dans la mare. Juste quelques minutes, juste quelques centimètres. Le début du roman qui expose les circonstances de ce terrible drame est une véritable réussite. Il faut comprendre que ce n'est pas un roman sur le drame en tant que tel mais sur les conséquences de ce drame. Autrement dit, l'auteur ne s'encombre pas de détails insignifiants et va à l'essentiel. Il ne faut en effet pas plus de 30 pages pour que la mort de la petite Lizzy soit annoncée. A partir de là, toute la palette des sentiments peut être déclinée, à commencer par la colère et l'injustice. Présenté comme un roman interrogeant la culpabilité et le pardon, La Carte du monde propose, à partir de cet élément déclencheur, un autre événement, qui n'est pas sans lien avec le premier, mais qui vient « perturber » le cheminement personnel (Alice) et relationnel (Alice/Theresa) qui aurait pu se suffire à lui-même, ce que je pensais lire en fait. Un roman sur la reconstruction et le pardon. Et rien d'autre. Ce n'est donc pas tout à fait le cas puisqu'Alice se retrouve très rapidement la cible d'insinuations calomnieuses qui vont la conduire en prison. Evidemment, même si ce n'est pas ce à quoi je m'attendais en choisissant de lire ce titre, je ne peux pas nier que l'ensemble est très cohérent et très convaincant. Les dialogues, les émotions et les réactions, en clair tout ce qui correspond à la psychologie des personnages me paraît avoir été traité avec une grande justesse. Les scènes de procès en particulier et toutes les scènes qui les encadrent sont passionnantes. Même si ce roman n'est pas un coup de coeur, il m'a beaucoup émue et je comprends qu'il ait « bouleversé l'Amérique » lors de sa parution en 1994. La Carte du monde est un roman extrêmement dense d'environ 560 pages, dont le point de départ ne relève d'aucun suspense puisqu'il est annoncé sur la quatrième de couverture. C'est l'histoire d'Alice, une jeune femme qui vit avec son mari Howard, un « paysan poète et philosophe », dans la ferme qu'ils ont entièrement rénovée, à Prairie Center. Ils sont les heureux parents de deux fillettes, Emma et Claire, c'est ce qui les lie à leurs voisins, Theresa et Dan, qui ont également deux petites filles, Audrey et Lizzy. le jour où débute notre histoire, Alice est chargée de garder les quatre filles à la ferme. Elle leur promet de les emmener nager dans la mare qui se trouve sur la propriété mais son propre maillot reste introuvable et elle fouille quelques pièces de la maison en espérant mettre la main dessus. Sans trop savoir pourquoi, ses pas finissent par la conduire jusqu'au vaisselier où elle est pourtant convaincue de ne pas y trouver le vêtement disparu. Elle tombe alors sur une carte du monde, sa carte du monde, « un monde entier qu'[elle avait] dessiné en secret » lorsqu'elle était enfant. Son esprit s'égare dans les méandres de ses souvenirs et, bientôt, ce...
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  • Lalilidelili 09/07/2018
    " Des personnages d'une humanité bouleversante" New York Times book. Un moment d'inattention, un seul et une vie peut basculer. C'est ce qui s'est passé pour Alice. Mère de deux petites filles, Alice garde la fille de sa voisine et amie. Quelques minutes d'inattention et c'est le drame. Tout au long de la lecture, on vas plonger dans le désarroi, de remords, dans une descente en enfer. De la culpabilité, de la trahison, cette façon dont une vie peut basculer est parfaitement écrit dans ce roman. L'auteur nous plongé dans cette histoire sans difficulté. On ressent tout les sentiments du personnage principal, on vit de façon intense cette culpabilité, cette grande peine. Un livre très bien mené, très bien écrit que je recommande pour cette thématique peut commune. Merci aux Editions de l'Archipel pour ce livre
  • LePamplemousse 01/05/2013
    Un livre tout simplement merveilleux. Malgré un sujet très difficile, j'ai dévoré ce roman pourtant épais. Le personnage principal est confronté à une situation horrible, la mort de la fille de son amie, alors qu'elle devait la surveiller et à partir de là, nous suivrons sa descente aux enfers. Car comment vivre avec une telle culpabilité ? Comment supporter de vivre et d'être entourée par vos proches quand vous êtes la cause de la destruction d'une famille ? Pourtant, Alice a elle aussi une famille dont elle doit continuer à s'occuper, un mari qui l'aime toujours, un métier et des amis mais elle n'arrive pas à profiter de cela, elle s'enfonce dans une spirale destructrice. Ce roman m'a bouleversé et j'en garde un souvenir très vif malgré les années. Il y a aussi des pages magnifiques qui parlent de la nature, des animaux, du travail dans une ferme, ce qui allège un peu le propos.
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