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Les trois soeurs
Mary-Cécile Logé (traduit par), Olivier Philipponnat (préface de)
Date de parution : 03/04/2019
Éditeurs :
Archipoche

Les trois soeurs

Mary-Cécile Logé (traduit par), Olivier Philipponnat (préface de)
Date de parution : 03/04/2019
Trois filles de pasteur qui ne sont pas sans rappeler les sœurs Brontë, soumises à la sévérité de l'Angleterre rurale du XIXe, mais dont l'esprit s'enflamme au contact inopiné du docteur Rowcliffe... La redécouverte d'une grande romancière britannique, jadis comparée à Thomas Hardy ou Katherine Mansfield.
Le roman retrouvé de la quatrième sœur Brontë" !  Mary, Gwenda et Alice Cartaret sont les filles du pasteur de Garth, un village du Yorkshire. Ce père despotique leur impose... Le roman retrouvé de la quatrième sœur Brontë" !  Mary, Gwenda et Alice Cartaret sont les filles du pasteur de Garth, un village du Yorkshire. Ce père despotique leur impose une discipline de fer et les trois soeurs étouffent sous le poids de la morale puritaine.Quand le docteur Rowcliffe arrive... Le roman retrouvé de la quatrième sœur Brontë" !  Mary, Gwenda et Alice Cartaret sont les filles du pasteur de Garth, un village du Yorkshire. Ce père despotique leur impose une discipline de fer et les trois soeurs étouffent sous le poids de la morale puritaine.Quand le docteur Rowcliffe arrive en ville, il apparaît comme le sauveur qui pourrait les sortir de leur isolement. Cet homme d’expérience éveille en elles une passion décuplée par une sensualité bridée.Alice, surtout, la plus jeune, semble incapable de dominer les tourments de sa chair. À tel point que l’on doit appeler à son chevet le Dr Rowcliffe. Lequel s’éprend de Gwenda, tandis que Mary, la plus sage, garde patience…Avec pudeur et mélancolie, May Sinclair décrit le délaissement de jeunes femmes soumises au joug masculin, et dont l’esprit brûle d’envies et de rêves. Un roman qui aborde le désir féminin avec la même acuité que ceux de Thomas Hardy ou D. H. Lawrence."
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EAN : 9782377352753
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 353
Format : 110 x 178 mm
EAN : 9782377352753
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 353
Format : 110 x 178 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Aupaysbleu 26/02/2024
    Je me suis laissée embarquée dans ce roman qui emprunte au naturalisme, avec cette famille très calquée sur celle des Brontë. Un père vicaire et ses trois filles confinés dans une austère maison de campagne à Garth, en Angleterre. Le décor est planté, j’ai suivi avec intérêt le destin de ces jeunes femmes qui tentent d’échapper à l’ennui, au rigorisme du père et des conventions en vigueur à l’époque victorienne. J’ai trouvé les personnages très intéressants et bien décrits, la finesse avec laquelle May Sinclair les portraitise participe à la tension dramatique qui ne faiblit pas tout au long du récit. En lisant la bio de May Sinclair, je l’ai imaginée sous les traits de Gwenda, qui est d’ailleurs celle des trois qui m’a le plus émue. Une belle surprise et une auteure méconnue que je suis ravie d’avoir découvert au fil de mon incursion littéraire.
  • Gabrielle_Dubois 06/02/2024
    Pourquoi n’y-t-il pas plus de traductions des romans de May Sinclair ? C’est le 2ème roman de cette auteure que je lis et franchement, c’est fort. Mary Gwenda et Alice sont les 3 filles de 21, 23 et 27 ans environ? du vicaire d’un village du Yorkshire. Ce père est despotique, injuste, acariâtre, hypocrite, frustré, incapable d’amour. Lutin d’merle! à chaque fois qu’il apparaît dans le roman, j’ai envie de l’étrangler. Le vicaire a déjà eu 2 épouses qui sont mortes et la 3ème l’a quitté. Elle a demandé le divorce mais refus total de l’obstiné bonhomme: un vicaire ne divorce pas. Du coup, le voilà forcé de rester un mari célibataire et méga frustré sexuellement, parce que monsieur a des "besoins" journaliers, d’où la nécessité d’une épouse! Voyez le genre. Seulement voilà, ses filles, les femmes en général, en ont aussi, des désirs. Mais contrairement à leur père, elles doivent prétendre qu’ils n’existent pas, les nier, les taire. Autant dire: mission impossible! Seules dans les landes sauvages façon Les Hauts de Hurlevent, chacune survit à sa façon, selon son caractère quand arrive un jeune et beau docteur… Alors, non, on n’est pas, mais pas du tout dans une gentille romance. Le but de May Sinclair est de mettre à jour le désir et la sexualité féminine soumis à l’emprise des hommes dans une société patriarcale et religieuse. Et c’est violent, terrible, poignant, beau aussi… Pourquoi n’y-t-il pas plus de traductions des romans de May Sinclair ? C’est le 2ème roman de cette auteure que je lis et franchement, c’est fort. Mary Gwenda et Alice sont les 3 filles de 21, 23 et 27 ans environ? du vicaire d’un village du Yorkshire. Ce père est despotique, injuste, acariâtre, hypocrite, frustré, incapable d’amour. Lutin d’merle! à chaque fois qu’il apparaît dans le roman, j’ai envie de l’étrangler. Le vicaire a déjà eu 2 épouses qui sont mortes et la 3ème l’a quitté. Elle a demandé le divorce mais refus total de l’obstiné bonhomme: un vicaire ne divorce pas. Du coup, le voilà forcé de rester un mari célibataire et méga frustré sexuellement, parce que monsieur a des "besoins" journaliers, d’où la nécessité d’une épouse! Voyez le genre. Seulement voilà, ses filles, les femmes en général, en ont aussi, des désirs. Mais contrairement à leur père, elles doivent prétendre qu’ils n’existent pas, les nier, les taire. Autant dire: mission impossible! Seules dans les landes sauvages façon Les Hauts de Hurlevent, chacune survit à sa façon, selon son caractère quand arrive un jeune et beau docteur… Alors, non, on n’est pas, mais pas du tout dans une gentille romance. Le but de...
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  • Biblioroz 14/11/2023
    Se déroulant juste avant la Grande Guerre, ce roman englue encore dans les restes de l’époque victorienne ses trois personnages féminins. La figure paternelle, austère, intolérante et tyrannique, maintient un puritanisme plus destructeur que salutaire. Dans un vallon du Yorkshire, quelques maisons grisâtres forment le petit village de Garth. En remontant la grande route, le presbytère, de pierres noircies, renvoie la même teinte triste que toutes les habitations en contrebas. Du gris, comme les yeux des trois sœurs qui attendent chaque soir les coups de dix heures signifiant les prières données par James Carteret, leur père vicaire de Garth. Si Mary, Gwenda et Alice diffèrent peu par leur physique, leurs caractères respectifs les distinguent radicalement. Mary, l’aînée, nous est présentée comme douce et bonne. Gwenda la cadette, franche, nerveuse, impatiente, avec une énergie fougueuse qui la fait courir les landes. La plus jeune, Alice, a un grand besoin d’amour et c’est justement à cause de son inconséquence que le père a décidé de venir à Garth, pour que ses filles soient plongées dans une solitude, sans possibilité de tentations masculines. Deux fois veuf, Mr Carteret n’a pas supporté que sa troisième femme l’ait quitté sans divorcer, donc sans possibilité pour lui d’avoir une nouvelle compagne, et sa rancœur rejaillit sur ses filles qui ne doivent succomber à aucune passion. C’était sans compter le bruit des roues d’une carriole qui troue parfois la solitude et le silence alentour. Ce bruit, guetté par les trois sœurs, fait palpiter leurs cœurs lorsqu’il survient devant la grille du presbytère. Leurs pensées vont alors vers le jeune docteur Rowcliffe, mais un seul homme pour trois jeunes femmes désireuses de quitter le joug paternel ne peut suffire… Les possibilités offertes pour ne plus dépérir sous l’autorité du père ne sont guère nombreuses au fin fond du Yorkshire. L’entente sororale qui pourrait être un atout est-elle assez forte pour résister à la pression de chaque cœur ? Tous les rapports entre sœurs sont décortiqués, faisant la force psychologique de ce roman. Les aspects des caractères s’éveillent, les personnes se dévoilent pour servir leurs propres buts. L’intensité des sentiments régit la vie au sein du presbytère et le jeune docteur saura-t-il en interpréter tous les signes ? Le petit village fait aussi entendre ses désapprobations envers les attitudes des trois filles Carteret et leurs combats ne semblent pas pouvoir échapper à de tristes conséquences. L’intérieur du presbytère, les landes, le village, la lune, participent au destin des trois sœurs. La plume de May Sinclair anime tout ce qu’elle effleure, reste pudique tout en parlant de désir, en accord avec son époque, mais fait preuve d’une étonnante modernité par sa succession de phrases courtes ou amples. Cet amer aperçu du comportement humain, même au sein d’une sororie, montre le talent de May Sinclair à construire une histoire en fouillant tous les recoins conscients et inconscients de ses personnages. Se déroulant juste avant la Grande Guerre, ce roman englue encore dans les restes de l’époque victorienne ses trois personnages féminins. La figure paternelle, austère, intolérante et tyrannique, maintient un puritanisme plus destructeur que salutaire. Dans un vallon du Yorkshire, quelques maisons grisâtres forment le petit village de Garth. En remontant la grande route, le presbytère, de pierres noircies, renvoie la même teinte triste que toutes les habitations en contrebas. Du gris, comme les yeux des trois sœurs qui attendent chaque soir les coups de dix heures signifiant les prières données par James Carteret, leur père vicaire de Garth. Si Mary, Gwenda et Alice diffèrent peu par leur physique, leurs caractères respectifs les distinguent radicalement. Mary, l’aînée, nous est présentée comme douce et bonne. Gwenda la cadette, franche, nerveuse, impatiente, avec une énergie fougueuse qui la fait courir les landes. La plus jeune, Alice, a un grand besoin d’amour et c’est justement à cause de son inconséquence que le père a décidé de venir à Garth, pour que ses filles soient plongées dans une solitude, sans possibilité de tentations masculines. Deux fois veuf, Mr Carteret n’a pas supporté que sa troisième femme l’ait quitté sans divorcer, donc sans possibilité pour lui...
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  • NathWF 03/04/2023
    Dans ce roman de Mary Sinclair, on suit trois sœurs, Alice, Gwenda et Mary dans le comté de Garth. Elles vivent avec leur père , le pasteur Cartaret. La réussite de ce roman se trouve avant tout dans le traitement des personnages et notamment les femmes. Chacune à leur façon, elles cherchent à échapper au carcan puritain et au destin que la société ou la morale protestante voudrait leur imposer. Le pasteur Cartaret est un véritable tyran qui manipule ses filles. Alice exprime sa révolte passivement, elle vit dans un mal-être constant. Gwenda s’échappe dans la nature de la campagne anglaise et tente même de s’enfuir. Quant à Mary, à l’image de son père, elle manipule pour arriver à ses fins. Le trio féminin du roman qui semble plus que soudé au début du roman va se déliter avec l’apparition de Rowcliffe, médecin qui ne laisse pas indifférent les sœurs. Gwenda est sans conteste le personnage le plus attendrissant et le plus attachant de ce roman. On admire son dévouement envers sa famille. C’est pourtant ce qu’il va la perdre car de femme rebelle, elle devient soumise, prisonnière d’un destin qu’elle voulait fuir. Le pasteur Cartaret est détestable car il jalouse ses filles et leur enlève toutes possibilités de bonheur par égoïsme.Dans ce roman de Mary Sinclair, on suit trois sœurs, Alice, Gwenda et Mary dans le comté de Garth. Elles vivent avec leur père , le pasteur Cartaret. La réussite de ce roman se trouve avant tout dans le traitement des personnages et notamment les femmes. Chacune à leur façon, elles cherchent à échapper au carcan puritain et au destin que la société ou la morale protestante voudrait leur imposer. Le pasteur Cartaret est un véritable tyran qui manipule ses filles. Alice exprime sa révolte passivement, elle vit dans un mal-être constant. Gwenda s’échappe dans la nature de la campagne anglaise et tente même de s’enfuir. Quant à Mary, à l’image de son père, elle manipule pour arriver à ses fins. Le trio féminin du roman qui semble plus que soudé au début du roman va se déliter avec l’apparition de Rowcliffe, médecin qui ne laisse pas indifférent les sœurs. Gwenda est sans conteste le personnage le plus attendrissant et le plus attachant de ce roman. On admire son dévouement envers sa famille. C’est pourtant ce qu’il va la perdre car de femme rebelle, elle devient soumise, prisonnière d’un destin qu’elle voulait fuir. Le pasteur Cartaret est détestable car il jalouse ses filles...
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  • clottedcreamlover 20/03/2023
    je regrette que May Sinclair ne soit pas plus connue (et ses romans édités en français !) car j'ai adoré Les Trois soeurs ! J'ai tout d'abord été surprise par le côté victorien de ce roman, alors qu'il a été publié en 1914 : on a vraiment l'impression de lire du Thomas Hardy par moments, pour la description de la campagne du Yorkshire, de ses traditions, ses modes de vie... Pour l'histoire aussi, qui prend très vite la tournure d'un drame amoureux mais très finement écrit : on voit progressivement tous les ressorts du drame se mettre en place et on a envie de savoir comment tout cela va finir. Les Trois soeurs nous propose également en toute logique trois beaux portraits de femmes à travers les personnages de Mary, Gwenda et Alice. J'ai eu une petite préférence pour Gwenda (qui m'a semblé la plus mature et la plus réfléchie des trois) mais elles sont toutes trois attachantes. J'ai enfin aimé la modernité de l'intrigue, ce qu'elle dit de la place des femmes dans la société, de leurs aspirations et des rôles dans lesquels elles sont malheureusement enfermées. Mais aussi la critique de l'éducation, à travers la figure du père très dur et intransigeant (pas étonnant que ses 3 mariages aient échoués !). Une très belle découverte !je regrette que May Sinclair ne soit pas plus connue (et ses romans édités en français !) car j'ai adoré Les Trois soeurs ! J'ai tout d'abord été surprise par le côté victorien de ce roman, alors qu'il a été publié en 1914 : on a vraiment l'impression de lire du Thomas Hardy par moments, pour la description de la campagne du Yorkshire, de ses traditions, ses modes de vie... Pour l'histoire aussi, qui prend très vite la tournure d'un drame amoureux mais très finement écrit : on voit progressivement tous les ressorts du drame se mettre en place et on a envie de savoir comment tout cela va finir. Les Trois soeurs nous propose également en toute logique trois beaux portraits de femmes à travers les personnages de Mary, Gwenda et Alice. J'ai eu une petite préférence pour Gwenda (qui m'a semblé la plus mature et la plus réfléchie des trois) mais elles sont toutes trois attachantes. J'ai enfin aimé la modernité de l'intrigue, ce qu'elle dit de la place des femmes dans la société, de leurs aspirations et des rôles dans lesquels elles sont malheureusement enfermées. Mais aussi la critique de l'éducation, à travers la figure du père très dur et...
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