Pocket Jeunesse place l’année 2020 sous l’égide de la solidarité avec la sortie d’...
Grand blessé de la Première Guerre mondiale qui l’a privé de l’usage de son bras droit, Robert d’Harcourt (1881-1965) commence à enseigner la langue et la littérature allemandes en 1920 à l’Institut catholique de Paris. Le 28 septembre 1940, L’Évangile de la force est censuré par l’occupant, comme deux autres de ses livres. Il s’engage dans la Résistance par de nombreux articles clandestins, donnant l’exemple à ses fils – deux d’entre eux sont déportés à Buchenwald. À leur libération, il présente sa candidature à l’Académie française, où il est élu en février 1946. Jusqu’à sa mort, il s’emploie à retisser les liens entre sa patrie et l’Allemagne, le pays si cher à son cœur, qu’il n’a jamais confondu avec le nazisme.