L'ombre du crépuscule : Le livre de Rachel Caine

Wolfhunter En terminant le deuxième volet consacré à Gwen Proctor je m’étais interrogée sur l’opportunité d’un troisième, la fin de L’ombre de l’assassin clôturant -à mon sens- parfaitement cette mini série. C’est donc par curiosité que j’ai lu ce thriller, sans en attendre beaucoup… Pas de dépaysement, on retrouve les personnages que l’on connaît : Gwen, ses enfants, et Sam devenu son compagnon. Gwen voudrait bien en finir une bonne fois pour toute avec Gina Royal, la femme du serial killer… Pour tenter de faire entendre son point de vue, elle accepte de participer à un show télévisé où elle espère pouvoir s’expliquer. Mais elle se rend vite compte qu’il s’agit d’un piège : loin de pouvoir s’exprimer, elle est mise en accusation, une nouvelle fois, par l’une des activistes qui la traquent depuis l’arrestation de Melvin Royal. Dans le même temps, elle reçoit un étrange appel à l’aide d’une femme, provenant d’un coin perdu, Wolfhunter. Bien que Sam l’en dissuade, Gwen décide de s’y rendre. Mais elle arrive trop tard : la femme qui lui a téléphoné, Marlene, est morte et sa fille de quinze ans, Vee, est accusée du meurtre. Pour Gwen, il est inconcevable de laisser l’adolescente aux mains de la police locale qui semble au mieux incompétente, au pire, corrompue. Comme je l’ai dit plus haut, je n’étais pas convaincue de l’intérêt d’un troisième tome… et en refermant ce livre, je le suis encore moins ! Soyons honnête : ce thriller se lit facilement, il y a du suspens, des rebondissements… Un peu trop ? Je m’étais un peu attachée à Gwen, surtout aux enfants : ils sont encore en première ligne ici et il est plutôt agréable de les suivre dans cette nouvelle aventure où, à nouveau, de multiples dangers les attendent. Mais, d’un autre côté, comme je le craignais, ce troisième volet n’apporte (presque) rien au personnage central et ne fait pas vraiment avancer l’intrigue construite autour de Gwen, pourtant intéressante au début. J’ai l’impression que l’auteure aurait pu continuer la série avec de légères variantes et qu’à la fin, il n’en serait rien ressorti. Une petite déception.

Alors que l'arc narratif autour de l'ex-mari serial killer de Gwen est refermé, je me suis demandé quelle suite à l'histoire l'autrice pourrait trouver. J'ai donc commencé ce livre intriguée et j'ai très vite constaté que Rachel Caine savait tirer les ficelles pour titiller ma curiosité et me happer dans son histoire, bien aidée par le fait que j'aie une affection particulière pour les personnages qu'elle a créés. Bref, autant d'éléments qui font que je me suis prise au jeu de ce troisième tome. J'ai bien aimé, c'était prenant mais j'émets une petite réserve. A force de vouloir créer du suspens, des rebondissements et des effets de suprise, l'autrice est, au bout d'un moment, tombé dans le too much. Elle ne fait clairement plus dans la dentelle et, même si les scènes qu'elle imagine apportent de l'action à son histoire, j'ai parfois eu l'impression que c'était un peu trop pour être totalement crédible. Ainsi, si l'on prend ce tome sans lire le quatrième -non traduit en français, merci à la maison d'édition de perpétuer cette tradition extrêmement frustrante pour le lecteur ! - on peut être quelque peu déçu. Mais c'est en lisant la suite en VO que j'ai compris que tous ces aspects un peu too much n'étaient pas là que pour donner du rythme à l'histoire du troisième tome. J'ai été agréablement surprise de voir que, dans le tome 4, l'autrice rebondissait sur certains éléments clés que l'on aurait pu trouver bâclés à la fin de ce troisième tome. J'ai donc revu mon impression générale de ce troisième opus à la hausse en ayant lu le quatrième. Mais, si vous prenez le livre 3 comme tome ultime de l'histoire de Gwen Proctor, comme peut nous le laisser croire la maison d'édition française, vous finirez sur une note assez amère en ayant cette impression de trop-plein décrite plus haut. En conclusion, voici mon conseil : si vous ne souhaitez pas lire la suite en anglais, arrêtez-vous au tome 2 et laissez de côté ce tome 3. Par contre, si la lecture en anglais ne vous fait pas peur, ne vous arrêtez pas à ce troisième tome mais enchaînez avec le 4 car, pour moi, ils sont intimement liés à l'instar des deux premiers.

Gwen est parvenue à se débarrasser de son ex-mari, le serial killer Melvin Royal, et à sauver ses enfants. Mais elle subit toujours le harcèlement de ceux qui refusent de la croire étrangère aux crimes de Melvin. Gwen espérait désormais vivre sans se cacher, c'est de nouveau impossible. C'est alors qu'une inconnue l'appelle. Marlene, qui réside à Wolfhunter, a besoin de son aide. Elle sent planer au-dessus d'elle une menace... Il s'agit ici du troisième tome de la saga : L'ombre du crépuscule et, vu les événements de la fin du second volet, on serait en droit de se demander si ce n'est pas le tome de trop. J'ai donc démarré ma lecture avec l'empressement de retrouver Gwen, Sam et les enfants, mais également avec une petite appréhension quant à la direction que Rachel Caine allait donner à son roman. Si la première partie du récit est plutôt lente, rappelant plus ou moins discrètement ce qu'il s'est précédemment passé, Rachel Caine tisse une ambiance qui prend aux tripes entre animosité et révolte. Rachel Caine décrit les ravages d'une propagande lancée à l'encontre d'innocents et nous fait passer par toute une palette d'émotions ! Le dénouement de cet opus est vraiment palpitante.

Gwen est parvenue à se débarrasser de son ex-mari, le serial killer Melvin Royal, et à sauver ses enfants. Mais elle subit toujours le harcèlement de ceux qui refusent de la croire étrangère aux crimes de Melvin. Gwen espérait désormais vivre sans se cacher, c'est de nouveau impossible. C'est alors qu'une inconnue l'appelle. Marlene, qui réside à Wolfhunter, a besoin de son aide. Elle sent planer au-dessus d'elle une menace... Il s'agit ici du troisième tome de la saga : L'ombre du crépuscule et, vu les événements de la fin du second volet, on serait en droit de se demander si ce n'est pas le tome de trop. J'ai donc démarré ma lecture avec l'empressement de retrouver Gwen, Sam et les enfants, mais également avec une petite appréhension quant à la direction que Rachel Caine allait donner à son roman. Si la première partie du récit est plutôt lente, rappelant plus ou moins discrètement ce qu'il s'est précédemment passé, Rachel Caine tisse une ambiance qui prend aux tripes entre animosité et révolte. Rachel Caine décrit les ravages d'une propagande lancée à l'encontre d'innocents et nous fait passer par toute une palette d'émotions ! Le dénouement de cet opus est vraiment palpitante.