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Madame du Barry
Collection : Tempus
Date de parution : 28/03/2013
Éditeurs :
Perrin

Madame du Barry

Collection : Tempus
Date de parution : 28/03/2013

La vie de la du Barry, dernière maîtresse de Louis XV, l'une des plus grandes tragédies de l'Ancien Régime.

Fille naturelle d’un moine et d’une couturière, Madame du Barry est la dernière maîtresse de Louis XV. Mécène, « courtisane amie des arts », elle impose la mode parisienne dans...

Fille naturelle d’un moine et d’une couturière, Madame du Barry est la dernière maîtresse de Louis XV. Mécène, « courtisane amie des arts », elle impose la mode parisienne dans toute l’Europe, avant d’être exilée par Marie-Antoinette et de finir sa vie sur l’échafaud.
Jacques de Saint Victor révèle des aspects...

Fille naturelle d’un moine et d’une couturière, Madame du Barry est la dernière maîtresse de Louis XV. Mécène, « courtisane amie des arts », elle impose la mode parisienne dans toute l’Europe, avant d’être exilée par Marie-Antoinette et de finir sa vie sur l’échafaud.
Jacques de Saint Victor révèle des aspects méconnus de la vie de la « catin royale », illustrant à merveille le basculement de la société d’Ancien Régime. Il nous conduit à travers l’univers cruel de la Cour et dans le monde de la débauche parisienne du XVIIIe siècle, où l’on croise tous ceux qui servirent de modèle au Valmont des Liaisons dangereuses.

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EAN : 9782262041823
Code sériel : 496
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 424
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782262041823
Code sériel : 496
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 424
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • myrtigal 29/07/2021
    Depuis que je l'ai découverte grâce à l'excellent ouvrage de Benedetta Craveri ; Reines et favorites : le pouvoir des femmes, où le chapitre qui lui était consacré m'avait marquée et émue, j'avais très envie de connaitre davantage Madame du Barry. C'est ainsi que je me suis procurée cette biographie de Jacques de Saint-Victor qui n'a fait que confirmer et developper mon grand coup de coeur pour «La du Barry». Je me suis pleinement plongé dans l'histoire et la trajectoire hors du commun de Jeanne Bécu. Car c'est sous ce nom qu'elle est née en 1743, dans un village perdue de la Meuse, d'une mère femme de chambre et d'un père dont personne ne peut confirmer l'identité. Elle a eu un parcours absolument hors normes pour une futur favorite royale ; grandissant au sein du bas peuple, puis côtoyant le milieu des hauts financiers aux grés des employeurs de sa mère, ensuite exerçant elle même différents métiers afin de survivre dans la rue, et enfin repérée pour son extrême beauté par un certain du Barry. Comte et accessoirement proxénète sans scrupules il lui fera épouser son frère et trafiquer leur arbre généalogique pour que quelque temps plus tard elle puisse être présentée au Roi… Bref, sa jeunesse est digne d'un roman qu'il serait tout bonnement impossible de résumer ici. Mais ce qui a été constant durant ce temps c'est son extraordinaire capacité d'adaptation et sa grande force de survie. Elle ne se laissera jamais abattre même lorsqu'elle sera honteusement exploitée pour le commerce de son corps, Jeanne gardera toute sa dignité, ne s'abaissant jamais à la haine ni à la méchanceté. Puis, grâce aux magouilles de du Barry, elle entrera enfin à la cour de Louis XV en 1769. Elle aimera et divertira ce roi mélancolique, elle acquerra une grande fortune, se fera bâtir des résidences, sera une mécène des arts (malgré la brièveté de son « règne »), bref elle deviendra une véritable comtesse. Malgré tout cela, et ce dès le premier jour, elle se heurtera à la froideur et au jugement acerbe des courtisants de la cour qui considèrent sa basse extraction comme un affront. Mais également de certains membre de la famille du roi, qui à l'instar de Marie-Antoinette, n'ont jamais pu souffrir sa présence. Elle fera face à aux complots des ministres pour l'évincer, aux pamphlets insultants, etc. Cependant à force de gentillesse, de prévenance, de bonté et surtout de désintérêt politique, elle finira par gagner le coeur de beaucoup, ou du moins leur respect. Après la mort du Louis XV, dont elle a gardé le chevet jusqu'aux extrêmes limites du possible, le nouveau roi Louis XVI donnera l'ordre de l'exiler dans un couvent loin de paris où elle passera une année entière. Dans cet environnement austère et difficile, elle tiendra bon grâce à sa patience et son abnégation, au point même de briser la froideur des soeurs qui la regardaient de haut à son arrivée et que sa douceur auront fini par apprivoiser, si bien qu'elle gardera contact avec le couvent durant des années. La dernière partie de sa vie est la plus heureuse, aux dires de l'auteur, car après son court règne à Versailles (six ans) et au retour du couvent, elle passera les vingt années suivantes dans son village de Louveciennes qu'elle adore et dont elle était devenue en quelques sortes la chatelaine et la bienfaitrice. Aidant les villageois dès qu'elle le pouvait. Elle vivra paisiblement, recevra ses amis, s'adonnera à la lecture qu'elle a toujours aimé, et retrouvera même l'amour. Mais sa vie était un roman au commencement et évidemment il doit se terminer comme tel ; la Révolution arrive et elle sera lâchement trahie par les habitants de ce même village qui se ligueront contre elle car elle représente ce qu'ils considèrent comme l'ancien monde. Un immense bourbier de pièges assortis de délation la mèneront au tribunal révolutionnaire, puis une parodie de procès la conduira sur l'échafaud… Cette partie a été la plus difficile pour moi à lire. Un profond attachement s'était crée en moi pour Jeanne, et devoir lire l'effroyable injustice dont elle a été la victime fut, sincèrement, une épreuve. En bref, j'ai adoré lire cette excellente biographie qui m'a émue au possible. Une biographie très bien documentée, très bien écrite, à la fois objective tout en étant au plus proche des sentiments, des joies et des peines de la comtesse. Je conseille vivement à tout ceux qui aiment l'histoire et l'ancien régime et qui aiment aussi les parcours des grandes femmes, de lire cette livre car Madame du Barry gagne à être connue, et ce même sans s'être distinguée comme la plus ambitieuse ni la plus puissante des maitresses de l'histoire, mais parce que tout au long de sa vie elle a montré les qualités qui étaient les siennes : générosité, bonté, amabilité et douceur. Et qui a fait ce qu'elle a pu avec ce qu'elle avait, et ce en restant fidèle à elle-même jusqu'à la fin. Une femme que je ne suis pas prête d'oublier.Depuis que je l'ai découverte grâce à l'excellent ouvrage de Benedetta Craveri ; Reines et favorites : le pouvoir des femmes, où le chapitre qui lui était consacré m'avait marquée et émue, j'avais très envie de connaitre davantage Madame du Barry. C'est ainsi que je me suis procurée cette biographie de Jacques de Saint-Victor qui n'a fait que confirmer et developper mon grand coup de coeur pour «La du Barry». Je me suis pleinement plongé dans l'histoire et la trajectoire hors du commun de Jeanne Bécu. Car c'est sous ce nom qu'elle est née en 1743, dans un village perdue de la Meuse, d'une mère femme de chambre et d'un père dont personne ne peut confirmer l'identité. Elle a eu un parcours absolument hors normes pour une futur favorite royale ; grandissant au sein du bas peuple, puis côtoyant le milieu des hauts financiers aux grés des employeurs de sa mère, ensuite exerçant elle même différents métiers afin de survivre dans la rue, et enfin repérée pour son extrême beauté par un certain du Barry. Comte et accessoirement proxénète sans scrupules il lui fera épouser son frère et trafiquer leur arbre généalogique pour que quelque temps plus tard elle puisse...
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