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Mes vérités
André Parinaud (préface de)
Collection : Biographies
Date de parution : 19/01/2023
Éditeurs :
Archipoche

Mes vérités

André Parinaud (préface de)
Collection : Biographies
Date de parution : 19/01/2023
Née il y a 150 ans, Colette se raconte sans filtre
Colette a porté sur le monde un regard de femme assez fort pour imposer un style à la fois classique et singulier, que Cocteau comparait à celui de La Fontaine.... Colette a porté sur le monde un regard de femme assez fort pour imposer un style à la fois classique et singulier, que Cocteau comparait à celui de La Fontaine. Ses romans, de la série des Claudine aux oeuvres autobiographiques, en passant par le sulfureux Blé en herbe, ont séduit... Colette a porté sur le monde un regard de femme assez fort pour imposer un style à la fois classique et singulier, que Cocteau comparait à celui de La Fontaine. Ses romans, de la série des Claudine aux oeuvres autobiographiques, en passant par le sulfureux Blé en herbe, ont séduit un public pour lequel elle est restée la veilleuse solitaire du Palais- Royal et de La Treille muscate, la Madone aux chats et la librettiste de Maurice Ravel. Colette aura mené une bataille quotidienne, durant son existence, avec un élan qui fit d’elle « la femme la plus libre du monde », selon Mac Orlan.
En 1949 et 1950, André Parinaud réalise avec Colette une série de trente-cinq entretiens radiophoniques plus vrais qu’une biographie. À cette époque, alors au zénith de sa célébrité, l’autrice de La Chatte n’écrit plus guère, préférant diriger l’édition de ses oeuvres complètes. De nouveaux personnages – Sido, Julie de Carneilhan – ont remplacé Claudine, Chéri, « la vagabonde » et « l’ingénue libertine ». Elle évoque dans ces conversations ses rencontres littéraires, mais aussi l’amour – « un sentiment qui n’est pas honorable » –, sa Bourgogne natale et son intimité avec la nature, l’une des clés de son oeuvre.
 
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EAN : 9791039202701
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9791039202701
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • marjo33 18/02/2024
    Nous retrouvons l'autrice 4 ans avant la fin de sa vie. Elle parle de ces différents livres et comment elle voit sa vie au travers de ces personnages. J'ai aimé retrouvé l'autrice dans cette interview. Elle a son avis assez tranché sur sa vie en général. Il y a des dialogues qui n'apporte pas grand chose dans le récit mais si vous aimez l'autrice c'est assez enrichissant.
  • RochelleGabe 13/03/2023
    Là, il s'agit d'un recueil de 35 entretiens réalisés par André Parinaud dont les questions sont plus longues que les réponses. Je n'ai pas accroché à ce style d'interview, j'ai trouvé A. Parinaud trop "présent" et, en début de livre, Colette, presque "absente". Heureusement, la deuxième moitié de l'entretien est plus exaltante, Colette se dévoile et les réponses deviennent (enfin) intéressantes. J'en ressors un peu déçue, mais ravie d'avoir découvert Colette sous un autre prisme. Ce récit n'a fait que renforcer mon désir de lire et relire cette autrice.
  • beatriceferon 11/03/2023
    Colette est née en 1873. On célèbre donc cette année son cent cinquantième anniversaire. C'est une auteure que j'aime beaucoup et je possède énormément d'ouvrages qui lui sont consacrés. Outre ses propres œuvres, la correspondance, des biographies, des critiques, des bande dessinées... Peu avant sa mort, en 1954, le journaliste André Parinaud, qui éprouvait une vive admiration pour cette femme si singulière, décide de lui consacrer des émissions. Il propose son idée « à la chaîne nationale de la Radiodiffusion française » qui accepte. Pas question de faire venir Colette dans les studios. Depuis un certain temps déjà, elle souffre de polyarthrite et ne quitte plus son appartement du Palais-Royal. C'est le critique qui se déplace et qui la rencontre, assise sur son « lit-radeau » depuis lequel elle surveille la rue en contrebas (comme elle l'écrit dans « Paris de ma fenêtre »). C'est ainsi que naissent trente-cinq entretiens diffusés sur les ondes et qui ont été rassemblés dans ce volume publié par les éditions Archipoche. Il commence par une préface, dans laquelle André Parinaud remonte le fil du temps et retrace brièvement la vie de Colette, laissant une large place à de nombreux extraits de son œuvre pour illustrer ses propos. Cette partie est longue, elle occupe un tiers de l'ouvrage et permet aux lecteurs qui ne connaissent pas (ou pas bien) Colette de découvrir qui elle était, quelle était sa famille, comment elle est devenue écrivain, mais aussi d'autres aspects assez curieux de sa biographie, puisqu'elle a été mime, s'est occupée d'un institut de beauté, a rédigé de nombreuses critiques (d'art, de mode...), a travaillé dans le journalisme et a beaucoup voyagé. Il aborde aussi l'univers de ses amours, multiples et compliquées, qui n'ont pas manqué de faire scandale (Willy, Bertrand de Jouvenel, Missy...), ses amitiés (Marguerite Moreno, Jean Cocteau, Marcel Proust et tant d'autres), son incroyable liberté (il intitule d'ailleurs cette partie « La femme la plus libre du monde ») et les nombreuses demeures dans lesquelles elle a vécu. On trouvera ensuite la transcription des entretiens. Certes, je les trouve intéressants. Par exemple, André Parinaud ne se contente pas d'aborder l’œuvre, dont il cite énormément d'extraits, mais aussi d'innombrables aspects de sa personnalité. Par exemple, on, verra que, enfant (et contrairement à beaucoup de personnes de cette époque), Colette était encouragée à lire par ses parents : « A huit ans, j'ai demandé qu'on me donnât pour mes étrennes les volumes parus (...) du théâtre de Labiche. On me les a donnés. » Ma mère, par exemple, me racontait toujours, avec regret, que sa propre mère considérait la lecture comme une perte de temps, une activité d'oisif. Par chance, sa frustration a eu l'heureuse conséquence qu'elle-même nous laissait lire tant que nous voulions. André Parinaud a également bien cerné ce qui donne une qualité incomparable aux romans de cette grande dame des lettres : « Votre oreille est musicale, votre tactilité d'une grande richesse de nuances, et votre sens gustatif est celui d'une gourmande. C'est cet ensemble sensoriel qui assure ce que je dénommerai les vertus de votre style. » Mais, d'un autre côté, il me semble qu'il a parfois des idées préconçues et erronées. Ainsi, je pense qu'il n'a pas bien compris « La Chatte », un de mes romans préférés (allez savoir pourquoi!) Il dit : « Alain préfère sa chatte à sa femme ». Mais, selon moi, il ne s'agit pas du tout de la même sorte d'amour. D'ailleurs, Colette répond : « La chatte n'a pas d'arrière-pensée, mais la jeune femme en a une, ou plus précisément, elle les a toutes. » Je trouve que, très souvent, les questions posées sont bien trop longues. Il n'est pas rare qu'elle occupent une page entière, ou même plus. Pour ma part, j'en aurais déjà oublié le début ! Souvent, il se répète, insiste, alors qu'on devine bien que Colette ne veut pas répondre. Ses formules se font de plus en plus lapidaires. Je reprocherais également de nombreuses redites qui lassent le lecteur à la fin. J'avais parfois l'impression de relire des passages repris quasiment mot pour mot. Peut-être qu'à l'oral, cela ne choque pas, car on n'a pas tout retenu, mais, si on reprend les interviews, on pourrait les « toiletter » et en grouper les thèmes. Le volume se termine par quelques appréciations des critiques parues à l'époque et par une « lettre d'Henry Barraud, directeur des programmes de la Radiodiffusion. » Celui-ci insiste (assez lourdement) sur son droit de regard, je dirais même de censure, car il veut qu'André Parinaud lui soumette ses séances de montage avant de les diffuser. En effet, si Colette est émancipée (trop, à son avis), « la Radiodiffusion ne peut pas se permettre ces mêmes libertés de langage. » Je n'ai pas pu m'empêcher de rire en découvrant ce cri du cœur : « Elle est dans son personnage en tenant des propos d'une grande liberté, mais d'une moralité propre à soulever la réprobation véhémente de tous les pères de famille soucieux de la protection de leurs jeunes filles. » (Autrement dit : « sois belle et tais-toi. Contente-toi de servir ton seigneur et maître en silence »). Il ajoute que, s'il n'a pas le temps de revoir lui-même les émissions, André Parinaud doit avoir la décence de s'autocensurer. J'ai lu ce volume avec intérêt et je remercie Babelio et l'opération Masse critique, ainsi que les éditions Archipoche de m'avoir permis de le gagner .Colette est née en 1873. On célèbre donc cette année son cent cinquantième anniversaire. C'est une auteure que j'aime beaucoup et je possède énormément d'ouvrages qui lui sont consacrés. Outre ses propres œuvres, la correspondance, des biographies, des critiques, des bande dessinées... Peu avant sa mort, en 1954, le journaliste André Parinaud, qui éprouvait une vive admiration pour cette femme si singulière, décide de lui consacrer des émissions. Il propose son idée « à la chaîne nationale de la Radiodiffusion française » qui accepte. Pas question de faire venir Colette dans les studios. Depuis un certain temps déjà, elle souffre de polyarthrite et ne quitte plus son appartement du Palais-Royal. C'est le critique qui se déplace et qui la rencontre, assise sur son « lit-radeau » depuis lequel elle surveille la rue en contrebas (comme elle l'écrit dans « Paris de ma fenêtre »). C'est ainsi que naissent trente-cinq entretiens diffusés sur les ondes et qui ont été rassemblés dans ce volume publié par les éditions Archipoche. Il commence par une préface, dans laquelle André Parinaud remonte le fil du temps et retrace brièvement la vie de Colette, laissant une large place à de nombreux extraits de son œuvre pour illustrer ses propos. Cette partie est longue, elle occupe un...
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  • Ninifouilli 09/03/2023
    J'ai eu le plaisir de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, et je remercie Babelio et les éditions Archipoche. D'emblée on voit qu'il s'agit d'un bel objet, avec sa couverture en papier glacé; Il s'agit d'une photographie du fonds Roger-Viollet représentant la jeune Colette en habit de faune. De Colette, j'avais lu un ou deux livres, à savoir Claudine à l'Ecole et l'Ingénue libertine. Dans Mes Vérités, on n'a pas affaire à une oeuvre de fiction, mais à un recueil d'entretiens radiophoniques réalisés entre 1949 et 1950 par André Parinaud, soit au soir de la vie de l'écrivain. Dans le livre ils sont précédés d'une préface d'André Parinaud, qui nous présente à la fois la vie et l'oeuvre de Colette. Puis ce sont les entretiens à proprement parler, dont certains sont annotés d'André Parinaud. Colette y semble peu prolixe souvent, notamment au sujet de sa relation avec son premier mari, Willy. Parfois elle ne répond pas aux questions, disant qu'elle ne se rappelle pas. Alors qu'à d'autres occasions, elle "se lâche" et développe sur des thèmes qui lui tiennent à coeur. Comme l'écriture, les personnages de ses livres, sa mère. Sido, son père, l'amour, les chats, le bonheur.. Ce livre a valeur de témoignage. Colette parle également de ses rencontres avec les artistes de l'époque tels Jean Cocteau, Anna de Noailles, Armand Salacrou, Madame Popesco etc... Ce qui fait aussi du livre un témoignage intéressant sur la vie artistique et culturelle de l'époque. En fin d'ouvrage, on peut lire une biographie de l'écrivain. J'ai apprécié la lecture de ce livre et j'ai appris sur ce grand écrivain qu'était Colette. Le format des entretiens, un dialogue, implique une proximité, on a presque l'impression d'être présent et d'y assister. Je le recommande. J'ai eu le plaisir de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, et je remercie Babelio et les éditions Archipoche. D'emblée on voit qu'il s'agit d'un bel objet, avec sa couverture en papier glacé; Il s'agit d'une photographie du fonds Roger-Viollet représentant la jeune Colette en habit de faune. De Colette, j'avais lu un ou deux livres, à savoir Claudine à l'Ecole et l'Ingénue libertine. Dans Mes Vérités, on n'a pas affaire à une oeuvre de fiction, mais à un recueil d'entretiens radiophoniques réalisés entre 1949 et 1950 par André Parinaud, soit au soir de la vie de l'écrivain. Dans le livre ils sont précédés d'une préface d'André Parinaud, qui nous présente à la fois la vie et l'oeuvre de Colette. Puis ce sont les entretiens à proprement parler, dont certains sont annotés d'André Parinaud. Colette y semble peu prolixe souvent, notamment au sujet de sa relation avec son premier mari, Willy. Parfois elle ne répond pas aux questions, disant qu'elle ne se rappelle pas. Alors qu'à d'autres occasions, elle "se lâche" et développe sur des thèmes qui lui tiennent à coeur. Comme l'écriture, les personnages de ses livres, sa mère. Sido, son père, l'amour, les chats, le bonheur.. Ce livre a valeur de témoignage....
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  • charlottelit 21/10/2011
    lisant mes vérités il me revient que Colette a laissé sa fille Bel Gazou en nourrice jusqu'"à l'âge de huit ans puis l'a envoyée en pension jusqu'à ...? cela confirme qu'elle pensait davantage à sa "carrière" qu'à son enfant : en avance sur son temps ... Lisant les réponses faites à l'auteur de "mes vérités", on constate que Colette avait un fort et peu facile caractère. Pourquoi la vouloir parfaite ? parce qu'elle écrit divinement ?
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