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Pétersbourg
Alexandre Vialatte (traduit par), Stefan Zweig (préface de)
Date de parution : 06/02/2020
Éditeurs :
Archipoche

Pétersbourg

Alexandre Vialatte (traduit par), Stefan Zweig (préface de)
Date de parution : 06/02/2020
Zakhari Mirkin, fils d’un industriel juif de Pétersbourg, décide de rompre avec son milieu d’origine. Le premier volet d’une fresque en 3 volumes, chef-d’œuvre du « Zola yiddish », préfacé par Stefan Zweig, enfin disponible au format poche.
Dans les cercles de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg, en ces années 1910, on ne parle que du prochain mariage de Zakhari Mirkin, fils d’un riche homme d’affaires, avec la... Dans les cercles de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg, en ces années 1910, on ne parle que du prochain mariage de Zakhari Mirkin, fils d’un riche homme d’affaires, avec la fille de l’avocat Halperine, dont la renommée s’étend à tout l’Empire, attirant aussi bien les puissants que les rebelles opprimés... Dans les cercles de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg, en ces années 1910, on ne parle que du prochain mariage de Zakhari Mirkin, fils d’un riche homme d’affaires, avec la fille de l’avocat Halperine, dont la renommée s’étend à tout l’Empire, attirant aussi bien les puissants que les rebelles opprimés par le régime.
 
Mais Zakhari ne se reconnaît pas dans ce milieu. Il sait ce qu’il ne veut pas : ressembler à son père, mu par l’amour du luxe et du pouvoir, cachant sa judéité comme il cache sa liaison adultère. Tandis qu’il se rapproche des juifs malheureux, dont il aime la foi, les espoirs et les révoltes, Zakhari découvre qu’il parle et comprend mystérieusement leur langue, le yiddish...
 
C’est le début d’une quête d’identité à travers les milieux et les destins juifs les plus divers car, écrivait Stefan Zweig, «c’est dans le cœur juif que Schalom Asch entend le mieux battre le cœur du monde ».
 
Traduit de l’allemand par Alexandre Vialatte
 
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EAN : 9782377354108
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 11 x 17,8 mm
EAN : 9782377354108
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 11 x 17,8 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ingannmic 02/03/2023
    "Pétersbourg" est le premier volet d’une trilogie intitulée Avant le Déluge, écrite en yiddish par l’écrivain polonais Schalom Asch. Nous suivrons tout au long de ses trois volumes Zakhari Mirkin, jeune homme balloté entre questionnements intérieurs et bouillonnement de l’Histoire. Nous sommes dans les années 1910. Pétersbourg est alors la capitale des Tsars, plus précisément celle de Nicolas II. Tout ce que l’Europe a de plus coûteux y arrive en masses : vins de Champagne importés de France, roses, œillets et violettes acheminés depuis la Riviera… C’est là que s’est installé Maître Halperine, avocat réputé pour sa finesse, son éloquence et ses relations influentes. Ce Juif originaire d’une obscure province peut être fier de la réussite qui fait se presser dans ses couloirs d’incessantes files de demandeurs, et dont la clientèle se compose aussi bien de paysans que de députés. L’homme est travailleur, exigeant, et investi d’une rigueur morale à laquelle il refuse de déroger, peu importe le rang social de qui le sollicite. Zakhari Gavrilovitch Mirkin est l’un de ses assistants. Il a grandi à Iékaterinenbourg, dans une richissime famille qualifiée d’étrange. Livré à lui-même, il a grandi sans éducation et en-dehors de toute tradition morale et religieuse. Son père, descendant d’opulents aïeux et de célèbres rabbins, a hérité d’un ancêtre juif lituanien mais russophile la détestation du fanatisme religieux et du communautarisme. La mère de Zakhari, perpétuellement malade et ayant passé de nombreuses années dans un établissement de repos, c’est la nourrice du garçon, Maria Ivanovna, qui l’a élevé, et lui a appris, à 12 ans, qu’il était juif. Il a gardé de ces années d’enfance un caractère passif, hésitant -"endormi" dirait son père-, et est resté profondément marqué par l’absence et la souffrance maternelles. Aussi, bien que promis à la fille de Maître Halperine, la fougueuse Nina, il éprouve pour sa future belle-mère Olga Mikhaïlovna, femme solide et bienveillante, une trouble attirance née d’une tendresse enfantine inassouvie. Zakhari en vient à ne plus savoir s’il épouse Nina par amour pour la jeune fille ou pour qu’Olga devienne sa mère, ce qui le plonge dans les affres d’une déprime vaguement suicidaire. En même temps, ayant rencontré dans les couloirs de l’avocat la mère d’un jeune juif inculpé de "menées révolutionnaires", il s’introduit auprès de membres de la colonie juive qui, dans l’attente du règlement de leurs affaires respectives, vivent regroupés dans un hôtel mis à leur disposition par une généreuse bienfaitrice. Zakhari est fasciné par leur langue, qu’il ne parle pas, et par leurs mœurs qui font d’eux des étrangers, y compris pour lui. Nous faisons ainsi successivement connaissance avec deux mondes cohabitant à distance, séparés par la hiérarchie socio-économique et par des modes de vie complètement différents. Après le portrait d’une bourgeoisie comptant son lot d’excentriques, de corrompus et d’arrivistes, le récit nous fait basculer du côté d’une classe laborieuse, soumise aux injustices. Dans cette nation constituée d’une mosaïque de peuples annexés de force par les tsars, tous passés dans le creuset purificateur de "l’âme russe", la révolte gronde contre la "puissance occulte qui gouverne la cour du tsar", les tortures infligées aux détenus politiques et l’oppression des diverses nationalités. Elle est pour l’heure encore contenue, ou du moins clandestine. S’y ajoutent l’inquiétude et le sursaut d’une communauté juive frappée d’un antisémitisme croissant, qui se traduit par l’organisation de pogroms ou la promulgation de lois d’exception. "Pétersbourg" est ainsi, en plus du portrait touchant d’un jeune homme en proie à ses incertitudes existentielles, la genèse de la déflagration à venir…"Pétersbourg" est le premier volet d’une trilogie intitulée Avant le Déluge, écrite en yiddish par l’écrivain polonais Schalom Asch. Nous suivrons tout au long de ses trois volumes Zakhari Mirkin, jeune homme balloté entre questionnements intérieurs et bouillonnement de l’Histoire. Nous sommes dans les années 1910. Pétersbourg est alors la capitale des Tsars, plus précisément celle de Nicolas II. Tout ce que l’Europe a de plus coûteux y arrive en masses : vins de Champagne importés de France, roses, œillets et violettes acheminés depuis la Riviera… C’est là que s’est installé Maître Halperine, avocat réputé pour sa finesse, son éloquence et ses relations influentes. Ce Juif originaire d’une obscure province peut être fier de la réussite qui fait se presser dans ses couloirs d’incessantes files de demandeurs, et dont la clientèle se compose aussi bien de paysans que de députés. L’homme est travailleur, exigeant, et investi d’une rigueur morale à laquelle il refuse de déroger, peu importe le rang social de qui le sollicite. Zakhari Gavrilovitch Mirkin est l’un de ses assistants. Il a grandi à Iékaterinenbourg, dans une richissime famille qualifiée d’étrange. Livré à lui-même, il a grandi sans éducation et en-dehors de toute tradition morale et religieuse. Son père,...
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  • Deltak 30/05/2020
    Un grand merci à Mylène des Editions Archipoche pour l'envoi de ce roman. Ma découverte des trois tomes de Shalom Asch s'est faîte de manière un peu décousue à cause d'un problème d'acheminement postal. Néanmoins, je confirme qu'il est possible d'aborder chacun de ces tomes de la trilogie de manière indépendante. Dans ce premier tome qui couvre les années 1910 à 1920 en Russie, nous faisons la connaissance de Zakhari Mirkin, fils du richissime Gabriel Mirkin. Zakhari travaille chez le riche avocat juif  Salomon Ossipovitch Halperine, qui va lui accorder la main de sa fille, Nina. Toutefois, Zakhari est assailli de doutes. Aime-t-il vraiment Nina ? Ou bien est-il amoureux de la mère de la jeune fille, la belle Olga ? Ou est-il seulement à la recherche de l'amour maternel dont il a été privé lors de sa jeunesse ? L'auteur nous livre encore une belle saga familiale sur l'assimilation des juifs  dans la société russe, dépeignant une communauté profondément attachée à la mère patrie et qui s'estime plus russe que juive. Mais l'affaire Beilis fait éclore une vague d'antisémitisme et la bulle dans laquelle évolue notre héros commence à s’étioler. La recherche de la figure maternelle dans cette succession de portraits féminins est très intéressante, et l'auteur nous livre ici une réflexion psychanalytique intéressante.  La petite histoire rejoint la grande avec la Révolution qui se prépare et dont Zakhari, qui en vient à désavouer son appartenance à la classe bourgeoise,  incarne les valeurs naissantes. Un très grand roman de la littérature yiddish à découvrir .Un grand merci à Mylène des Editions Archipoche pour l'envoi de ce roman. Ma découverte des trois tomes de Shalom Asch s'est faîte de manière un peu décousue à cause d'un problème d'acheminement postal. Néanmoins, je confirme qu'il est possible d'aborder chacun de ces tomes de la trilogie de manière indépendante. Dans ce premier tome qui couvre les années 1910 à 1920 en Russie, nous faisons la connaissance de Zakhari Mirkin, fils du richissime Gabriel Mirkin. Zakhari travaille chez le riche avocat juif  Salomon Ossipovitch Halperine, qui va lui accorder la main de sa fille, Nina. Toutefois, Zakhari est assailli de doutes. Aime-t-il vraiment Nina ? Ou bien est-il amoureux de la mère de la jeune fille, la belle Olga ? Ou est-il seulement à la recherche de l'amour maternel dont il a été privé lors de sa jeunesse ? L'auteur nous livre encore une belle saga familiale sur l'assimilation des juifs  dans la société russe, dépeignant une communauté profondément attachée à la mère patrie et qui s'estime plus russe que juive. Mais l'affaire Beilis fait éclore une vague d'antisémitisme et la bulle dans laquelle évolue notre héros commence à s’étioler. La recherche de la figure maternelle dans cette succession de portraits féminins est très intéressante, et l'auteur nous livre ici une réflexion psychanalytique intéressante.  La petite histoire rejoint la grande avec la Révolution qui se prépare et dont Zakhari, qui en vient à désavouer son appartenance à la classe...
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  • LesLecturesDeLaDiablotine 30/04/2020
    Un voyage en Russie ça vous dit ? Nous sommes en 1910, un riche avocat juif, Salomon Ossipovitch Halperine vient d'accorder la main de sa fille à Zachari Mirkin, fils unique d'une richissime homme d'affaires qui travaille dans le même cabinet que ce dernier. Si le jeune homme a vécu dans le luxe et la volupté, il a toujours souffert de la solitude. Il a toujours vécu seul, dans une grande maison, toujours confié à des nounous parce que son père était constamment en voyage dans toute la Russie pour ses affaires. Sa mère est partie vivre à l'étranger afin de se soigner malheureusement, elle décédera de la tuberculose sans jamais revoir son unique enfant... Au fil des pages, on va suivre les protagonistes : Salomon, Olga son épouse, Zachari et son père Gabriel. Cela nous permet de mettre un pied dans la société russe qui était loin d'apprécier les personnes de confession juive malgré leur statut social. On va également découvrir les conditions de vie des gens normaux qui viennent à Pétersbourg pour plaider la cause d'un proche arrêté injustement ou encore envoyé dans un camp de travail. Ils espèrent que le tsar leur viendra en aide une fois qu'il sera mis au courant de leur situation. C'est grâce à ces personnes que Zachari va changer, sa vision des choses va changer, la vision de son avenir aussi. C'est comme si on venait de lui donner une conscience qu'il avait oublié ou perdu ?! Ce roman a été une belle surprise pour ma part. J'avais l'impression de lire un classique de la littérature russe. J'ai adhéré au style de l'auteur que j'ai pris à découvrir dans le premier tome de sa trilogie. Tout ça pour vous dire que j'ai bien aimé ce premier tome qui nous emmène en Russie. "Pétersbourg" a été une belle découverte, il me tarde de pouvoir découvrir le second tome qui va m'emmener tout droit à "Varsovie".Un voyage en Russie ça vous dit ? Nous sommes en 1910, un riche avocat juif, Salomon Ossipovitch Halperine vient d'accorder la main de sa fille à Zachari Mirkin, fils unique d'une richissime homme d'affaires qui travaille dans le même cabinet que ce dernier. Si le jeune homme a vécu dans le luxe et la volupté, il a toujours souffert de la solitude. Il a toujours vécu seul, dans une grande maison, toujours confié à des nounous parce que son père était constamment en voyage dans toute la Russie pour ses affaires. Sa mère est partie vivre à l'étranger afin de se soigner malheureusement, elle décédera de la tuberculose sans jamais revoir son unique enfant... Au fil des pages, on va suivre les protagonistes : Salomon, Olga son épouse, Zachari et son père Gabriel. Cela nous permet de mettre un pied dans la société russe qui était loin d'apprécier les personnes de confession juive malgré leur statut social. On va également découvrir les conditions de vie des gens normaux qui viennent à Pétersbourg pour plaider la cause d'un proche arrêté injustement ou encore envoyé dans un camp de travail. Ils espèrent que le tsar leur viendra en aide une fois qu'il sera mis...
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  • Etsionbouquinait 23/02/2020
    En ce début d’année 2020, la réédition par les éditions Archipoche de la trilogie Avant le déluge me permet de mettre à l’honneur l’écrivain et dramaturge yiddish né en Pologne en 1880, Schalom Asch. Dans sa courte préface, Stefan Zweig montre un réel enthousiasme envers l’auteur qui a selon lui « replanté la branche arrachée et flétrie de la langue juive dans le jardin éternel de la littérature mondiale ». Pétersbourg est le 1er tome de cette trilogie qui couvre les années 1910 à 1920 en Russie. Auteur à succès de théâtre et de romans, Schalom Asch a souvent mis à l’honneur la communauté juive dont il est issu. Malgré l’importance de son oeuvre, j’ai été assez surpris de ne pas trouver beaucoup de ses ouvrages traduits en français. La trilogie Péterbourg – Varsovie – Moscou retrace une page de l’histoire russe des plus tourmentées, celle du passage de l’Empire tsariste à la Russie bolchevique. Ce premier tome se déroule dans la ville de Saint Pétersbourg ; il n’est nullement encore question de révolution, même si des tensions se font sentir. Deux familles juives occupent le devant de la scène dans ce roman : la famille du célèbre avocat des opprimés, Halperine, et celle de l’industriel Mirkin, qui a contribué à construire le Transsibérien. Assimilées, très riches et reconnues, elles se trouvent désormais liées puisque Zakhari, le fils Mirkin, se fiance avec Nina, la fille de l’avocat. Rapidement, on se rend compte que Zakhari a beaucoup de doutes sur son attachement à la jeune femme, dont il semble finalement préférer la mère, lui qui fut privé très tôt de l’amour maternel. Mais au-delà des sentiments, c’est toute cette société privilégiée qu’il semble rejeter. Il fait connaissance avec des gens moins favorisés, qui souffrent dans cette société tsariste et le renvoient à ses origines. En plus de l’histoire des jeunes gens, j’ai d’ailleurs trouvé très intéressant la façon dont les familles sont liées à la Russie. Au début du roman, Halperine souligne son attachement à la Russie, contre l’indépendance des peuples qui la constituent. On sent bien que celui-ci prévaut face à la judéité. Une fidélité qui se fissure néanmoins : l’hostilité entre les juifs monte et l’affaire Beilis (un juif accusé à tort d’avoir tué un jeune enfant) soulève dans l’Empire un réel sentiment d’antisémitisme qui est évoqué dans Pétersbourg. Ce contexte historique, mais surtout l’empathie que l’auteur sait créer autour des personnages principaux (notamment Zakhari), m’ont beaucoup plu. De plus, la présence de nombreux dialogues, des descriptions suffisamment claires, mais pas trop longues, pour bien se représenter les lieux et l’époque, et une langue très accessible font que je me réjouis de continuer cette trilogie dès que les prochaines tomes seront publiés.En ce début d’année 2020, la réédition par les éditions Archipoche de la trilogie Avant le déluge me permet de mettre à l’honneur l’écrivain et dramaturge yiddish né en Pologne en 1880, Schalom Asch. Dans sa courte préface, Stefan Zweig montre un réel enthousiasme envers l’auteur qui a selon lui « replanté la branche arrachée et flétrie de la langue juive dans le jardin éternel de la littérature mondiale ». Pétersbourg est le 1er tome de cette trilogie qui couvre les années 1910 à 1920 en Russie. Auteur à succès de théâtre et de romans, Schalom Asch a souvent mis à l’honneur la communauté juive dont il est issu. Malgré l’importance de son oeuvre, j’ai été assez surpris de ne pas trouver beaucoup de ses ouvrages traduits en français. La trilogie Péterbourg – Varsovie – Moscou retrace une page de l’histoire russe des plus tourmentées, celle du passage de l’Empire tsariste à la Russie bolchevique. Ce premier tome se déroule dans la ville de Saint Pétersbourg ; il n’est nullement encore question de révolution, même si des tensions se font sentir. Deux familles juives occupent le devant de la scène dans ce roman : la famille du célèbre avocat des opprimés, Halperine, et...
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  • sorayaben 21/02/2020
    L'histoire se déroule en 1900 à l'aube de la révolution, auprès de riches familles juive de Saint Pétersbourg. C'est dans ce milieu que deux jeunes gens sont promis au mariage. Zakhari Mirkin est le fils d'un riche homme d'affaire et Nina est la fille de l'illustre avocat Halperine. L'union entre ces deux jeunes gens ne se passe pas comme prévue. Zakhari est tourmenté, il rejette de plus en plus le milieu dans lequel il est né et il se rapproche des juifs pauvres, sensible à leur foi, et il s'aperçoit qu'il comprend leur lange : le Yiddish. Dans ce roman Asch dépeint l'époque russe du début du 19 à travers de familles juives.
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