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Pour Napoléon
Collection : Tempus
Date de parution : 23/03/2023
Éditeurs :
Perrin

Pour Napoléon

Collection : Tempus
Date de parution : 23/03/2023
Le coup de gueule d’un historien en colère.
Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l’esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l’Empereur a menées, Thierry... Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l’esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l’Empereur a menées, Thierry Lentz y a répondu dans cet essai argumenté, au ton vif et personnel. Vingt chapitres très enlevés pulvérisent les faux... Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l’esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l’Empereur a menées, Thierry Lentz y a répondu dans cet essai argumenté, au ton vif et personnel. Vingt chapitres très enlevés pulvérisent les faux procès, fondés pour la plupart sur l’ignorance et l’anachronisme, parfois sur l’aveuglement idéologique et la bien-pensance, voire la haine de la France et de son histoire, devant laquelle les politiques se courbent trop souvent. Surtout, l’historien impeccable, sans défendre systématiquement Napoléon, rappelle le rôle décisif et pérenne tenu par le Consulat et l’Empire dans la construction de la France contemporaine, jusque dans notre présent et notre intimité. Oui, Napoléon vit en nous, et les Français, dans leur ensemble, ne s’y trompent pas, qui reconnaissent en lui un héros national, avant et à côté de Charles de Gaulle.
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EAN : 9782262103637
Code sériel : 908
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262103637
Code sériel : 908
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sea 25/06/2023
    J'aime écouter les débats qu'organise monsieur Frédéric Taddei à la télévision, sur youtube. Un jour, monsieur Lentz était l'un des invités de son plateau pour parler de la sortie de son "Pour Napoléon". Je me suis procuré l'objet de la réflexion. Après cette lecture je suis satisfait et conquis à la fois par le personnage de Napoléon qui m'a toujours inspiré respect et curiosité. Ce document est lucide, il navigue entre la subjectivité de l'auteur qui défend l'action de l'empereur incontestablement constituante de ce qu'est encore la France aujourd'hui. Et la franche honnêteté intellectuelle quand il s'agit de ne pas cautionner d'autres travers et actions de ce même pouvoir Napoléonien. Comme l'utilisation de l'esclavage etc . . . Beaucoup de choses ayant déjà été dites dans les appréciations précédentes, je ne vais pas ici faire de la redite. Je vais plutôt "Zoomer" ce qui vous donnera "l'esprit" de ces textes et argumentaires en faveur de Napoléon Bonaparte. Je zoom sur cette période que l'on nomme l'alliance "Empire-République" que la France a connu sous Napoléon. Certains historiens ou intellectuels ont relevés que cette "Empire-République" succédant à la révolution était la pire des choses et qu'elle venait se contredisant et ne pouvait se poursuivre que dans le malheur. Ce constat oubliait qu'après la révolution et le sang versé et tout ce qu'il fallut d'efforts pour abattre la monarchie, la révolution sociétale les lois et meurs évoluèrent et que la France entra dans sa période de réalisation du programme révolutionnaire dans ses parties possibles et avec à sa tête non plus un roi mais un empereur, Napoléon Bonaparte, s'acharnant à construire et faire vivre de nouvelles et nombreuses républiques de son vivant et après sa mort. En bref, Napoléon Bonaparte, un homme extraordinaire réagissant dans la situation révolutionnaire et chaotique, pour faire de la France ce qu'elle est aujourd'hui, un agrégat de valeurs se voulant universelles. En cette période, après 1789 et au début du dix neuvième siècle la notion des libertés autant individuelles que collectives naissaient et il en fallut du temps pour qu'entre hommes et femmes les choses soient un peu plus égales, mais chaque chose en son temps, on ne peut pas demander à Napoléon vu l' époque et le personnage d'être féministe on ne peut pas l'accuser non plus de n'avoir pas oeuvrer pour plus de liberté pour les français. Dans beaucoup de domaines comme celui de l'expression de l'éducation ou de la propriété privée il a contribué à faire évoluer les choses, et les combats continuent . . . Finalement, le vrai révolutionnaire mais fondateur de la nation française c'est bien lui, Napoléon Bonaparte avec tous ses militaires, ses inspirateurs et collaborateurs de l'époque. Merci Monsieur Lentz pour cette lecture qui replace l'église au milieu du village. Bonnes lectures historiques à tous ! ! Je retourne à la fiction avec un énorme et insatiable plaisir.J'aime écouter les débats qu'organise monsieur Frédéric Taddei à la télévision, sur youtube. Un jour, monsieur Lentz était l'un des invités de son plateau pour parler de la sortie de son "Pour Napoléon". Je me suis procuré l'objet de la réflexion. Après cette lecture je suis satisfait et conquis à la fois par le personnage de Napoléon qui m'a toujours inspiré respect et curiosité. Ce document est lucide, il navigue entre la subjectivité de l'auteur qui défend l'action de l'empereur incontestablement constituante de ce qu'est encore la France aujourd'hui. Et la franche honnêteté intellectuelle quand il s'agit de ne pas cautionner d'autres travers et actions de ce même pouvoir Napoléonien. Comme l'utilisation de l'esclavage etc . . . Beaucoup de choses ayant déjà été dites dans les appréciations précédentes, je ne vais pas ici faire de la redite. Je vais plutôt "Zoomer" ce qui vous donnera "l'esprit" de ces textes et argumentaires en faveur de Napoléon Bonaparte. Je zoom sur cette période que l'on nomme l'alliance "Empire-République" que la France a connu sous Napoléon. Certains historiens ou intellectuels ont relevés que cette "Empire-République" succédant à la révolution était la pire des choses et qu'elle venait se contredisant et ne pouvait se poursuivre que dans...
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  • Crowmak 23/09/2021
    Je ne suis décidément jamais déçu par Thierry Lentz, 20 chapitres de pur plaisir, dans une époque où remettre en cause chaque faits et geste de nos personnages historiques est devenu une habitude, il est nécessaire d'expliquer à ces personnes ce qu'était Napoléon et ce qu'il a fait précisément avec objectivité et non en "glorifiant" Napoléon comme certains pourraient le penser. Je vous le conseille vivement.
  • CDemassieux 13/09/2021
    En lisant le titre et le nom de l’auteur – directeur de la fondation Napoléon, entre autres qualités –, on pouvait s’attendre à un dithyrambe sans nuance. Il n’en est rien et ce, même si transparaît l’admiration dudit auteur pour son sujet. Thierry Lentz est d’abord un historien, c’est-à-dire quelqu’un qui « doit se fonder sur la connaissance et les faits, le respect de la chronologie et une compréhension minimale de l’époque, en laissant au vestiaire le poids des émotions et des frustrations actuelles ». CQFD… Cela étant dit, à travers Napoléon – devenu, avec le temps, plus sulfureux qu’un Comité de salut public adoubant les massacres de Vendée, dont des nourrissons ! –, Thiery Lentz nous propose une très édifiante réflexion sur le naufrage de la France d’aujourd’hui, laquelle s’enfonce de plus en plus dans un océan de détestation de soi, sous les coups de boutoir de la « cancel culture » et des revendications minoritaires de toute sorte. Quitte à falsifier les faits et/ou se livrer à des anachronismes ridicules. Et Thierry Lentz de se livrer à une critique en règle – combien vraie ! – de ce qu’on appelle la post-vérité, qui me fait terriblement penser au 1984 d’Orwell. Ainsi, à force d’une réécriture permanente et sans appel de notre Histoire, « nombre de nos contemporains – surtout les jeunes, hélas – ont perdu ou n’ont jamais acquis l’habitude du débat citoyen, qui est une confrontation sereine d’idées, appuyée sur la culture et la connaissance, pour pouvoir ensuite agir. » Aidés par l’ignorance ambiante, certains esprits malveillants cooptent le savoir pour le plier à leur idéologie : « Ce déplorable état de fait renforce et même valide ce terrorisme intellectuel que nous avons à subir depuis une cinquantaine d’années, avec la mainmise sur les vecteurs de connaissance et d’information de ce que Philippe Murray appelait le “camp du bien”. » Car débattre devient à présent suspect, voire fasciste ; il faut imposer ses vues hégémoniques, émotionnelles et très parcellaires sur l’Histoire comme sur le reste. Sans être un adepte inconditionnel de Napoléon, lui nier son importance majeure dans l’Histoire de France, et au-delà, me paraît au moins aussi « intelligent » que de prétendre que la Terre est plate. Napoléon continue de nourrir la pensée historique et l’imaginaire des créateurs en tout genre. Pour autant, il ne s’agit pas d’occulter certains points comme le rétablissement de l’esclavage, ce que ne nie pas Thierry Lentz mais, en historien méticuleux, il replace cette décision dans son contexte. Certes, Napoléon, qui n’y était pas favorable, a cédé aux pressions économiques en rétablissant l’esclavage – lequel sévissait en Angleterre ou aux États-Unis, notamment –, mais il ne s’en est pas fait gloire car, comme le rappelle l’auteur de cet essai, il le regretta à Sainte-Hélène. Toutefois, malgré les fantasmes de Claude Ribbe, Napoléon n’a jamais fomenté le moindre projet de « génocide des Noirs ». Par contre (bis repetita), la République a, quant à elle, bel et bien organisé l’extermination systématique des Vendéens sans jamais s’en repentir. Là, on pourrait presque céder à la Reductio ad Hitlerum ; pas en ce qui concerne Napoléon, comme voudraient le faire croire des démagogues qui frémissent encore aujourd’hui d’extase à l’évocation de Lénine ou Mao, deux humanistes bien connus ! Homme d’ordre et décideur, Napoléon exerça un pouvoir fort, voire autoritaire, mais un pouvoir nettement plus enviable que sous le ciel de Russie où le servage était à l’époque encore en vigueur, et qui ne sera aboli dans tout le pays qu’en…1861. L’arrivée de Napoléon coïncide avec dix années de troubles et on ne peut nier qu’il a rétabli l’ordre – indispensable à la prospérité d’un pays –, dotant la France d’institutions solides, dont nous bénéficions encore de nos jours, dont « le principal pilier de notre organisation politique et sociale, garant de son unité et de son acceptation par les citoyens » : le Code civil. Napoléon a fait la guerre, la belle affaire : d’autres l’ont faite avant et après lui, avec nettement plus de pertes humaines et ce, parfois en un temps bien plus court. Cependant, il n’a pas envoyé ses soldats se sacrifier dans des offensives inutiles et combien meurtrières, comme Le Chemin des Dames en 1917, sous le commandement du général Nivelle. Pour conclure, laissons le mot de la fin à l’auteur : « Même si l’horloge tourne et que les épurateurs de notre histoire marquent chaque jour des points, je revendique pour ma part de pouvoir continuer à transmettre librement ces plaisirs simples et enrichissants de lire, entendre, voire et partager la connaissance de cette histoire où tout m’intéresse et rien ne me dérange. » (Petit bémol : lorsque Thierry Lentz énumère les occupations de 1815, 1870 et 1940, il oublie qu’une partie du territoire français fut violemment occupée entre 1914 et 1918 par les Allemands) En lisant le titre et le nom de l’auteur – directeur de la fondation Napoléon, entre autres qualités –, on pouvait s’attendre à un dithyrambe sans nuance. Il n’en est rien et ce, même si transparaît l’admiration dudit auteur pour son sujet. Thierry Lentz est d’abord un historien, c’est-à-dire quelqu’un qui « doit se fonder sur la connaissance et les faits, le respect de la chronologie et une compréhension minimale de l’époque, en laissant au vestiaire le poids des émotions et des frustrations actuelles ». CQFD… Cela étant dit, à travers Napoléon – devenu, avec le temps, plus sulfureux qu’un Comité de salut public adoubant les massacres de Vendée, dont des nourrissons ! –, Thiery Lentz nous propose une très édifiante réflexion sur le naufrage de la France d’aujourd’hui, laquelle s’enfonce de plus en plus dans un océan de détestation de soi, sous les coups de boutoir de la « cancel culture » et des revendications minoritaires de toute sorte. Quitte à falsifier les faits et/ou se livrer à des anachronismes ridicules. Et Thierry Lentz de se livrer à une critique en règle – combien vraie ! – de ce qu’on appelle la post-vérité, qui me fait terriblement penser au 1984...
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  • Pascalmasi 08/09/2021
    Fruit du travail d’un très grand connaisseur de la période allant de 1789 à 1815, ce « Pour Napoléon » est de mon humble point de vue plus un coup de gueule qu’un livre d’histoire ou même d’historien. L’auteur a davantage à cœur de régler ses comptes avec tous les contempteurs du personnage qu’il accuse – non sans raison – d’ignorance crasse et de visées politiciennes que de livrer sa vision étayée et rigoureuse de ce que fut l’homme au bicorne. On y apprend quand même beaucoup de choses évidemment en contradiction forte avec les jugements à l’emporte-pièce qui trainent un peu partout dans le débat public. Ses arguments semblent solides et mais en rapport de l’effort de lecture, j’aurais préféré un livre plus complet. Un peu dommage. C’est très très bien écrit – la langue est franchement impeccable – et c'est fort bien construit. Ça se lit parfaitement. Quatre étoiles quand même. Pour ceux qui en marre de la doxa bienpensante !
  • Lazare404 01/09/2021
    2021 marque le bicentenaire de la disparition de Napoléon Bonaparte. La commémoration de l'évènement à suscité un grand nombre de polémique, la figure de l'Empereur restant, deux cents ans après sa mort, un sujet qui déchaîne les passions françaises. Car pour une partie de la population, Napoléon aurait été un dictateur raciste et assoiffé de sang et l'inspiration des régimes totalitaires du XXème siècle. Dans cet essai, court, percutant et par dessus-tout argumenté, Thierry Lentz qu'on ne présente plus, vient se poser en arbitre de l'histoire napoléonienne. Il démonte les accusations et les amalgames qui touchent Napoléon en répliquant par des faits et en avançant des preuves de ses dires. Mais loin d'uniquement défendre l'Empereur, il sait aussi se montrer sévère et critique envers ses décisions les plus mauvaises. Ne niant rien, ne minimisant jamais et ne justifiant aucunement, il explique et replace dans leurs contextes des actes et des événements déformés par deux siècles d'évolutions et de changement de la société. Sur ce point la, l'ouvrage se révèle impeccable. En revanche, les allusions et commentaires à des événements ou des personnalités politiques actuelles ont, selon moi, moins leur place ici. Mais une fois oubliés ces petits écarts, il reste un essai clair, concis et très bien argumenté qui permet d'aborder l'histoire napoléonienne de face, sans déformations ni illusions. 2021 marque le bicentenaire de la disparition de Napoléon Bonaparte. La commémoration de l'évènement à suscité un grand nombre de polémique, la figure de l'Empereur restant, deux cents ans après sa mort, un sujet qui déchaîne les passions françaises. Car pour une partie de la population, Napoléon aurait été un dictateur raciste et assoiffé de sang et l'inspiration des régimes totalitaires du XXème siècle. Dans cet essai, court, percutant et par dessus-tout argumenté, Thierry Lentz qu'on ne présente plus, vient se poser en arbitre de l'histoire napoléonienne. Il démonte les accusations et les amalgames qui touchent Napoléon en répliquant par des faits et en avançant des preuves de ses dires. Mais loin d'uniquement défendre l'Empereur, il sait aussi se montrer sévère et critique envers ses décisions les plus mauvaises. Ne niant rien, ne minimisant jamais et ne justifiant aucunement, il explique et replace dans leurs contextes des actes et des événements déformés par deux siècles d'évolutions et de changement de la société. Sur ce point la, l'ouvrage se révèle impeccable. En revanche, les allusions et commentaires à des événements ou des personnalités politiques actuelles ont, selon moi, moins leur place ici. Mais une fois oubliés ces petits écarts, il reste un essai...
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