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Souvenirs d'une ambassade à Berlin 1931 - 1938
Préface et notes de Jean-Paul Bled
Jean-Paul Bled (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 01/02/2018
Éditeurs :
Perrin

Souvenirs d'une ambassade à Berlin 1931 - 1938

Préface et notes de Jean-Paul Bled

Jean-Paul Bled (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 01/02/2018
Un témoin incomparable.
De septembre 1931 à octobre 1938, André François-Poncet a représenté la France à Berlin. Chroniqueur exceptionnel conjuguant portraits d’une grande acuité, souvent féroces et ironiques, avec analyses fouillées des événements, il offre... De septembre 1931 à octobre 1938, André François-Poncet a représenté la France à Berlin. Chroniqueur exceptionnel conjuguant portraits d’une grande acuité, souvent féroces et ironiques, avec analyses fouillées des événements, il offre un « grand récit » de l’histoire des années noires. D’une plume trempée dans l’encre de Saint-Simon, l’ambassadeur décrypte parfaitement les fondements... De septembre 1931 à octobre 1938, André François-Poncet a représenté la France à Berlin. Chroniqueur exceptionnel conjuguant portraits d’une grande acuité, souvent féroces et ironiques, avec analyses fouillées des événements, il offre un « grand récit » de l’histoire des années noires. D’une plume trempée dans l’encre de Saint-Simon, l’ambassadeur décrypte parfaitement les fondements et l’idéologie du régime tout comme la psychologie de ses dirigeants. L’ouvrage s’achève par le récit de son dernier entretien avec le Führer dans son « nid d’aigle », prélude à un portrait d’Hitler qui fait autorité par sa finesse et sa lucidité.
Originellement publié en 1946, ce monument était introuvable depuis un demi-siècle. Jean-Paul Bled en rappelle l’importance dans sa présentation tout en le rendant accessible au grand public par l’établissement de notes.

« Ce récit brillant se lit d’une traite. »
L’Express
 
« Une chronique (géo)politique sans équivalence à ce jour. »
 Le Point
 
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EAN : 9782262074470
Code sériel : 713
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262074470
Code sériel : 713
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Son récit est un témoignage précieux.Parfois surprenant. 
Point de vue

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • teaboka 14/05/2022
    C'est en 1931 que Francois-Poncet prend son poste à l'ambassade en Allemagne . A l'époque, Laval est dirigeant du Conseil, et de l'autre coté du Rhin, Hitler,après avoir joué les bellicistes putschistes au cours de la décennie précédente, commence son ascension électorale. L'ambassadeur va assister alors à l'agonie de la République de Weimar, coincée entre les jeux politiciens de pouvoir et la montée irrésistible des nazis dans les suffrages. Il chronique les calculs politiques (par désir de revanche pour Von Papen)fatals qui vont amener Hitler à la Chancellerie. il met les mots sur cette rapidité avec laquelle les nazis vont renverser la table et faire fi des possibles opposants et contre pouvoirs qui auraient pu limiter l'action de leur chancelier. Poncet offre un vaste panorama du 3eme Reich, de son idéologie, sa diplomatie, ses événements majeurs (la nuit des longs couteaux) . Des portraits fournis de Goebbels et Goering agrémentent ce récit . L'ambassadeur a une plume et sait dépeindre ces tristement célèbres personnages dans leur multiples facettes. Hitler n'est évidemment pas négligé. Poncet ne cache pas son aversion pour l'apparence vulgaire du personnage mais souligne aussi l'aspect lunatique du personnage, au regard vide ou blême à certains moments, et enflammé dans son éloquence à d'autres,et surtout son aptitude à saisir toute les opportunités sur le front diplomatique pour avancer ses pions. Le livre se clôture sur les accords de Munich,ultime moment fort de la période en Allemagne de Poncet qui ensuite, demanda à être muté en Italie, persuadé de pouvoir à travers le Duce, avoir un intermédiaire pouvant influencer le Führer. L'ambassadeur ne se montre pas critique outre mesure sur la période diplomatique de septembre 38, lucide sur le lest lâché face au 3eme Reich, mais estimant que la France ayant pris du retard niveau armement sur son voisin n'avait pas d'autre option à l'époque. C'est en 1931 que Francois-Poncet prend son poste à l'ambassade en Allemagne . A l'époque, Laval est dirigeant du Conseil, et de l'autre coté du Rhin, Hitler,après avoir joué les bellicistes putschistes au cours de la décennie précédente, commence son ascension électorale. L'ambassadeur va assister alors à l'agonie de la République de Weimar, coincée entre les jeux politiciens de pouvoir et la montée irrésistible des nazis dans les suffrages. Il chronique les calculs politiques (par désir de revanche pour Von Papen)fatals qui vont amener Hitler à la Chancellerie. il met les mots sur cette rapidité avec laquelle les nazis vont renverser la table et faire fi des possibles opposants et contre pouvoirs qui auraient pu limiter l'action de leur chancelier. Poncet offre un vaste panorama du 3eme Reich, de son idéologie, sa diplomatie, ses événements majeurs (la nuit des longs couteaux) . Des portraits fournis de Goebbels et Goering agrémentent ce récit . L'ambassadeur a une plume et sait dépeindre ces tristement célèbres personnages dans leur multiples facettes. Hitler n'est évidemment pas négligé. Poncet ne cache pas son aversion pour l'apparence vulgaire du personnage mais souligne aussi l'aspect lunatique du personnage, au regard vide ou blême à certains moments, et enflammé dans...
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  • ulysse13003 06/02/2022
    Il y a plusieurs bonnes raisons de lire ce livre. Les mémoires de l'ambassadeur de France à Berlin (1931-1938) retracent avec avec justesse et clairvoyance la montée du nazisme pendant les deux dernières années de la république de Weimar, l'accession de Hitler au pouvoir et les relations diplomatiques entre la France, l'Angleterre et l'Allemagne dans ces années qui vont sceller le sort de l'Europe et du monde. L'auteur montre dès 1946 que le régime nazi ne repose pas sur la seule autorité du Führer et du Parti et que Hitler doit composer avec la Reichswehr (l'armée) qui a joué un rôle important dans l'élimination des SA en 1934. André-François Poncet consacre un long développement à la conférence de Munich (29 septembre 1938) à l'issue de laquelle Anglais et Français ont lâché la Tchécoslovaquie. Ici, l'ancien ambassadeur français reprend ses droits sur l'historien en imputant la majeure responsabilité de la politique d'apaisement à l'allié britannique ! Il minimise le rôle de Munich dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, refuse d'y voir un échec total, avançant que Français et Britanniques escomptaient un délai supplémentaire pour se préparer à une guerre qu'ils pensaient déjà inévitable. La suite a montré que l'armée française n'aura pas su profiter de ce répit...Il y a plusieurs bonnes raisons de lire ce livre. Les mémoires de l'ambassadeur de France à Berlin (1931-1938) retracent avec avec justesse et clairvoyance la montée du nazisme pendant les deux dernières années de la république de Weimar, l'accession de Hitler au pouvoir et les relations diplomatiques entre la France, l'Angleterre et l'Allemagne dans ces années qui vont sceller le sort de l'Europe et du monde. L'auteur montre dès 1946 que le régime nazi ne repose pas sur la seule autorité du Führer et du Parti et que Hitler doit composer avec la Reichswehr (l'armée) qui a joué un rôle important dans l'élimination des SA en 1934. André-François Poncet consacre un long développement à la conférence de Munich (29 septembre 1938) à l'issue de laquelle Anglais et Français ont lâché la Tchécoslovaquie. Ici, l'ancien ambassadeur français reprend ses droits sur l'historien en imputant la majeure responsabilité de la politique d'apaisement à l'allié britannique ! Il minimise le rôle de Munich dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, refuse d'y voir un échec total, avançant que Français et Britanniques escomptaient un délai supplémentaire pour se préparer à une guerre qu'ils pensaient déjà inévitable. La suite a montré que...
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  • EscourrouJF 24/05/2021
    Passionnant. L'auteur nous aide à comprendre la situation qui a permis l'avènement du nazisme en Allemagne. Son style est brillant. Ses portraits des dignitaires du régime souvent caustiques. Son ironie est toujours bienvenue. Enfin, le récit de ses conversations avec Hitler nous laisse entrevoir la folie de ce personnage.
  • chalasse 03/03/2020
    Il a tout compris. Au première loge, il a observé l'ascension d'Hitler. Il a parfaitement diagnostiqué la médiocrité et la vulgarité du personnage. Tout était dans les mémos qu'il adressait au Quai d'Orsay. Sa clairvoyance a été exemplaire. On en a pas tenu compte, le pouvoir faisant tout pour retarder un inévitable conflit. Le déshonneur et la guerre.
  • MDIV 12/02/2016
    Publiés pour la première fois en 1946, les souvenirs de cet ambassadeur qui fut de 1931 à 1938 aux premières loges pour assister à l’éclosion du IIIe Reich constituent un témoignage essentiel sur cette période obscure. Présenté et annoté par Jean-Paul Bled, l’un des meilleurs spécialistes français de l’histoire de l’Allemagne, cet ouvrage est un document exceptionnel pour comprendre l’histoire de cette période et l’avènement de la doctrine Hitlérienne. Virginie, toquée du doc
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