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Cinq articles maximum
Date de parution : 11/05/2023
Éditeurs :
Fleuve éditions

Cinq articles maximum

Date de parution : 11/05/2023
Le choix d'un vêtement est parfois plus important qu'on ne l'imagine
« La dame est toujours là. Elle n’arrive pas à se décider, ni pour ce pantalon, ni pour ce chemisier, ni pour cette jupe qu’elle essaie maintenant. Elle en aurait d’autres... « La dame est toujours là. Elle n’arrive pas à se décider, ni pour ce pantalon, ni pour ce chemisier, ni pour cette jupe qu’elle essaie maintenant. Elle en aurait d’autres à revêtir, ce serait la même histoire. Je le sais à la façon dont elle se regarde dans le miroir,... « La dame est toujours là. Elle n’arrive pas à se décider, ni pour ce pantalon, ni pour ce chemisier, ni pour cette jupe qu’elle essaie maintenant. Elle en aurait d’autres à revêtir, ce serait la même histoire. Je le sais à la façon dont elle se regarde dans le miroir, avec déception, voire avec dégoût. Elle n’a aucune indulgence pour son reflet. » 

Dans ces cabines d’essayage, elles passent toutes, les ados débordantes de vie, la jeune maman, l’acheteuse compulsive, la mère et son ado, la vieille dame, la kleptomane. Et bien sûr Juliette, la vendeuse, qui les observe, les conseille, plie, range, subit, encourage du regard…  

Chaque situation, chaque vêtement les raconte, dit le corps de ces femmes et ce qui se joue dans cet espace exigu où leurs vies dialoguent et se rencontrent.
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EAN : 9782265156838
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782265156838
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Claire__bulle 03/03/2024
    Cette lecture était sympa, elle met en avant différentes scènes qui se passent dans un endroit à la fois extérieur et clos : les cabines d'essayage d'une boutique. Certaines femmes sont touchantes, leurs histoires sont intéressantes. Il est juste un peu dommage que ces récits soient vus de si loin. J'aurais aimé qu'ils soient moins nombreux mais plus précis et approfondis. On pourrait considérer ces chapitres comme des nouvelles. Elles sont unies par le personnage de Juliette qui se nourrit des diverses rencontres qu'elle fait au quotidien en tant que vendeuse. En passant de cabine en cabine, le lecteur découvre petit à petit les forces et les faiblesses de chacune. La plume de l'autrice est agréable, elle aime ses personnages et en définit avec justesse leurs traits principaux. Un bon moment de lecture.
  • patriciabiron 18/01/2024
    Le choix du vêtement pour une femme n’est pas anodin. Juliette le sait car elle travaille dans une chaîne de grands magasins. Son poste préféré est celui des cabines d’essayage où elle ramasse et range les vêtements laissés sur cintres ou entassés en vrac. Mais son plaisir et de deviner qui est la cliente et comment elle va se comporter. Elle voit défiler des filles et femmes de toutes conditions, de toutes tranches d’âge, en quête de conseil ou pas, accompagnées ou accompagnantes. Juliette est discrète, elle observe en retrait, et nous raconte le fil de sa journée. J’ai vraiment aimé toutes les petites saynètes qui se jouent dans l’espace exigu de la cabine et les portraits que brosse Juliette des clientes de la journée : des ados débordantes de vie, une jeune maman qui n’a pas retrouvé son corps d’avant, une acheteuse compulsive, un femme qui a traîné son mari, une vieille dame, une mère et son ado, une kleptomane… Leurs vêtements les racontent, leurs attitudes reflètent leur état d’esprit, et leur regard manque souvent d’indulgence pour leur reflet. Une galerie de portraits émouvants, drôles ou cruels mais dans le fond très justes, de ceux que nous avons toutes croisés dans la vraie vie. Juliette raconte aussi les conditions de travail dans ces chaînes de magasin où tout est normé pour faire du chiffre au détriment des rapports humains. C’est un roman qui sonne juste, avec un discours plein d’humanité et des passages vraiment très drôles. Un bon moment de lecture. Le choix du vêtement pour une femme n’est pas anodin. Juliette le sait car elle travaille dans une chaîne de grands magasins. Son poste préféré est celui des cabines d’essayage où elle ramasse et range les vêtements laissés sur cintres ou entassés en vrac. Mais son plaisir et de deviner qui est la cliente et comment elle va se comporter. Elle voit défiler des filles et femmes de toutes conditions, de toutes tranches d’âge, en quête de conseil ou pas, accompagnées ou accompagnantes. Juliette est discrète, elle observe en retrait, et nous raconte le fil de sa journée. J’ai vraiment aimé toutes les petites saynètes qui se jouent dans l’espace exigu de la cabine et les portraits que brosse Juliette des clientes de la journée : des ados débordantes de vie, une jeune maman qui n’a pas retrouvé son corps d’avant, une acheteuse compulsive, un femme qui a traîné son mari, une vieille dame, une mère et son ado, une kleptomane… Leurs vêtements les racontent, leurs attitudes reflètent leur état d’esprit, et leur regard manque souvent d’indulgence pour leur reflet. Une galerie de portraits émouvants, drôles ou cruels mais dans le fond très justes, de ceux que nous...
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  • Saiwhisper 07/01/2024
    J'ai aimé l'idée de donner la parole aux vêtements. La plume est efficace, mordante et incisive. Les portraits des clients sont alternativement incisifs, cruels, drôles, vrais et pas aussi légers qu'on ne peut le penser. Ca se lit bien et, même si je doute en garder un souvenir impérissable, j'ai passé un bon moment.
  • soniaboulimiquedeslivres 28/10/2023
    Si on allait passer une journée dans une cabine d’essayage ? Je vous promets que l’on ne va pas s’ennuyer. Juliette, notre narratrice, travaille dans une boutique de vêtements pour femmes. Nous allons la suivre durant une journée, observer ces femmes qui se dissimulent derrière un rideau mal adapté pour essayer des fringues. Le coin cabines d’essayage, un microcosme où le va-et-vient est permanent. Les femmes se croisent, se jaugent aussi, puisqu’il n’y a pas de miroirs dans chaque cabine. Chacune est obligée de sortir dans le couloir pour se regarder dans le miroir. On y passe toutes, mais j’avoue que jamais je n’ai considéré cet espace de cette manière. Chaque chapitre décrit une cliente. Nous débutons le roman avec un groupe d’adolescentes turbulentes, sûres d’elles et de leurs corps. On enchaîne ensuite sur une dame âgée, veuve, qui vit dans la nostalgie des années de bonheur qu’elle a vécu avec son mari. Une femme trompée s’achète une robe sexy pour se remettre sur le marché de la séduction. On s’aperçoit très vite que chaque cliente représente un pan de notre société. L’auteure nous dresse le portrait de femmes, à différentes étapes de leurs vies, de manière toujours juste, parfois vitriolé, parfois émouvant, parfois drôle. La lectrice se reconnaîtra forcément dans l’une d’elle. Juliette est le trait d’union entre toutes ces femmes, c’est elle qui fait le lien, qui conseille, observe et remonte le moral si besoin. Elle travaille là car, comme tout le monde, elle a besoin d’un job. Cet emploi est son premier « vrai travail », elle y met du cœur, malgré une manager qui donne envie de fuir à toutes jambes. On découvre un peu plus le travail de vendeuse, on n’imagine pas certaines choses, Juliette livre également certaines astuces de vente. Il est clair que la prochaine fois que j’irai essayer un vêtement, j’aurai une pensée pour la vendeuse et son travail. « Je suis l’elfe du magasin, invisible et efficace, efficace parce que invisible (…). Ne me remerciez pas, c’est compris dans le prix. Mais pour tout ça, je veux bien quelques égards, un ton doux, un sourire, pourquoi pas. » Il est vrai que le roman met en scène presque exclusivement des femmes. Je dis presque, car au milieu de toute cette horde de froufrou, de tissu et de corps plus ou moins bien conservés, un pauvre homme est là, posé dans le couloir, attendant que sa femme ait terminé d’enfiler une tenue pour lui donner son avis. Et pendant ce temps-là, suffisamment long d’ailleurs, il est le témoin oculaire bien malgré lui des essayages de tout le monde. Le thème de « Cinq articles maximum » est le rapport des femmes à leur corps. On le sait toutes : l’image que nous reflète notre miroir chaque matin ne correspond pas à ce que l’on voudrait être. Dans une société où le paraître prime sur le reste, on a toujours quelque chose à redire, l’image que l’on a de nous n’est jamais totalement positive ni sereine. « Cinq articles maximum » est court, il se lit vite, évitant ainsi la monotonie de la construction. La plume est fluide, agréable. L’auteure reste en surface, elle n’approfondit pas le sujet, son but n’étant pas, à mon sens, de nous livrer une étude sociologique de la femme dans notre société. Elle cherche avant tout à divertir son lectorat, et si cela le pousse à réfléchir par la suite, tant mieux ! J’ai lu ce roman ce mois-ci, durant mes insomnies, et j’avoue qu’il m’a apporté la légèreté dont j’ai toujours besoin dans ces moments où le sommeil me fait cruellement défaut. Je vous le conseille, vous changerez votre vision des boutiques de vêtements, des cabines d’essayage et des vendeuses. « Pour qu’elle se comparent à vous et que vous vous compariez à elles, ce qui est un travers féminin sur lequel on mise beaucoup. Pour qu’elles vous envient et cherchent la même tenue que vous selon l’implacable loi du désir mimétique. » #Cinqarticlesmaximum #ClaireRenaud #Fleuve Si on allait passer une journée dans une cabine d’essayage ? Je vous promets que l’on ne va pas s’ennuyer. Juliette, notre narratrice, travaille dans une boutique de vêtements pour femmes. Nous allons la suivre durant une journée, observer ces femmes qui se dissimulent derrière un rideau mal adapté pour essayer des fringues. Le coin cabines d’essayage, un microcosme où le va-et-vient est permanent. Les femmes se croisent, se jaugent aussi, puisqu’il n’y a pas de miroirs dans chaque cabine. Chacune est obligée de sortir dans le couloir pour se regarder dans le miroir. On y passe toutes, mais j’avoue que jamais je n’ai considéré cet espace de cette manière. Chaque chapitre décrit une cliente. Nous débutons le roman avec un groupe d’adolescentes turbulentes, sûres d’elles et de leurs corps. On enchaîne ensuite sur une dame âgée, veuve, qui vit dans la nostalgie des années de bonheur qu’elle a vécu avec son mari. Une femme trompée s’achète une robe sexy pour se remettre sur le marché de la séduction. On s’aperçoit très vite que chaque cliente représente un pan de notre société. L’auteure nous dresse le portrait de femmes, à différentes étapes de leurs vies, de manière toujours juste, parfois vitriolé, parfois émouvant, parfois...
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  • JessBooksAddict_ 22/10/2023
    Tout comme "La valse des petits pas", que j'ai lu précédemment, celui-ci nous immerge également dans une valse, mais au coeur d'une boutique de prêt-à-porter cette fois. Un peu à la manière d'une pièce de théâtre, on croise plusieurs individus qui endossent tour à tour les rôles d'acteurs et de spectateurs dans la scène que devient cette boutique. Juliette, l'une des employées du magasin, voit défiler une multitude de clientes chaque jour. Des femmes de tout horizon : jeunes ou plus âgées, confiantes ou manquant d'assurance, aimables ou hautaines. Elles se retrouvent toutes devant les miroirs des cabines d'essayage, cherchant des tenues qui correspondent à leur identité ou à l'image qu'elles souhaitent projeter. Le récit ne se concentre pas tant sur les vêtements en eux-mêmes, mais davantage sur les corps qui les portent et les âmes qui les habitent. Qu'elles se trouvent trop rondes, trop fines, trop grandes ou trop petites, les femmes sont souvent dures et surtout envers elles-mêmes. Même si j'ai préféré "La valse des petits pas", j'ai quand même apprécié ma lecture ainsi que les personnages, notamment grâce à la belle plume de l'autrice.
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