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Félicité
J.-G. Delamain (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Archipoche

Félicité

J.-G. Delamain (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Le recueil le plus caractéristique de l’art de Katherine Mansfield, l’une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans.
Ce soir, Bertha Young reçoit. Les préparatifs du dîner requièrent tous ses soins et la comblent de joies à venir. Des amis chers, un mari espiègle, un bébé… sa vie... Ce soir, Bertha Young reçoit. Les préparatifs du dîner requièrent tous ses soins et la comblent de joies à venir. Des amis chers, un mari espiègle, un bébé… sa vie n’est-elle pas comme ce poirier chargé de fruits ? Il y aura les Knight et aussi Pearl, une jeune femme... Ce soir, Bertha Young reçoit. Les préparatifs du dîner requièrent tous ses soins et la comblent de joies à venir. Des amis chers, un mari espiègle, un bébé… sa vie n’est-elle pas comme ce poirier chargé de fruits ? Il y aura les Knight et aussi Pearl, une jeune femme énigmatique dont Bertha se sent étrangement proche. Si seulement Harry voulait lui montrer plus d’égards…
Un sens douloureux de l’observation, une délicatesse de touche inouie, un mélange de gravité et d’insoutenable légèreté caractérisent l’art subtil de Katherine Mansfield (1888-1923), à son acmé dans ce recueil qui renferme l’une de ses plus fameuses nouvelles et peut-être la plus intime, Prélude. « Je ne voulais pas me l’avouer, dira Virginia Woolf, mais j’étais jalouse de son écriture. Elle avait la vibration. »
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EAN : 9791039202121
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 125 x 200 mm
EAN : 9791039202121
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 125 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Madame_lit 26/01/2024
    Composé de 14 nouvelles, ce recueil démontre le talent indéniable de Katherine Mansfield pour la rédaction de nouvelles. D’ailleurs, cette dernière est considérée comme l’une des plus grandes nouvelliste du vingtième siècle. Dans ce recueil, il est question de la vie quotidienne de personnages et de leurs sentiments. Tout est dans la façon de présenter les descriptions des émotions des personnages ou encore dans celles de la nature. Il y a de la poésie et c’est beau. En voici un exemple : « Que pouvez-vous faire, si vous avez trente ans, et qu’en tournant l’angle de votre propre rue, vous vous sentez envahie, soudain, par une sensation de félicité, d’absolue félicité ? Comme si vous veniez tout à coup d’avaler un morceau brillant de ce tardif soleil d’après- midi, qui continuerait à brûler dans votre poitrine, envoyant de petites fusées d’étincelles dans chaque parcelle de votre être, dans chaque doigt et chaque orteil ?… » (p.119) Mais encore, dans les nouvelles, il est question de jeunes filles rêveuses, d’épouses et d’époux qui ne se comprennent plus, d’enfants pauvres, etc. Katherine Mansfield sait très bien décrire les sentiments féminins. D’ailleurs, ma nouvelle préférée est celle qui donne le titre au recueil et elle met en scène une jeune épouse. Ainsi, une jeune femme heureuse prépare un souper. C’est le printemps, le poirier est en fleurs, elle aime son époux et elle adore sa petite fille. Tout va bien pour elle et sa famille. Sa nouvelle maison lui plaît aussi beaucoup. Elle a 30 ans et la vie devant elle en compagnie de sa petite famille. Son époux, Harry, a décidé qu’ils allaient vivre à la campagne. Durant le souper, parmi les invités, elle ressent une vague d’amour intense pour son époux. Elle le désire ardemment. Cependant, ce sentiment sera de courte durée, car alors que tous les invités quittent la demeure, elle voit son mari embrasser son amie. Cruelle cette nouvelle, non? Le sentiment de félicité ressenti par le personnage féminin apparaît ainsi fugace… En tous les cas, j’ai apprécié les descriptions dans ce recueil. Pour exprimer les émotions de ses personnages, Katherine Mansfield insère des images se référant à la nature. En voici un exemple tiré de la nouvelle «Révélations» : «Combien la vie est terrifiante! Songeait Monica, affreuse! C’est la solitude qui est épouvantable. Nous tourbillonnons comme des feuilles et personne ne sait, personne ne se demande où nous tombons, ni quelle sombre rivière nous entraîne.» (p. 273) Ainsi, Monica ressent une émotion forte et ce sentiment parle du vent, de l’automne et inévitablement de la mort, car la rivière dans la citation est sombre. L’autrice associe même la lectrice ou le lecteur à l’émotion de son personnage, car elle a recours au «nous». Ces éléments créent une tension narrative m’apparaissant assez puissante. De plus, le signifiant félicité dans les nouvelles est associé à divers référants. Il y a la félicité, le prénom Félicité et le verbe féliciter. Ces référants se retrouvent ici et là dans le recueil. Par ailleurs, j’aime beaucoup la couverture de mon édition Archipoche. Je trouve que la maison d’édition a bien choisi son graphisme. C’est délicat… L’autrice est décédée de tuberculose alors qu’elle n’avait que 33 ans. J’aurais aimé lire un roman d’elle car je dois avouer que la nouvelle n’est pas mon genre littéraire préféré. https://madamelit.ca/2024/01/26/madame-lit-felicite-de-katherine-mansfield/ Composé de 14 nouvelles, ce recueil démontre le talent indéniable de Katherine Mansfield pour la rédaction de nouvelles. D’ailleurs, cette dernière est considérée comme l’une des plus grandes nouvelliste du vingtième siècle. Dans ce recueil, il est question de la vie quotidienne de personnages et de leurs sentiments. Tout est dans la façon de présenter les descriptions des émotions des personnages ou encore dans celles de la nature. Il y a de la poésie et c’est beau. En voici un exemple : « Que pouvez-vous faire, si vous avez trente ans, et qu’en tournant l’angle de votre propre rue, vous vous sentez envahie, soudain, par une sensation de félicité, d’absolue félicité ? Comme si vous veniez tout à coup d’avaler un morceau brillant de ce tardif soleil d’après- midi, qui continuerait à brûler dans votre poitrine, envoyant de petites fusées d’étincelles dans chaque parcelle de votre être, dans chaque doigt et chaque orteil ?… » (p.119) Mais encore, dans les nouvelles, il est question de jeunes filles rêveuses, d’épouses et d’époux qui ne se comprennent plus, d’enfants pauvres, etc. Katherine Mansfield sait très bien décrire les sentiments féminins. D’ailleurs, ma nouvelle préférée est celle qui donne le titre au recueil et...
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  • ElBaathory 27/12/2022
    Amateur de littérature classique, je n’ai d’autres choix que de tomber amoureux à chaque vitrine dévoilée par le groupe des éditions de l’Archipel. Une fois n’est pas coutume, ce merveilleux partenariat m’offrait la chance de découvrir une nouvelle plume, celle de Katherine Mansfield disparue bien tôt. Et alors que je ne suis pas adepte du format proposée par cette dernière, nul doute que celui-ci lui va à merveille tant j’ai apprécie mon incursion en son univers intimiste. En effet et grâce à ce complet recueil de nouvelles, à l’exact nombre de quatorze, j’ai réalisé la savoureuse rencontre d’une plume pleine et débordante de sentiments sincères et touchants, à la simplicité saisissante. Cette dernière dépeint avec sincérité et sensibilité le quotidien ainsi que les us et coutumes de l’époque cadrant l’importante et diversifiée galerie de personnages que compose cette anthologie littéraire. L’amour et les sentiments sont au cœur de ce florilège et j’ai fortement apprécié la douceur, la poésie mais surtout la touchante mélancolie qui bercent cette œuvre. Un tel traitement dans le style fortement introspectif de Katherine Mansfield offre une touche de tragédie saisissante et c’est incroyable comment en si peu de page l’auteure est parvenue à me toucher et m’émouvoir et ce, plus particulièrement avec sa nouvelle Prélude qui compose une large partie de ce volume. L’incursion dans son univers par le biais de cet écrit permet une large et importante vision du talent de cette dernière et je dois bien avouer regretter que certains autres textes peuvent, à l’inverse, paraître assez anecdotiques. Il est d’ailleurs regrettable que Katherine Mansfield n’ait jamais eu l’opportunité – ou bien l’envie – d’écrire un roman tant celle-ci détient la prose et le génie de ses consœurs passées. Ainsi et sans entacher pour autant mon intérêt, certains écrits raisonnent plus comme un manuscrit tant il m’a parfois manqué la présence d’une intrigue ou d’un réel fil conducteur entre les différentes péripéties dévoilées. Néanmoins, cela offre une dimension authentique et vive de son travail, comme si cette dernière c’était hâter de panser certains de ses maux par les mots. J’ai d’ailleurs été sensible aux nombreuses métaphores employées par cette dernière et, en réalité je suis certain que ce recueil de nouvelles ne m’a nullement livré tout ses secrets tant sa plume se dessine subtile et parfois un brin pudique. Ainsi et avec entrain et intérêt, j’ai parcouru la volupté de la plume de l’auteure ainsi que le satin de son style. A travers ses différentes nouvelles, Katherine Mansfield démontre la justesse de son art ainsi que la passion des sentiments et ce, notamment dans son récit Prélude qui m’a davantage saisi que d’autres nouvelles assez anecdotiques. J’ai fortement été sensible à la poésie et la mélancolie de cette plume intimiste, disparue trop tôt. Cette lecture a été réalisée à l’occasion de mon partenariat avec les Editions Archipoche.Amateur de littérature classique, je n’ai d’autres choix que de tomber amoureux à chaque vitrine dévoilée par le groupe des éditions de l’Archipel. Une fois n’est pas coutume, ce merveilleux partenariat m’offrait la chance de découvrir une nouvelle plume, celle de Katherine Mansfield disparue bien tôt. Et alors que je ne suis pas adepte du format proposée par cette dernière, nul doute que celui-ci lui va à merveille tant j’ai apprécie mon incursion en son univers intimiste. En effet et grâce à ce complet recueil de nouvelles, à l’exact nombre de quatorze, j’ai réalisé la savoureuse rencontre d’une plume pleine et débordante de sentiments sincères et touchants, à la simplicité saisissante. Cette dernière dépeint avec sincérité et sensibilité le quotidien ainsi que les us et coutumes de l’époque cadrant l’importante et diversifiée galerie de personnages que compose cette anthologie littéraire. L’amour et les sentiments sont au cœur de ce florilège et j’ai fortement apprécié la douceur, la poésie mais surtout la touchante mélancolie qui bercent cette œuvre. Un tel traitement dans le style fortement introspectif de Katherine Mansfield offre une touche de tragédie saisissante et c’est incroyable comment en si peu de page l’auteure est parvenue à me toucher et m’émouvoir...
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  • VirginieDoucet 24/02/2022
    Une courte nouvelle pleine de félicité - évidemment. Une jeune femme rentre chez elle, le cœur empli d’une joie et d’une légèreté irrépressibles. Cet état imprime sa tonalité aux choses et aux êtres qui l’entourent. Son intérieur lui semble revêtir une beauté irréelle, la tendresse pour sa fille est avivée, la sympathie qu´elle éprouve à l’égard de ses amis est sans borne… Et pourtant… Une écriture belle, fluide et légère. Un texte empli de sensualité, décrivant si bien cette douce euphorie qui s’empare parfois de l’âme. Un portrait cinglant aussi des artistes de ce début de XXe siècle et des hypocrites relations sociales qui blessent quelque fois les naïfs. Beau.
  • larmordbm 24/08/2021
    Ces courtes nouvelles de Katherine Mansfield sont des petits bijoux, des joyaux mêlant description poétique de détails de la vie quotidienne et fine analyse psychologique. En à peine parfois 10 pages, elle nous offre de minuscules tranches de vie, qui concernent des enfants au bord de la mer en Nouvelle Zélande (Prélude) ou des instants partagés entre des couples installés, en train de se défaire ou qui n'ont pas réussi à se former. Ce sont des moments fugaces autour de personnages en proie à leurs "humeurs", qui connaissent de terribles déceptions ou qui ne parviennent pas à satisfaire leurs désirs. Un sentiment diffus d'échec et d'inachèvement plane sur l'ensemble de ces nouvelles qui pour certaines sont traversées par la mort et pourtant cela ne retire rien au plaisir de lecture. le tout est vif, alerte, piquant, voire amusant. Quel talent pour nous faire découvrir en si peu de pages, tout un monde, une atmosphère, des réalités sociales au travers de situations avec des personnages en "chair et en os", si proches de nous ! Ces nouvelles sont aussi belles que celles de la Garden party. Ma préférée est celle qui donne son nom à ce recueil félicité, et c'est sûrement la plus cruelle...
  • Nayac 28/06/2017
    Au début: - félicité, - insouciance - attention apportée à l'harmonie des couleurs des fruits avec.. le tapis, - pimentées d'une complicité devinée, espérée...., et tout bascule. Cette nouvelle peut se résumer ainsi: un crescendo... et une chute. Toutefois, personnellement, j'ai trouvé la description de la "félicité" un peu longue, voire étouffante (peut être le but de l'auteur?). Donc trois * seulement!
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