Lisez! icon: Search engine
Goering
"L'homme de fer"
Date de parution : 09/06/2022
Éditeurs :
Perrin

Goering

"L'homme de fer"

Date de parution : 09/06/2022
La biographie d'un personnage démesuré, à tous les sens du mot, dans la collection "Maîtres de guerre"
Hermann Goering, deuxième personnage du troisième Reich, a été simultanément ministre de l’Intérieur de Prusse, président du Reichstag, maître du plan quadriennal et grand veneur du Reich. Mais Goering était... Hermann Goering, deuxième personnage du troisième Reich, a été simultanément ministre de l’Intérieur de Prusse, président du Reichstag, maître du plan quadriennal et grand veneur du Reich. Mais Goering était avant tout un militaire : aviateur virtuose et dernier commandant de la célèbre escadrille Richthofen pendant la Grande guerre, c’est comme... Hermann Goering, deuxième personnage du troisième Reich, a été simultanément ministre de l’Intérieur de Prusse, président du Reichstag, maître du plan quadriennal et grand veneur du Reich. Mais Goering était avant tout un militaire : aviateur virtuose et dernier commandant de la célèbre escadrille Richthofen pendant la Grande guerre, c’est comme maréchal et commandant-en-chef de l’aviation allemande qu’il est entré à reculons dans la grande tourmente de la Seconde guerre mondiale. Dès lors, depuis Dunkerque jusqu’à Stalingrad, il a joué un rôle essentiel dans le déroulement des entreprises militaires allemandes - et dans les défaites successives de la Wehrmacht. C’est ce personnage démesuré que François Kersaudy nous invite à revisiter - avec l’aide d’une abondante illustration iconographique.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262101022
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 424
Format : 160 x 210 mm
EAN : 9782262101022
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 424
Format : 160 x 210 mm

Ils en parlent

"Une biographie essentielle pour mieux comprendre les rouages de la guerre menée par les Allemands entre 1939 et 1945"
Batailles & Blindes
"C'est ce personnage démesuré que l'auteur invite à redécouvrir avec l'aide d'une abondante illustration iconographique"
Les Grands conflits de l'Histoire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 14/11/2022
    « C'était un grand homme. Il est mort en 1925. », cet « éloge funèbre » du Maréchal Pétain prononcé par le Général de Gaulle en juin 1941 pourrait assez bien s’appliquer au Maréchal Goering. Né en 1893, Hermann Goering est formé à l’art militaire parmi « les cadets », devient pilote durant la grande guerre et termine en tant que commandant de l’escadre Richthofen en 1918. L’armistice le démobilise et comme « les réprouvés » d’Ernst Von Salomon, il est convaincu que l’Allemagne a été victime d’un coup de poignard dans le dos (dolchtoss). Le début des années 20 le voit pilote de voltige en Suède, vendeur de moteurs en Europe, puis agitateur politique en Allemagne … Le 9 novembre 1923 il est grièvement blessé par la police lors de la tentative de putsch à Munich. Soigné en Autriche, exilé en Italie, il subit un traitement à base de Morphine qui le transforme et en fait en 1925 un mythomane précieux pour Hitler car il est au coeur du triangle « armée, grand capital, révolutionnaires » et ses talents de polyglotte lui ouvrent bien des portes dans une Europe inquiète de la progression communiste. C’est à lui que le Fuhrer doit son accession à la chancellerie et il est alors élevé au rang de dauphin. Il cumule fonctions, titres et prébendes, laisse à ses collaborateurs la gestion des affaires courantes et se consacre à la gestion de sa fortune et à l’enrichissement de ses collections. Aveuglé par Hitler il exécute ses moindres suggestions et bouleverse les plans au fil des élucubrations du pouvoir nazi et des hasards de la guerre. Loin d’apparaitre comme « un homme de fer » il se révèle un bouchon emporté par le courant puis le torrent de la défaite. Il se rend au américains en mai 1945, subit une cure de désintoxication et, libéré de la morphine, affronte avec pugnacité le tribunal de Nuremberg où les témoignages des témoins et des autres inculpés mettent à mal sa défense. Condamné à mort il se suicide quelques heures avant son exécution. François Kersaudy avait publié en 2009, chez Perrin, la première biographie française du Maréchal Goering. Cette année, c’est dans la collection « Maitres de guerre » qu’il publie « Goering, l’homme de fer », et, dans la ligne éditoriale de cette série, l’ouvrage centré (à 80%) sur la seconde guerre mondiale, est enrichi de cartes et de photos qui rendent ce livre agréable et facile à lire. Une vrai réussite qui consacre le talent d’un auteur dont les travaux sur Churchill sont incontournables et qui s’est déjà illustré par ses biographies de De Gaulle, MacArthur et Staline.« C'était un grand homme. Il est mort en 1925. », cet « éloge funèbre » du Maréchal Pétain prononcé par le Général de Gaulle en juin 1941 pourrait assez bien s’appliquer au Maréchal Goering. Né en 1893, Hermann Goering est formé à l’art militaire parmi « les cadets », devient pilote durant la grande guerre et termine en tant que commandant de l’escadre Richthofen en 1918. L’armistice le démobilise et comme « les réprouvés » d’Ernst Von Salomon, il est convaincu que l’Allemagne a été victime d’un coup de poignard dans le dos (dolchtoss). Le début des années 20 le voit pilote de voltige en Suède, vendeur de moteurs en Europe, puis agitateur politique en Allemagne … Le 9 novembre 1923 il est grièvement blessé par la police lors de la tentative de putsch à Munich. Soigné en Autriche, exilé en Italie, il subit un traitement à base de Morphine qui le transforme et en fait en 1925 un mythomane précieux pour Hitler car il est au coeur du triangle « armée, grand capital, révolutionnaires » et ses talents de polyglotte lui ouvrent bien des portes dans une Europe inquiète de la progression communiste. C’est à lui que le Fuhrer doit son accession à la chancellerie et il est...
    Lire la suite
    En lire moins
  • loeuillet 19/10/2022
    Qui était Goering? Un as de l'aviation Allemande en 14-18. Puis la défaite, enfin pas pour lui. La rencontre avec son futur maître va changer la donne: Adolf Hitler... L'auteur retrace en particulier sa vie au sein du parti, pendant la guerre et devant le tribunal de Nuremberg. Numéro 2 du parti, commandant en chef de la luftwaffe, maréchal, ministre de l'intérieur de Prusse et encore bien d'autre .. Il enchaîne les responsabilités, les décorations, les titres. Tout au long de la guerre, il ne fera que suivre son maître Hitler, sans vraiment prendre de décision ( heureusement d'ailleurs), trafiquant les œuvres d'art à son profit, allant dans les hôtels les plus prestigieux ( surtout à Paris) pendant que ses pilotes et avions qu'il avait en charge se faisaient descendre au dessus de l'Angleterre puis après de la Russie. Repris plusieurs fois, humilié, perdant de plus en plus de prestige et de pouvoir au sein du III ème Reich, il finira par se rendre aux américains et juger. Il prendra pour les autres étant le dernier grand chef nazi.
  • MaximeCochard 04/07/2022
    Une bio simplifiée de très bonne qualité, bien écrite, bien illustrée, passionnante, et même drôle. On y découvre un Goering aviateur courageux en 1914, vaniteux, obsédé par l’apparat, le luxe, les uniformes. Passé de la précarité au pouvoir politique et au succès en affaire en une poignée de mois, sous l’emprise du Führer à un point rare, lucide sur les risques militaires de l’expansionnisme hitlérien mais incapable de tenir réellement tête au caporal moustachu… Plus étonnant, on a donc ici la confirmation que le numéro 2 du IIIe Reich, tout comme Hitler, est vantard et paresseux. Ce régime politique était donc mené par deux hommes incapables de travailler réellement ou de lire, de produire une pensée réelle, de se plonger dans un domaine de compétence ou d’expertise. Au contraire, Goering comme Hitler sont des « grands diseurs mais petits faiseurs ». Bigre…
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !