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Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Perrin

Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale

Date de parution : 24/08/2023
Tous les fronts dans un seul livre.
Cet ouvrage est né d’un constat paradoxal. Si nous croulons a priori sous les livres portant sur la Seconde Guerre mondiale, il existe en réalité peu de grandes synthèses sur... Cet ouvrage est né d’un constat paradoxal. Si nous croulons a priori sous les livres portant sur la Seconde Guerre mondiale, il existe en réalité peu de grandes synthèses sur le sujet – et aucune de l’envergure de celle que propose Olivier Wieviorka.
 
Fruit de nombreuses années de travail, elle innove...
Cet ouvrage est né d’un constat paradoxal. Si nous croulons a priori sous les livres portant sur la Seconde Guerre mondiale, il existe en réalité peu de grandes synthèses sur le sujet – et aucune de l’envergure de celle que propose Olivier Wieviorka.
 
Fruit de nombreuses années de travail, elle innove d’abord par son approche globale qui la distingue des classiques anglo-américains qui privilégient les seules opérations militaires. Bien entendu, l’historien aborde tous les fronts : l’Europe évidemment, mais aussi l’Asie-Pacifique (si souvent négligée, en particulier la Chine), l’Afrique du Nord ou encore le Moyen-Orient. Il s’intéresse également à l’ensemble des acteurs (Canadiens, Australiens, Indiens…) et couvre tous les domaines : stratégique, comme il se doit, mais aussi idéologique, économique, logistique, diplomatique… – sans oublier l’histoire sociale et mémorielle habituellement traitée en parent pauvre. Enfin, l’auteur renouvelle largement la matière, souvent un peu datée, en intégrant les recherches les plus récentes dans une démonstration aussi rigoureuse sur le fond que limpide dans la forme.
En découle un grand récit, bien écrit et formidablement incarné, qui montre à quel point ce conflit fut véritablement mondial et total. Un ouvrage qui s’attache de concert à raconter, comprendre et expliquer en faisant sienne l’exigence formulée par Albert Camus dans L’Homme révolté : « On estimera peut-être qu’une époque qui, en cinquante ans, déracine, asservit ou tue soixante-dix millions d’êtres humains doit seulement, et d’abord, être jugée. Encore faut-il que sa culpabilité soit comprise. »
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EAN : 9782262079932
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1072
Format : 165 x 240 mm
EAN : 9782262079932
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1072
Format : 165 x 240 mm

Ils en parlent

« Une synthèse magistrale du conflit : une analyse de toutes ses dimensions, militaires, bien sûr, mais également politiques, raciales et sociales. »
Florent Georgesco / Le Monde des Livres
« L’expert qu’Olivier Wieviorka parvient, sans jamais lasser, à jongler avec les thématiques majuscules et les destins minuscules. »
L'Histoire
« Une synthèse exceptionnelle. »
Le Figaro Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Diogene49 13/02/2024
    J'ai enfin fini cette somme sur la Seconde guerre mondiale (plus de 1 000 pages tout de même). Comment résumer un tel ouvrage ? Il s'agit d'une histoire complète de ce conflit majeur : les événements militaires bien sûr, mais aussi d'autres aspects divers de cette période : la place des femmes dans les armées, le quotidien du soldat, la Résistance, etc. Ces différents points abordés par Olivier Wievorka ne sont pas toujours appronfondis et ce n'est pas le but, à mon sens. Pour moi, le livre offre un panorama de la guerre à des non-spécialistes. Libre à chacun de creuser les domaines qui l'intéressent davantage (la Shoah, par exemple). Une bibliographie est disponible en fin d'ouvrage. Que dire ? Le travail de l'auteur est particulièrement important, tout est sourcé et il y a de nombreuses notes de bas de page. Ce livre va constituer à mes yeux un classique pour toute personne désirant s'intéresser à la s'intéresser à la Seconde guerre mondiale. Je recommande !
  • aa67 01/02/2024
    Excellent ouvrage, hyper complet sur tout ce qui s'est passé entre 1939 et 1945 sur toute la planète. Tous les acteurs liés à la guerre sont observés, leurs stratégies analysée, leurs échecs aussi. L'imbrication de la France dans tout ce patchwork est finement expliqué. Y a pas à dire, Olivier Wieviorka maitrise pleinement le sujet. C'est un livre tellement complet qu'il est impossible de le lire d'une traite ; il est dans ma bibliothèque et sera repris de temps en temps. N'étant pas historienne et adorant lire de la littérature et du polar, je peine à le lire en entier.
  • duprez 30/01/2024
    bonjour, le livre de Olivier Wieviorka est remarquable a plusieurs titres, en effet il apporte une vision d ensemble sur cette guerre mondiale qui a engendré 50 millions de morts ( civils et militaire, incluant les 6 millions de juifs assasinnés par les nazis) , l auteur explique bien les enjeux des uns et des autres. je prends l exemple des japonais qui ont frappé les USA a pearl harbour, un besoin d espace vital pour les japonais, . C equi a entrainé l envoi de 2 bombes atomiques sur 2 villes japonaises. L auteur explique tres bien a quel moment les nazis ont décidé d exterminer tous les juifs des territoires occupés, Bref, si vous aimez l histoire racontée différement , je vous conseille fortement de le lire malgré les 900 pages, vous comprendrez peut etre un peu plus la guerre d invasion des russes en ukraine
  • KPDP 27/12/2023
    Un récit sur la France trop collé au roman national qui omet les faits qui en dérange la fluidité : Page 94 : S’il est parfaitement opportun de rappeler l’entretien du 17 février 1940 entre E. von Manstein et A. Hitler qui va décider ce dernier à adopter le passage par les Ardennes, Il est hautement regrettable d’omettre l’entretien parallèle du 24 mars entre Ch.de Gaulle et Paul Reynaud récemment porté à la Présidence du Conseil, qui va décider ce dernier à envoyer le gros de l’Armée française en Belgique et Hollande, dans le piège Manstein, contre l’avis de son conseiller militaire, le Ltd-Colonel Paul de Villelume qui pressait Paul Reynaud de ne pas tomber dans ce piège et de renvoyer Gamelin, justement parce que il en était partisan. Le 28 mars quatre jours après ce funeste entretien, qui avait cassé l’influence de Paul de Villelume sur Paul Reynaud, se tenait la réunion interalliée à Londres en présence de Paul Reynaud et Churchill qui actait la Belgique et la Hollande comme théâtre des opérations en cas d’attaque allemande. (source : Rapport fait au nom de la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur les évènements survenus en France de 1933 à 1945. Tome 9. Particulièrement les pages 2761 et 2762 gallica.bnf.fr*) Page 468 : « Loin de faciliter l’opération Torch, les autorités vichystes avaient accueilli les Anglo-Américains au son du canon.... car en cas d’échec, un ralliement hâtif aurait brisé leur carrière » L’auteur de ces lignes aurait dû rappeler les points suivants: D’une part la doctrine Pétain-Weygand : « si les Américains viennent avec une division, on les rejette à la mer, s’ils viennent avec 20 divisions on les embrasse ». Pourquoi ? Parce que le prix à payer était trop élevé en cas d’échec, non pas pour la carrière de quelques officiers supérieurs « vichystes » mais parce que le gouvernement savait que les Allemands risquaient de s’emparer immédiatement des 3 grands avantages obtenus par Pétain lors de l’Armistice. D’autre part de rappeler ce que les américains ont reconnu après coup, comme une faute lourde de leur part, celle de ne pas avoir prévenu Pétain et Darlan alors que ce dernier avait plusieurs fois fait sonder Robert Murphy sur les intentions américaines. Le général Eisenhower en fit la confidence à Henri Haye, ambassadeur de France aux Usa. Mais plus encore, c’est Robert Murphy qui confesse « Arrivant de Washington le 16 octobre 1942, je me trouvais en présence, à Alger, du général Mast et de l’Amiral Fenard. Tous deux sentaient confusément qu’une opération en Afrique française était imminente, et tous deux se mirent franchement à ma disposition. Le 17 octobre, j’adressais un message à la Maison Blanche et à Eisenhower, pour leur faire part des propositions de Mast et de Fenard. Au nom du président Roosevelt, l’amiral Leahy me télégraphia de traiter avec Darlan ». (Source « Un diplomate parmi les guerriers, Laffont 1965*). Mais, Murphy, contrairement à l’ordre initial, préféra traiter avec Mast vivement opposé à une entente avec Darlan. Autrement dit, il traita avec des seconds couteaux et un club des cinq avec des résultats contraires au but recherché : la riposte française conformément à la doctrine Pétain-Weygand, la perte de la Tunisie que les américains mettrons 6 mois à reconquérir et en définitive le sabordage de la flotte. Pages 558 l’auteur écrit « ... alors qu’en France, le régime de Vichy plaçait son appareil d’Etat au service du Reich et qu’une partie de la population manifestait des sentiments antisémites, la grande majorité des juifs échappa à la mort». C’est en effet un paradoxe : le taux de survie des juifs dans l’hexagone a été de 75%, mais 90% pour les juifs français et 60% pour les juifs étrangers, ce qui est déjà dans le haut du taux de survie par pays de la liste de la Shoah, et encore en oubliant de rapporter les 440000 juifs français d’Afrique du Nord qui ont été sauvés par les conditions d’Armistice qu’implicitement, l’auteur dénonce. A noter que si page 552 dans le chapitre Une lâche indifférence, l’auteur souligne « ...globalement, Alliés et neutres restèrent passifs », il aurait pu illustrer ce chapitre avec cette décision américaine passée sous silence, comme le rapporte le Rabbin Alain Michel : Pétain avait proposé une tout autre solution migratoire, non pas à l’Est, mais à l’Ouest. Mais, le Gouvernement américain, auquel la France proposait de prendre à sa charge les frais de transport vers l’Amérique des 40000 immigrés que les Allemands réclamaient, a refusé !!! Et à lire l’auteur, il ne lui vient pas à l’idée que, sous le risque de « polonisation de la France avec gauleiter », (en Pologne le taux de survie des juifs a été de 10% !) le statut des juifs décrété par Vichy, puisse être d’une part, essentiellement provisoire puisque Pétain attendait les américains comme en 1917, et d’autre part, un contrefeu (au minimum crédible vis-à-vis des allemands d’où certainement une restriction des exceptions du projet initial) destiné à entraver les actions délétères des lois de Nuremberg appliquées immédiatement en Alsace-Lorraine annexée. On connait pourtant la réaction d’Otto Abetz qui prévient de suite la Wilhelmstrasse que « les Français sont en train d’établir un statut des juifs pour adoucir nos lois». Ainsi les fonctionnaires juifs écartés de l’administration sont-ils indemnisés à l’ancienneté. Par ailleurs rappel de l’opposition ferme de Pétain sur le port de l’étoile jaune en zone libre, comme son refus de dénaturaliser les français « récents » d’origine juive (malgré la loi du 22 juillet 1940). Enfin, en obtenant dans les conditions d’Armistice tant décriées, 40% du territoire français à peu près libre pendant 28 mois, Pétain a permis à beaucoup de français de toutes origines de se sauver. 3 étoiles, compte tenu d’un récit sur la France trop collé au roman national, qui pouvait s’expliquer en son temps après le traumatisme de la défaite, comme un conte pour enfant, mais qui avec le recul de 8 décennies, s’avère un carcan pour la recherche de la vérité historique. Un récit sur la France trop collé au roman national qui omet les faits qui en dérange la fluidité : Page 94 : S’il est parfaitement opportun de rappeler l’entretien du 17 février 1940 entre E. von Manstein et A. Hitler qui va décider ce dernier à adopter le passage par les Ardennes, Il est hautement regrettable d’omettre l’entretien parallèle du 24 mars entre Ch.de Gaulle et Paul Reynaud récemment porté à la Présidence du Conseil, qui va décider ce dernier à envoyer le gros de l’Armée française en Belgique et Hollande, dans le piège Manstein, contre l’avis de son conseiller militaire, le Ltd-Colonel Paul de Villelume qui pressait Paul Reynaud de ne pas tomber dans ce piège et de renvoyer Gamelin, justement parce que il en était partisan. Le 28 mars quatre jours après ce funeste entretien, qui avait cassé l’influence de Paul de Villelume sur Paul Reynaud, se tenait la réunion interalliée à Londres en présence de Paul Reynaud et Churchill qui actait la Belgique et la Hollande comme théâtre des opérations en cas d’attaque allemande. (source : Rapport fait au nom de la Commission parlementaire chargée d’enquêter...
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  • Bigmammy 14/10/2023
    Je ne compte plus le nombre de livres que j'ai lus sur le second conflit mondial, émanant des auteurs les plus prestigieux : De Gaulle, Churchill, Antony Beevor, Basil Liddel Hart, Marc Bloch, Jean-Baptiste Duroselle, Benoîst-Méchin, François Kersaudy, Ian Kershaw, Robert O. Paxton, Pierre Milza, William Shirer, Jacques Tardi … et malgré cela, je n'avais jamais encore pu replacer cette synthèse historique de la période dans une perspective satisfaisante de temps long. Car il s'agit bien ici d'une histoire TOTALE : à la fois chronologique et simultanée, géopolitique pour expliquer le pourquoi et le comment des différents théâtres d'opérations et leur complémentarité ou leur mise en concurrence, une analyse économique et idéologique de chaque belligérant avant et après l'entrée en guerre, les ressorts internes et les répercussions sur la politique intérieure, les rapports de forces, les statistiques des pertes phénoménales dans chaque camp … Presque mille pages de textes cadencées en 29 chapitres qui se dévorent comme ceux d'un roman noirissime. Une synthèse objective opérée du point de vue français et non plus seulement anglo-saxon, un style fluide, des citations de grande qualité qui ne nuisent pas au récit, une attention particulière aux statistiques et au redressement d'idées fausses et de batailles oubliées, des cartes complexes mais bien commentées et à leur place. Une somme qui fera date et qui rassemble, avec le recul du temps et l'utilisation d'archives aujourd'hui accessibles, un monument pour éclairer la compréhension du monde d'aujourd'hui. Car malgré le coût humain et économique astronomique de ce conflit, sans parler de son impact écologique – un aspect ignoré dans cet ouvrage – les « grandes » puissances n'ont jamais renoncé à la guerre comme moyen d'assouvir leur soif d'hégémonie. Une différence de taille : elles sont aujourd'hui dotées de l'arme nucléaire. Professeur à l'ENS et membre de l'Institut universitaire de France, Olivier Wieviorka est unanimement reconnu comme le meilleur spécialiste francophone actuel du second conflit mondial. Il est enfin l'auteur de plusieurs documentaires.Je ne compte plus le nombre de livres que j'ai lus sur le second conflit mondial, émanant des auteurs les plus prestigieux : De Gaulle, Churchill, Antony Beevor, Basil Liddel Hart, Marc Bloch, Jean-Baptiste Duroselle, Benoîst-Méchin, François Kersaudy, Ian Kershaw, Robert O. Paxton, Pierre Milza, William Shirer, Jacques Tardi … et malgré cela, je n'avais jamais encore pu replacer cette synthèse historique de la période dans une perspective satisfaisante de temps long. Car il s'agit bien ici d'une histoire TOTALE : à la fois chronologique et simultanée, géopolitique pour expliquer le pourquoi et le comment des différents théâtres d'opérations et leur complémentarité ou leur mise en concurrence, une analyse économique et idéologique de chaque belligérant avant et après l'entrée en guerre, les ressorts internes et les répercussions sur la politique intérieure, les rapports de forces, les statistiques des pertes phénoménales dans chaque camp … Presque mille pages de textes cadencées en 29 chapitres qui se dévorent comme ceux d'un roman noirissime. Une synthèse objective opérée du point de vue français et non plus seulement anglo-saxon, un style fluide, des citations de grande qualité qui ne nuisent pas au récit, une attention particulière aux statistiques et au redressement d'idées fausses et de batailles oubliées,...
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