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Hiver 1814
Campagne de France,
Date de parution : 26/09/2019
Éditeurs :
Perrin

Hiver 1814

Campagne de France,

Date de parution : 26/09/2019
Les premiers Cent-Jours
« Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l’armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l’Alsace, la Lorraine et le nord de la... « Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l’armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l’Alsace, la Lorraine et le nord de la Bourgogne. Il a soixante mille soldats, majoritairement jeunes et inexpérimentés, l’ennemi cinq fois plus. Alors que son entourage pense la... « Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l’armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l’Alsace, la Lorraine et le nord de la Bourgogne. Il a soixante mille soldats, majoritairement jeunes et inexpérimentés, l’ennemi cinq fois plus. Alors que son entourage pense la défaite inéluctable, Napoléon guette, provoque, exploite les erreurs de ses adversaires et enchaîne une série de victoires qui rendent possible l’incroyable. Le nombre, finalement, l’abandon des maréchaux et la défection de Marmont donneront à l’événement son issue logique. Commencée sous les neiges de janvier en Champagne, achevée dans l’aigre printemps d’avril en Île-de-France, cette dernière campagne est l’histoire d’un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne. Le maître de guerre observe à la lorgnette les rues de Brienne où il a grandi et qu’il va canonner. Le chef d’État continue d’administrer dans le salon d’un château, une chambre d’auberge, un presbytère, au hasard des étapes, un empire en peau de chagrin. Le cavalier sous les intempéries, au milieu de ses maigres troupes, chemine à travers une région dévastée, une population violentée, hanté par le passé et les fantômes d’une grandeur perdue. À la fin, c’est un homme seul qui, retiré dans une pièce du château de Fontainebleau, la “maison des siècles”, appelle la mort en s’empoisonnant. » (Michel Bernard)
 
Un grand récit crépusculaire porté par la plume d’un des meilleurs écrivains actuels.
 
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EAN : 9782262069186
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 120 x 210 mm
EAN : 9782262069186
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 120 x 210 mm

Ils en parlent

"Michel Bernard est un magnifique historien qui, d'une écriture précise, élégante, sonore, virtuose, sait redonner vie à un personnage dans son époque."
Le Journal du Dimanche

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • amazon02 01/03/2024
    La campagne oubliée. Celle qui rayée d’un trait de plume , et qui sait de honte ?, se réduisait à l’image de la reddition de napoléon à Fontainebleau en avril 1814. Mais derrière cette chute pas tout à fait finale il y eut cette lutte pleine de fougue, de vitesse et de rage contre ces forces cosaques, prussiennes, autrichiennes qui envahissant nos campagnes justifiaient à rebours les paroles de la marseillaise. Cette ultime résistance a donné lieu à des combats intenses partiellement victorieux mais épuisant les restes de la grande armée alimentée par les plus jeunes recrues et l’insuffisante remontée des force dispersées à l’extérieur du territoire national. Tant d’hommes sont morts pour lutter contre cet Est déferlant, dans l’obstination magnifique d’un Napoléon perpétuant son génie de la manœuvre et la terrible et anonyme disparition de ces combattants contre ces vagues qui ont noyé le rêve d’un empire. Merci à celui qui a su exhumer les disparus de l’Histoire.
  • Delicesdelivres 12/04/2023
    Début de la campagne de France : Napoléon rêve encore de vaincre les troupes de la coalition russe, prussienne et autrichienne. Son génie militaire n’est pas affaibli, mais ses troupes, elles, le sont… Elles le suivront pourtant jusqu’au bout, avant la trahison et l’exil à l’île d’Elbe. Avis : Avec une langue sobre et précise, Michel Bernard nous emmène dans les paysages désolés de l’Est de la France et dans l’esprit d’un grand homme au seuil de sa chute.
  • Ogrimoire 25/10/2021
    Je lis davantage de livres d’histoire que de romans historiques, notamment par crainte de la façon dont la vérité historique peut être traitée par certains auteurs. Mais, pour ce livre, l’envie a été plus forte que les préventions. Néanmoins, je l’ai abordé avec autant de curiosité que de circonspection. Le résultat a dépassé ce à quoi je m’attendais. Car, finalement, ce livre me fait toucher du doigt toute la différence entre un livre d’histoire, construit pour soutenir une théorie, une thèse, et un roman, qui cherche avant tout à partager des émotions. Là où un historien aurait recherché à évacuer autant que faire se peut toute subjectivité, Michel Bernard met la précision historique au service de ses personnages ! J’imagine que, de l’extérieur, cela aurait pu sembler curieux à beaucoup de gens de me voir verser des larmes sur des scènes de manoeuvres militaires, de charges de cavalerie, d’établissement à la hâte d’un camp pour se protéger de l’ennemi. Et pourtant, c’est bien cela qui s’est produit ! Dès les premières pages, l’auteur embarque son lecteur pour un grand moment aux côtés de Napoléon. Très vite, on comprend que cette campagne de France sonne le glas de l’épopée napoléonienne. On souffre aux côtés des hommes de l’empereur, le vent de l’Est, glacial, claque sur nos joues, on doute des dires de l’Empereur mais malgré tout, on espère qu’il arrivera encore une fois à faire preuve de génie et à sortir la France de cette impasse. Ouvrir ce livre c’est embarquer pour un long et douloureux périple, c’est sentir le sol trembler au passage des dizaines de milliers d’hommes qui foulent l’Est de la France. Si j’osais, je vous dirais que Michel Bernard est un virtuose extrêmement habile qui fait passer son lecteur par de multiples émotions. Dans ce brillant livre, l’auteur décrit avec justesse les horreurs de la guerre, les trahisons politiques et la chute de l’Empire. Tout sonne juste, les passages romancés se nourrissent et complètent harmonieusement les éléments purement historiques. Et pourtant, la chronologie de cette campagne de France est plus que mouvementée et difficile à assimiler, ce qui souligne tout le travail effectué par l’auteur. Ce livre est, pour moi, un véritable chef d’œuvre, qui parvient à créer de l’émotion sans renoncer à la justesse historique. Et c’est d’autant plus remarquable, à mon sens, qu’il s’agit d’un moment de l’histoire de France sur lequel on pensait que tout avait déjà été dit.Je lis davantage de livres d’histoire que de romans historiques, notamment par crainte de la façon dont la vérité historique peut être traitée par certains auteurs. Mais, pour ce livre, l’envie a été plus forte que les préventions. Néanmoins, je l’ai abordé avec autant de curiosité que de circonspection. Le résultat a dépassé ce à quoi je m’attendais. Car, finalement, ce livre me fait toucher du doigt toute la différence entre un livre d’histoire, construit pour soutenir une théorie, une thèse, et un roman, qui cherche avant tout à partager des émotions. Là où un historien aurait recherché à évacuer autant que faire se peut toute subjectivité, Michel Bernard met la précision historique au service de ses personnages ! J’imagine que, de l’extérieur, cela aurait pu sembler curieux à beaucoup de gens de me voir verser des larmes sur des scènes de manoeuvres militaires, de charges de cavalerie, d’établissement à la hâte d’un camp pour se protéger de l’ennemi. Et pourtant, c’est bien cela qui s’est produit ! Dès les premières pages, l’auteur embarque son lecteur pour un grand moment aux côtés de Napoléon. Très vite, on comprend que cette campagne de France sonne le glas de l’épopée napoléonienne. On souffre aux côtés...
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  • rodbur77 27/03/2020
    C’est bien écrit et cela raconte bien ce moment de l’épopée napoléonienne. Néanmoins on a parfois du mal à s’y retrouver dans les noms des protagonistes.
  • gyselinck_dominique 28/12/2019
    La campagne de France de Napoléon au jour le jour. De janvier à fin mars 1814, c'est une fantastique partie de stratégie que vont se livrer Prussiens, Russes et Autrichiens d'un côté, et Napoléon de l'autre, comme bien souvent depuis une petite quinzaine d'années. La Grande Armée n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été. Décimée, c'est à 1 contre 4, dans le meilleur des cas, que ces composantes vont affronter les troupes coalisées, quand ce n'est pas à 1 contre 10. Et pourtant, les premiers jours de la campagne réservent de belles surprises aux troupes françaises, engrangeant victoire après victoire, devant à chaque fois un adversaire nettement supérieur en nombre. Mais la répétition des combats et la perte d'officiers de valeur aura bien vite raison... de la motivation de la plupart ses derniers maréchaux et généraux de l'Empereur. Alors que ce dernier élabore des plans de défense, d'attaque, de contre-attaque, la majorité de son état-major lui ne pense qu'à la reddition quand ce n'est pas aller jusqu'à la défection ou la désertion. Un récit jour par jour, heure par heure qui nous fait en partie comprendre le génie tactique de Napoléon, tout en mettant en évidence ses erreurs d'appréciation de la nature humaine de son entourage familial, politique ou militaire.La campagne de France de Napoléon au jour le jour. De janvier à fin mars 1814, c'est une fantastique partie de stratégie que vont se livrer Prussiens, Russes et Autrichiens d'un côté, et Napoléon de l'autre, comme bien souvent depuis une petite quinzaine d'années. La Grande Armée n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été. Décimée, c'est à 1 contre 4, dans le meilleur des cas, que ces composantes vont affronter les troupes coalisées, quand ce n'est pas à 1 contre 10. Et pourtant, les premiers jours de la campagne réservent de belles surprises aux troupes françaises, engrangeant victoire après victoire, devant à chaque fois un adversaire nettement supérieur en nombre. Mais la répétition des combats et la perte d'officiers de valeur aura bien vite raison... de la motivation de la plupart ses derniers maréchaux et généraux de l'Empereur. Alors que ce dernier élabore des plans de défense, d'attaque, de contre-attaque, la majorité de son état-major lui ne pense qu'à la reddition quand ce n'est pas aller jusqu'à la défection ou la désertion. Un récit jour par jour, heure par heure qui nous fait en partie comprendre le génie tactique de Napoléon, tout en mettant en évidence ses erreurs d'appréciation...
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