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La Garden-Party
Marthe Duproix (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Archipoche

La Garden-Party

Marthe Duproix (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Sans doute le plus célèbre des recueils de Katherine Mansfield, l’une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans, contenant notamment l’emblématique Sur la baie.
Une somptueuse garden party se prépare. Toute la famille Sheridan est mobilisée : la jeune Laura, dont les regards sont attirés par les ouvriers ; sa soeur Jose, qui répète... Une somptueuse garden party se prépare. Toute la famille Sheridan est mobilisée : la jeune Laura, dont les regards sont attirés par les ouvriers ; sa soeur Jose, qui répète au piano ; et bien sûr leur mère, qui a commandé des brassées de fleurs. Cette joyeuse agitation est soudain... Une somptueuse garden party se prépare. Toute la famille Sheridan est mobilisée : la jeune Laura, dont les regards sont attirés par les ouvriers ; sa soeur Jose, qui répète au piano ; et bien sûr leur mère, qui a commandé des brassées de fleurs. Cette joyeuse agitation est soudain ternie : leur voisin, un pauvre charretier, a été trouvé mort sur le chemin… Faut-il annuler les réjouissances ?
« Tendresse, humour un peu meurtri, sensibilité toujours fraîche qui fleurit à chaque goutte de sang, qui saisit et fixe à ravir le détail » : ainsi Marcel Arland a-t-il défini l’art de Katherine Mansfield (1888-1923), témoin lucide des énigmes du coeur et des fortunes de la vie. Ce recueil, le dernier paru de son vivant, contient la grande nouvelle Sur la baie, nourrie des souvenirs dorés de sa jeunesse néo-zélandaise.
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EAN : 9791039202138
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 125 x 200 mm
EAN : 9791039202138
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 125 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Wictoriane 10/11/2023
    Il s'agit d'un recueil de 15 nouvelles sur le thème du mariage, de la conscience de la vie, de la mort, des regrets, du devoir, de la maternité imposée. Chaque nouvelle découpe une tranche de vie, conscience fugace dans la gâteau du destin. Découverte de la pauvreté chez les voisins, mère dépassée par les enfants qu'elle ne souhaitait pas et qui s'en remet à la grand-mère, époux qui est hanté par le fait que son épouse a accompagné les derniers instants d'un jeune inconnu, fiançailles presque rompues, etc... ********** Très beau recueil de nouvelles que j'ai pu lire grâce au site https://www.ebooksgratuits.com/. Je découvre cette auteur néo-zélandaise qui a finit ses jours en France. Les histoires portent souvent sur un personnage dans lequel on se glisse pour épouser ses inquiétudes, ses peurs, ses regrets, ce qui donne une atmosphère plutôt déprimante et pourtant les mots choisis transforment ces passages en scènes presque tragi-comiques, voire lumineuses, comme si les mots enveloppaient de leur réconfort la lassitude, le fardeau, la crainte.
  • GoodBooksGoodFriends 19/10/2023
    💜 Découvrir enfin Katherine Mansfield, dont Virginia Woolf écrivit qu'elle avait "𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑒#769;𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑗’𝑎𝑖𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒#769;𝑡𝑒#769; 𝑗𝑎𝑙𝑜𝑢𝑠𝑒", fut un ravissement ; lecture et ravissement d'ailleurs partagés avec ma chère @clairethefrenchbooklover En refermant Printemps d'Ali Smith il y a quelques semaines, j'avais été prise d'une furieuse envie de lire Katherine Mansfield et Rainer Maria Rilke. Heureux hasard, les deux étaient présents dans ma PAL. Printemps enchanté de Rilke fut dévoré en un après-midi tandis que nous avons savouré les quinze nouvelles de ce recueil au rythme d'une par jour. Dès la première nouvelle, et la plus longue, 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐢𝐞, j'ai été conquise par l'écriture raffinée de l'autrice, par l'acuité de son regard et par sa restitution fidèle des comportements humains. Peu d'action ici mais plutôt des instantanés de vie ; en quelques pages, quelques mots, Katherine Mansfield pose une ambiance, un personnage, un contexte. De ce point de vue, la nouvelle 𝐉𝐨𝐮𝐫 𝐅𝐞#769;𝐫𝐢𝐞#769; ressemble même plus à une carte postale qu'à une histoire. Sans détailler chaque nouvelle, je vais en évoquer quelques-unes qui m'ont un peu plus marquée, touchée ou enchantée. #9724; 𝐒𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐛𝐚𝐥, qui suit une jeune fille lors de sa première participation à un bal, m'a inévitablement rappelé L'invitation à la valse de Rosamond Lehmann. #9724; 𝐋𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐝𝐚𝐦𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐤𝐞𝐫, sur une femme de ménage et son patron pour le moins égoïste, m'a mis les larmes aux yeux. #9724; 𝐋'𝐞#769;𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫, dans la description des tourments intérieurs de M. Hammond, m'a renvoyée à La Prisonnière de Marcel Proust. #9724; 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐚𝐠𝐞 𝐚#768; 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐝𝐞, assez caustique, est très actuelle, elle m'a beaucoup plu ! #9724; Et 𝐌𝐢𝐬𝐬 𝐁𝐫𝐢𝐥𝐥, cruelle mais certainement ma préférée, traite d'une femme qui passe son dimanche après-midi dans le parc, à observer les gens autour d'elle. Elle m'a beaucoup émue.💜 Découvrir enfin Katherine Mansfield, dont Virginia Woolf écrivit qu'elle avait "𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑒#769;𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑗’𝑎𝑖𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒#769;𝑡𝑒#769; 𝑗𝑎𝑙𝑜𝑢𝑠𝑒", fut un ravissement ; lecture et ravissement d'ailleurs partagés avec ma chère @clairethefrenchbooklover En refermant Printemps d'Ali Smith il y a quelques semaines, j'avais été prise d'une furieuse envie de lire Katherine Mansfield et Rainer Maria Rilke. Heureux hasard, les deux étaient présents dans ma PAL. Printemps enchanté de Rilke fut dévoré en un après-midi tandis que nous avons savouré les quinze nouvelles de ce recueil au rythme d'une par jour. Dès la première nouvelle, et la plus longue, 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐢𝐞, j'ai été conquise par l'écriture raffinée de l'autrice, par l'acuité de son regard et par sa restitution fidèle des comportements humains. Peu d'action ici mais plutôt des instantanés de vie ; en quelques pages, quelques mots, Katherine Mansfield pose une ambiance, un personnage, un contexte. De ce point de vue, la nouvelle 𝐉𝐨𝐮𝐫 𝐅𝐞#769;𝐫𝐢𝐞#769; ressemble même plus à une carte postale qu'à une histoire. Sans détailler chaque nouvelle, je vais en évoquer quelques-unes qui m'ont un peu plus marquée, touchée ou enchantée. #9724; 𝐒𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐛𝐚𝐥, qui suit une jeune fille lors de sa première participation à un bal, m'a inévitablement rappelé L'invitation à la valse...
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  • PhilippeCastellain 19/06/2023
    La nouvelle est un genre littéraire très à part. Il faut beaucoup de talent pour, en quelques pages, mettre en place les personnages, une intrigue, un dénouement, et embarquer dans tout cela ses lecteurs. Et on dit que personne n'était plus doué pour cela que Katherine Mansfield, cette douce néo-zélandaise morte à 38 ans, et la seule personne au monde dont les talents littéraires inspirèrent de la jalousie à Virginia Woolf. Et il faut reconnaitre son incroyable talent pour nous jeter dans la peau d'une personne précise, en un instant précis ; nous faire ressentir intensément les émotions qui l'animent – et parfois la broient -puis nous planter là avec la frustration de l'abandon, et pourtant un sentiment d'accomplissement, car dans cette vie un noeud du destin vient brutalement de se nouer ou de se dénouer. Chacun de ces courts récits est comme la mince corolle d'un verre à vin qu'une main enserre fermement et serre fort, de plus en fort jusqu'à ce que… Mais les mots s'arrêtent à chaque fois à cet instant précis, laissant à notre esprit imaginer, en une fraction de seconde semblant durer cent ans, l'éclatement de fragments de verres, la main tailladée, le vin mêlé de sang inondant le sol... Les récits se placent en majorité dans la bonne société anglaise de l'entre-deux-guerres, mais aussi parmi des personnes très modestes, et plusieurs sont également consacrés à des domestiques – et ce sont probablement les plus poignants. Symboliquement, la nouvelle qui donne son nom au recueil attaque d'ailleurs frontalement la question des frontières entre classes sociales. Faut-il annuler la garden-party, renvoyer les musiciens, décommander les invités et gâcher le buffer du traiteur, tout cela parce que, de l'autre côté de la rue, dans les petites maisons si laides et si salles, un malheureux s'est fracassé la tête en tombant de sa charrette et qu'il laisse une veuve et six orphelins ? le simple fait que l'une des organisatrices se pose la question parait incongru à tout le reste de sa famille. Une extraordinaire empathie émane de chacun de ses textes, révélant une personne dont les qualités humaines devaient être immenses. On aurait voulu l'avoir comme amie. Et on voudrait que Katherine Mansfield soit lue dans les lycées.La nouvelle est un genre littéraire très à part. Il faut beaucoup de talent pour, en quelques pages, mettre en place les personnages, une intrigue, un dénouement, et embarquer dans tout cela ses lecteurs. Et on dit que personne n'était plus doué pour cela que Katherine Mansfield, cette douce néo-zélandaise morte à 38 ans, et la seule personne au monde dont les talents littéraires inspirèrent de la jalousie à Virginia Woolf. Et il faut reconnaitre son incroyable talent pour nous jeter dans la peau d'une personne précise, en un instant précis ; nous faire ressentir intensément les émotions qui l'animent – et parfois la broient -puis nous planter là avec la frustration de l'abandon, et pourtant un sentiment d'accomplissement, car dans cette vie un noeud du destin vient brutalement de se nouer ou de se dénouer. Chacun de ces courts récits est comme la mince corolle d'un verre à vin qu'une main enserre fermement et serre fort, de plus en fort jusqu'à ce que… Mais les mots s'arrêtent à chaque fois à cet instant précis, laissant à notre esprit imaginer, en une fraction de seconde semblant durer cent ans, l'éclatement de fragments de verres,...
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  • mylena 12/01/2022
    Katherine Mansfield, c’est une plume à la fois très classique et très sobre au service d’une écriture délicate, minutieuse, tout en finesse pour nous plonger dans une tranche de vie en apparence quelconque. Elle révèle derrière le quotidien le plus banal tout ce qu’il y a de noirceur, de violence, de tristesse ou de regrets. Elle met en avant les échecs amoureux, les occasions ratées, les vies gâchées. De ce point de vue il y a un petit quelque chose de Maupassant. Elle arrive à saisir en quelques lignes l’essentiel d’une atmosphère, le contexte d’un événement. Il y a quelque chose d’impressionniste dans sa façon de dépeindre les états d’âme de ses personnages. Bref, j’adore son écriture. Par contre il y a peu d’actions dans ses nouvelles et très rarement une chute au sens habituel du terme. Quelques mots sur chacune des nouvelles du recueil : Sur la baie : une tranche de vie d’une famille plutôt aisée La garden-party : la préparation d’une garden party dans une famille riche et la découverte du monde extérieur, de la différence sociale et de l’injustice par la plus jeune des sœurs que la mort d’un pauvre voisin émeut alors que tout le reste de sa famille ne pense qu’à la fête. Les filles de feu le colonel : le colonel est mort, ses deux filles qui ont vécu comme enfermées sous une cloche de verre, sont à un moment où la possibilité d’un changement est possible... Monsieur et Madame Colombe : un amoureux est éconduit Jeune fille : un récit assez mystérieux avec un narrateur anonyme Vie de Maman Parker : la plus poignante des nouvelles du recueil Mariage à la mode : une tranche de vie qui met en avant la distance qui s’est installée dans un couple Le voyage : le point de vue d'une fillette (l’auteur elle-même probablement) sur un voyage qui va l’éloigner pour longtemps de sa famille Miss Brille : la sortie hebdomadaire d’une vieille dame Son premier bal : le premier bal d’une jeune fille de la bonne société, avec toutes ses émotions, de l’enthousiasme aux petites angoisses. La leçon de chant : une vieille fille professeur de chant dont le cours se ressent des états d'âme fugitifs qui suivent les changements de temps et les messages de son amoureux L’étranger : l’histoire des retrouvailles d’un couple après une longue séparation . Lui, très fusionnel, aimerait tout connaître de son épouse, ne faire qu'un avec elle. Elle semble l’aimer mais d’une autre manière,en gardant une part de secret. Jour férié : une journée banale de fête genre fête foraine Une famille idéale : le retour à la maison d’un grand-père qui travaille encore, pour les autres sa famille est la famille idéale, mais en réalité sa seule satisfaction est son entreprise qui disparaîtra sans doute avec lui car son fils est un incapable La femme de chambre : le dévouement indéfectible d’une domestique pour sa maîtresse jusqu’au sacrifice Katherine Mansfield, c’est une plume à la fois très classique et très sobre au service d’une écriture délicate, minutieuse, tout en finesse pour nous plonger dans une tranche de vie en apparence quelconque. Elle révèle derrière le quotidien le plus banal tout ce qu’il y a de noirceur, de violence, de tristesse ou de regrets. Elle met en avant les échecs amoureux, les occasions ratées, les vies gâchées. De ce point de vue il y a un petit quelque chose de Maupassant. Elle arrive à saisir en quelques lignes l’essentiel d’une atmosphère, le contexte d’un événement. Il y a quelque chose d’impressionniste dans sa façon de dépeindre les états d’âme de ses personnages. Bref, j’adore son écriture. Par contre il y a peu d’actions dans ses nouvelles et très rarement une chute au sens habituel du terme. Quelques mots sur chacune des nouvelles du recueil : Sur la baie : une tranche de vie d’une famille plutôt aisée La garden-party : la préparation d’une garden party dans une famille riche et la découverte du monde extérieur, de la différence sociale et de l’injustice par la plus jeune des sœurs que la mort d’un pauvre voisin émeut alors que tout le reste de sa famille ne...
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  • StCyr 28/11/2021
    Cruels sont les arrêts de la destinée ! Née dans le lointain pays du long nuage blanc, Katherine Mansfield, a achevé sa course terrestre près de Fontainebleau, à l'âge de 34 ans, fauchée par une hémorragie hémoptysique, suite fatale de la tuberculose. Cruels, car l'œuvre de Mansfield, bien que succincte, est riche de petites merveilles littéraires.  L'étoile filante quelle fut brilla au firmament de la nouvelle, exercice où elle excella, digne émule de Maupassant et de Tchekhov, mais dans un style qui n'est qu'à elle. Le présent recueil, dont le titre est tiré d'un des plus remarquables textes du volume, rend parfaitement justice à la femme de lettre  oubliée. On y découvre son talent à tirer le suc de l'apparente insipidité de la vie, sans recours à une intrigue apparente et sans recherche intempestive de l'effet à produire. Tout est joliment dit et l'humour discret de plusieurs de ses nouvelles est vraiment délicieux. 
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