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La main sur le coeur
Emmanuelle Dugain-Delacomptée (collection dirigée par)
Collection : Les Passe-murailles
Date de parution : 25/08/2022
Éditeurs :
le cherche midi

La main sur le coeur

Emmanuelle Dugain-Delacomptée (collection dirigée par)
Collection : Les Passe-murailles
Date de parution : 25/08/2022
Sur les routes de l’Espagne pour résoudre l’énigme d’un tableau et celle d’un ami disparu.
Rentrée littéraire 2022
Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède,... Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une chose l’intrigue : la note qui accompagne le portrait diffère d’une autre qu’il a lue autrefois. La première assurait que... Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une chose l’intrigue : la note qui accompagne le portrait diffère d’une autre qu’il a lue autrefois. La première assurait que le modèle était un notable sage et obscur, celle-ci affirme qu’il s’agit d’un aventurier du Siècle d’or, espion et courtisan de Philippe II. Laquelle est vraie ?
L’auteur décide de mener l’enquête en Espagne.

Plus il progresse au cœur du pays, plus lui revient en mémoire le souvenir d’un ami avec qui il avait déjà voyagé sur ces terres : Pierre Veilletet, écrivain et journaliste, qui l’aida à ses débuts.
Comme l’un des deux modèles évoqués pour le portrait, cet aîné extravagant, drôle et affabulateur cherchait une reconnaissance qui ne venait pas, jusqu’à ce qu’un jour il décède dans la solitude. Son absence pèse à l’auteur. Au fil des routes ensoleillées et poussiéreuses d’une Espagne qui change, la figure du caballero et de l’ami se superposent au point de se confondre.

Dans ce récit sensible à l’écriture éblouissante, Yves Harté livre une réflexion intime sur l’amitié masculine et les rêves des hommes, qui meurent parfois de ne pas les atteindre.

Rentrée littéraire 2022

Sélection Prix Littéraire Le Monde

 
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EAN : 9782749174433
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 125 x 200 mm
EAN : 9782749174433
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 125 x 200 mm

Ils en parlent

"Passionnés d'art et d'histoire, amoureux de l'Espagne, de ses paysages torrides et sa douceur de vivre, ce roman fera votre bonheur !"
Librairie Papiers Bavards

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fbalestas 09/04/2023
    Voilà une petite pépite découverte suite à un article et un billet sur Babelio. Dans « la main sur le cœur », le narrateur enquête sur un portrait réalisé par le Greco lorsqu’il était à Tolède. Tolède, prétexte d’un pèlerinage pour le narrateur, qui revient sur ces terres espagnoles qu’il a parcourues jadis avec son meilleur ami, un certain Pierre Veilletet, dont il vient d’apprendre le décès. Le Greco a peint le Gentilhomme à la main sur la poitrine (El Caballero de la mano en el pecho) entre 1578 et 1580. Conservé au Musée du Prado, il est prêté à Tolède à l’occasion d’une rétrospective pour le 400ème anniversaire de la mort du peintre. Mais qui était vraiment ce gentilhomme à la main sur la poitrine ? Un serviteur de Philippe II, comme l’explique Leticia Ruiz, conservatrice du musée du Prado que le narrateur rencontre, prénommé Juan de Silva, marquis de Montemayor, chef militaire de la forteresse de l’Alcazar et simple notaire du royaume ? Ou bien le comte de Portalegre, espion, aventurier, noble et militaire, comme le prétendu Fernando Marias, commissaire de l’exposition de Tolède ? Et le Greco lui-même, qui était-il ? Etait-il vraiment catholique, ou bien plus proche d’une Thérèse... Voilà une petite pépite découverte suite à un article et un billet sur Babelio. Dans « la main sur le cœur », le narrateur enquête sur un portrait réalisé par le Greco lorsqu’il était à Tolède. Tolède, prétexte d’un pèlerinage pour le narrateur, qui revient sur ces terres espagnoles qu’il a parcourues jadis avec son meilleur ami, un certain Pierre Veilletet, dont il vient d’apprendre le décès. Le Greco a peint le Gentilhomme à la main sur la poitrine (El Caballero de la mano en el pecho) entre 1578 et 1580. Conservé au Musée du Prado, il est prêté à Tolède à l’occasion d’une rétrospective pour le 400ème anniversaire de la mort du peintre. Mais qui était vraiment ce gentilhomme à la main sur la poitrine ? Un serviteur de Philippe II, comme l’explique Leticia Ruiz, conservatrice du musée du Prado que le narrateur rencontre, prénommé Juan de Silva, marquis de Montemayor, chef militaire de la forteresse de l’Alcazar et simple notaire du royaume ? Ou bien le comte de Portalegre, espion, aventurier, noble et militaire, comme le prétendu Fernando Marias, commissaire de l’exposition de Tolède ? Et le Greco lui-même, qui était-il ? Etait-il vraiment catholique, ou bien plus proche d’une Thérèse d’Avila, ou de Jean de la Croix comme l’explique Patrick Royannais, prêtre de la paroisse de Saint-Louis-des Français ? Au fil de l’enquête menée par le narrateur, on en apprend un peu plus sur cet ami étrange, ce Pierre Veilletet, éditorialiste dans un journal du Sud Ouest (comme l’auteur) et écrivain d’un roman qui lui vaut une certaine reconnaissance. Mais cet ami, dont le narrateur est totalement admiratif, semble souffrir d’un curieux syndrome : s’il a frôlé le succès au point que son nom, une année, avait été inscrit sur la liste du Goncourt, il semble ensuite s’être enfermé dans la solitude, ce qui conduit le journal qui l’emploie à le licencier, et s’éloigner de tous, y compris du narrateur qui ne comprend pas vraiment les raisons de cet éloignement. Le Greco lui-même souffrait de la froideur du roi qui, après lui avoir commandé le Martyre de saint Maurice pour son palais de l’Escurial – un tableau magnifique, très inspiré, peut-être trop, qui lui vaudra d’être relégué à Tolède où il va peindre des portraits de l’aristocratie locale. Il y a un destin commun entre le Greco et ce Juan de Silva, qui servit pourtant fidèlement son roi, allant jusqu’à accompagner son fils un peu fou et emprisonné par son père jusqu’à sa mort, puis partant combattre auprès des Maures, et enfin accompagné le neveu du roi ; Sébastien, roi du Portugal, au Maroc dans la région de Larache, dans une bataille sans aucune chance de réussite, puis préparant ensuite l’ascension de Philippe II au trône du Portugal, mais sans pour autant que le roi reconnaisse ses mérites. Il y a un destin commun entre les trois personnages, puisque ce Pierre Veilletet, drôle mais aussi affabulateur, recherchait aussi une forme de reconnaissance qui ne vint pas. D’un style très littéraire, Yves Harte nous livre une réflexion sur la recherche du plaisir d’être reconnu par un autre, et l’amertume de ne pas l’être. Faut-il y ajouter le destin de l’auteur lui-même ? Né en 1954, journaliste et grand reporter, ayant reçu le Prix Albert Londres, et passionné d’Espagne, il fait en tout cas ici preuve de sensibilité artistique et de finesse, et dressent le portrait d’hommes qui auront visé toute leur vie une forme de reconnaissance dont ils auront été injustement privés – souhaitons qu’avec ce récit Yves Harte trouve la sienne auprès de ses lecteurs.
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  • MAPATOU 08/03/2023
    Ce livre de 150 pages n’est pas un roman mais plutôt un récit de voyage que l’auteur a fait en Espagne. Parti sur les traces du tableau du Greco « Le Chevalier à la main sur la poitrine », il espère découvrir qui est réellement représenté sur ce tableau. S’agit-il « d’un notable sage et obscur » ou » d’un aventurier su Siècle d’or, espion et courtisan de Philippe II ? Les étapes de son périple lui rappelleront un précédent voyage en compagnie d’un ami décédé depuis. Sans être un véritable coup de coeur, j’ai apprécié ce livre pour le style de l’auteur, ce qu’il m’a permis de découvrir sur ce célèbre peintre ainsi que sur l’histoire de l’Espagne. Je remercie Cultura et les Editions du Cherche Midi pour cette découverte.
  • Calliope2017 18/01/2023
    Etant passionnée par l’histoire de l’art, j’ai tout de suite eu envie de découvrir ce livre quand j’ai vu que son intrigue était construite autour d’un tableau du peintre espagnol Le Greco, « Le Chevalier à la main sur la poitrine ». Malgré son sujet, cet ouvrage n’a rien à voir avec ce que j’ai l’habitude de lire, que ce soit par son format (assez court) et sa construction (un récit entremêlant des informations historiques, la manière dont l’auteur a mené son enquête et écrit son livre, et un hommage à un ami défunt). Et pourtant, il m’a beaucoup plu, et je l’ai dévoré en quelques heures ! J’ai été entraînée par la fluidité du récit et les émotions qu’il véhicule, que ce soient celles suscitées par une œuvre d’art, par l’amitié et la fascination de l’auteur pour le journaliste et écrivain Pierre Veilletet, et bien sûr par sa tristesse suite à son décès. Bien qu’un peu déstabilisée lorsque j’ai eu compris que l’entièreté du récit était réel (j’avoue m’être demandé si des personnes comme la conservatrice du musée du Prado étaient au courant qu’ils « finiraient » en personnages de roman !), j’ai été très intéressée et touchée par cette histoire. Une... Etant passionnée par l’histoire de l’art, j’ai tout de suite eu envie de découvrir ce livre quand j’ai vu que son intrigue était construite autour d’un tableau du peintre espagnol Le Greco, « Le Chevalier à la main sur la poitrine ». Malgré son sujet, cet ouvrage n’a rien à voir avec ce que j’ai l’habitude de lire, que ce soit par son format (assez court) et sa construction (un récit entremêlant des informations historiques, la manière dont l’auteur a mené son enquête et écrit son livre, et un hommage à un ami défunt). Et pourtant, il m’a beaucoup plu, et je l’ai dévoré en quelques heures ! J’ai été entraînée par la fluidité du récit et les émotions qu’il véhicule, que ce soient celles suscitées par une œuvre d’art, par l’amitié et la fascination de l’auteur pour le journaliste et écrivain Pierre Veilletet, et bien sûr par sa tristesse suite à son décès. Bien qu’un peu déstabilisée lorsque j’ai eu compris que l’entièreté du récit était réel (j’avoue m’être demandé si des personnes comme la conservatrice du musée du Prado étaient au courant qu’ils « finiraient » en personnages de roman !), j’ai été très intéressée et touchée par cette histoire. Une belle découverte, et encore un très bel "objet livre" de la collection « Le Passe-Murailles » des éditions du Cherche-Midi !
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  • Catherinedenanc 04/01/2023
    Enquête de l’auteur à propos d’un portrait exécuté par Le Greco vers 1580 « El caballero de la mano en el pecho » dont les historiens de l’art hésitent sur l’identité et donc le parcours de vie. L’auteur revient sur les pas de voyages à travers l’Espagne vécus avec un ami dans sa jeunesse qui ont marqué sa vie de jeune homme. Veilletet, comme il le nomme tout au long du roman, journaliste et écrivain Bordelais, affabulateur généreux d’anecdotes passant comme chat sur braises sur les éléments factuels et familiaux qui l’ont constitué, offrit son amitié à ce garçon ébloui par son humour et sa faconde. Yves Harté dans ce récit fait une sorte de parallèle entre Le Greco, retiré à Tolède car son talent était peu apprécié par Philippe II, Le Caballero dont l’auteur choisit de reconnaître le portrait de Juan de Sylva, un chevalier au regard altier, qui malgré son courage et les épreuves et blessures récoltées au service du souverain, resta un noble serviteur de seconde zone. Et son ami Pierre Veilletet, qui le temps passant, aigrit par une reconnaissance qui ne fût pas à la hauteur de ses attentes, se renferma sur lui-même et mourut solitaire.... Enquête de l’auteur à propos d’un portrait exécuté par Le Greco vers 1580 « El caballero de la mano en el pecho » dont les historiens de l’art hésitent sur l’identité et donc le parcours de vie. L’auteur revient sur les pas de voyages à travers l’Espagne vécus avec un ami dans sa jeunesse qui ont marqué sa vie de jeune homme. Veilletet, comme il le nomme tout au long du roman, journaliste et écrivain Bordelais, affabulateur généreux d’anecdotes passant comme chat sur braises sur les éléments factuels et familiaux qui l’ont constitué, offrit son amitié à ce garçon ébloui par son humour et sa faconde. Yves Harté dans ce récit fait une sorte de parallèle entre Le Greco, retiré à Tolède car son talent était peu apprécié par Philippe II, Le Caballero dont l’auteur choisit de reconnaître le portrait de Juan de Sylva, un chevalier au regard altier, qui malgré son courage et les épreuves et blessures récoltées au service du souverain, resta un noble serviteur de seconde zone. Et son ami Pierre Veilletet, qui le temps passant, aigrit par une reconnaissance qui ne fût pas à la hauteur de ses attentes, se renferma sur lui-même et mourut solitaire. Très beau roman qui m’a ramené à l’Espagne des années 70, la luminosité et la beauté particulière de l’Estrémadure.
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  • Ma_vie_en_livres 25/12/2022
    Merci à Babelio grâce à qui j'ai découvert ce livre que j'ai eu à l'occasion du vide-bibliothèque de Noël. J'aime beaucoup la narration autobiographique d'Yves Harté, sa quête historique, et le périple à travers l'Espagne dans des régions et des villes que j'affectionne particulièrement. Le hasard de la lecture, mais le bonheur de le suivre sur les routes aussi tortueuses que l'histoire de ce tableau du Greco ! Le partie historique, très documentée, m'a passionnée. J'ai aimé lire le détail des entretiens d'Yves Harté dans les musées, de ses rencontres avec les personnes qui pouvaient lui donner des informations sur la toile du Greco. J'ai moins accroché avec tout ce qui touche à Pierre Veilletet. Il m'a semblé plus lointain, comme si Yves Harté essayait à tout prix, mais sans trop de succès, de nous présenter à un ami "fuyant". Ce livre pourrait aller encore plus loin en ce qui concerne le personnage du tableau, je suis restée un peu sur ma faim, car captivée par la quête d'Yves Harté.

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