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La Récitante
Date de parution : 13/01/2022
Éditeurs :
le cherche midi

La Récitante

Date de parution : 13/01/2022
Un mélange d’énigme et de malaise rend ce récit unique. Stanley Kubrick l’aurait adoré.
De nos jours, à Paris. Une jeune femme appelée Ève nous fait découvrir son langage et sa vision singulière du monde. Timide, rêveuse, elle est négligée par sa mère qui... De nos jours, à Paris. Une jeune femme appelée Ève nous fait découvrir son langage et sa vision singulière du monde. Timide, rêveuse, elle est négligée par sa mère qui va d’un homme à l’autre pour son bon plaisir. Pourtant, un soir, Ève l’entend confier à un amant ou ami... De nos jours, à Paris. Une jeune femme appelée Ève nous fait découvrir son langage et sa vision singulière du monde. Timide, rêveuse, elle est négligée par sa mère qui va d’un homme à l’autre pour son bon plaisir. Pourtant, un soir, Ève l’entend confier à un amant ou ami qu’il est temps de « l’initier ».

Ainsi Ève se trouve-t-elle quelques jours plus tard devant une assemblée de sexagénaires qui l’entourent, assis, patients et silencieux, et devant lesquels elle va accomplir une mission inattendue : « Nous nous réunissons deux fois par semaine afin d’entendre sonner cette langue française en ses états les meilleurs […]. Oui, nous aimons un art qui s’est perdu et qui permet pourtant de maîtriser le temps. Les hommes se sont mis à s’aimer eux-mêmes à outrance : c’est leur propre mort qu’ils aiment. Nous, nous savons écouter – entendre lire : tâche pour laquelle vous êtes là… »

Ce cercle vit sa passion en secret ; ils s’appellent entre eux les « Silentiaires ». Ève enchaîne les lectures des grands textes littéraires devant cet étrange public… en ressentant un plaisir croissant. Mais ce voyage de l’autre côté du verbe ne sera pas sa seule aventure : elle est plus tard admise dans d’autres sociétés souterraines, plus illégales, plus licencieuses, en tout cas plus imprégnées d’un érotisme morbide. Si bien qu’Ève approche, peu à peu, ce danger dont Gabriele D’Annunzio assure qu’il est « le centre de la vie sublime ».

Ce texte relève-t-il de la fiction ? Et même : Ève-Marie des Places ne cacherait-elle pas un secret – irrévélé à son propre éditeur ? Un mélange d’énigme et de malaise rend ce récit unique. Stanley Kubrick l’aurait adoré.
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EAN : 9782749171548
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 140 x 200 mm
EAN : 9782749171548
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 140 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didjmix 23/03/2022
    L'éditeur commence par un avant-propos qui éveille l'intérêt : l'autrice qui veut rester anonyme (il s'agit d'un pseudonyme), lui présente un livre pas commun, au dessus de la médiocrité ambiante, et ne souhaite pas forcément le succès ! Et en effet, ce livre est peu commun, surtout en raison de son personnage principale, Ève. Fille-femme qui ne s'aime pas, qui évite le monde, qui souhaite laisser le moins de trace possible, voire rester invisible. L'écriture est franchement intelligente, peut-être trop intello-culturelle parfois la rendant peu fluide (pénible ?) à certains moments (cette Culture parigo-chiante de passionnés et autres collectionneurs). Mais les réflexions sont originales, acidulées. Eve reste froide, parce que sans sentiment, sur ce monde mais aussi sur elle-même, intéressée à rien, les hommes lui servant pour ce qu'elle en a besoin : une jouissance par mois ! Et, même si l'autrice se fait d'abord plaisir, comme ces gens qui s'écoutent quand ils parlent, prétentieuse assumée (dès sa lettre d'introduction - mais peut-elle se le permettre quand effectivement ses réflexions volent au dessus de la moyenne dégringolante ?!), provocatrice qui attire. Belle plume en tout cas qui oblige à s'arrêter sur des phrases étonnantes, jusqu'à la fin. Sur le pseudonyme, Le Figaro souligne que ce texte a la maîtrise d'une plume professionnelle pour un soi-disant premier roman. C'est drôle qu'il insinue Houellebecq ou Nothomb "qui s'amusent", parce que j'ai aussi eu cette impression souvent.L'éditeur commence par un avant-propos qui éveille l'intérêt : l'autrice qui veut rester anonyme (il s'agit d'un pseudonyme), lui présente un livre pas commun, au dessus de la médiocrité ambiante, et ne souhaite pas forcément le succès ! Et en effet, ce livre est peu commun, surtout en raison de son personnage principale, Ève. Fille-femme qui ne s'aime pas, qui évite le monde, qui souhaite laisser le moins de trace possible, voire rester invisible. L'écriture est franchement intelligente, peut-être trop intello-culturelle parfois la rendant peu fluide (pénible ?) à certains moments (cette Culture parigo-chiante de passionnés et autres collectionneurs). Mais les réflexions sont originales, acidulées. Eve reste froide, parce que sans sentiment, sur ce monde mais aussi sur elle-même, intéressée à rien, les hommes lui servant pour ce qu'elle en a besoin : une jouissance par mois ! Et, même si l'autrice se fait d'abord plaisir, comme ces gens qui s'écoutent quand ils parlent, prétentieuse assumée (dès sa lettre d'introduction - mais peut-elle se le permettre quand effectivement ses réflexions volent au dessus de la moyenne dégringolante ?!), provocatrice qui attire. Belle plume en tout cas qui oblige à s'arrêter sur des phrases étonnantes, jusqu'à la fin. Sur le pseudonyme, Le...
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  • alexSole 05/02/2022
    Roman reçu dans le cadre de Masse Critique. Le résumé était prometteur mais cette lecture a été une déception. La narratrice se sent insignifiante et ne sait pas quoi faire de sa vie, un jour elle est mise en relation avec un cercle secret de personnes pour être leur lectrice puis elle se retrouve introduite dans d'autres sociétés du même type. J'ai bien aimé l'originalité de ce sujet, les références à la "belle langue", la littérature et l'art. En revanche, il m'a été difficile d'éprouver de la sympathie pour la narratrice qui se complet dans la solitude à part pour vivre des expériences sexuelles malsaines avec des inconnus, ce qui est assez malaisant et nous dire sa haine des hommes. Elle a visiblement un lourd passé traumatique: attouchements pédophiles, mère toxique, deuils multiples... Néanmoins elle ne cherche pas à guérir et se blinde contre tout y compris le positif. L'ensemble est donc très déprimant, et sans jamais une note d'humour. Je ne sais pas quoi retirer de ce texte qui n'est pas un témoignage mais un roman (autobiographique?) désenchanté. Il y a de plus des répétitions dans le texte (et dont on se passerait bien) : "j'ai la chance de jouir vite" et les pages de fins qui énumèrent des réfèrences musicales sont très lourdes. J'ai été tout de même prise dans la lecture, une certaine ambiance mais au final cela reste pesant et ne provoque aucune émotion. Roman reçu dans le cadre de Masse Critique. Le résumé était prometteur mais cette lecture a été une déception. La narratrice se sent insignifiante et ne sait pas quoi faire de sa vie, un jour elle est mise en relation avec un cercle secret de personnes pour être leur lectrice puis elle se retrouve introduite dans d'autres sociétés du même type. J'ai bien aimé l'originalité de ce sujet, les références à la "belle langue", la littérature et l'art. En revanche, il m'a été difficile d'éprouver de la sympathie pour la narratrice qui se complet dans la solitude à part pour vivre des expériences sexuelles malsaines avec des inconnus, ce qui est assez malaisant et nous dire sa haine des hommes. Elle a visiblement un lourd passé traumatique: attouchements pédophiles, mère toxique, deuils multiples... Néanmoins elle ne cherche pas à guérir et se blinde contre tout y compris le positif. L'ensemble est donc très déprimant, et sans jamais une note d'humour. Je ne sais pas quoi retirer de ce texte qui n'est pas un témoignage mais un roman (autobiographique?) désenchanté. Il y a de plus des répétitions dans le texte (et dont on se passerait bien) : "j'ai la chance de...
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  • irouyrenc 29/01/2022
    Dans le cadre de l'opération Masse Critique sur Babelio, j'ai lu ce roman que je n'aurais sans doute pas choisi en médiathèque ou en librairie. Il est vrai que j'avais été attirée par le thème de la lectrice, celle qui lit pour les autres et donne sa voix à des inconnus. Cependant, la seconde partie du résumé m'avait laissée perplexe. Le principal élément que je retiendrai de cette lecture est la relation entre l'auteur et le lecteur. Tout d'abord la volonté de l'auteur.e de rester anonyme pour cette pseudo-autobiographie m'a ramenée au plaisir éprouvé pendant la lecture de « L'amie prodigieuse » d'Eléna Ferrante. de plus, le choix du tableau pour la première de couverture m'a interpelée car la lectrice représentée nous regarde avec une force étonnante. Hasard étrange, j'ai ouvert un livre consacré au peintre Vallotton dans les jours qui ont suivi la réception de ce roman et j'ai trouvé l'oeuvre en question sous le titre « La lecture abandonnée ». Enfin, au niveau de l'écriture, j'ai relevé un grand souci d'argumenter grâce aux détails du récit, à la reprise des éléments importants voire à l'interpellation du lecteur. Ainsi j'avais parfois l'impression de me trouver face à Eve qui prévoyais certaines de mes réactions … Il faut dire tout de même, sans dévoiler l'intrigue, que l'auteur nous donne plusieurs versions successives. Mensonges ou illusions ? Ajoutez à cela des faux tableaux, faux autographes, faux noms ... Mais je l'avoue, l'ambiance de ce récit linéaire avec quelques retours récurrents dans le passé m'a semblé lourde, lestée par l'absence d'émotions positives. Colère, dégoût, tristesse, résignation dominent chez chacun des personnages. Eve se sent insignifiante, mal aimée, incapable. Elle vit dans le passé. La lecture et la musique sont ses seuls centres d'intérêt. Elle va devenir le centre passif de cercles secrets. Outre sa mère et sa tante, les personnages secondaires sont presque tous masculins et dominants. Ce sont eux qui vont modeler sa vie d'adulte. Pour finir, je dirais que j'ai eu parfois l'impression d'être invitée à un jeu de colin maillard comme si l'auteur me bandait les yeux, me promenait dans un premier récit puis me faisait ensuite ouvrir les yeux sur une autre version tout aussi convaincante. Cette invitation a été favorisée par le soin apporté au choix des mots (double sens, sonorités, énumérations). L'auteur.e sait manier les mots et a l'amour du langage. Ce roman est vraiment original, intrigant et fort. Dans le cadre de l'opération Masse Critique sur Babelio, j'ai lu ce roman que je n'aurais sans doute pas choisi en médiathèque ou en librairie. Il est vrai que j'avais été attirée par le thème de la lectrice, celle qui lit pour les autres et donne sa voix à des inconnus. Cependant, la seconde partie du résumé m'avait laissée perplexe. Le principal élément que je retiendrai de cette lecture est la relation entre l'auteur et le lecteur. Tout d'abord la volonté de l'auteur.e de rester anonyme pour cette pseudo-autobiographie m'a ramenée au plaisir éprouvé pendant la lecture de « L'amie prodigieuse » d'Eléna Ferrante. de plus, le choix du tableau pour la première de couverture m'a interpelée car la lectrice représentée nous regarde avec une force étonnante. Hasard étrange, j'ai ouvert un livre consacré au peintre Vallotton dans les jours qui ont suivi la réception de ce roman et j'ai trouvé l'oeuvre en question sous le titre « La lecture abandonnée ». Enfin, au niveau de l'écriture, j'ai relevé un grand souci d'argumenter grâce aux détails du récit, à la reprise des éléments importants voire à l'interpellation du lecteur. Ainsi j'avais parfois l'impression de me trouver face à Eve qui prévoyais certaines de mes réactions...
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