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L'Abîme
Collection : Littérature Française
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
le cherche midi

L'Abîme

Collection : Littérature Française
Date de parution : 24/08/2023
Le roman d’une possession diabolique, d’un envoûtement, comme si le mystère du XIXe siècle resurgissait dans le Paris du XXIe.
Un Américain installé à Paris,
une façade aux motifs intrigants,
un chat énigmatique,
un voisin glaçant,
un cadavre et…
 
… la réalité qui soudain se fissure, laisse la voie libre à d’anciennes messes noires, à...
Un Américain installé à Paris,
une façade aux motifs intrigants,
un chat énigmatique,
un voisin glaçant,
un cadavre et…
 
… la réalité qui soudain se fissure, laisse la voie libre à d’anciennes messes noires, à des rites occultes, à des textes mystiques dont on croit percevoir l’écho dans des nuits de sexe de plus en...
Un Américain installé à Paris,
une façade aux motifs intrigants,
un chat énigmatique,
un voisin glaçant,
un cadavre et…
 
… la réalité qui soudain se fissure, laisse la voie libre à d’anciennes messes noires, à des rites occultes, à des textes mystiques dont on croit percevoir l’écho dans des nuits de sexe de plus en plus hard, entre backrooms et apps de rencontre.
Qui trop contemple l’abîme…
Peu à peu l’Américain sombre dans la folie. Un Horla le hante. Ce livre est le récit de sa chute.
 
Nicolas Chemla signe ici un texte hypnotique, dans une langue qui se joue des genres, tour à tour classique et survoltée. Il ressuscite le trouble distillé par les grands auteurs décadents du XIXe siècle en le confrontant au vertige de notre époque désespérément plate. Dans L’Abîme, le mystère reprend brutalement ses droits.

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
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EAN : 9782749178165
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782749178165
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

« C’est que la verticalité est le fond de ce roman : un mouvement vers le ciel ou nos abîmes intérieurs. Une recherche spirituelle que
Nicolas Chemla maîtrise brillamment, non sans quelques coups de patte à ses contemporains. […] Un roman ensorcelant. »
Le JDD

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Meta6 25/03/2024
    Un immeuble, « furtif aperçu d’un inquiétant outre-monde », rue de Paradis (quelle ironie), à Paris, dont l’architecture est explorée sous toutes les coutures, donne déjà le ton au roman qui se présentera sous forme d’un journal. Dans celui -ci, écrit par un américain quadragénaire, gay, parisien depuis 20 ans, retrouvé mort (dans une posture faisant référence aux mystères évoqués longuement au fil du récit) dans son appartement de l’immeuble cité ci-dessus, nous croisons : une chatte, Mouche, «l’absolu-chat » observée, étudiée, magnifiée, très centrale ; un vieil homme homosexuel sulfureux et antipathique ; un libraire capable de disserter des heures sur Dürer et sa Melancholia, sur Huysmans, sur le martinisme, l’occultisme et le spiritisme… des pages passionnantes. (Merci à l’auteur pour son renvoi en fin d’ouvrage à des émissions de France Culture sur l’ange de la Mélancolie de Dürer). Enfin l’ultime figure toxique, horrifique de PersianWolf synthétise un Mal majuscule de la BDSM et clôt en quelque sorte le journal. L’auteur nous permet d’approcher de très près cette part du puits sans fond de l’abîme où « l’horreur devient terreur » car « elle échappe autant au langage qu’à l’entendement humain ». Œuvre esoterico-mystico-erotico vénéneuse peu recommandée aux Cat lovers sensibles et angéliques. Un immeuble, « furtif aperçu d’un inquiétant outre-monde », rue de Paradis (quelle ironie), à Paris, dont l’architecture est explorée sous toutes les coutures, donne déjà le ton au roman qui se présentera sous forme d’un journal. Dans celui -ci, écrit par un américain quadragénaire, gay, parisien depuis 20 ans, retrouvé mort (dans une posture faisant référence aux mystères évoqués longuement au fil du récit) dans son appartement de l’immeuble cité ci-dessus, nous croisons : une chatte, Mouche, «l’absolu-chat » observée, étudiée, magnifiée, très centrale ; un vieil homme homosexuel sulfureux et antipathique ; un libraire capable de disserter des heures sur Dürer et sa Melancholia, sur Huysmans, sur le martinisme, l’occultisme et le spiritisme… des pages passionnantes. (Merci à l’auteur pour son renvoi en fin d’ouvrage à des émissions de France Culture sur l’ange de la Mélancolie de Dürer). Enfin l’ultime figure toxique, horrifique de PersianWolf synthétise un Mal majuscule de la BDSM et clôt en quelque sorte le journal. L’auteur nous permet d’approcher de très près cette part du puits sans fond de l’abîme où « l’horreur devient terreur » car « elle échappe autant au langage qu’à l’entendement humain ». Œuvre esoterico-mystico-erotico vénéneuse peu recommandée aux Cat lovers...
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  • Tyresias 01/02/2024
    Cinéma intérieur L'Abîme, c'est d'abord l'insondable dans les yeux d'une chatte L'Abîme, c'est un livre qui se met à lire... L'Abîme, c'est le cri inaudible et permanent de l'angoissé L'Abîme, c'est le questionnement sous forme de spirale ; la coïncidence du fascisme et du délire mystique (en un mot, c'est l'occultisme) L'Abîme, c'est finalement de nouveau l'insondable dans les yeux d'une chatte
  • Didjmix 14/11/2023
    Roman noir et spécial, hautement intelligent, pas toujours facile, mais la plume est tellement maîtrisée qu'elle rend les réflexions toujours compréhensibles. Drôle de présentation pour ce livre ? Faut dire qu'il n'est pas commun. Il y a du Horla de Maupassant, du presque E.A. Poe et/ou Sade. On croit ouvrir un poème noir de Baudelaire. Comme à la belle époque du fantastique obscure. Parce que ce jeune américain gay qui vit à Paris nous raconte sa descente vers l'Abîme. Sa transformation est sociale (s'enfermant dans son domicile, avec son chat, comme envoûté par le lieu, et l'animal) ; elle est physique aussi, son visage dévasté ; ou dans ses lectures, ésotérico-obscurantistes ; elle est sexuelle surtout, porno hardcore (des descriptions crues qui pourront déranger à coup sûr). Comme si d'ailleurs l'abandon de soi passait par une ouverture à toutes les sexualités, même les plus bestiales. La sexualité débridée, summum du non-être, de la servitude à la saleté, des mots aux actes. Tout ce chaos accompagné d'analyses froidement lucides sur le monde moderne. Un livre aussi spécial qu'il est subversif. Une perle noire qui rappelle que souvent sexualité et satanisme furent/sont liés.
  • Zahardonia 03/11/2023
    Merci beaucoup à Masse Critique de Babelio au Cherche Midi pour l'envoi de ce livre. Quand j'ai reçu le courriel m'annonçant que j'avais été sélectionnée pour recevoir ce livre, j'ai sauté de joie. D'une part parce que j'apprécie beaucoup les publications du Cherche Midi, d'autre part parce que le résumé est un condensé de tout ce que j'aime retrouver dans un récit fantastique (ou presque tout). Mais ce roman tiendrait-il ses promesses ? Car oui, je m'inquiétais beaucoup de savoir si ce roman était vraiment à la hauteur de ce que l'on nous annonçait. Nombre de romans se vantent d'être des nouveaux "Horla", alors qu'ils n'arrivent même pas à la cheville de la nouvelle du maître. Cependant, j'ai très rapidement été rassurée : oui, ce roman mérite son titre de "Horla" moderne. Je dirais même plus : c'est un récit à la croisée des chemins entre Maupassant, Lovecraft et Jean Ray (un auteur oublié de fantastique qui a, pendant un temps, été surnommé le "Lovecraft belge"). Le tout saupoudré d'Oscar Wilde et même d'un peu de Baudelaire dans son ambiance décadente et mélancolique. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai ressenti. J'émets toutefois un bémol : j'aurais aimé que le roman soit plus sombre. Plus de présence malfaisante, plus de peur irrationnelle, plus de terreur indicible. Je trouvais le roman bien parti dans cette voie de fantastique pesant, notamment avec toutes les recherches de l'Américain à propos de l'Europe occultiste (et décadente) du XIXe, mais, à la page 244, le roman prend un tournant inattendu pour tomber dans de l'horreur gore avec un passage ouvertement explicite. Ce que je n'ai pas vraiment apprécié, raison pour laquelle je n'ai attribué "que" quatre étoiles et demie à ce roman. [masquer]Nous étions partis dans un voyage avec un Horla invisible et intangible, une menace sombre tapie dans les ténèbres qui menait le Héros reclus à la folie pour virer de bord et terminer dans une histoire de démon sacrifieur à coup de snuff. Je suis heureuse que l'auteur nous ait laissé le choix d'imaginer ou non la mort de l'Américain en décrivant pas la scène du meurtre.[/masquer] Pour ce qui est du reste du roman, je l'ai adoré. C'était un plaisir de lire un roman qui illustre à merveille cette fameuse citation de Nietzsche en suivant les réflexions (parfois élucubrations) de l'Américain, vaines tentatives de sonder l'abîme de nos âmes comme pour mieux souligner la vacuité de nos existences. J'ai également fort apprécié le style de l'auteur qui reproduit très bien le flot de pensées logorrhéiques de l'Américain et qui, par son dynamisme, est parvenu à m'embarquer dans la folie de son héros (jusqu'à la page 244...), dans les backrooms de l'esprit humain sans espoir de retour. Cependant, une question subsiste : Quid du chat ?... En résumé, c'est un roman fantastique que je recommande si vous aimez Maupassant, Lovecraft, Ray, Baudelaire et Poe, mais ayez le cœur bien accroché pour la toute fin.Merci beaucoup à Masse Critique de Babelio au Cherche Midi pour l'envoi de ce livre. Quand j'ai reçu le courriel m'annonçant que j'avais été sélectionnée pour recevoir ce livre, j'ai sauté de joie. D'une part parce que j'apprécie beaucoup les publications du Cherche Midi, d'autre part parce que le résumé est un condensé de tout ce que j'aime retrouver dans un récit fantastique (ou presque tout). Mais ce roman tiendrait-il ses promesses ? Car oui, je m'inquiétais beaucoup de savoir si ce roman était vraiment à la hauteur de ce que l'on nous annonçait. Nombre de romans se vantent d'être des nouveaux "Horla", alors qu'ils n'arrivent même pas à la cheville de la nouvelle du maître. Cependant, j'ai très rapidement été rassurée : oui, ce roman mérite son titre de "Horla" moderne. Je dirais même plus : c'est un récit à la croisée des chemins entre Maupassant, Lovecraft et Jean Ray (un auteur oublié de fantastique qui a, pendant un temps, été surnommé le "Lovecraft belge"). Le tout saupoudré d'Oscar Wilde et même d'un peu de Baudelaire dans son ambiance décadente et mélancolique. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai ressenti. J'émets toutefois un bémol : j'aurais aimé que le roman soit plus sombre. Plus...
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  • Kirzy 29/10/2023
    °°° Rentrée littéraire 2023 # 36 °°° Les premières pages amènent le lecteur au 6 ter rue de Paradis à Paris, devant une façade d’immeuble bourgeois tout ce qu’il y a de plus «normal ». Mais si on la regarde attentivement, par un surprenant effet d’anamorphose … « … les arabesques des garde-corps, les volutes des chapiteaux ne se transforment-elles pas ici en tentacules vénéneux, là, en griffes crochues ? Les feuilles d'acanthe ne sont-elles pas plutôt des ronces épineuses dont les tiges enlacées forment, par un subtil jeu de symétrie, un masque inquiétant ? Les visages des mascarons, si nobles dans leur perfection antique, n'ont-ils pas des flammes à la place des yeux, des oreilles hérissées de pointes, des langues fourchues, des canines menaçantes ? Dans les méandres végétaux moulés dans la fonte du vantail, ne voit-on pas surgir en silence tout un bestiaire fantastique ; et, entre les crocs et les serres de ces créatures infernales, des scènes de sévices que seul le dark web aujourd'hui s'autoriserait à reproduire ? » Nous voilà prévenus, d’autant que le narrateur ( anonyme ) est immédiatement conduit par un commissaire à la retraite dans un des appartements où le cadavre d’un américain a été retrouvé, baignant dans son sang, ligoté nu tête en bas, bras en croix, entrailles béantes. Un cold case laissant de nombreuses questions sans réponse ( suicide, meurtre, œuvre du diable ? ). Le vieux flic confie au narrateur le journal intime du mort. L’Abîme est un roman furieusement érudit qui convoque une multitude de références cinématographiques et littéraires. C’est évident que je suis passée à côté de beaucoup, mais certaines sont flagrantes. Cela démarre comme un film horrifique de found footage ( les archives retrouvées permettant de remonter le temps et comprendre ce qui est arrivé au mort ) avant de basculer dans Le Horla de Maupassant à mesure qu’on découvre comment l’Américain trucidé s’est enfoncé dans l’abîme et la folie. Il semble s’autodévorer tête baissée malgré des signes prémonitoires annonciateurs de la catastrophe à venir ( un chat au comportement énigmatique, la présence d’un voisin inquiétant voisin ) Nicolas Chemla excelle à manier les références ( Le Locataire de Polanski, Lovecraft, Poe ) pour créer une œuvre originale qui hypnotise le lecteur par la puissance tranchante d’une écriture qui ne craint pas de déployer des très longues phrases ( mais parfaitement lisibles ). L’utilisation du décor comme générateur d’oppression est impeccable, tout comme l’évolution du regard porté sur le personnage principal. Au départ, je l’ai imaginé vieux tellement il semblait en décalage avec le monde moderne, aigri, misanthrope. « J'ose à peine sortir de chez moi. Dès que je mets le pied dehors, dans la rue, j'ai l'impression d'avancer tout au bord d'un tourbillon où le monde s'effondre, partout autour de moi je ne vois que bassesse et laideur et destruction, des hommes et des femmes, déjà morts ou presque, des cadavres décharnés, téléguidés, des charognes en état de lente décomposition, maintenues en mouvement et dans l'illusion du libre arbitre par des stimuli électroniques générés par des machines inaccessibles, et tous participent activement, dans la colère ou la joie, consciemment ou non, à la ruine à venir, les uns par nihilisme, les autres par excès de confiance, et tous ne font qu'accélérer la chute. » Sans corps aussi. Et puis au fil du récit, on voit se dessiner un homme bien bâti, la quarantaine, homosexuel à la vie sexuelle très remplie. Et c’est là que l’auteur ose. Ose déranger. Ose se délecter de la transgression. Et avec une liberté totale aux antipodes des sensitive readers, plonge le lecteur dans un univers terrifiant, malsain de porno gay trash, de sexe extrême, de rites occultes luciféristes. La descente mystico-charnelle de l’Américain s’inscrit très nettement dans la littérature décadente du XIXème siècle. Ou comment Huysmans aurait écrit son Là-bas en 2023. Est-ce que j’ai aimé ce roman ? Oui pour la qualité de l'écriture et la maestria de la conduite narrative sans frein qui crée de l’original à partir d’un kaléidoscope de références. Est-ce que j’ai pris du plaisir ? Non car j’ai beau aimé être dérangée dans mon confort de lectrice, les cinquante dernières pages sont vraiment très éprouvantes par les images qu’elles laissent imprimer dans la rétine, avec le dégoût au fond de la bouche. J’ai tendance à préférer la suggestion d’un Maupassant pour raconter un voyage fatal vers les abimes, quelles qu’elles soient. °°° Rentrée littéraire 2023 # 36 °°° Les premières pages amènent le lecteur au 6 ter rue de Paradis à Paris, devant une façade d’immeuble bourgeois tout ce qu’il y a de plus «normal ». Mais si on la regarde attentivement, par un surprenant effet d’anamorphose … « … les arabesques des garde-corps, les volutes des chapiteaux ne se transforment-elles pas ici en tentacules vénéneux, là, en griffes crochues ? Les feuilles d'acanthe ne sont-elles pas plutôt des ronces épineuses dont les tiges enlacées forment, par un subtil jeu de symétrie, un masque inquiétant ? Les visages des mascarons, si nobles dans leur perfection antique, n'ont-ils pas des flammes à la place des yeux, des oreilles hérissées de pointes, des langues fourchues, des canines menaçantes ? Dans les méandres végétaux moulés dans la fonte du vantail, ne voit-on pas surgir en silence tout un bestiaire fantastique ; et, entre les crocs et les serres de ces créatures infernales, des scènes de sévices que seul le dark web aujourd'hui s'autoriserait à reproduire ? » Nous voilà prévenus, d’autant que le narrateur ( anonyme ) est immédiatement conduit par un commissaire à la retraite dans un des appartements où le cadavre d’un américain a été...
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