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Le noir et le brun
Une histoire illustrée du fascisme et du nazisme 1919-1946
Date de parution : 22/09/2022
Éditeurs :
Perrin

Le noir et le brun

Une histoire illustrée du fascisme et du nazisme 1919-1946

Date de parution : 22/09/2022
Une histoire-monde illustrée dans la filiation du best-seller 1917.
En 2016, Jean-Christophe Buisson a publié un 1917, l’année qui a changé le monde qui a fait date tant cet album innovant conjuguait un récit global – au moyen d’une... En 2016, Jean-Christophe Buisson a publié un 1917, l’année qui a changé le monde qui a fait date tant cet album innovant conjuguait un récit global – au moyen d’une chronologie commentée très écrite – avec une illustration riche et rare, ponctuée d’une vingtaine de portraits de personnalités culturelles, politiques... En 2016, Jean-Christophe Buisson a publié un 1917, l’année qui a changé le monde qui a fait date tant cet album innovant conjuguait un récit global – au moyen d’une chronologie commentée très écrite – avec une illustration riche et rare, ponctuée d’une vingtaine de portraits de personnalités culturelles, politiques et historiques de premier plan souvent négligées par la postérité. L’ouvrage a rencontré un grand succès public (10 000 lecteurs) et a été unanimement salué par la critique.
Six ans après, c’est d’un autre centenaire qu’il s’agit avec le centième anniversaire de l’arrivée au public de Mussollini via la marche sur Rome, ouvrant l’ère fasciste, amplifiée dix ans plus tard par l’avènement d’Hitler avant de plonger le monde dans l’enfer de la guerre mondiale et connaître une fin tragique, scellée pour la postérité par le procès de Nuremberg. Plongeant leurs racines dans le traumatisme de la Première Guerre mondiale, fascisme et nazisme –même si  ils divergeaient sur de nombreux points- convergeaient dans leur haine des démocraties occidentales et la volonté d’ériger un Etat total et totalitaire, absolutiste et conquérant, concurrent de celui du frère ennemi communiste.
Une des grandes richesses de ce livre, qui en compte beaucoup, est de montrer le caractère mondial de l’attraction qu’ils ont pu susciter non seulement en Europe mais dans le monde entier via l’instauration d’Etats-croupions et de partis-frères sans oublier le troisième pilier de « l’Axe », soit le Japon systématiquement occulté. Plus largement, l’historiographie traite chacun de ces régimes à part tout en se limitant à la dimension politique puis militaire de leur histoire à partir de la Seconde Guerre Mondiale qui débute pourtant, mais qui s’en souvient, avec l’invasion de la Mandchourie par l’Empire du Soleil-Levant en 1931.
Fidèle à son habitude, Jean-Christophe Buisson englobe tout, accordant une large place à l’histoire culturelle, sociale, scientifique et sportive sans négliger naturellement l’histoire politique, diplomatique et militaire. Mais il hiérarchise à la perfection afin de conserver à son texte le caractère d’un grand récit. En résulte un récit édifiant, enlevé, novateur par son procédé même qui rapproche par la chronologie des événements que l’on néglige d’associer.
Une vingtaine de portraits, enlevés, relèvent l’ensemble, magistralement mis en image par environ 200 illustrations privilégiant des représentations méconnues et oubliées.
Un livre-événement promis au rang de futur classique.
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EAN : 9782262095215
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 195 x 240 mm
EAN : 9782262095215
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 195 x 240 mm

Ils en parlent

« Un livre formidablement pédagogique »
Le Parisien
« Un panorama éclairant sur le fascisme, le nazisme et leurs répliques » 
Le Point

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Frederic524 06/01/2023
    Jean Christophe-Buisson n’est, à ma connaissance, pas historien de formation mais plutôt grand journaliste J’ai un doute car il est indiqué qu’il a obtenu une Maîtrise d’histoire. Cela n’enlève en rien à la qualité de cette synthèse chronologique, « Le noir et le brun« , allant du Traité de Versailles jusqu’au procès de Nuremberg où furent jugés les hauts dignitaires nazis coupables de crimes de guerre, génocides et crimes contre l’humanité. C’est la toute première fois que la justice internationale instruisit un procès de cette ampleur, à la mesure des atrocités perpétrées par Hitler et les siens. Hitler suicidé le 30 avril, Magda et leurs enfants et son mari et père Joseph Goebbels le suivirent dans la mort dans la journée du 1er mai. L’intérêt ne réside pas tant dans la description du second conflit mondial. On sent que Jean-Christophe Buisson a la volonté première de bâtir une réflexion globale sur ce que furent les mouvements nationalistes, l’extrême droite et les fascismes, car il y a bien évidemment plusieurs sortent de fascismes. Salazar, Mussolini, Franco, l’ignoble Ante Pavelic tyran croate de sinistre mémoire, le roumain Ion Antonescu, ces leaders arrivèrent au pouvoir dans le giron nazi d’Hitler et fasciste de Mussolini. La marche sur Rome en 1922 amène Mussolini aux affaires. Très vite, celui-ci profite de son charisme et de son talent exceptionnel pour convaincre à coup de discours les Italiens. Une toile d’araignée se construit avec des similitudes dans cette idée du culte du chef, le rejet de la démocratie, du parlementarisme, l’interdiction du droit de grève, un nationalisme exacerbé à visée hégémonique voire expansionniste du côté fasciste italien et surtout côté allemand ou l’espace vital voulu par Hitler va mettre le feux aux poudres. J’ai bien aimé l’aspect chronologique qui est accessible aux novices, la présentation générale avec un choix iconographique plutôt original. L’idée d’allier la chronologie de semaine en semaine alliée à des coups de projecteur sur des personnages importants des mouvements fascistes est bienvenue. On parle de l’Italie, de l’Allemagne, de la France, l’Espagne, L’Angleterre, les pays de l’est européen, l’Asie avec le totalitarisme japonais à visée expansionniste qui deviendra un allié des nazis et des fascistes italiens. Beaucoup de mouvements nationalistes dans le monde vont chercher à copier dans le choix vestimentaire, le culte du chef, le programme économique à visée autarcique ou expansionniste. L’extrême violence des propos est une constante, la radicalité et la violence, un moyen d’imposer par la force leurs idées. Bien évidemment, la guerre approchant et Hitler remportant victoire sur victoire, beaucoup furent tenté de le rejoindre, notamment dans la lutte à mort contre l’ours russe. La guerre à l’est vit les belligérants atteindre des sommets de cruauté. Léon Degrelle et le mouvement rexiste belge, Jacques Doriot, ancien communiste devenu démagogue pro nazis portant l’uniforme de la WaffenSS, le grand mufti de Jérusalem qui a soutenu Hitler dans son combat contre « La juiverie internationale » et autres délires « Judéo-bolchévique. » Les anecdotes parsèment le récit. On parle des artistes français qui profitèrent de la guerre pour se faire un nom, se souciant peu du sort du monde, privilégiant leurs carrières. Sacha Guitry, Pierre Drieu La Rochelle, Céline, Arletty, Giraudoux, Sartre, Simone de Beauvoir qui sans scrupule intervenait sur radio Paris entre 1943 et 1944. Bref, un bon paquet de donneurs de leçon qui par la suite n’eurent aucune honte à passer dans les rangs du communisme et à s’inventer un passé résistant. Cela ne mange pas de pain. Bref un récit clair, enlevé, très didactique, allant à l’essentiel, le but n’étant pas ici de tout dire, mais d’inviter le lecteur intéressé, à poursuivre ses recherches personnelles par le biais d’autres ouvrages plus complexes et détaillés. Pou l’anecdote, j’ai noté une petite coquille, en ce sens où l’on ne précise pas que Martin Bormann est mort dans la journée du 2 mai 1945 à Berlin, en tentant de fuir le bunker d’Hitler. Bormann est alors jugé par contumace pour crimes contre l’humanité. A la décharge de Jean-Christophe buisson, il est vrai qu’en 1946, on n’ignorait si Bormann était encore en vie ou pas. Bien des décennies plus tard, ses restes furent retrouvés à Berlin et l’ADN permit de confirmer que c’était bien Martin Bormann. Je chipote un peu. Si vous voulez un livre d’histoire accessible, une synthèse très agréable à lire et bien illustrée, nul doute que « noir et brun » paru chez Perrin et écrit par Jean-Christophe Buisson saure vous plaire. A charge par la suite, si le sujet et la curiosité vous en disent, de compléter votre collection.Jean Christophe-Buisson n’est, à ma connaissance, pas historien de formation mais plutôt grand journaliste J’ai un doute car il est indiqué qu’il a obtenu une Maîtrise d’histoire. Cela n’enlève en rien à la qualité de cette synthèse chronologique, « Le noir et le brun« , allant du Traité de Versailles jusqu’au procès de Nuremberg où furent jugés les hauts dignitaires nazis coupables de crimes de guerre, génocides et crimes contre l’humanité. C’est la toute première fois que la justice internationale instruisit un procès de cette ampleur, à la mesure des atrocités perpétrées par Hitler et les siens. Hitler suicidé le 30 avril, Magda et leurs enfants et son mari et père Joseph Goebbels le suivirent dans la mort dans la journée du 1er mai. L’intérêt ne réside pas tant dans la description du second conflit mondial. On sent que Jean-Christophe Buisson a la volonté première de bâtir une réflexion globale sur ce que furent les mouvements nationalistes, l’extrême droite et les fascismes, car il y a bien évidemment plusieurs sortent de fascismes. Salazar, Mussolini, Franco, l’ignoble Ante Pavelic tyran croate de sinistre mémoire, le roumain Ion Antonescu, ces leaders arrivèrent au pouvoir dans le giron nazi d’Hitler et fasciste de...
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  • Matatoune 01/12/2022
    Jean-Christophe Buisson publie Le noir et le brun, une anthologie sur l’histoire mondiale du fascisme et du nazisme de 1919 à 1946, présentée de façon chronologique et illustrée. Très agréable à découvrir, cet essai facile d’accès propose une documentation sérieuse, diversifiée et animée. En 2016, Jean-Christophe Buisson publie l’essai 1917, L’année qui a changé le monde. Sa présentation et son traitement de l’information ont remporté un vif succès. Le journaliste historien a repris les mêmes ingrédients pour Le noir et brun. A partir d’une présentation innovante, le recueil propose une chronologie commentée avec une illustration riche et rare, ponctuée d’une vingtaine de portraits de personnalités culturelles ou politiques de premier plan, souvent négligées par la postérité. L’histoire est découpée en trois grandes parties. De 1919 à 1932, la première balaye le rayonnement de l’Italie fasciste. Lors de la seconde période (1933 à 1940), Hitler en imposant son racisme antisémite amène une rupture totale avec le fascisme. Et après 1941 jusqu’en 1946, c’est la défaite de tous les totalitarismes jusqu’à leurs chutes. Par sa publication, Le noir et le brun explique la triste date du centième anniversaire de la présentation au public de Mussolini via La marche de Rome, ouvrant l’ère du fascisme. Celui-ci fut amplifié, dix ans plus tard, par l’avènement d’Hitler avant de plonger le monde dans l’enfer de la guerre mondiale. Puis, il a connu une fin tragique, scellée par le procès de Nuremberg. Jean-Christophe Buisson montre bien que le fascisme et le nazisme plongent leurs racines dans le traumatisme de la première guerre mondiale, même s’ils divergent sur de nombreux points. Par contre, ils convergent dans leur haine des démocraties occidentales et leur volonté d’ériger un État totalitaire, conquérant et absolutiste. Une des grandes richesses de ce livre, qui en compte beaucoup, est de montrer le caractère mondial de l’attraction qu’ils ont suscitée, non seulement en Europe mais dans le monde entier. Ainsi, le nombre d’État-croupion, de partis frères sans oublier le Japon, troisième pilier de l’Axe sont considérables. Comme à son habitude, Jean-Christophe Buisson englobe tous les aspects de l’histoire, celle culturelle, politique, diplomatique et militaire démontrant une perspective innovante. De plus, l’essai est magistralement illustré de représentations méconnues ou oubliées. Des petits portraits illustrés rendent vivants cette litanie de l’horreur. Le noir et le brun est un livre événement de Jean-Christophe Buisson promis au rang futur d’incontournable de la période de l’avènement du fascisme et de l’hitlérisme. C’est un essai riche, vivant et accessible ! A mettre entre toutes les mains passionnées par l’Histoire. Jean-Christophe Buisson publie Le noir et le brun, une anthologie sur l’histoire mondiale du fascisme et du nazisme de 1919 à 1946, présentée de façon chronologique et illustrée. Très agréable à découvrir, cet essai facile d’accès propose une documentation sérieuse, diversifiée et animée. En 2016, Jean-Christophe Buisson publie l’essai 1917, L’année qui a changé le monde. Sa présentation et son traitement de l’information ont remporté un vif succès. Le journaliste historien a repris les mêmes ingrédients pour Le noir et brun. A partir d’une présentation innovante, le recueil propose une chronologie commentée avec une illustration riche et rare, ponctuée d’une vingtaine de portraits de personnalités culturelles ou politiques de premier plan, souvent négligées par la postérité. L’histoire est découpée en trois grandes parties. De 1919 à 1932, la première balaye le rayonnement de l’Italie fasciste. Lors de la seconde période (1933 à 1940), Hitler en imposant son racisme antisémite amène une rupture totale avec le fascisme. Et après 1941 jusqu’en 1946, c’est la défaite de tous les totalitarismes jusqu’à leurs chutes. Par sa publication, Le noir et le brun explique la triste date du centième anniversaire de la présentation au public de Mussolini via La marche de Rome, ouvrant l’ère du fascisme. Celui-ci fut...
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