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Le silence de Dieu
Face aux malheurs du monde
Date de parution : 19/01/2006
Éditeurs :
Presses de la Renaissance
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Le silence de Dieu

Face aux malheurs du monde

Date de parution : 19/01/2006

Si Dieu existe, comment peut-il supporter la souffrance des enfants ? Bertrand Vergely part de cette question cruciale, que nous nous posons tous lorsque la souffrance et le mal nous touchent de près, pour réfléchir et méditer sur ce silence de Dieu.

Si Dieu existe, comment peut-Il tolérer le mal régnant sur terre ? Ce cri d’Ivan Karamazov, le héros de Dostoïevski, est celui d’Albert Camus. C’est aussi le nôtre parfois. S’il...

Si Dieu existe, comment peut-Il tolérer le mal régnant sur terre ? Ce cri d’Ivan Karamazov, le héros de Dostoïevski, est celui d’Albert Camus. C’est aussi le nôtre parfois. S’il nous semble juste qu’un coupable paie et souffre pour ses propres fautes, que dire de la souffrance de l’innocent ?...

Si Dieu existe, comment peut-Il tolérer le mal régnant sur terre ? Ce cri d’Ivan Karamazov, le héros de Dostoïevski, est celui d’Albert Camus. C’est aussi le nôtre parfois. S’il nous semble juste qu’un coupable paie et souffre pour ses propres fautes, que dire de la souffrance de l’innocent ? Quelle faute a-t-il commise ? Quelle faute doit-il payer ? Or certaines « sagesses » n’hésitent pas à justifier cette souffrance et à prôner la résignation. Ils innocentent Dieu en culpabilisant l’homme. Limites de la sagesse. Le cri du révolté est là pour rappeler le scandale. Et l’homme moderne se révolte à juste titre contre le fait de ne pas se révolter. Mais il le fait jusqu’à accuser Dieu de non-assistance à humanité en danger, sans voir que tenir Dieu pour absent ou indifférent conduit au meurtre des innocents. Limites de la révolte et du désespoir. Cet essai invite à changer de perspective. La vraie sagesse et la vraie révolte sont autres. Face au mal, on accuse souvent sans agir. Que l’on cherche à le justifier ou que l’on désespère, il se multiplie ; que l’on vive malgré lui sans le justifier ni désespérer, il recule. Quand on le comprend, Dieu n’est plus un problème pour l’homme, ni l’homme pour Dieu. Le silence de Dieu dévoile un homme qui ne parle pas encore.

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EAN : 9782750901318
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 225 mm
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EAN : 9782750901318
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
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Ils en parlent

« Où est Dieu ? Que fait-il ? Pourquoi n’intervient-il pas ? Bertrand Vergely invite ici le lecteur à dépasser ce questionnement et, face aux malheurs du monde, à se demander surtout comment devenir meilleur » (Panorama). « Par de nombreuses références à l’actualité, à l’histoire, à la littérature et aux grands penseurs, Bertrand Vergely nous fait comprendre en quoi sommer Dieu de comparaître devant un tribunal pour non-assistance à l’humanité en danger relève de l’infantilisme métaphysique » (Acropolis). « Un ouvrage plein de bon sens, la chose est assez rare en philosophie ou en éthique pour être remarquée. Lisible avec aisance et plaisir, cet essai n’en fait pas moins appel à nombre de penseurs ayant traité cette question, de Rousseau à René Girard, en passant par Ricœur et Annick de Souzenelle » (La Nef). « La grande qualité de ce livre est d’être lisible par tous » (Monde et Vie). « Redécouvrez un Dieu qui est douceur, élan de vie vers la vie par-delà toute explication. Et nous voilà prêt à repartir, à vivre cette vie qui nous paraissait dépourvue de sens » (L’ange gardien).
PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tastevin 16/10/2017
    Le silence de Dieu Livre de philosophie ayant pour thème le mal et le silence de Dieu devant ce mal. Bertrand Vergely passe en revue les explications dont la plus connue : Dieu a fait l’homme libre. Dès lors, l’être humain reste libre de faire le bien ou le mal. A ce thème récurrent autant chez les philosophes de métier que chez les écrivains, l’auteur s’emploie à démonter toutes les explications philosophiques et théologiques. Il en déduit qu’il n’y a pas d’explication à la souffrance mais un sens à la vie. Pour cela, il s’appuie sur plusieurs écrits dont ceux de Dostoïevski, écrivain de confession orthodoxe comme Vergely lui-même. Ce dernier répond-il vraiment à la question et mieux que les théologiens classiques ? Sa réponse : « le mal trouve dès lors son éclairage. Il existe quand Dieu n’existe plus ». Ce serait, en quelque sorte, les différentes formes d’athéisme y compris celle qui fait de Dieu une idole temporaire (islamisme, intolérance, inquisition, idolâtrie, sacrifices rituels d’êtres humains et plus particulièrement d’enfants ou de jeunes vierges, etc.) qui seraient responsables du mal. Seule l’adhésion à un Dieu de vie serait donc la solution ? Mais comment vivre cette adhésion... Le silence de Dieu Livre de philosophie ayant pour thème le mal et le silence de Dieu devant ce mal. Bertrand Vergely passe en revue les explications dont la plus connue : Dieu a fait l’homme libre. Dès lors, l’être humain reste libre de faire le bien ou le mal. A ce thème récurrent autant chez les philosophes de métier que chez les écrivains, l’auteur s’emploie à démonter toutes les explications philosophiques et théologiques. Il en déduit qu’il n’y a pas d’explication à la souffrance mais un sens à la vie. Pour cela, il s’appuie sur plusieurs écrits dont ceux de Dostoïevski, écrivain de confession orthodoxe comme Vergely lui-même. Ce dernier répond-il vraiment à la question et mieux que les théologiens classiques ? Sa réponse : « le mal trouve dès lors son éclairage. Il existe quand Dieu n’existe plus ». Ce serait, en quelque sorte, les différentes formes d’athéisme y compris celle qui fait de Dieu une idole temporaire (islamisme, intolérance, inquisition, idolâtrie, sacrifices rituels d’êtres humains et plus particulièrement d’enfants ou de jeunes vierges, etc.) qui seraient responsables du mal. Seule l’adhésion à un Dieu de vie serait donc la solution ? Mais comment vivre cette adhésion ? La vie des saints est-elle en mesure de nous éclairer ? Le livre fermé, même s’il nous a enrichit sur bien des sujets, la question reste posée. Il en demeure des mises au point intéressantes et judicieuses. Nietzsche, le philosophe d’une prétendue surpuissance obtenue par la négation de Dieu est remis à sa place c’est à dire un penseur néfaste inspirateur des régimes totalitaires (et pas seulement le nazisme, le transhumanisme actuel faisant parti du lot), tandis que J.J. Rousseau se trouve enfin réhabilité lui qui n’a eu de cesse (et contrairement à une légende qui voudrait en faire un utopiste) que d’alerter l’opinion sur les dérives d’une démocratie niant la transcendance et rejetant les minorités.
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