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Les Diables bleus
Caroline Nicolas (traduit par)
Collection : Littérature étrangère
Date de parution : 05/03/2020
Éditeurs :
le cherche midi

Les Diables bleus

Caroline Nicolas (traduit par)
Collection : Littérature étrangère
Date de parution : 05/03/2020
« Nous sommes des hommes d’émotion. Peut-être est-ce une malédiction. »
Juillet 1953. Portofino, Italie. Lors d’une party spectaculaire organisée par Truman Capote, le dramaturge Tennessee Williams et son amant Frank Merlo font la connaissance de la Suédoise Anja Blomgren, jeune actrice... Juillet 1953. Portofino, Italie. Lors d’une party spectaculaire organisée par Truman Capote, le dramaturge Tennessee Williams et son amant Frank Merlo font la connaissance de la Suédoise Anja Blomgren, jeune actrice en devenir au charme vénéneux. Cette rencontre aura sur leur vie un impact profond et durable.

Dix ans plus tard, Frank...
Juillet 1953. Portofino, Italie. Lors d’une party spectaculaire organisée par Truman Capote, le dramaturge Tennessee Williams et son amant Frank Merlo font la connaissance de la Suédoise Anja Blomgren, jeune actrice en devenir au charme vénéneux. Cette rencontre aura sur leur vie un impact profond et durable.

Dix ans plus tard, Frank est dans un hôpital new-yorkais. Il attend – en vain ? – que son cher « Tenn » ait le courage de venir le voir. Sur son lit de mort, il se remémore les événements de cet été mythique. Quant à Anja, elle vit désormais recluse et garde en sa possession un trésor : l’unique exemplaire d’une pièce inédite de Williams, écrite spécialement pour Frank.

Avec ce roman d’une sensibilité extrême, Christopher Castellani mélange faits et fiction pour nous faire partager une des plus belles histoires d’amour de la littérature contemporaine, celle de Tennessee Williams et Frank Merlo à une époque haute en glamour, où tout était encore permis.

« Ce livre est comme un poème célébrant le plaisir, un plaisir parfois grave. L’auteur en sait beaucoup sur la vie, mieux encore, il sait parfaitement exprimer tout ce que la vie lui a appris. » The New York Times

« Une histoire d’amour intemporelle et bouleversante. »
Celeste Ng
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EAN : 9782749163970
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749163970
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 140 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tristantristan 21/05/2022
    Si j'en crois les commentaires précédents, cet ouvrage n'a pas trouvé son public. Ou l'a déçu. Au contraire, j'ai ressenti beaucoup de finesse et d'intelligence narrative dans ce roman biographique qui retrace une époque. Celle de Visconti, d'Anna Magnani, de Tennessee Williams, de Truman Capote, de Paul Bowles. L'auteur nous autorise à entrer dans cet univers intellectuel, mondain, décadent et à pénétrer la relation d'un écrivain célèbre avec son compagnon qui, lui, ne l'est pas. Au-delà des sentiments désintéressés que ces partenaires peuvent éprouver pour les "stars" dont ils partagent l'existence, ils sont là pour les maintenir en vie.
  • paulotlet 26/09/2021
    Les Diables bleus, ce sont ces démons qui assaillent Tennessee Williams, le font douter, le poussent à s'interroger, le précipitent dans la déprime, le rendent odieux. Frank Merlo, son amant, le sait bien. Tout dévoué à Tenn, il s'oublie et essaye de créer des conditions favorables à son écriture. Un jour de juillet 1953, les deux hommes rencontre Anja, une jeune suédoise, lors d'une fête que Truman Capote donne à Portofino. Une amitié profonde naîtra, avec ses hauts et ses bas. Et lorsque dix ans plus tard Frank agonisera, sans que Tenn ne soit à son chevet, Anja en sera marquée à jamais. C'est une histoire d'amour. C'est l'histoire de Frank, un jeune type qui manquait de confiance en lui et s'était réfugié sous l'aile protectrice d'un génie. C'est l'histoire de Tenn qui n'écrira de chefs d'oeuvre que durant les treize ans que cet amour durera. C'est l'histoire de deux hommes trop névrosés pour se dire simplement qu'ils s'aiment et qu'ils ont besoin l'un de l'autre. Christopher Castellani a pris le parti de raconter cette liaison à travers le destin de Frank. Anja, personnage fictif, permet au lecteur de décrypter la relation complexe et souvent inégale qui unit les deux hommes. C'est drôlement bien écrit, construit de main de maître avec trois époques alternées et des accroches qui maintiennent la curiosité en éveil. Les Diables bleus m'ont tenu en haleine, je ne me suis pas ennuyé une seconde au long de ces 500 pages et j'en suis ressorti ému et réjoui à la fois. Les Diables bleus, ce sont ces démons qui assaillent Tennessee Williams, le font douter, le poussent à s'interroger, le précipitent dans la déprime, le rendent odieux. Frank Merlo, son amant, le sait bien. Tout dévoué à Tenn, il s'oublie et essaye de créer des conditions favorables à son écriture. Un jour de juillet 1953, les deux hommes rencontre Anja, une jeune suédoise, lors d'une fête que Truman Capote donne à Portofino. Une amitié profonde naîtra, avec ses hauts et ses bas. Et lorsque dix ans plus tard Frank agonisera, sans que Tenn ne soit à son chevet, Anja en sera marquée à jamais. C'est une histoire d'amour. C'est l'histoire de Frank, un jeune type qui manquait de confiance en lui et s'était réfugié sous l'aile protectrice d'un génie. C'est l'histoire de Tenn qui n'écrira de chefs d'oeuvre que durant les treize ans que cet amour durera. C'est l'histoire de deux hommes trop névrosés pour se dire simplement qu'ils s'aiment et qu'ils ont besoin l'un de l'autre. Christopher Castellani a pris le parti de raconter cette liaison à travers le destin de Frank. Anja, personnage fictif, permet au lecteur de décrypter la relation complexe et souvent inégale qui unit les deux hommes. C'est...
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  • Marcuyttendaele 28/05/2020
    Un livre étrange qui chemine entre le clin d’œil aux initiés – les amoureux de Tennessee Williams – et la réflexion presque métaphysique sur le sens de la vie. Un livre qui oscille entre la légèreté désespérée d’un monde révolu qui évoque celui de Scott Fitzgerald et la noirceur de destins avortés ou brisés. Un livre sur le temps qui passe trop vite et qui réduit la vie à une addition de moments dont l’on cherche le sens. Il n’y a rien de dérangeant dans ce mélange de fiction et de réalité réalisé par l’auteur qui fait vivre des personnages réels – Frank Merlo, Tennessee Williams, Visconti, Anna Magnani, Truman Capote – avec Anja Bloom, actrice créée de toutes pièces et finalement presque plus réelle que les vrais personnages dont elle croise la route. Il y a assurément quelques très belles scènes : la mort de Jack Burns, la pièce de théâtre montée par Anja et la mort de Frank. C’est avant tout le portrait de Frank Merlo, le « petit cheval », un homme intègre qui s’écorche à la vie, souffre de son absence de destin, jalouse sans se l’avouer le succès de l’homme qu’il aime, vit de demandes informulées. Abîmé à jamais parce que Visconti a coupé au montage la scène de Senso dans laquelle il fait ses débuts d’acteur et incapable de rebondir, de trouver sa voie avant de plonger dans une maladie qui l’emportera trop tôt. Un homme qui a aimé, qui s’est donné, qui s’est refusé, qui a voulu être compris mais se l’est interdit en se taisant trop souvent. Une vie somme toute banale, une vie vraie cependant, une vie ni ratée, ni réellement réussie. Une vie qui ne laisse aucune trace, sauf celle que lui offre l’auteur, le temps qu’à son tour son roman tombe dans l’oubli. Le paradoxe sans doute est que le plus beau personnage, celui qui est le plus abouti et le plus touchant est celui d’Anja, actrice mondialement connue, actrice et muse d’un seul metteur en scène – manifestement inspirée de Liv Ullmann – laquelle traverse la vie avec ses forces, ses doutes, ses inquiétudes. Le personnage inventé prenant le pas sur ceux qui ont existé, comme un hommage paradoxal à la force du roman, de la fiction par rapport à une réalité toujours imprécise et souvent décevante. Il y a à travers elle une réflexion sur l’empreinte que laisse un artiste. Comment sortir de scène ? Comment vivre après le succès ? Comment vieillir en paix en se protégeant ? Réflexion aussi sur la question de savoir si tout doit se savoir, si tout doit se montrer Fallait-il offrir une publicité à une œuvre mineure et ratée de Tennessee Williams ? La réponse est singulière : lui donner une publicité en la dénaturant et lui donner peut-être le souffle qu’elle n’avait pas. Les « diables bleus », ce spleen un peu morbide d’un dramaturge célèbre, est donc un roman intéressant qui n’est cependant pas un chef d’œuvre. Trop bavard parfois, il reste en surface et plonge parfois le lecteur dans un certain ennui. Il est en quelque sorte « daté » et superficiel. Le propos est celui d‘une grande d’histoire d’amour qui n’est finalement qu’effleurée et que le lecteur suit de manière lointaine et presque clinique. L’auteur a été bouleversé par une histoire dans laquelle il s’est finalement un peu perdu, comme son lecteur. Ce livre que je n’aurais sans doute pas lu sans Babelio et Masse critique me laisse finalement indécis et perplexe. Un livre étrange qui chemine entre le clin d’œil aux initiés – les amoureux de Tennessee Williams – et la réflexion presque métaphysique sur le sens de la vie. Un livre qui oscille entre la légèreté désespérée d’un monde révolu qui évoque celui de Scott Fitzgerald et la noirceur de destins avortés ou brisés. Un livre sur le temps qui passe trop vite et qui réduit la vie à une addition de moments dont l’on cherche le sens. Il n’y a rien de dérangeant dans ce mélange de fiction et de réalité réalisé par l’auteur qui fait vivre des personnages réels – Frank Merlo, Tennessee Williams, Visconti, Anna Magnani, Truman Capote – avec Anja Bloom, actrice créée de toutes pièces et finalement presque plus réelle que les vrais personnages dont elle croise la route. Il y a assurément quelques très belles scènes : la mort de Jack Burns, la pièce de théâtre montée par Anja et la mort de Frank. C’est avant tout le portrait de Frank Merlo, le « petit cheval », un homme intègre qui s’écorche à la vie, souffre de son absence de destin, jalouse sans se l’avouer le succès de l’homme qu’il aime, vit de demandes...
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  • ceciloule 24/04/2020
    Cet hommage à Frank Merlo, compagnon de Tennessee Williams durant de longues années, souffre sans doute de son ambition, plus grande que lui. Le style est alerte et poétique mais la présence d'un pastiche d'une pièce de Williams, écrite par Castellani, achève malheureusement de sceller le destin du roman... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/04/24/les-diables-bleus-christopher-castellani/)
  • Tapagenocturne 09/04/2020
    Dans le cadre d’une opération masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Cherche Midi pour leur confiance. Un beau matin, ce livre grand format s’est retrouvé dans ma boîte aux lettres. Fébrilement, le pavé entre les mains, j’ai parcouru à nouveau la quatrième de couverture. Le célèbre Tennessee Williams, auteur de pièces à succès, est accompagné par Franck Merlo, son amant et compagnon, lors d’une grande fête organisée par Truman Capote. Sur place, ils rencontrent Anja Bloomgren, une mystérieuse beauté fascinante et envoûtante. Franck la prendra sous son aile, ne sachant pas encore les conséquences que cette rencontre aura à long terme. En parallèle, car les époques sont alternées, nous découvrons Anja des années plus tard : elle est âgée, veuve, et vit désormais seule avec ses souvenirs, après avoir brillée en tant qu’actrice. Dans un lit d’hôpital, nous assistons aussi à la lente agonie de Franck, rongé par la maladie et par l’absence de Tenn à son chevet, qu’il attend désespérément. Le désespoir, c’est justement le puit sans fond dans lequel nous tombons dès les premières pages. Les scènes se traînent, les descriptions s’attardent, les noms d’œuvre se multiplient... je ne sais pas encore où l’auteur veut en venir, ce qu’il cherche à nous montrer. Mais c’est parce que ce qu’il cherche à nous montrer ne se voit pas, les sentiments sont invisibles à l’oeil nu, seuls des non-dits, des regards, et quelques mots nous mettent sur la voie, et c’est bien là la pureté de ce roman. C’est lors d’un chapitre, que la magie commence à opérer. Celui où sont parsemés quelques brefs souvenirs, souvenirs qui se fondent doucement dans notre esprit, en même temps que l’émotion qui prend alors sa place. Tennessee était quelqu’un de particulier, que la plume de l’auteur fait ressortir subtilement et qui rend le personnage haut en couleur : tantôt torturé, tourmenté, tantôt ambitieux, passionné et doté d’une personnalité pour le moins excentrique. Le personnage de Franck quant à lui, se dévoile dans l’ombre, et dans l’attente, en contrastant avec sa générosité, son sourire, et sa joie de vivre qui font de lui l’homme qu’il est, cette lumière qui le porte et dont ses proches en font les bénéfices. Et si certains avaient besoin de la lumière des autres pour briller, ou pour juste arriver à tenir debout? Si certains avaient besoin de puiser dans la force des autres pour s’échapper un instant de leurs démons, des « diables bleus », dans lesquels le désespoir n’accorde que de brefs répits ? Au milieu du récit, les sentiments des personnages jusqu’alors peu dévoilés se font sentir, et c’est intense car tout en pudeur et en délicatesse. Il est vrai que les longueurs alourdissent, à mon sens, le roman, l’ensemble du texte semble parfois décousu et certains passages sont difficiles à digérer tant ils paraissent denses parfois. Cela dit, l’auteur mêle la réalité à la fiction et sait donner vie aux personnages à merveille et c’est ce talent qui fait toute la sensibilité du livre. Sans s’en rendre compte, nous voici bouleversés, attachés à Tenn et Franck et la peine est immense quand est venu le moment tant redouté : celui de les quitter. Dans le cadre d’une opération masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Cherche Midi pour leur confiance. Un beau matin, ce livre grand format s’est retrouvé dans ma boîte aux lettres. Fébrilement, le pavé entre les mains, j’ai parcouru à nouveau la quatrième de couverture. Le célèbre Tennessee Williams, auteur de pièces à succès, est accompagné par Franck Merlo, son amant et compagnon, lors d’une grande fête organisée par Truman Capote. Sur place, ils rencontrent Anja Bloomgren, une mystérieuse beauté fascinante et envoûtante. Franck la prendra sous son aile, ne sachant pas encore les conséquences que cette rencontre aura à long terme. En parallèle, car les époques sont alternées, nous découvrons Anja des années plus tard : elle est âgée, veuve, et vit désormais seule avec ses souvenirs, après avoir brillée en tant qu’actrice. Dans un lit d’hôpital, nous assistons aussi à la lente agonie de Franck, rongé par la maladie et par l’absence de Tenn à son chevet, qu’il attend désespérément. Le désespoir, c’est justement le puit sans fond dans lequel nous tombons dès les premières pages. Les scènes se traînent, les descriptions s’attardent, les noms d’œuvre se multiplient... je ne sais pas encore où l’auteur veut en...
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