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Les filles du Kurdistan, un combat pour la liberté
Collection : Témoins du monde
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Les Escales

Les filles du Kurdistan, un combat pour la liberté

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Collection : Témoins du monde
Date de parution : 26/08/2021
À travers les histoires d’abord parallèles puis croisées de trois filles, de Paris à Kobané, en Syrie, du Kurdistan de Turquie au Sinjar en Irak, Mylène Sauloy témoigne du mouvement des femmes kurdes luttant contre Daesh, héritières d’une longue tradition de résistance.
Un village en construction quelque part au nord de la Syrie. Tout autour, des ruines. Une ambiance de fourmilière : des centaines de femmes, certaines en treillis, d’autres voilées, des... Un village en construction quelque part au nord de la Syrie. Tout autour, des ruines. Une ambiance de fourmilière : des centaines de femmes, certaines en treillis, d’autres voilées, des jeunes et des moins jeunes s’activent, portant d’énormes briques de terre, piochant, creusant, érigeant. Elles construisent un village de femmes... Un village en construction quelque part au nord de la Syrie. Tout autour, des ruines. Une ambiance de fourmilière : des centaines de femmes, certaines en treillis, d’autres voilées, des jeunes et des moins jeunes s’activent, portant d’énormes briques de terre, piochant, creusant, érigeant. Elles construisent un village de femmes ! Sur les ruines d’une guerre aux ingrédients religieux, impérialistes, pétroliers et post guerre froide, dans une région gangrénée par un patriarcat rance, des imams assassins, des dictateurs et théocrates de tout poil, pousse donc une société rêvée dont l’avant-garde est résolument féminine… Et qui pourrait bien nous donner des leçons de démocratie et de parité !
À travers les histoires d’abord parallèles puis croisées de trois filles, de Paris à Kobané, en Syrie, du Kurdistan de Turquie au Sinjar en Irak, Mylène Sauloy témoigne du mouvement des femmes kurdes luttant contre Daesh, héritières d’une longue tradition de résistance.

•Inspiré du documentaire réalisé par Mylène Sauloy sorti en 2016: La guerre des filles, couronné par plusieurs prix (Prix spécial du jury et prix du public FIGRA…)
 
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EAN : 9782365694315
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 128
Format : 180 x 250 mm
EAN : 9782365694315
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 128
Format : 180 x 250 mm

Ils en parlent

« Mylène Sauloy livre un témoignage fulgurant sur ces femmes qui luttent, armes à la main, contre l'oppression. »
Centre presse
« Un poignant pamphlet contre l'obscurantisme. »
Paris Normandie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • doran40 26/11/2023
    Très dur pour moi de chroniquer cette bd car je pense que je n avais pas assez d éléments de référence pour comprendre la totalité du contexte. J étais complètement perdu et je n'ai pu me raccrocher au graphisme car les femmes se ressemblaient toutes. J ai finalement interrompu ma lecture alors que le sujet me semblait très prometteur. Peut-être que plus tard en connaissant mieux le contexte je pourrais l apprécier à sa juste valeur.
  • Croqueuse2vie 04/03/2023
    La réalisatrice Mylene Sauloy scénarise toutes ses années au contact des communautés de femmes kurdes, se déplaçant sur le terrain pour rendre compte de leur militantisme. Car leur combat ne se limite pas à s'opposer aux islamistes. Elles agissent dans le but de libérer les femmes de l'oppression et de mettre en œuvre une société égalitaire portée par les valeurs du féminisme et de l'écologie. Modèle inspiré de leur leader captif Apo (Abdullah Öcalan). Je suis époustouflée par la force de ces femmes ! En plein Moyen-Orient, au milieu des conflits et des sociétés fortement patriarcales, elles conçoivent un contrat social, une politique communale paritaire, prennent largement part dans les combats où elles commandent des hommes grâce à leurs compétences, établissent des maisons pour accompagner les femmes victimes d'humiliations de la part des membres de daesh ou de leurs maris, des lieux de "rééducation" des hommes afin d'annihiler le principe de domination. Un mouvement qui finit par regrouper des femmes multiethniques et multiconfessionnelles : kurdes, arabes, assyriennes, araméennes, arméniennes, qu'elles soient musulmanes, yézidis ou encore chrétiennes. De quoi insuffler de l'espoir aux futures générations et donner l'exemple sur les deux hémisphères. Deux aspects ont cependant rendu ma lecture moins fluide. Le premier est le résumé en une centaine de pages illustrées d'environ 20 ans d'opposition aux factions persécutrices. Si bien qu'il est difficile de s'y retrouver parmi toutes les combattantes, tous les groupuscules politiques et militaires. J'aurais eu besoin d'un volume plus conséquent pour identifier l'ensemble des protagonistes présentés et leurs mouvements. En ce sens, le livret pédagogique est un bon complément. Le deuxième aspect repose sur les échanges quelque peu invraisemblables entre les interlocuteurs, afin d'expliquer succinctement au lecteur l'évolution des situations. Des dialogues et des planches manquant de liant. Côté illustration, c'est une question de goût. Je préfère la couleur de la couverture au noir et blanc des planches. Le noir matérialise par définition le côté sombre des conflits et des exactions (il est question de sujets difficiles, tel que l'esclavagisme sexuel). Mais ce choix chromatique a complexifié pour moi l'identification des personnes, contribuant au manque de lien entre les époques et les espaces géographiques. A contrario le travail sur l'expressivité des acteurs et le poids des conflits anime les pages de ce récit d'#actualité. Jin Jiyan Azadî (Femme Vie Liberté)La réalisatrice Mylene Sauloy scénarise toutes ses années au contact des communautés de femmes kurdes, se déplaçant sur le terrain pour rendre compte de leur militantisme. Car leur combat ne se limite pas à s'opposer aux islamistes. Elles agissent dans le but de libérer les femmes de l'oppression et de mettre en œuvre une société égalitaire portée par les valeurs du féminisme et de l'écologie. Modèle inspiré de leur leader captif Apo (Abdullah Öcalan). Je suis époustouflée par la force de ces femmes ! En plein Moyen-Orient, au milieu des conflits et des sociétés fortement patriarcales, elles conçoivent un contrat social, une politique communale paritaire, prennent largement part dans les combats où elles commandent des hommes grâce à leurs compétences, établissent des maisons pour accompagner les femmes victimes d'humiliations de la part des membres de daesh ou de leurs maris, des lieux de "rééducation" des hommes afin d'annihiler le principe de domination. Un mouvement qui finit par regrouper des femmes multiethniques et multiconfessionnelles : kurdes, arabes, assyriennes, araméennes, arméniennes, qu'elles soient musulmanes, yézidis ou encore chrétiennes. De quoi insuffler de l'espoir aux futures générations et donner l'exemple sur les deux hémisphères. Deux aspects ont cependant rendu ma lecture moins fluide....
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  • Kimor 11/02/2023
    Les kurdes sont le plus grand peuple sans pays. Alors qu’au début des années 2000 le moyen orient est secoué par des guerres, la montée de certains groupes terroristes et les révolutions dites « du printemps arabe », une coalition de femme Kurde lance le premier mouvement d’indépendance et de résistance des femmes. Elles parviennent non seulement à vaincre l’ennemie en face d’elle mais également à construire une société libère des chaînes du patriarcat, qui éduque les générations futurs mais aussi anciennes. Le livre est superbement documenté, la force de ces femmes est inspirante et donneuse d’espoir ! On y voit la bêtise européenne de croire que l’émancipation de la femme est complète sur ces terre. Le livre est en raisonnable avec la situation en Afghanistan et en Iran aujourd’hui c’est d’autant plus parlant.
  • michaelfenris 05/01/2022
    Le Kurdistan, région déchirée entre 4 pays: Iran, Irak, Syrie, Turquie. Région de conflits entre ces 4 nations, dont la population est depuis des lustres la proie d’exaction de la part des pays qui la composent. Un peuple divisé, meurtri, sur lequel les occidentaux, américains en tête, ont compté afin de combattre les djihadistes et Daesh, avant de les abandonner à leur sort misérable. Dans cette lutte incessante, les femmes du Kurdistan ont décidé de relever le défi et de se mobiliser afin de créer une société paritaire, là où le patriarcat et le poids de la religion apparaissent tellement ancrés qu’ils finissent par paraître immuables. Elles s’appellent Leyla Zaka, Sakine, Nassrin, Tekochine, Medya ou encore Rojda, c’est leur destin qu’a voulu mettre en scène l’auteure et réalisatrice Mylène Sauloy avec l’aide du dessinateur Clément Baloup. Un trait noir et blanc, tantôt fin, tantôt plus épais, aux ombres lourdes comme pour renforcer le poids sur les épaules de ces militantes qui n’aspirent qu’à une société plus juste. L’horreur n’est pas tant dans le dessin que dans le texte, avec ces femmes humiliées, battues, violées, converties et mariées de force, vendues comme esclaves, et d’ailleurs à ce titre le catalogue des prix de reventes des prisonnières est édifiant, plus jeune, plus cher, jusqu’à 200 000 dinars (soir environ 169 dollars) pour une enfant de 1 à 9 ans. Le pire étant celui qui propose un échange d’une jeune vierge de 12 ans contre une paire d’Adidas, et la réponse qui suit est : quelle pointure ? Alors que beaucoup d’hommes ont cessé le combat, les femmes ne baissent pas les bras. Les filles du Kurdistan, bien plus qu’une simple bande dessinée, est un ouvrage essentiel pour comprendre le drame qui a pu se jouer dans cette région. Tour à tour exploités par les alliés (Etats-Unis en tête), ignorés ou rejetés par les pays composant cette région, Syrie en tête avec l’appui bienveillant de la Russie pour Assad, mais aussi Turquie où Erdogan prône le retour à la « femme procréatrice » avec un refus de la contraception aux femmes musulmanes… les kurdes se racontent à travers les yeux de Mylène Sauloy. Il faut lire aussi toutes les notes en fin d’ouvrage pour en apprendre un peu plus. En cette période de lutte contre la violence faite aux femmes, les Filles du Kurdistan offre un autre regard sur d’autres horreurs quotidiennes. Je remercie mon ami Mitch Welt, directeur de la collection Témoins du Monde, aux éditions Steinkis, d’avoir attiré mon attention sur ce bouleversant récit. Le Kurdistan, région déchirée entre 4 pays: Iran, Irak, Syrie, Turquie. Région de conflits entre ces 4 nations, dont la population est depuis des lustres la proie d’exaction de la part des pays qui la composent. Un peuple divisé, meurtri, sur lequel les occidentaux, américains en tête, ont compté afin de combattre les djihadistes et Daesh, avant de les abandonner à leur sort misérable. Dans cette lutte incessante, les femmes du Kurdistan ont décidé de relever le défi et de se mobiliser afin de créer une société paritaire, là où le patriarcat et le poids de la religion apparaissent tellement ancrés qu’ils finissent par paraître immuables. Elles s’appellent Leyla Zaka, Sakine, Nassrin, Tekochine, Medya ou encore Rojda, c’est leur destin qu’a voulu mettre en scène l’auteure et réalisatrice Mylène Sauloy avec l’aide du dessinateur Clément Baloup. Un trait noir et blanc, tantôt fin, tantôt plus épais, aux ombres lourdes comme pour renforcer le poids sur les épaules de ces militantes qui n’aspirent qu’à une société plus juste. L’horreur n’est pas tant dans le dessin que dans le texte, avec ces femmes humiliées, battues, violées, converties et mariées de force, vendues comme esclaves, et d’ailleurs à ce titre le...
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  • Erik_ 26/12/2021
    La Mésopotamie a été le berceau de la civilisation humaine. C'est dans cette région que vivait en majorité le peuple kurde. Le voici désormais écartelé entre quatre états souverains à savoir la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Visiblement, ce sont les anglais et les français qui ont tracé les frontières de ces états après leur protectorat sur cette région du Moyen-Orient. Le peuple Kurde devait bénéficier de son état lors du traité dépeçant l'immonde Empire Ottoman. Cependant, les occidentaux ont cédé devant les exigences de la Turquie pourtant génocidaire. Résultat: un peuple de près de 40 millions d'individus qui n'ont pas d'état. La Suisse, Andorre et le Liechstentstein et le Luxembourg ont bien de la chance avec si peu d'habitants. Encore aujourd'hui, cette question pourtant légitime est tabou. On a voulu les assimiler à tout prix mais ils n'ont pas voulu, à raison sans doute. Les Kurdes ont profité du printemps arabe pour prendre le contrôle du Rojava près de la frontière turque. Cependant, ils ont dû lutter contre Daesch et l'état islamique. Ce sont des femmes combattantes non voilées qui ont arraché Kobané à Daesch en 2015 et ont posé les jalons d'une société égalitaire. C'est un beau reportage que voilà qui nous présente la première révolution féministe au cœur du Moyen-Orient ! Cela mérite notre attention, voire notre admiration. La Mésopotamie a été le berceau de la civilisation humaine. C'est dans cette région que vivait en majorité le peuple kurde. Le voici désormais écartelé entre quatre états souverains à savoir la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Visiblement, ce sont les anglais et les français qui ont tracé les frontières de ces états après leur protectorat sur cette région du Moyen-Orient. Le peuple Kurde devait bénéficier de son état lors du traité dépeçant l'immonde Empire Ottoman. Cependant, les occidentaux ont cédé devant les exigences de la Turquie pourtant génocidaire. Résultat: un peuple de près de 40 millions d'individus qui n'ont pas d'état. La Suisse, Andorre et le Liechstentstein et le Luxembourg ont bien de la chance avec si peu d'habitants. Encore aujourd'hui, cette question pourtant légitime est tabou. On a voulu les assimiler à tout prix mais ils n'ont pas voulu, à raison sans doute. Les Kurdes ont profité du printemps arabe pour prendre le contrôle du Rojava près de la frontière turque. Cependant, ils ont dû lutter contre Daesch et l'état islamique. Ce sont des femmes combattantes non voilées qui ont arraché Kobané à Daesch en 2015 et ont posé les jalons d'une société égalitaire. C'est un beau reportage que voilà qui...
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