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L'Odyssée d'un transport torpillé
1914-1917
François Laurent (préface de)
Date de parution : 22/04/2021
Éditeurs :
Perrin

L'Odyssée d'un transport torpillé

1914-1917

François Laurent (préface de)
Date de parution : 22/04/2021
20 000 lieues sur les mers
L’Odyssée d’un transport torpillé se présente comme un ensemble de lettres écrites entre août 1914 et janvier 1917 par le second du cargo Pamir à son meilleur ami, mobilisé comme... L’Odyssée d’un transport torpillé se présente comme un ensemble de lettres écrites entre août 1914 et janvier 1917 par le second du cargo Pamir à son meilleur ami, mobilisé comme canonnier sur un cuirassé de la marine. Au fil des missives, nous suivons les déplacements permanents du navire dans les... L’Odyssée d’un transport torpillé se présente comme un ensemble de lettres écrites entre août 1914 et janvier 1917 par le second du cargo Pamir à son meilleur ami, mobilisé comme canonnier sur un cuirassé de la marine. Au fil des missives, nous suivons les déplacements permanents du navire dans les mutations les plus variées : charbonner la flotte en Adriatique, apporter du matériel en Russie alliée, transporter des troupes coloniales anglaises ou rapatrier des troupes coloniales françaises, participer à l’expulsion des ressortissants allemands du Maroc, aller chercher du fer aux États-Unis…
Les mois passant, la mer devient de plus en plus dangereuse, jusqu’à la décision du Kaiser de février 1917 de mener la guerre sous-marine à outrance. Le ton direct et sans langue de bois des lettres montre aussi l’exaspération croissante des équipages marchands et leur sentiment d’être abandonnés à leur destin, sans armement, confrontés à une permanente minimisation de la menace sous-marine par l’état-major de la marine. La mer est pourtant devenue un champ de bataille tout aussi meurtrier que celui de Verdun ou de la Somme, mais dont personne n'en parle alors que tout le ravitaillement passe par la voie maritime.
Le grand récit d’une guerre oubliée, couronné par le prix Femina 1917.
 
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EAN : 9782262085940
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 350
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782262085940
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 350
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

« […] Cette œuvre littéraire se redécouvre aujourd'hui comme un document historique, compensant le peu d'ouvrages consacrés à la guerre maritime. Avec le style de l'auteur, son humour survolant en permanence le tragique et l'absurde, le vocabulaire d'époque et le jargon de matelot, le dépaysement est garanti, sans le mal de mer en prime ! »
Laurent Lebourg / Librairie Colibri de Voiron
"Un hommage littéraire au courage des marins de la marine marchande."
Le Figaro Littéraire
"Prix Femina en 1917, le beau récit épistolaire de Maurice Larrouy sur la marine marchande ressort pour la première fois depuis les années 30."
Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gill 23/06/2014
    Laconiquement signé d'un Y suivi d'un point, cet ouvrage est paru, à la librairie Payot et Cie, en 1917, alors que la première guerre mondiale faisait encore rage. C'est un roman épistolaire, un roman maritime, un texte engagé et audacieux. Il aurait pu s'intituler : "Réflexions d'un jeune officier de quart de la "Marmar". Car l'auteur de ces lettres se glisse dans la peau d'un jeune marin de commerce. Il raconte l'odyssée de son bâtiment, "le Pamir", sur un ton faussement candide, demandant même au destinataire de son courrier de lui envoyer quelques livres afin d'en connaître un peu plus sur l'histoire maritime française. Le pivot du livre est le pacha du "Pamir", Fourgues, un vieux loup de mer au caractère assez court, à qui on ne la fait pas mais dont le bon sens est rarement mis en défaut. Cet ouvrage peut-être lu, aujourd'hui, à plusieurs niveaux. Le récit de l'odyssée du "Pamir" et de son équipage est passionnant. Mais derrière ce récit maritime, bien ficelé, se cache une certaine révolte de la part de l'auteur. Cette révolte ne semble pas dirigée vers la guerre elle même, ni envers ses causes mais plutôt vers l’état-major de la Marine Nationale à qui l'auteur reproche son incompétence. "Dans cette guerre navale, dit-il, il y a les jeunes qui font le turbin, tout comme les navires marchands, mais ça ne compte pas. Et puis il y a les légumes qui se tiennent tous ensembles, pourvu que chacun gagne du galon, de la solde ou des décorations". L'accusation est grave et hardie en 1917 mais le propos est étayé et solide. Le "Pamir" ne possède pas même une T.S.F. Il n'est même pas seulement armé d'un malheureux tromblon pour se défendre des sous-marins allemands qui ont entamé une guerre navale totale dont les autorités françaises et la censure nient encore l'existence. L'auteur expose sa vision des forces en présence. Il prévoit, il préconise, l'abandon des gros bâtiments, des croiseurs et des cuirassés. Il prédit la guerre des convois et la lutte anti sous-marine. Si l'Histoire est faite aussi par les petites gens, elle est racontée ici de belle façon. Y. signe, ici, une œuvre forte et vivante dont l'épilogue tragique est annoncé dans le titre. Laconiquement signé d'un Y suivi d'un point, cet ouvrage est paru, à la librairie Payot et Cie, en 1917, alors que la première guerre mondiale faisait encore rage. C'est un roman épistolaire, un roman maritime, un texte engagé et audacieux. Il aurait pu s'intituler : "Réflexions d'un jeune officier de quart de la "Marmar". Car l'auteur de ces lettres se glisse dans la peau d'un jeune marin de commerce. Il raconte l'odyssée de son bâtiment, "le Pamir", sur un ton faussement candide, demandant même au destinataire de son courrier de lui envoyer quelques livres afin d'en connaître un peu plus sur l'histoire maritime française. Le pivot du livre est le pacha du "Pamir", Fourgues, un vieux loup de mer au caractère assez court, à qui on ne la fait pas mais dont le bon sens est rarement mis en défaut. Cet ouvrage peut-être lu, aujourd'hui, à plusieurs niveaux. Le récit de l'odyssée du "Pamir" et de son équipage est passionnant. Mais derrière ce récit maritime, bien ficelé, se cache une certaine révolte de la part de l'auteur. Cette révolte ne semble pas dirigée vers la guerre elle même, ni envers ses causes mais plutôt vers l’état-major de la Marine Nationale à qui l'auteur reproche son incompétence. "Dans cette guerre navale,...
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