Lisez! icon: Search engine
Magnifique
Date de parution : 07/09/2023
Éditeurs :
Éditions Télémaque

Magnifique

Date de parution : 07/09/2023
Magnifique est un roman choc sur la possibilité ou non, de construire une histoire d’amour après avoir survécu à l’abomination.
Trente ans après les faits, son héroïne, Magnifique Umuciowari, sur le point de subir une intervention chirurgicale, n’en est toujours pas certaine. Elle décide d’écrire, pour son mari, le récit... Trente ans après les faits, son héroïne, Magnifique Umuciowari, sur le point de subir une intervention chirurgicale, n’en est toujours pas certaine. Elle décide d’écrire, pour son mari, le récit halluciné et bouleversant qui l’a mené des collines du Rwanda aux rives du lac Léman.
Une voix d’une puissance et d’une...
Trente ans après les faits, son héroïne, Magnifique Umuciowari, sur le point de subir une intervention chirurgicale, n’en est toujours pas certaine. Elle décide d’écrire, pour son mari, le récit halluciné et bouleversant qui l’a mené des collines du Rwanda aux rives du lac Léman.
Une voix d’une puissance et d’une délicatesse exceptionnelles.
2024 marquera les 30 ans du génocide du Rwanda.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782753304703
Façonnage normé : BROCHE
EAN : 9782753304703
Façonnage normé : BROCHE

Ils en parlent

« Un roman d’exception. Unique.
Surtout... NE FUYEZ PAS, comme j'ai été tenté de le faire, effrayé par l'horreur du sujet, vous passeriez à côté d'un des plus beaux moments littéraires et humains de cette année ! Dès les premières pages, vous serez happés. Ce livre redonne du sens au mot littérature. »


Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire
Gérard Collard / Facebook La Griffe Noire
« Si ce roman est court, c’est qu’il contient la forme la plus concentrée de l’amour, son nectar.… Ce livre s’envole et nous élève. A-t-on vu déjà un roman et une héroïne si bien nommés ? »
David Lelait-Helo, Femme Actuelle
Femme Actuelle

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didjmix 02/09/2024
    Le titre résume la qualité de ce roman. Magnifique c'est surtout, dans l'histoire, le prénom de notre héroïne, jeune rescapée des massacres entre Hutus et Tutsis en 1994. L'auteur nous décrit avec une grande sensibilité la vie de cette femme qui, au soir de sa vie, décide d'écrire la vérité à son mari, Suisse, qui a aussi été son sauveur d'une certaine façon, en l sortant du Rwanda. Avec un grand tact et intelligence, l'auteur veut nous faire comprendre la complexité du sujet, pas seulement que Mitterrand et l'armée française ont laissé faire, qu'un dictateur attendait dans l'ombre que le ménage soit fait pour lui laisser le champ libre. Et dans toutes ces histoires de politique dégueulasse, il y a des victimes, il y a notre Magnifique. Le ton et les mots sont parfaitement dosés. On sent l'émotion profonde, la déperdition de l'être devant l'horreur : couper, couper, couper. Au Rwanda, comme ailleurs encore en ce moment, c'est l'ego (!) de quelques uns qui massacre des populations entières sous couvert d'histoire et/ou de religion. Sous des prétextes de complexité insoluble, ce sont des crimes (de guerre ?) qui ont lieu sur nos écrans : et avec Zazie, on chante hagar "J'étais là". Quand la politique fait des massacres inouïs, se cache derrière souvent de la politique, et encore plus souvent un ou deux hommes qui mesurent la taille de leur... A lire absolument.Le titre résume la qualité de ce roman. Magnifique c'est surtout, dans l'histoire, le prénom de notre héroïne, jeune rescapée des massacres entre Hutus et Tutsis en 1994. L'auteur nous décrit avec une grande sensibilité la vie de cette femme qui, au soir de sa vie, décide d'écrire la vérité à son mari, Suisse, qui a aussi été son sauveur d'une certaine façon, en l sortant du Rwanda. Avec un grand tact et intelligence, l'auteur veut nous faire comprendre la complexité du sujet, pas seulement que Mitterrand et l'armée française ont laissé faire, qu'un dictateur attendait dans l'ombre que le ménage soit fait pour lui laisser le champ libre. Et dans toutes ces histoires de politique dégueulasse, il y a des victimes, il y a notre Magnifique. Le ton et les mots sont parfaitement dosés. On sent l'émotion profonde, la déperdition de l'être devant l'horreur : couper, couper, couper. Au Rwanda, comme ailleurs encore en ce moment, c'est l'ego (!) de quelques uns qui massacre des populations entières sous couvert d'histoire et/ou de religion. Sous des prétextes de complexité insoluble, ce sont des crimes (de guerre ?) qui ont lieu sur nos écrans : et avec Zazie, on chante hagar...
    Lire la suite
    En lire moins
  • celinelecture 28/08/2024
    Avec beaucoup de 𝐩𝐮𝐝𝐞𝐮𝐫 et sans jamais céder à la surenchère, l’auteur dresse le portrait d’une femme forte et courageuse, qui choisit de se battre pour survivre. Comment aimer après une telle horreur, comment continuer à vivre ? Comment ne pas se laisser submerger par la haine et les souvenirs ? Le traumatisme est profondément enraciné dans la psyché de cette femme qui a traversé l’𝐢𝐧𝐝𝐢𝐜𝐢𝐛𝐥𝐞 et il est difficile de concevoir les horreurs qui se sont déroulées au Rwanda entre le 7 avril et le 17 juillet 1994 (et qui, de manière différente mais tout aussi atroce et révoltante, se sont produites ailleurs dans le monde depuis). Cependant, le récit ne se limite pas au récit du 𝐠é𝐧𝐨𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐫𝐰𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬, il raconte aussi une 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 infiniment humaine, qui transcende l’horreur. On perçoit toute l’expérience de l’auteur à travers ce 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐭 é𝐦𝐨𝐮𝐯𝐚𝐧𝐭, bien qu’un peu court, tant j’aurais aimé passer plus de temps aux côtés de Magnifique. 𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 : « Magnifique » est un texte court mais 𝐩𝐞𝐫𝐜𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭, qui se vit autant qu’il se lit ❤️#8205;🩹❤️
  • Stelphique 27/08/2024
    🇷🇼Chronique🇷🇼 « Avec quoi vivrons-nous? » Nous, je ne sais pas, ça me parait difficile de répondre avec cette lecture bouleversante, mais, elle, vivra avec une petite voix. Une petite voix, qui la guide, au plus fort de la douleur. Elle, c’est Magnifique. Un prénom qui devait la prédestiner à gagner un concours de beauté, plutôt qu’à subir, le traumatisme du genocide rwandais. Rien ne prépare à cette horreur, mais être une survivante de ce massacre, c’est forcément vivre, avec quelque chose de coupé en soi. Alors la petite voix, se fait entendre, dirige le corps, protège l’esprit. Magnifique est passée en mode survie, et quelque chose d’elle, restera dans la terre. Mais le verbe couper, continuera de la hanter, longtemps. Très longtemps. Le verbe couper prendra parfois, toute la place. Même la place de la petite voix. Il envahit tout, car Magnifique a vu de ses propres yeux, la réalité de ce verbe. Là-bas, on coupe les chairs, l’espoir, les libertés. Là-bas, on coupe les corps, les voisins, une ethnie. Là-bas, on coupe les liens, les valeurs, l’Histoire. Les Tutsi n’y couperont pas: le genocide était prémédité. Alors, avec quoi et comment va vivre, Magnifique, après avoir vu les siens, mourir de la sorte? Et nous, avec quoi vivrons-nous, quand on saura notre implication dans cette histoire? Il vous faudra le découvrir dans la lettre que Magnifique, laisse à son mari. Les mots qu’elle n’a pas pu et su lui dire, mais qu’elle va s’efforcer de trouver… « Et comme depuis vingt-huit ans, j’ai pensé à autre chose. » Est-ce qu’on se remet jamais d’un stress post traumatique? Certes, dans cette histoire, il est question d’amour, ou du moins, de la difficulté de le trouver après une horreur pareille…Qu’est-ce que cela détruit à l’intérieur, irrémédiablement? Vingt-huit ans pour mettre des mots sur son expérience, c’est long. Dans cet espace, le corps et l’esprit ont eu tout le temps de se modifier et de se redéfinir, selon l’endroit où il a été tranché. Et comme la blessure n’a pas été soignée, guérie, reconnue, elle continue de creuser encore plus profond. Mais quand c’est le cœur qui est coupé, on s’en relève comment? Dans ces pages, nous suivons Magnifique dans ses souvenirs, dans ses attentes, dans ses douleurs. Mais pour mieux comprendre cet événement, l’auteur nous recontextualise aussi en fond, la situation géopolitique du Rwanda. Cette année, cela fera trente ans que ces cents jours de massacre ont eu lieu, et la question du pardon attend encore son heure…. Je suivais le conseil de la petite voix: « Remonte. » Et je vais essayer de faire pareil. Parce qu’après être descendue si bas dans la cruauté humaine, il faut avoir la force de remonter. Après avoir senti sur les paupières de Magnifique, la terre, il me faut remonter. Après avoir ressenti tant d’émotions qui m’ont fichue un coup, il me faut aussi écouter la petite voix. C’est une nécessité. Si elle l’a fait, en plus de traverser l’enfer, et trouver les mots pour nous toucher, alors remonter nous sera pas si difficile, peut-être. Mais qu’est-ce que je vais faire de mon cœur coupé, une fois que je serai remontée, ça, ça restera la question insoluble…Même si un coup de hache, c’est un coup de cœur quand même! Foncez découvrir Magnifique!🇷🇼Chronique🇷🇼 « Avec quoi vivrons-nous? » Nous, je ne sais pas, ça me parait difficile de répondre avec cette lecture bouleversante, mais, elle, vivra avec une petite voix. Une petite voix, qui la guide, au plus fort de la douleur. Elle, c’est Magnifique. Un prénom qui devait la prédestiner à gagner un concours de beauté, plutôt qu’à subir, le traumatisme du genocide rwandais. Rien ne prépare à cette horreur, mais être une survivante de ce massacre, c’est forcément vivre, avec quelque chose de coupé en soi. Alors la petite voix, se fait entendre, dirige le corps, protège l’esprit. Magnifique est passée en mode survie, et quelque chose d’elle, restera dans la terre. Mais le verbe couper, continuera de la hanter, longtemps. Très longtemps. Le verbe couper prendra parfois, toute la place. Même la place de la petite voix. Il envahit tout, car Magnifique a vu de ses propres yeux, la réalité de ce verbe. Là-bas, on coupe les chairs, l’espoir, les libertés. Là-bas, on coupe les corps, les voisins, une ethnie. Là-bas, on coupe les liens, les valeurs, l’Histoire. Les Tutsi n’y couperont pas: le genocide était prémédité. Alors, avec quoi et comment va vivre, Magnifique, après avoir vu les siens, mourir de la...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Ifeelbooks 17/08/2024
    J'ai toujours été nulle en histoire à l'école. Vraiment. Je n'y trouvais aucun intérêt. Et pourtant... depuis que j'ai retrouvé le goût de la lecture, les livres qui me touchent le plus sur les romans qui dépeignent les périodes marquantes de notre Histoire. Je ne connais que très peu l'histoire du Rwanda. J'ai eu l'impression de faire une plongée dans le passé : il y a 30 ans... (c'est si proche encore !) Quand les coups de machettes tombaient comme les gouttes d'une averse. Et si ce thème est difficile... il est pourtant nécessité pour ne pas oublier... Ce roman est le cri du cœur d'une jeune fille qui a survécu à son histoire, à sa famille, à son peuple. Quelle horreur et quelle force. Il est profondément bouleversant. Magnifique retrace, au travers des pages qu'elle lèguera à son mari si son opération tourne mal, son histoire. Cette force, cette tristesse, ces jours, ces semaines difficiles avant qu'il ne la trouve. Qu'il ne la sauve ? Cette histoire retrace avec beaucoup d'humanité et de lumière l'histoire d'une femme, d'une Héroïne, qui a survécu au génocide Rwandais. Bien sûr que l'histoire laisse entendre que cette guerre est bien plus complexe que le regard de Magnifique le laisse penser. Je découvre tout le travail de Jean-Félix de la Ville Baugé et je suis admirative.. vraiment. Lisez ce livre, ce livre qui m'a bouleversée, que je l'ai trouvé particulièrement poignant. Et si comme moi vous ne connaissez que très peu l'histoire du Rwanda, que vous cherchez des émotions, sans filtre. L'histoire a nue... vous savez quoi mettre dans vos valises. J'ai toujours été nulle en histoire à l'école. Vraiment. Je n'y trouvais aucun intérêt. Et pourtant... depuis que j'ai retrouvé le goût de la lecture, les livres qui me touchent le plus sur les romans qui dépeignent les périodes marquantes de notre Histoire. Je ne connais que très peu l'histoire du Rwanda. J'ai eu l'impression de faire une plongée dans le passé : il y a 30 ans... (c'est si proche encore !) Quand les coups de machettes tombaient comme les gouttes d'une averse. Et si ce thème est difficile... il est pourtant nécessité pour ne pas oublier... Ce roman est le cri du cœur d'une jeune fille qui a survécu à son histoire, à sa famille, à son peuple. Quelle horreur et quelle force. Il est profondément bouleversant. Magnifique retrace, au travers des pages qu'elle lèguera à son mari si son opération tourne mal, son histoire. Cette force, cette tristesse, ces jours, ces semaines difficiles avant qu'il ne la trouve. Qu'il ne la sauve ? Cette histoire retrace avec beaucoup d'humanité et de lumière l'histoire d'une femme, d'une Héroïne, qui a survécu au génocide Rwandais. Bien sûr que l'histoire laisse entendre que cette guerre est bien plus complexe que le...
    Lire la suite
    En lire moins
  • mylena 29/07/2024
    Magnifique Umuciowari va être opérée d'une tumeur sur le nerf auditif. Le médecin est rassurant mais, on ne sait jamais, alors elle se décide enfin à raconter par écrit ce qu'elle n'a jamais pu dire : ce qu'elle a vécu 28 ans auparavant, au Rwanda. Son mari, Suisse, humanitaire du CICR à l'époque, ne connaît que la fin de cet épisode de sa vie, quand, à l'hôpital, il lui demande de l'épouser et de venir vivre en Suisse, en trichant sur son âge parce qu'elle n'a que 17 ans. Premier malaise dans cette lecture : ce couple est dans une relation boiteuse dès le départ, je n'ai pas senti beaucoup d'amour dans cette relation. Son mari est tombé amoureux, et sans doute il l'aime, mais elle ? Était-elle en état de prendre une telle décision, est-ce que cette décision ne l'a pas infantilisée et empêchée de tenter de se reconstruire (parce que franchement le sourire de son mari, silencieux, c'est un peu léger comme thérapie) ? Deuxième malaise : l'entrevue qu'accorde Magnifique à la télévision française, plusieurs années plus tard. Y a-t-il vraiment eu ce genre d'émissions, avec deux participants seulement, l'un, victime souffrant d'un syndrome post-traumatique sans aucun suivi et l'autre, un « chercheur » autoproclamé qui défend une théorie révisionniste alternative ? Avec en plus un journaliste qui soit n'est pas très compétent pour animer un soi-disant débat, soit voulait faire une émission choc pour faire du buzz. J'ai trouvé ça très choquant, répugnant même, sachant qu'on parle tout de même du génocide le plus rapide de l'histoire et de la plus grande ampleur en nombre de morts par jour. Point positif : le choix de la photo de couverture, et le fait de la présenter tronquée avec un lien vers un site internet pour la voir en entier. Il s'agit de la photo d'un grand reporter qui, tronquée, représente des arbres avec un oiseau qui plane dans le ciel, un paysage paisible et qui, vue dans son entier, montre les corps des victimes abandonnés en tas au bord de la route. Cette lecture m'a profondément mise mal à l'aise, je trouve que ce roman n'est pas à la hauteur de son sujet qui méritait mieux, y compris dans la manière de présenter les polémiques sur le génocide et l'incapacité des génocidaires à prendre conscience de l'ampleur et de la réalité des faits. Je mets quand même trois étoiles, pour le récit des souvenirs de Magnifique (sa vie avant le massacre puis tout ce qui se passe jusqu'à ce qu'elle soit récupérée par un camion du FPR), plutôt bien écrit, avec des maladresses qui rendent son personnage tout à fait crédible.Magnifique Umuciowari va être opérée d'une tumeur sur le nerf auditif. Le médecin est rassurant mais, on ne sait jamais, alors elle se décide enfin à raconter par écrit ce qu'elle n'a jamais pu dire : ce qu'elle a vécu 28 ans auparavant, au Rwanda. Son mari, Suisse, humanitaire du CICR à l'époque, ne connaît que la fin de cet épisode de sa vie, quand, à l'hôpital, il lui demande de l'épouser et de venir vivre en Suisse, en trichant sur son âge parce qu'elle n'a que 17 ans. Premier malaise dans cette lecture : ce couple est dans une relation boiteuse dès le départ, je n'ai pas senti beaucoup d'amour dans cette relation. Son mari est tombé amoureux, et sans doute il l'aime, mais elle ? Était-elle en état de prendre une telle décision, est-ce que cette décision ne l'a pas infantilisée et empêchée de tenter de se reconstruire (parce que franchement le sourire de son mari, silencieux, c'est un peu léger comme thérapie) ? Deuxième malaise : l'entrevue qu'accorde Magnifique à la télévision française, plusieurs années plus tard. Y a-t-il vraiment eu ce genre d'émissions, avec deux participants seulement, l'un, victime souffrant d'un syndrome post-traumatique sans aucun suivi et l'autre, un « chercheur » autoproclamé qui...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés

Lisez maintenant, tout de suite !