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Mon patient Sigmund Freud
Date de parution : 23/03/2006
Éditeurs :
Perrin

Mon patient Sigmund Freud

Date de parution : 23/03/2006

Tobie Nathan racontant Freud dans une fiction ébouriffante,  alors que s'annonce le 150e anniversaire de la naissance du père de la psychanalyse (en mai 1856), on ne pouvait rêver meilleure confrontation. On y retrouve les préoccupations d'un Tobie Nathan toujours aussi impertinent, frondeur et… sans maître !

Vienne, 1908. Isaac Rabinovitch, étudiant en médecine, croise le chemin de Sigmund Freud. Le grand professeur, déjà célèbre, s'attache à ce jeune Candide et lui parle librement : ses amours,...

Vienne, 1908. Isaac Rabinovitch, étudiant en médecine, croise le chemin de Sigmund Freud. Le grand professeur, déjà célèbre, s'attache à ce jeune Candide et lui parle librement : ses amours, ses rancœurs, ses jalousies, autant de confidences qu'Isaac consigne dans un journal. Jour après jour, il y raconte les faits...

Vienne, 1908. Isaac Rabinovitch, étudiant en médecine, croise le chemin de Sigmund Freud. Le grand professeur, déjà célèbre, s'attache à ce jeune Candide et lui parle librement : ses amours, ses rancœurs, ses jalousies, autant de confidences qu'Isaac consigne dans un journal. Jour après jour, il y raconte les faits et gestes du maître, mais aussi la vie dans la Vienne finissante de 1900. S'y dévoilent tout ce qui n'a pas été dit sur la psychanalyse, la vie privée de Freud, le comportement des premiers psychanalystes, les excès et les folies d'une révolution dans le siècle.
Un jour de décembre 2003, ce document dont personne ne soupçonnait l'existence tombe entre les mains d'un chercheur expatrié. Mais plus le lecteur entre avec passion dans la vie de cet inconnu surgi du passé, plus les malheurs l'accablent, comme si une malédiction était attachée à ce manuscrit dont il a hérité par hasard.
Croisant passé et présent, vérité et fiction, Tobie Nathan réussit là un roman d'une totale liberté et d'une audace inouïe.

Réputé pour ses travaux en ethnopsychiatrie, Tobie Nathan mène en parallèle une carrière d'écrivain : il a écrit de nombreux romans (dont un porté à l'écran, Saraka Bô) et une pièce de théâtre, La Damnation de Freud. En 2005, il a participé au Livre noir de la psychanalyse.

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EAN : 9782262021122
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 468
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782262021122
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 468
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mjaubrycoin 23/05/2021
    Voici un roman étrange qui explore à la fois les premières années du mouvement psychanalytique à Vienne au début du 20ème siècle et les conflits contemporains de l'Afrique équatoriale avec ses guerres tribales, sa violence omniprésente et sa corruption. L'auteur parait avoir fait le grand écart entre deux domaines qu'il connait bien puisque Tobie Nathan en sa qualité d'ethnopsychiatre écrit depuis de longues années sur les troubles psychiques liés à la culture et l'adaptation nécessaire des soins à un contexte historique personnel. Psychanalyste, il connait également bien la naissance du mouvement et à travers ce roman qui parait bien documenté il nous présente les personnages qui l'ont animé et en premier lieu bien sûr Sigmund Freud. Son disciple puis rival Jung est bien présent et joue un rôle important dans l'intrigue mais pourquoi diable l'avoir affublé du nom de "Alt" ce qui ne trompe personne ? Le roman est bâti sur une intrigue policière : Léopold Caro membre d'une organisation internationale se voit remettre en secret à la faveur d'une rencontre dans un aéroport, une clé USB contenant les mémoires d'un certain Jack Bean qui s'appelle en fait Isaac Rabinovitch et qui s'est formé à la psychologie à Vienne et a rencontré tout le gratin psychanalytique avec lequel il a entretenu des rapports étroits. Mis à part l'intérêt historique de ces mémoires, que contiennent elles donc pour avoir provoqué la mort de leur dépositaire, assassiné par des barbouzes et le harcèlement du malheureux Caro qui ne comprend pas ce qui lui arrive car il est séduit par une espionne, menacé par les services secrets, cambriolé, terrorisé... Bref cela lui parait bien étrange et il faudra qu'il parvienne à lire la totalité des mémoires de Rabinovitch pour saisir les implications du secret qui s'est trouvé déposé entre ses mains. Le lecteur lui-même n'en saura plus qu'à la fin du livre... Fondé sur une documentation précise et érudite, l'intrigue romanesque a toutefois bien du mal à naviguer entre les deux pôles de la narration. Un roman à découvrir car il s'agit d'un texte vraiment atypique porté par une écriture intelligente mais pour y trouver un intérêt soutenu, il faut disposer d'un bagage préalable tant au niveau historique que politique. Voici un roman étrange qui explore à la fois les premières années du mouvement psychanalytique à Vienne au début du 20ème siècle et les conflits contemporains de l'Afrique équatoriale avec ses guerres tribales, sa violence omniprésente et sa corruption. L'auteur parait avoir fait le grand écart entre deux domaines qu'il connait bien puisque Tobie Nathan en sa qualité d'ethnopsychiatre écrit depuis de longues années sur les troubles psychiques liés à la culture et l'adaptation nécessaire des soins à un contexte historique personnel. Psychanalyste, il connait également bien la naissance du mouvement et à travers ce roman qui parait bien documenté il nous présente les personnages qui l'ont animé et en premier lieu bien sûr Sigmund Freud. Son disciple puis rival Jung est bien présent et joue un rôle important dans l'intrigue mais pourquoi diable l'avoir affublé du nom de "Alt" ce qui ne trompe personne ? Le roman est bâti sur une intrigue policière : Léopold Caro membre d'une organisation internationale se voit remettre en secret à la faveur d'une rencontre dans un aéroport, une clé USB contenant les mémoires d'un certain Jack Bean qui s'appelle en fait Isaac Rabinovitch et qui s'est formé à la psychologie à Vienne et a rencontré tout...
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  • Apoapo 11/06/2016
    Voici un roman sous forme de double journal : celui de Léopold Caro, coopérant universitaire au Burundi qui dirige un centre de psychothérapie en 2003-2004, et celui d'Isaac Rabinovitch, alias Jack Bean, alias Dr. Heinrich Funk, jeune psychiatre ami et confident de Sigmund Freud, bientôt militant de premier plan du Komintern, dont les mémoires s'étendent entre 1908 et 1939, ayant toujours pour objet ses relations ambivalentes avec le père de la psychanalyse. De la rencontre entre le premier personnage-narrateur (qui peut ressembler à l'auteur) et les descendants du second (sans doute un personnages fictionnel), du croisement entre ces deux textes diaristes, surgit une intrigue à suspense haletant, au rythme accéléré, où les attentats, les menaces, la corruption et violence ordinaires et l'espionnage dans l'Afrique post-génocide rwandais font ricochet avec la vie d'un Juif, dandy anarchiste d'avant la Grande guerre converti au communisme et à la clandestinité dans l'Europe hitlérienne. Néanmoins, par-delà le suspense et la description des deux environnements politico-historiques, je m'attendait à un règlement de comptes avec la psychanalyse, comme c'est souvent l'intention de ceux qui s'attellent aux biographies confidentielles ou « non-autorisées » (fussent-elles fictionnelles) de Freud, et sachant aussi que Nathan a pris ses distances de cette thérapeutique il y a longtemps. Or, distanciation par rapport à l'histoire officielle de la psychanalyse, il y a, indubitablement, mise en perspective du mythe qui entoure le fondateur de la discipline aussi, avec de justes, nombreux et instructifs apports informatifs sur le contexte de cette immense découverte, mais aucune animosité personnelle : le personnage de Freud en ressort même grandi, à mon sens, car humanisé, avec tous ses doutes, ses manies, ses transgressions et même ses petitesses... Le contexte intellectuel de la naissance de la psychanalyse est sans doute le thème principal du livre, et le plus approfondi en nombre de pages. J'ai appris la proximité de celle-ci avec des drogues trop accessibles et pas assez redoutées (Freud n'était pas le seul cocaïnomane, désintoxiqué ou non...), et avec des mouvements à caractère nettement plus politique et donc plus « révolutionnaires » qu'elle, science aux principes subversifs mais aux procédés bien bourgeois ; des mouvements fondés sur la critique de l'ordre sexuel des premières décennies du XXe siècle, qui gravitaient en particulier autour de la figure historique d'Otto Gross et des intellectuels et artistes qui fréquentaient la colonie Monte Verità à Ascona, en Suisse. La centralité de la sexualité dans la psychanalyse ne sortit donc pas du néant, ni son attention à la mythologie et au théâtre grecs, ni sa mise en perspective historique et anthropologique des monothéismes et du patriarcat réciproquement... De plus, du point de vue des réalisations concrètes et de la conscientisation politique du sexuel, Mai 68 n'a donc rien inventé non plus ! À ce propos, je me suis laissé prendre au jeu de vérifier l'existence des noms de toute cette pléthore de personnages, penseurs qui évoluaient à différents titres (souvent comme disciples bientôt dissidents) autour du professeur Freud et du docteur Gross : à ma surprise ils sont réels, à la seule et notable exception de Carl Gustav Jung, nommé, de manière entièrement transparente et significative, C. G. Alt (Ancien donc, pas Jeune...!). J'ai émis des hypothèses sur l'identité éventuelle de deux des personnages féminins les plus importants dans l'intrigue : la comtesse Hanna von Kessler, Hanna qui « je le comprenais enfin, avait été immolée sur l'autel de la psychanalyse » (p. 326), et la comtesse Isabella de Montmaurin, dont Freud s'enthousiasme : « […] je peux vous affirmer sans forfanterie : succès total ! Et sur toute la ligne... Autrement dit : victoire complète sur l'ennemi ! Elle ne présente plus aucun symptôme » (p. 411). Mais je n'en dirai pas plus, n'étant pas parvenu à des réponses certaines... Mon seul petit regret : que Léopold Caro ne se soit pas attardé un peu davantage sur l'Afrique et ce qui l'y attirait. Mais je comprends que c'eût été au détriment du rythme du récit d'espionnage.Voici un roman sous forme de double journal : celui de Léopold Caro, coopérant universitaire au Burundi qui dirige un centre de psychothérapie en 2003-2004, et celui d'Isaac Rabinovitch, alias Jack Bean, alias Dr. Heinrich Funk, jeune psychiatre ami et confident de Sigmund Freud, bientôt militant de premier plan du Komintern, dont les mémoires s'étendent entre 1908 et 1939, ayant toujours pour objet ses relations ambivalentes avec le père de la psychanalyse. De la rencontre entre le premier personnage-narrateur (qui peut ressembler à l'auteur) et les descendants du second (sans doute un personnages fictionnel), du croisement entre ces deux textes diaristes, surgit une intrigue à suspense haletant, au rythme accéléré, où les attentats, les menaces, la corruption et violence ordinaires et l'espionnage dans l'Afrique post-génocide rwandais font ricochet avec la vie d'un Juif, dandy anarchiste d'avant la Grande guerre converti au communisme et à la clandestinité dans l'Europe hitlérienne. Néanmoins, par-delà le suspense et la description des deux environnements politico-historiques, je m'attendait à un règlement de comptes avec la psychanalyse, comme c'est souvent l'intention de ceux qui s'attellent aux biographies confidentielles ou « non-autorisées » (fussent-elles fictionnelles) de Freud, et sachant aussi que Nathan a pris ses distances de cette thérapeutique il y...
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  • SergePlennevaux 25/12/2012
    Pour en finir avec la Psychanalyse !
  • athena1 08/04/2012
    Et si demain vous rencontriez un homme possédant un trésor . Si ce trésor n'était autre que le récit d'un étudiant en médecine. Et si cet étudiant avait été le plus proche confident de l'illustre psychanalyste Sigmund Freud. Vous l'aurez bien compris, notre roman est composé en alternance de deux époques. D'abord 2003, Leopold Caro, oeuvrant au Burundi dans la coopération universitaire en tant que psychanalyste, rencontre à l'aéroport de Lagos un homme se présentant comme étant Jack Bean. Ce dernier donnera à notre protagoniste une copie d'un document d'une valeur rare pour Leopold, il s'agit des carnets du grand père de monsieur Bean, qui fut le confident de Sigmund Freud. Autant vous dire que ce genre de document met notre psychanalyste dans une euphorie sans précédent. D'ailleurs par la suite il n'aura de cesse de trouver des moments de calme afin de poursuivre la lecture de ces carnets. D'où la seconde phase de notre roman, relatant la vie de Jack Bean, de 1908 à 1939. Mais ces carnets sont-ils aussi innocents qu'ils peuvent le paraître et ne renferment-ils pas autre chose que de simples éléments biographiques sur l'illustre psychanalyste. Avec ce roman Tobie Nathan aborde de façon tout à fait romanesque et palpitante l'oeuvre de Freud, notamment les théories développées sur le transfert, la place de la sexualité dans nos traumatismes, et bien évidemment le complexe d'Oedipe. L'auteur met en lumière d'autres sujets chers à Freud tel que la Bigamie et dévoile quelques pans de sa vie privée en la matière. Enfin Tobie Nathan nous dévoile un Freud peu amène, un homme au centre d'une société psychanalytique, peu enclin à la critique, très centré sur ses propres malheurs, colérique, et souvent déçu par ses pairs. Outre l'aspect psychanalytique, notre auteur aborde pour la période 2003-2004 les problèmes d'un continent africain gangréné par la violence, la corruption, la famine. Mais ne croyez pas, l'époque narrée dans les carnets de monsieur Bean est aussi victime de sursauts notoires. D'abord la révolution russe en 1917, mais surtout la montée du nazisme. En bref, monsieur Nathan nous livre une intrigue policière sur fond de données psychanalytiques.Et si demain vous rencontriez un homme possédant un trésor . Si ce trésor n'était autre que le récit d'un étudiant en médecine. Et si cet étudiant avait été le plus proche confident de l'illustre psychanalyste Sigmund Freud. Vous l'aurez bien compris, notre roman est composé en alternance de deux époques. D'abord 2003, Leopold Caro, oeuvrant au Burundi dans la coopération universitaire en tant que psychanalyste, rencontre à l'aéroport de Lagos un homme se présentant comme étant Jack Bean. Ce dernier donnera à notre protagoniste une copie d'un document d'une valeur rare pour Leopold, il s'agit des carnets du grand père de monsieur Bean, qui fut le confident de Sigmund Freud. Autant vous dire que ce genre de document met notre psychanalyste dans une euphorie sans précédent. D'ailleurs par la suite il n'aura de cesse de trouver des moments de calme afin de poursuivre la lecture de ces carnets. D'où la seconde phase de notre roman, relatant la vie de Jack Bean, de 1908 à 1939. Mais ces carnets sont-ils aussi innocents qu'ils peuvent le paraître et ne renferment-ils pas autre chose que de simples éléments biographiques sur l'illustre psychanalyste. Avec ce roman Tobie Nathan aborde de façon tout à...
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  • wendling.f 14/12/2011
    Ce roman place le père de la psychanalyse dans son contexte de l'époque et donne de lui une image moins conventionnelle de sa personnalité. Une double histoire dans ce livre vous tiendra dans un intérêt constant. Ecrit par un ethno-psychiatre, il incite au recul sur certaines méthodes psychanalytiques.
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