Lisez! icon: Search engine
Rétrécissement
Date de parution : 11/05/2023
Éditeurs :
le cherche midi

Rétrécissement

Date de parution : 11/05/2023
Comment un homme en pleine défaite professionnelle et sentimentale voit son espace social et sa vie rétrécir – et même son corps ?
Baudouin Villard enseigne la philosophie dans un lycée catholique et écrit des essais snobés par le succès. Il a divorcé une fois, il s’apprête à divorcer une deuxième fois. Il... Baudouin Villard enseigne la philosophie dans un lycée catholique et écrit des essais snobés par le succès. Il a divorcé une fois, il s’apprête à divorcer une deuxième fois. Il se fait l’effet d’un velléitaire en amour et dans le plaisir, licencié par ses épouses. Morose, pensant qu’il traverse la... Baudouin Villard enseigne la philosophie dans un lycée catholique et écrit des essais snobés par le succès. Il a divorcé une fois, il s’apprête à divorcer une deuxième fois. Il se fait l’effet d’un velléitaire en amour et dans le plaisir, licencié par ses épouses. Morose, pensant qu’il traverse la fameuse crise de la quarantaine, il consulte un psychiatre. Le Dr Nadaillac craint que son patient ne soit atteint depuis longtemps du funeste syndrome d’Alceste, un trouble de l’humeur pouvant entraîner des épisodes psychotiques. Or, à mesure que le temps passe, Baudouin ressent d’indicibles symptômes physiques et psychiques de resserrement existentiel. En même temps qu’il se désocialise, il se décharne – sans s’inquiéter de savoir quel traumatisme se trouve à l’origine de cette catastrophe progressive. Il s’y résigne. Une idylle, avec une jolie quadragénaire, et une nouvelle amitié, avec un vieil homme secret au passé sanglant, redonneront un peu d’épaisseur à ses jours, mais des événements malheureux raviveront ses désordres mentaux au point de le métamorphoser corps et âme.

L’humour passe pour être l’élégance du désespoir. Dans ce roman où flânent les mânes de Guy de Maupassant et d’Emmanuel Bove, Frédéric Schiffter rappelle aussi que l’ironie est le sourire navré de la lucidité.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782749177625
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 130 x 200 mm
EAN : 9782749177625
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 130 x 200 mm

Ils en parlent

« Maladive misanthropie.
B.Villard prof de philo vient de divorcer pour la 2éme fois, il va très mal et va consulter un psy qui lui annonce de souffrir du syndrome d'Alceste. Sa vie se raréfie, s'étiole, s'amenuise et perdant pied dans cette inéluctable spirale d'un désespoir incurable, avec lucidité et ironie. »
Pascal / FNAC La Défense

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didjmix 18/07/2023
    Notre auteur, philosophe, écrit parfois des romans en plus de ses essais. son personnage principal l'est aussi présentement, prof de philo. Il se fait quitter par sa deuxième femme, il tombe amoureux d'une nouvelle. Il est fatigué de son métier de prof et pas vraiment un écrivain à succès. Mais surtout tout rétrécit : son logement, ses amis, ses activités. Il maigrit aussi. Que lui arrive-t-il ? La plume est belle et les pensées, intelligentes, très bien distillées pour une histoire qui semble simple mais...
  • Cartouches 12/06/2023
    Histoire d’une disparition Philosophe et essayiste passé à la fiction, Frédéric Schiffter publie son deuxième roman, l’histoire d’un homme qui s’efface : 𝑹𝒆#769;𝒕𝒓𝒆#769;𝒄𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕. Baudoin Villard est un professeur de philosophie et petit intellectuel, invité sporadiquement à des émissions de télévision peu regardées. La quarantaine passée, cet essayiste subit un deuxième licenciement amoureux : sa première femme l’avait congédié pour une autre femme, sa seconde, Federica, le remplace par son patron, un riche promoteur immobilier, bétonneur de la côte atlantique. Sans capital financier conséquent et avec un pouvoir attractif limité, Federica s’est lassée de lui et l’humilie : « 𝑈𝑛 #8462;𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑’𝑎𝑐#8462;𝑎𝑡 𝑛𝑢𝑙 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 #8462;𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒#769; ». L’univers de Baudoin rétrécit : il passe d’un grand appartement de 200 m2 à un deux-pièces, doit se séparer de ses livres et ses amis le lâchent. Ils lui préfèrent son ex-compagne qui raconte à qui veut bien l’entendre qu’elle était sous l’emprise d’un pervers, d’un "bourreau psychique". Il est remplacé, déplacé, dépassé. Ce qu’on pouvait appréhender comme une crise de la quarantaine cache un mal plus profond : cet #8462;𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑛𝑢𝑚𝑒#769;𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 ne comprend plus rien de la vie, et assiste au rétrécissement de son existence. « 𝑆𝑎𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒, 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑝𝑠𝑦𝑐#8462;𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒#769;𝑐𝑟𝑜𝑖#770;𝑡𝑟𝑒. » De moins en moins adapté à la vie sociale qui lui cause un terrible malaise, il se recroqueville sur lui-même. 𝐶𝑙𝑎𝑢𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝#8462;𝑖𝑙𝑒, Baudoin trouve sa place uniquement reclus (dans sa chambre à part lorsqu’il habitait le foyer conjugal, puis dans son petit appartement, qu’il aura de plus en plus de mal à quitter). D’un état général «cafardeux plutôt stable», sa vie oscille entre ennui et douleur. Son seul ami va être son nouveau voisin dans la résidence, M. Levy, 90 ans, avec lequel il fait la discussion et par l’entremise duquel il rencontre Betti, sa fille. Baudoin commencera une liaison amoureuse avec elle, mais son rétrécissement poursuivra son chemin, son moi se rétracte, inexorablement, malgré les discussions avec le Dr Nadaillac, son psychiatre. Jusqu’où ? La fin du roman, qu'on se garde bien de dévoiler, est brillamment conçue et finement menée, tant sur le fond que sur la forme. Dans ce roman, Schiffter expose des réflexions très justes sur la famille, les relations hommes/femmes, la prétendue solidité de l’amitié, et crée le néologisme des "𝑒𝑚𝑝𝑎𝑡#8462;𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠" : cette nouvelle espèce de tartuffes qui se soucient des victimes à la mode et qui vont de paire avec l’engeance des autoproclamées victimes. 𝑹𝒆#769;𝒕𝒓𝒆#769;𝒄𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 est un roman existentiel aux accents schopenhaueriens par ce pessimisme de l'existence et kafkaien par l’inéluctabilité de la métamorphose de Baudoin. Histoire d’une disparition Philosophe et essayiste passé à la fiction, Frédéric Schiffter publie son deuxième roman, l’histoire d’un homme qui s’efface : 𝑹𝒆#769;𝒕𝒓𝒆#769;𝒄𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕. Baudoin Villard est un professeur de philosophie et petit intellectuel, invité sporadiquement à des émissions de télévision peu regardées. La quarantaine passée, cet essayiste subit un deuxième licenciement amoureux : sa première femme l’avait congédié pour une autre femme, sa seconde, Federica, le remplace par son patron, un riche promoteur immobilier, bétonneur de la côte atlantique. Sans capital financier conséquent et avec un pouvoir attractif limité, Federica s’est lassée de lui et l’humilie : « 𝑈𝑛 #8462;𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑’𝑎𝑐#8462;𝑎𝑡 𝑛𝑢𝑙 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 #8462;𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒#769; ». L’univers de Baudoin rétrécit : il passe d’un grand appartement de 200 m2 à un deux-pièces, doit se séparer de ses livres et ses amis le lâchent. Ils lui préfèrent son ex-compagne qui raconte à qui veut bien l’entendre qu’elle était sous l’emprise d’un pervers, d’un "bourreau psychique". Il est remplacé, déplacé, dépassé. Ce qu’on pouvait appréhender comme une crise de la quarantaine cache un mal plus profond : cet #8462;𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑛𝑢𝑚𝑒#769;𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 ne comprend plus rien de la vie, et assiste au rétrécissement de son existence. « 𝑆𝑎𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟...
    Lire la suite
    En lire moins
  • cathulu 28/05/2023
    Baudouin Villard enseigne la philosophie dans un lycée catholique. Il a commis quelques essais qui ne lui ont guère valu de notoriété, ce qui le dévalue sérieusement aux yeux de sa seconde épouse qui attendait de lui un plus grand retour sur investissement. Le voilà donc chassé de chez lui et entamant  ce qu'il croit être une crise de la quarantaine mais va s'avérer beaucoup plus grave. En effet, se nourrissant de quelques amandes, Baudouin va progressivement maigrir et , malgré une amitié avec un vieux voisin et bientôt une liaison avec la fille de ce dernier, va ressentir des sensations de plus en plus inquiétantes. Nous suivons avec fascination, mais  aussi détachement, ce parcours  d'un personnage dont nous ne savons jamais si ce qu'il affirme est vrai, car ne disposons que de son point de vue. La quatrième de couverture, trop détaillée, évoque Maupassant, avec raison, mais le roman de Frédéric Schiffter  reste davantage dans le domaine psychiatrique que fantastique.  La toute fin apporte une touche d'humanité bienvenue.
Inscrivez-vous à la newsletter pour ne rater aucune actualité du Cherche Midi
Découvrez, explorez, apprenez, riez, lisez !