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Robert Oppenheimer - Triomphe et tragédie d'un génie - Prix Pulitzer 2006
Peggy Sastre (traduit par)
Date de parution : 15/06/2023
Éditeurs :
le cherche midi

Robert Oppenheimer - Triomphe et tragédie d'un génie - Prix Pulitzer 2006

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Peggy Sastre (traduit par)
Date de parution : 15/06/2023
La biographie événement qui a inspiré le film Oppenheimer de Christopher Nolan
Le génie est parfois une malédiction. Robert Oppenheimer fut l’un des plus grands physiciens de son temps. Peu d’hommes pouvaient rivaliser avec son intelligence exceptionnelle et sa fantastique intuition scientifique.... Le génie est parfois une malédiction. Robert Oppenheimer fut l’un des plus grands physiciens de son temps. Peu d’hommes pouvaient rivaliser avec son intelligence exceptionnelle et sa fantastique intuition scientifique. Ce talent hors norme l’a mené vers l’invention ultime, capable d’éradiquer la planète : la bombe atomique. Que penser d’un don... Le génie est parfois une malédiction. Robert Oppenheimer fut l’un des plus grands physiciens de son temps. Peu d’hommes pouvaient rivaliser avec son intelligence exceptionnelle et sa fantastique intuition scientifique. Ce talent hors norme l’a mené vers l’invention ultime, capable d’éradiquer la planète : la bombe atomique. Que penser d’un don qui conduit à la destruction universelle ? D’une soif de connaissance dont l’aboutissement est l’extinction de la vie elle-même ? Aucun homme n’a été confronté si directement à un tel dilemme.

Avec cette biographie, sacrée par le prix Pulitzer, Kai Bird et Martin J. Sherwin sondent la vie du père de la bombe atomique. Ils en explorent toutes les facettes, intimes et professionnelles, pour décrire un destin unique qui, à lui seul, résume toute l’histoire du xxe siècle : la folie de la guerre et la paranoïa du maccarthysme, la soif inextinguible de progrès et la course vers l’abîme.

Ce livre n’est en rien un ouvrage de spécialiste. Il s’adresse à tous et mêle la précision historique à la finesse psychologique, la qualité de l’enquête au rythme d’un grand roman.

« Le portrait captivant de l’une des figures les plus essentielles et paradoxales de notre histoire contemporaine. » — Christopher Nolan
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EAN : 9782749176260
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 912
Format : 154 x 220 mm
EAN : 9782749176260
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 912
Format : 154 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JHernand 17/02/2024
    Impressions de lecture Un pavé : 772 pages, plus de 100 pages de notes et de bibliographie. J’ai failli abandonner à plusieurs reprises mais à chaque fois quelque chose a ranimé mon attention dans la vie extraordinaire de ce génie de la physique. On aurait pu aussi le sous titrer – Oppenheimer et (ou contre) le FBI – tant les démêlées avec cet organisme structurent majoritairement l’ouvrage. Un aspect qui est très bien mis en exergue dans le film mais parfois un peu fastidieux dans le livre, tant il est fouillé, touffu, tant le nombre de personnes impliquées est vaste. Quelques chapitres sur l’appartenance ou non de Oppenheimer au parti communiste, sa participation ou non à la rédaction de documents sont un peu lassants car on reste dans l’hypothèse, la supputation ou la malveillance. La personne par contre est captivante, gamin hyperactif et surdoué (comme on dirait à notre époque), première conférence de minéralogie à 12 ans. Etudiant introverti, aux problèmes psychologiques graves, mauvais manipulateur mais très vite brillant théoricien. La reconnaissance de son génie le transformera en véritable chef, au discours fluide et brillant, plus tard en véritable prêcheur pour une collaboration mondiale des données sur l’atome et contre la bombe H. Véritable « éponge culturelle » Oppenheimer séduira par sa culture la plupart des personnes qu’il côtoiera, y compris le général Leslie Groves, responsable de l’organisation militaire et de la sécurité de l’opération Manhattan. Oppenheimer qui n’a jamais eu le prix Nobel contrairement à beaucoup de ses collègues était un visionnaire, promoteur d’idées et d’orientations, la vitesse de sa pensée, sa profondeur d’analyse et sa perception des conséquences d’une hypothèse ou d’un calcul en faisait une véritable locomotive pour toutes ses équipes. Beaucoup de ses élèves ou collègues ont ainsi pu élargir ou résoudre des problèmes à partir de ses propositions. Pour un scientifique c’est une énorme satisfaction de voir ses idées s’implanter, germer puis s’épanouir, parfois au dépend de sa propre carrière mais cela vous impose nécessairement comme un « maître ». Cela provoque aussi des animosités, des rivalités parfois et il en aura sa part, notamment avec Edward Teller le créateur de la bombe H. Outre ses opinions de gauche et ses liens anciens et distants avec le parti communiste, ses démêlés avec le FBI, sont en grande partie l’aboutissement de la haine d’un individu rancunier et ambitieux Lewis Strauss, président de la Commission de l’énergie atomique et anti-communiste viscéral. Strauss, totalement en phase avec le maccarthysme de cette époque est un familier du célèbre J. Edgar Hoover, le patron du FBI. Sectateur de la suprématie américaine par la course à l’armement nucléaire, il n’aura de cesse de faire supprimer l’accréditation d’Oppenheimer et détruire l’homme. Le livre illustre aussi deux autres aspects permettant de comprendre l’évolution de ce personnage hors du commun. La personnalité de son épouse, Kitty, d’une part, communiste engagée et soutien indéfectible de son illustre époux, en particulier dans les manifestations de faiblesse psychologique de ce dernier, sous le coup d’émotions intenses. Le second point est l’antisémitisme rampant ou déclaré, aux Etats-Unis, qui permettra à certains journaux libéraux, lors de la « réhabilitation » d’Oppenheimer, de faire le parallèle avec l’affaire Dreyfus en France. Si vous êtes prêts à affronter l’ouvrage, lisez le ou autrement allez voir le film qui illustre bien, l’enquête de la commission de l’énergie atomique et la période principale du projet Manhattan. Et pour terminer, un conseil sur le même sujet et avec les mêmes protagonistes, l’excellent roman graphique « La Bombe », d’Alcante, L. F. Bollée et Denis Rodier, paru chez Glénat en 2020. Bon, 450 pages de dessins aussi. Mais passionnant aussi. Impressions de lecture Un pavé : 772 pages, plus de 100 pages de notes et de bibliographie. J’ai failli abandonner à plusieurs reprises mais à chaque fois quelque chose a ranimé mon attention dans la vie extraordinaire de ce génie de la physique. On aurait pu aussi le sous titrer – Oppenheimer et (ou contre) le FBI – tant les démêlées avec cet organisme structurent majoritairement l’ouvrage. Un aspect qui est très bien mis en exergue dans le film mais parfois un peu fastidieux dans le livre, tant il est fouillé, touffu, tant le nombre de personnes impliquées est vaste. Quelques chapitres sur l’appartenance ou non de Oppenheimer au parti communiste, sa participation ou non à la rédaction de documents sont un peu lassants car on reste dans l’hypothèse, la supputation ou la malveillance. La personne par contre est captivante, gamin hyperactif et surdoué (comme on dirait à notre époque), première conférence de minéralogie à 12 ans. Etudiant introverti, aux problèmes psychologiques graves, mauvais manipulateur mais très vite brillant théoricien. La reconnaissance de son génie le transformera en véritable chef, au discours fluide et brillant, plus tard en véritable prêcheur pour une collaboration mondiale des données sur l’atome et contre la bombe H. Véritable «...
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  • EmmaHG 17/01/2024
    Suite au film que j'ai vu 2 fois, il fallait que je lise le livre. Passionnant. Très détaillé et documenté. Le film est somme toute très fidèle au livre. J'espérais avoir plus d'information sur les impressions personnelles de F. Oppenheimer, mais rien de tel. Le livre permet de bien comprendre toute la chasse aux sorcières du Mac Carthysme dont a été victime le père de la bombe atomique. Pavé qui se lit d'une traite.
  • MilleetunepagesLM 06/01/2024
    Le commentaire de Lynda : Quand j’ai reçu ce livre, j’étais contente de satisfaire ma curiosité à propos du phénomène littéraire et cinématographique que beaucoup de personnes commentaient, je me disais que je pourrais me faire ma propre opinion sur ceci, et c’est ce que j’ai fait. Tout d’abord, je dois dire, que c’est un livre qui est très long à lire, de plus cette biographie nous parle d’un physicien très connu et qui aurait accompli de grandes choses. Mais la science n’est pas mon point fort et encore moins la physique. Ce fut long, mais j’y suis arrivé, le sujet m’intéressait alors j’ai pris mon courage et j’ai continué, en ne voulant pas abandonner. Le plus fort de sa carrière de physicien se serait passé pendant la deuxième guerre mondiale, à ce moment, il aurait travaillé sur la bombe atomique. Mais par chance, il n’y avait pas que le côté scientifique dans ce livre, on parle aussi de l’homme, de qui il était, de sa vie, de ses amours, ce qui lui a donné un côté humain que j’ai apprécié grandement. Oppenheimer était au courant de la politique, mais ne s’en souciait pas vraiment, par contre il était dans la mire du FBI, bien sûr que l’on se devait de contrôler ce style de génie. Une fois la bombe atomique mise au point, malheureusement, lui et les compères scientifiques avec qui il a travaillé, n’ont jamais eu leur mot à dire dans tout ça. On comprend très bien l’injustice dont Oppenheimer a été la victime. J’ai décidé de visionner le film, j’étais presque à la fin de mon livre. Je peux dire que le film ne rend pas parfaitement justice au livre, alors je suis bien contente d’avoir persévérée et lu ce livre jusqu’à la fin. Est-ce que je vous le recommande, tout dépend de vos goûts, moi c’est la curiosité qui m’a poussé et qui m'a d onné l’énergie pour le lire, à vous de voir parce que ce livre n’est pas seulement l’histoire d’Oppenheimer, c’est celui de l’humanité, de la science, de la politique, de la guerre et des grands pouvoirs de ce monde. Au bout du compte, j'ai apprécié d'une certaine façon, cette lecture!Le commentaire de Lynda : Quand j’ai reçu ce livre, j’étais contente de satisfaire ma curiosité à propos du phénomène littéraire et cinématographique que beaucoup de personnes commentaient, je me disais que je pourrais me faire ma propre opinion sur ceci, et c’est ce que j’ai fait. Tout d’abord, je dois dire, que c’est un livre qui est très long à lire, de plus cette biographie nous parle d’un physicien très connu et qui aurait accompli de grandes choses. Mais la science n’est pas mon point fort et encore moins la physique. Ce fut long, mais j’y suis arrivé, le sujet m’intéressait alors j’ai pris mon courage et j’ai continué, en ne voulant pas abandonner. Le plus fort de sa carrière de physicien se serait passé pendant la deuxième guerre mondiale, à ce moment, il aurait travaillé sur la bombe atomique. Mais par chance, il n’y avait pas que le côté scientifique dans ce livre, on parle aussi de l’homme, de qui il était, de sa vie, de ses amours, ce qui lui a donné un côté humain que j’ai apprécié grandement. Oppenheimer était au courant de la politique, mais ne s’en souciait pas vraiment, par contre il était dans la mire du FBI, bien sûr...
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  • RosaSol 05/01/2024
    Quelle lecture pour commencer 2024 ! Oppenheimer a vraiment eu une vie incroyable, et cette biographie en donne un aperçu encore plus saisissant que le film. J’avais été frustrée par certains aspects du film, qui oubliait l’enfance et la période post-« hearing » d’Oppenheimer et oubliait un peu tout le réseau de scientifiques sans qui la bombe n’aurait pas été inventée, mais ce livre n’a aucun de ces deux défauts. Cette trajectoire biographique donne tellement à réfléchir, autant sur le plan de son histoire individuelle que sur le plan philosophique/métaphysique. J’ai été fascinée par plein d’éléments de la trajectoire individuelle d’Oppenheimer. Comment ses ascendants ont préparé le terrain de ce qu’il est devenu (notamment en lui donnant accès à une éducation pédagogiquement très novatrice pour l’époque j’imagine), et comment sa destinée ne lui a pas permis de reproduire cela avec ses propres enfants (j’ai été particulièrement touchée par l’histoire de sa fille Toni, sur qui j’aimerais bien en savoir plus, l’histoire de son fils a l’air aussi intéressante). Comment il a réussi à apprivoiser ses démons intérieurs et tendances dépressives tout au long de sa vie (même si j’aurais bien aimé en savoir plus sur sa vie intérieure post Los Alamos, mais les sources manquent sans doute). Son histoire d’amour avec Jean Tatlock, sa relation aux psy, sa capacité à jouer le rôle du leader alors même qu’il semble avoir une personnalité plutôt introvertie, etc. Et sur le plan plus philosophique/métaphysique, cette biographie et son lien avec la bombe illustre à merveille le lien science/politique et donne énormément à réfléchir (voir l’extrait d’un entretien p. 735), tous ces questionnements sont encore tellement d’actualité… J’ai aussi beaucoup apprécié l’intérêt transversal d’Oppenheimer pour la Science (« dure ») et les humanités et sa conviction d’une nécessité de croiser les deux domaines (j’ai d’ailleurs découvert lors de cette lecture le terme ‘polymathe’). Et puis j’ai beaucoup aimé l’importance donnée aux réseaux scientifiques, on voit bien la science « in the making ». Quelle lecture pour commencer 2024 ! Oppenheimer a vraiment eu une vie incroyable, et cette biographie en donne un aperçu encore plus saisissant que le film. J’avais été frustrée par certains aspects du film, qui oubliait l’enfance et la période post-« hearing » d’Oppenheimer et oubliait un peu tout le réseau de scientifiques sans qui la bombe n’aurait pas été inventée, mais ce livre n’a aucun de ces deux défauts. Cette trajectoire biographique donne tellement à réfléchir, autant sur le plan de son histoire individuelle que sur le plan philosophique/métaphysique. J’ai été fascinée par plein d’éléments de la trajectoire individuelle d’Oppenheimer. Comment ses ascendants ont préparé le terrain de ce qu’il est devenu (notamment en lui donnant accès à une éducation pédagogiquement très novatrice pour l’époque j’imagine), et comment sa destinée ne lui a pas permis de reproduire cela avec ses propres enfants (j’ai été particulièrement touchée par l’histoire de sa fille Toni, sur qui j’aimerais bien en savoir plus, l’histoire de son fils a l’air aussi intéressante). Comment il a réussi à apprivoiser ses démons intérieurs et tendances dépressives tout au long de sa vie (même si j’aurais bien aimé en savoir plus sur sa vie intérieure post Los...
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  • germ1tor 18/10/2023
    Oppenheimer est un enfant surdoué qui excelle dans toutes les matières. Issu d’un milieu juif très aisé , il se révèle introverti voire asocial. Il ne trouve sa voie que tardivement: la physique théorique, plus précisément la physique quantique qui est en plein essor dans l’entre-deux guerres, avec une ruche de physiciens éminents, brillants tous un jour ou l’autre Prix Nobel ou équivalent. C’est dans ce vivier qu’Oppenheimer va s’épanouir et s’affirmer l’un des meilleurs voire le meilleur d’entre eux. C’est un humaniste très à gauche et ne s’en cache pas en soutenant financièrement par exemple les républicains espagnols à la fin des années 30. Ainsi « naît » le père de la bombe atomique. Il se voit confier la direction scientifique et technique du projet Manhattan, un projet scientifique qui devient un projet d’ingénierie d’ampleur, où Oppie passe du rôle du génie scientifique au manager conciliateur promouvant les échanges d’idées, les contradictions et le participatif. Un incroyable challenge à plus d’un titre. Il s’agit d’abord de diriger une équipe pluridisciplinaire et multi-culturelle avec des scientifiques et ingénieurs, tous brillants et ultra compétents, mais tous ingérables de par leur ego surdimensionné. Un challenge de planning. Etre prêt au plus tôt pour devancer les nazis. Un challenge politique où les exigences du pouvoir contraignent les choix de recrutement et placent sur l’équipe un étau de confidentialité au nom de la sécurité nationale. Les conflits de toutes sortes nous sont dévoilés… conflit d’intérêt, cas de conscience sont nombreux et intéressants pour appréhender les tenants de la nature humaine dans cette aventure hors du commun. A Los Alamos, Oppie traite et résout les problèmes de toutes sortes, avec brio il survole les embûches. Mais l’éthique le rattrape une fois le projet en phase d’exécution finale. Le paroxysme est atteint avec les modalités d’utilisation de la bombe. Comment s’en servir? Comme arme de destruction massive? Comme arme de dissuasion? Comme arme diplomatique? Comme un capital mondial à sanctuariser? La décision de Truman tombe sans discussion: utiliser le « gadget » avant le 15 Août 1945 pour couper l’herbe sous le pied des Russes. J’apprends grâce à cette bibliographie: a) la reddition annoncée des Japonais dès Juin, ceux-ci cherchant à négocier la paix; b) l’accord Truman-Staline pour une déclaration de guerre russe contre le Japon avant le 15 Août Malgré (ou à cause de) ces deux faits, Truman choisit la bombe pour s’assurer que le Japon ne se rende qu’à la seule Amérique et surtout pour asseoir une suprématie américaine post guerre incontestable. Au delà du succès du premier essai Trinity, Oppenheimer et nombre de ses collègues éprouvent un sentiment de culpabilité énorme, une responsabilité historique. Comme il l’avait deviné dès 1945, il a ouvert la course à l’armement avec l’URSS et la prolifération devient inévitable. A cause de son opposition ouverte à la Super bombe, la bombe H, il va devoir faire face au lobby de l’Air Force, des industriels et financiers républicains et enfin, en plein maccarthysme, à une véritable chasse aux sorcières visant à le démolir. Sa réhabilitation ne sera que trop pâle et trop tardive. Je trouve les problèmes métaphysiques soulevés parfaitement résumés dans la formule de Rabelais: « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » C’est une remarquable autobiographie qui nous transporte dans les années de la toute puissance américaine avec tous ses travers, capable du pire comme du meilleur.Oppenheimer est un enfant surdoué qui excelle dans toutes les matières. Issu d’un milieu juif très aisé , il se révèle introverti voire asocial. Il ne trouve sa voie que tardivement: la physique théorique, plus précisément la physique quantique qui est en plein essor dans l’entre-deux guerres, avec une ruche de physiciens éminents, brillants tous un jour ou l’autre Prix Nobel ou équivalent. C’est dans ce vivier qu’Oppenheimer va s’épanouir et s’affirmer l’un des meilleurs voire le meilleur d’entre eux. C’est un humaniste très à gauche et ne s’en cache pas en soutenant financièrement par exemple les républicains espagnols à la fin des années 30. Ainsi « naît » le père de la bombe atomique. Il se voit confier la direction scientifique et technique du projet Manhattan, un projet scientifique qui devient un projet d’ingénierie d’ampleur, où Oppie passe du rôle du génie scientifique au manager conciliateur promouvant les échanges d’idées, les contradictions et le participatif. Un incroyable challenge à plus d’un titre. Il s’agit d’abord de diriger une équipe pluridisciplinaire et multi-culturelle avec des scientifiques et ingénieurs, tous brillants et ultra compétents, mais tous ingérables de par leur ego surdimensionné. Un challenge de planning. Etre prêt au plus tôt pour devancer les nazis. Un challenge politique où...
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