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SPQR. Histoire de l'ancienne Rome.
Simon Duran (traduit par)
Date de parution : 13/10/2016
Éditeurs :
Perrin

SPQR. Histoire de l'ancienne Rome.

Simon Duran (traduit par)
Date de parution : 13/10/2016
Véritable phénomène : LA synthèse qui révise l'histoire de Rome, de sa fondation à sa chute, par une immense historienne anglaise.
​Prix du livre d’histoire de l’Europe 2017.

L’ancienne Rome continue de soutenir l’édifice de la culture occidentale, de façonner notre vision du monde et la place que nous y occupons. Mais comment et pourquoi ce qui n’était...

L’ancienne Rome continue de soutenir l’édifice de la culture occidentale, de façonner notre vision du monde et la place que nous y occupons. Mais comment et pourquoi ce qui n’était qu’un village insignifiant dans le centre de l’Italie a-t-il pu devenir une puissance à ce point dominante, exerçant son autorité...

L’ancienne Rome continue de soutenir l’édifice de la culture occidentale, de façonner notre vision du monde et la place que nous y occupons. Mais comment et pourquoi ce qui n’était qu’un village insignifiant dans le centre de l’Italie a-t-il pu devenir une puissance à ce point dominante, exerçant son autorité sur un vaste territoire déployé à travers trois continents et façonnant nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, l’empire, le luxe ou la beauté ? Pour y répondre, Mary Beard retrace mille ans d’histoire de l’Urbs, du mythe fondateur de Romulus et Remus à l’édit de l’empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’empire (IIIe siècle).
Ce faisant, l’auteur conteste les perspectives historiques confortables, refusant l’admiration simpliste ou la condamnation systématique. Elle montre que l’histoire romaine, loin d’être figée dans le marbre, est constamment révisée en fonction de nouvelles connaissances. Rome ne fut pas, par exemple, le petit frère violent de la Grèce, féru d’efficacité militaire, là où son aînée aurait au contraire privilégié la recherche intellectuelle. De célèbres personnages – Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron – prennent ainsi une tout autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles – les femmes, les esclaves et affranchis, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs – retrouvent leur place dans l’éblouissante aventure romaine.
SPQR – Senatus PopulusQue Romanus – est l’abréviation qu’utilisent les Romains pour désigner leur État. À travers ce livre exceptionnel, ponctué par une centaine d’illustrations, le Sénat et le Peuple de Rome reprennent vie.
 

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EAN : 9782262048716
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 450
Format : 165 x 240 mm
EAN : 9782262048716
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 450
Format : 165 x 240 mm

Ils en parlent

Le chef d'oeuvre s'impose, sans que le travail colossal qui l'a produit n'apparaisse.
L'Histoire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cartahu 08/12/2023
    Ouvrage passionnant, même avec ses 663 pages. Le contenu est d'une richesse incroyable et se raconte dans un style léger, certainement très bien traduit. l'auteur a une culture romaine gigantesque et nous en transmet des parties jugées significatives avec un immense talent. C'est tout sauf un bouquin pour intellectuels historiens ! Le plaisir et le bonheur de lire (et éventuellement de s'instruire)
  • michdesol 04/05/2023
    Voici une histoire de la Rome antique de haute volée. Mary Beard s'intéresse à Rome de sa naissance vers le VIIIe siècle avant J.-C. à l'an 212, date à laquelle l'empereur Caracalla décréta que "tout habitant libre de l'empire serait un citoyen romain à part entière". Le choix de l'auteure exclut donc la période allant de l'avènement du christianisme à Rome au déclin et à la fin de l'empire. Sans entrer dans le détail des événements, sauf pour illustrer son propos, c'est les grandes évolutions et les tendances profondes qui sont donc ici étudiées, le coeur du sujet étant l'identité romaine et la question « qu'est-ce qu'être romain ? ». Sont particulièrement étudiés les rapports sociaux entre maîtres et esclaves ainsi qu'entre riches et pauvres, la place de l'institution militaire, le rôle du sénat et son comportement face aux empereurs autocrates. On trouvera ici autant de plaisir de lecture que dans les romans situés dans l'antiquité. L'un et les autres se complètent.
  • VirginieDoucet 30/10/2022
    Il m’en a fallu du temps pour achever cette brique !N’étant pas historienne, certains passages et questions me passionnent moins et j’ai donc fait des petites pauses dans ma lecture pour éviter l’overdose d’informations. Néanmoins, je n’ai jamais lâché totalement l’affaire et j’ai lu la plus grande partie de cet ouvrage avec plaisir car Mary Beard est une conteuse exceptionnelle et une vulgarisatrice hors-normes. L’historienne nous embarque dans un long périple allant de la fondation de Rome (se demandant ce qu’il en est exactement de cette « fondation » et du mythique Romulus) à l’octroi de la citoyenneté romaine à tous les habitants de l’empire par Caracalla (ensuite, c’est une autre histoire selon elle). Outre le récit des grands événements politiques de l’histoire romaine, ce qui est passionnant, c’est la peinture du quotidien que nous dresse l’autrice : comment vivaient les Romains, quelle éducation les enfants recevaient ils , quelle était là vie des femmes… Bref, j’adhère à 100% à la quatrième de couverture qui crie au chef d’œuvre sans qu’apparaisse le travail colossal qui le sous-tend. Une référence absolue sur la Rome antique.
  • pencrannais 13/07/2022
    Un livre d’histoire qui se lit comme un roman. Mary Beard réussit le tour de force de nous plonger dans un millénaire d’histoire romaine et de nous rendre cette époque, ce peuple, ces événements, totalement modernes. 543 pages divisées en 12 chapitres dont la majorité sont consacrés à la Rome archaïque et républicaine. Mary Beard est plus intéressée par l’évolution de la petite cité en Empire que par la gestion de ce même empire. Mais son histoire ne se contente pas de raconter les évènements qui ont fait Rome, ses guerres et ses grands personnages, mais ce qui rend réellement son ouvrage passionnant ce sont ces études économiques, commerciales, sociétales, culturelles, religieuses, etc. Et on s’aperçoit que la civilisation romaine est extraordinairement proche de la notre dans sa mentalité, dans sa politique, dans sa diplomatie, dans sa répartition des richesses, dans ses interrogations … Mary Beard fait de subtils parallèles avec notre époque. Elle met particulièrement l’accent sur les conflits entre riches et pauvres et sur les réformes proposées (par les Gracques, notamment) et sur la résistance des possédants à tous ce qui remettrait en cause leur position sociale. Sur cette notion de liberté qui n’est brandit que par les riches qui veulent sauver leur liberté de posséder (les terres, le pouvoir, les richesses) et qui manipulent les foules en ce sens. Sur l’impérialisme romain qui sert souvent les intérêts de la classe dirigeante pour obtenir et asseoir leur pouvoir. La question du mariage, de la naissance, de la mort, de l’esclavage sont abordés avec une hauteur de vie qui profite aux néophytes de l’histoire romaine. Les clichés sont étudiés et les découvertes de l’archéologie permettent souvent de nuancer les les propos définitifs de Cicéron ou de Salluste. Mary Beard retrace avec beaucoup d’humour et un style (et une traduction remarquable) d’une grande simplicité et d’une fluidité extraordinaire, l’histoire de cet empire mainte fois fantasmé dans les films, romans et séries. Si vous voulez connaître l’enfance de note civilisation occidentale (les racines et la naissance se situant un peu plus à l’est, en Grèce et en Mésopotamie), si vous voulez lire un essai facile d’accès, passionnant, sérieux dans son propos, écho de notre propre monde, avec une plume de qualité et un humour salvateur, n’hésitez pas. Ce livre est pour vous !Un livre d’histoire qui se lit comme un roman. Mary Beard réussit le tour de force de nous plonger dans un millénaire d’histoire romaine et de nous rendre cette époque, ce peuple, ces événements, totalement modernes. 543 pages divisées en 12 chapitres dont la majorité sont consacrés à la Rome archaïque et républicaine. Mary Beard est plus intéressée par l’évolution de la petite cité en Empire que par la gestion de ce même empire. Mais son histoire ne se contente pas de raconter les évènements qui ont fait Rome, ses guerres et ses grands personnages, mais ce qui rend réellement son ouvrage passionnant ce sont ces études économiques, commerciales, sociétales, culturelles, religieuses, etc. Et on s’aperçoit que la civilisation romaine est extraordinairement proche de la notre dans sa mentalité, dans sa politique, dans sa diplomatie, dans sa répartition des richesses, dans ses interrogations … Mary Beard fait de subtils parallèles avec notre époque. Elle met particulièrement l’accent sur les conflits entre riches et pauvres et sur les réformes proposées (par les Gracques, notamment) et sur la résistance des possédants à tous ce qui remettrait en cause leur position sociale. Sur cette notion de liberté qui n’est brandit que par les...
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  • Bigmammy 02/03/2022
    Pourquoi lire aujourd'hui une histoire de l'empire romain ? Mes six années d'apprentissage du Latin entre 1957 et 1963 ne m'ont sans doute pas laissé de profonds souvenirs … J'avais toutefois encore en mémoire des noms de personnages : l'étude laborieuse de Virgile et son Eneïde avec son héros fuyant Troie avec son père sur le dos et son jeune fils, le combat fraticide entre Romulus et Remus, les laborieuses (pour moi) traductions des plaidoiries de Cicéron, les récits autobiographiques de la Guerre des Gaules par César, l'homme « nouveau » Marius, Catilina, Jugurtha, les guerres à répétition contre Carthage « Catago delenda est » … et le divin Auguste, le premier empereur. Tout ça bien confus dans ma mémoire qui flanche et l'envie de remettre toutes ces notions dans l'ordre. D'un abord facile, riche de références contemporaines que chacun peut comprendre, Mary Beard livre ici un récit passionnant sur le berceau de la civilisation occidentale. Un démenti méticuleux à l'image rêvée de la Rome républicaine aux institutions modèles. L'éditeur présente ainsi ce document passionnant : « Comment ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie est-il devenu le siège d'un empire dominant la Méditerranée ? Mary Beard raconte dans cet ouvrage majeur l'émergence puis la chute d'une culture sans précédent, qui a façonné nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, la violence politique, l'empire, le luxe ou la beauté. Du mythe fondateur de Romulus et Remus (VIIIe siècle av. J.-C.), à l'édit de l'empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire (IIIe siècle), Mary Beard retrace toute l'histoire de l'Urbs.» Mary Beard place la charnière de la période aux ides de mars (44 avant J-C), jour de l'assassinat de César par Brutus, un homme à l'époque enfoncé jusqu'au cou dans les dettes et pratiquant l'usure au taux de 48% ! En réalité, l'expansion de l'empire fait exploser les institutions politiques conçues à une échelle relativement modeste et qui n'a pas évolué depuis le IVè siècle avant J-C, déjà mal adaptées au gouvernement de la péninsule italienne. Au premier siècle avant J-C, Rome est devenue une métropole abritant un million d'habitants, où la faim, l'exploitation et les graves disparités de fortune servent de catalyseur aux protestations, aux émeutes et aux crimes. Cette démocratie était essentiellement fondée sur la fortune. Un dernier siècle qui fut florissant pour les arts, la poésie, la théorie, les inventions, où l'Etat avait pour mission de s'assurer que les citoyens avaient de quoi se nourrir, une ère féconde dans l'analyse et l'innovation politique, celle des réformes conduites par Caïus Gracchus (122 av. JC) avec distribution de terres aux paysans pauvres. Le talent de l'historienne britannique « soulève le capot » de certains événements devenus mythiques. Elle explique le contexte, l'ambiance, le paysage politique, la situation économique et sociale en fonction d'éléments issus des plus récentes découvertes archéologiques. On comprend ainsi que la question qui fait tomber la République est son système de gouvernance et la limitation dans le temps des pouvoirs (2 Consuls élus pour 1 an …) : une incapacité à traiter les problèmes administratifs. César et Pompée, à la tête de leurs armées quasiment privées, défient les institutions encore plus fort que Sylla ou Marius. Si on considère aussi la vulnérabilité du Sénat face à la corruption, la domination des réseaux d'influence … l'autocratie devient la seule solution, avec la manière dont Auguste parvînt à établir le pouvoir personnel en tant qu'institution permanente. Pour les deux siècles suivants, 14 empereurs établissent une forme de stabilité politique, malgré de nombreux assassinats. Et qui vont se confronter à l'émergence d'une secte qui refuse d'honorer les dieux romains : les chrétiens. Une leçon de politique, terriblement contemporaine, et qui donne à réfléchir …Pourquoi lire aujourd'hui une histoire de l'empire romain ? Mes six années d'apprentissage du Latin entre 1957 et 1963 ne m'ont sans doute pas laissé de profonds souvenirs … J'avais toutefois encore en mémoire des noms de personnages : l'étude laborieuse de Virgile et son Eneïde avec son héros fuyant Troie avec son père sur le dos et son jeune fils, le combat fraticide entre Romulus et Remus, les laborieuses (pour moi) traductions des plaidoiries de Cicéron, les récits autobiographiques de la Guerre des Gaules par César, l'homme « nouveau » Marius, Catilina, Jugurtha, les guerres à répétition contre Carthage « Catago delenda est » … et le divin Auguste, le premier empereur. Tout ça bien confus dans ma mémoire qui flanche et l'envie de remettre toutes ces notions dans l'ordre. D'un abord facile, riche de références contemporaines que chacun peut comprendre, Mary Beard livre ici un récit passionnant sur le berceau de la civilisation occidentale. Un démenti méticuleux à l'image rêvée de la Rome républicaine aux institutions modèles. L'éditeur présente ainsi ce document passionnant : « Comment ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie est-il devenu le siège d'un empire dominant la Méditerranée ? Mary Beard raconte dans...
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