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Un autre monde
L'ère des dictateurs
Date de parution : 19/05/2022
Éditeurs :
Perrin

Un autre monde

L'ère des dictateurs

Date de parution : 19/05/2022
Le basculement du monde.
Depuis 2014, Alain Frachon tient chaque semaine une chronique célébrée pour son style et sa vista. Fin du mandat de Barack Obama et présidence disruptive de Donald Trump, crises et... Depuis 2014, Alain Frachon tient chaque semaine une chronique célébrée pour son style et sa vista. Fin du mandat de Barack Obama et présidence disruptive de Donald Trump, crises et guerres à répétition au Moyen-Orient (Syrie, Liban, Iran ,Irak, califat…) grand retour de la Russie et jeu trouble de la... Depuis 2014, Alain Frachon tient chaque semaine une chronique célébrée pour son style et sa vista. Fin du mandat de Barack Obama et présidence disruptive de Donald Trump, crises et guerres à répétition au Moyen-Orient (Syrie, Liban, Iran ,Irak, califat…) grand retour de la Russie et jeu trouble de la Turquie, affaiblissement spectaculaire de l’Occident face à l’irrésistible ascension de la Chine ; sur tous ces sujets, l’auteur pèse, compare, argumente sans oublier de décocher des piques en totale liberté de l’esprit, dans la lignée de Raymond Aron et Pierre Hassner.
Pour cette édition, il a choisi une petite centaine de ses chroniques, toutes revues et révisées. Une préface très personnelle et un essai inédits sur la chine, complètent l’ensemble, augmenté d’une chronologie et d’un index.
Un tableau magistral d’un changement radical qui signe peut-être la fin de l’Occident.L’histoire d’un septennat qui compte pour un siècle !
 
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EAN : 9782262097554
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 150 x 225 mm
EAN : 9782262097554
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 150 x 225 mm

Ils en parlent

" Un ouvrage de référence intitulé «Un autre monde» avec pour sous titre «l’ère des dictateurs». Fort de 354 pages, ce livre inédit, avec un avant-propos original, est une compilation d'une centaine des chroniques de M. Frachon parues dans le Monde depuis 2014 "
La lettre de l'audiovisuel

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PJN 08/04/2024
    Ce recueil d'articles permet de mieux comprendre les enjeux de l'actualité internationale. Pour comprendre Poutine, il faut de la perspective historique : l'Empire russe puis l'URSS et son glacis, la volonté de disposer d'une sphère de domination en bordure, de dominer son étranger proche, c'est une obsession russe. La Chine, l'Iran, l'Europe, les Etats-Unis et le phénomène Trump, Alain Frachon nous explique leurs défis et met la géopolitique à portée de l'honnête homme, dans un style agréable à lire.
  • Sultanetta 29/06/2023
    Excellent et très bien écrit. Tout est clair, sans élucubrations et un enfant peut suivre le fil de ces chroniques. Je me demande aussi comment ce journaliste n'est pas plus consulté. Il n'y aucune morale ni vraiment de recommandations dans ce livre et c'est ce qui fait sa force car en suivant les chroniques pas à pas, les conclusions se présentent d'elles même. La montée de l'influence chinoise et de la colère de Putin sont rapidement visibles, dès 2019 et ceci pointe d'autant plus le doigt sur l'inertie de l'Europe ou du moins ses balbutiements "hésitationnels" (drôle de mot). Les résumés courts et vifs "Cela n'interesse pas Putin" et "construire le futur ne les interesse pas, il veulent refaire le passé" résument une situation devenue éxarcebante, dont tout le monde subit aujourd'hui les conséquences.. après les Ukrainiens et avant les Taiwanais. Les Hongkongais sont entre deux, aujourd'hui. Le chapitre sur la chrononologie établie par la documentation du Monde est une aide et un support excellent et d'autres chroniqueurs feraient bien de s'inspirer de ce chapitre car ça éclaire et situe les chroniques dans leur contexte du moment. Ce livre se lit comme un reportage en continu et il est important de le partager autour de soi. Comme souvent, j'ai cherché des reférences sur internet, et j'ai trouvé cette interview: https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/dans-un-autre-monde-alain-frachon-decrypte-les-discours-des-dictateurs_5173828.html - merci beaucoup. Excellent et très bien écrit. Tout est clair, sans élucubrations et un enfant peut suivre le fil de ces chroniques. Je me demande aussi comment ce journaliste n'est pas plus consulté. Il n'y aucune morale ni vraiment de recommandations dans ce livre et c'est ce qui fait sa force car en suivant les chroniques pas à pas, les conclusions se présentent d'elles même. La montée de l'influence chinoise et de la colère de Putin sont rapidement visibles, dès 2019 et ceci pointe d'autant plus le doigt sur l'inertie de l'Europe ou du moins ses balbutiements "hésitationnels" (drôle de mot). Les résumés courts et vifs "Cela n'interesse pas Putin" et "construire le futur ne les interesse pas, il veulent refaire le passé" résument une situation devenue éxarcebante, dont tout le monde subit aujourd'hui les conséquences.. après les Ukrainiens et avant les Taiwanais. Les Hongkongais sont entre deux, aujourd'hui. Le chapitre sur la chrononologie établie par la documentation du Monde est une aide et un support excellent et d'autres chroniqueurs feraient bien de s'inspirer de ce chapitre car ça éclaire et situe les chroniques dans leur contexte du moment. Ce livre se lit comme un reportage en continu et il est important de le partager...
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  • ericlac75 22/03/2023
    Alain FRACHON fait preuve d'une incroyable clarté et d'une remarquable capacité d'analyse que l'on retrouve dans ses chroniques du Monde mais également dans les PODCAST "du Monde devant soi". Synthèses toujours pertinentes. Qui plus est, Alain FRACHON cite un certain nombre de livres de référence sur les sujets traités. Bref, lecture ô combien enrichissante et qui permet de mieux comprendre l'actualité géopolitique.
  • tynod 12/07/2022
    Des chroniques sur l’etat de notre monde de 2014 à aujourd’hui. Chroniques écrites et révisées par Alain Frachon, chef du service étranger du journal « Le Monde «  Ces billets classés par ordre chronologique, concis et brillants m’ont vivement intéressée. Au fil des pages, le regard acéré de l’auteur et ses connaissances approfondies dessinent un tableau pertinent et véridique de notre civilisation. Il décrit , avec intelligence et rigueur, la faiblesse de nos démocraties, la dérive mensongère de Trump, la volonté de puissance des autocrates ou le chaos du Moyen-Orient. U. ouvrage que j’ai lu , avec autant de plaisir et d’enthousiasme qu’un roman palpitant. Un livre que je recommande chaleureusement.
  • karmax211 03/07/2022
    Curieux que cet excellent journaliste - connu des lecteurs de Le Monde - n'ait pas jusqu'à ce jour suscité davantage d'intérêt pour son dernier livre intitulé - Un autre monde. L'ère des dictateurs - ! Il s'agit pourtant d'un de ces ouvrages qui nous éclaire, qui nous permet de mieux appréhender ce point de bascule auquel nous sommes universellement confrontés et qu'Alain Frachon éclaire de sa connaissance et de son expérience de correspondant international, à travers un bouquin de 380 pages dans lequel il a sélectionné quelques-unes de ses chroniques écrites entre le 17 janvier 2014 et le 4 mars 2022. Le fil conducteur de Frachon, la "thèse" qu'il défend dans ses chroniques, -non pas parce qu'elle serait le fruit "d'élucubrations idéologiques", de "dérives partisanes" d'un journaliste ou patron de presse au service d'un magnat du type 'citizen Kane", mais parce que l'actualité chaque jour répétée du monde s'impose à lui comme à nous - est que nous sommes en train, nous les Occidentaux, nous les démocrates libéraux initiateurs d'une "mondialisation heureuse", nous qui croyions que la chute du Mur de Berlin et l'effondrement de l'URSS avaient signé "la fin de l'histoire", que "le doux commerce" si cher à Montesquieu allait apporter bien être et paix sur cette planète, nous, en définitive, sommes les "cocus" de ladite histoire ; notre bel éden est en train de se métamorphoser en un monde reconfiguré, repensé, redéfini par des autocrates qui réfutent le modèle des "Lumières" pour imposer un modèle autoritaire, étatique, collectif dans lequel l'ordre est le point cardinal auquel doit se soumettre la liberté individuelle. Depuis quelques années il y a de moins en moins de régimes démocratiques sur cette planète tandis que croît celui des régimes autocratiques. Pourquoi ? "Cette délégitimation du modèle libéral dans le monde occidental prend la forme d'une contestation générale des élites. Commentateurs et essayistes anglo-saxons privilégient une piste : l'économie. Associé, confondu à la mondialisation économique, le modèle n'a pas tenu ses promesses. Flux migratoires incontrôlés, croissance anémique, destructions d'emplois et de statut, crise de 2008, échelle ( ascenseur ) sociale bloquée etc... Le modèle démocratique libéral suppose des classes moyennes dynamiques - pas traumatisées par la globalisation. Peut-être quelque chose de plus profond est-il à l'oeuvre. Tel qu'il est incarné par le centre gauche - la social-démocratie -, le modèle est l'aboutissement d'un approfondissement constant des libertés individuelles. Il est le stade le plus avancé d'un mouvement d'affranchissement libertaire, qui explose dans la contestation des années 1960, de Berkeley à Londres, en passant par Paris et Berlin, et arriverait en bout de cycle, faute d'ambition collective. Peut-être. Il n'en serait pas moins irresponsable de céder à l'illusion autocratique ou de rester sans réaction face à cette érosion continue du modèle démocratique libéral. Cette vieille, lente et précieuse conquête est moins garantie que jamais." Analyse... avertissement. Quelles sont ces autocraties qui peu à peu tentent - par la guerre... qu'elle soit "physique", économique, politique, numérique, propagandiste, "entriste" ou autres... d'imposer un nouvel ordre hégémonique mondial ? Il y a en tout premier lieu "l'Empire du Milieu", dont sa volonté de siniser le monde est désormais visible aux quatre coins dudit monde. La Russie, avec à sa tête le criminel de guerre Poutine, bourreau de l'Ukraine... pour l'heure. Les puissances émergentes - dont l'Inde - ; quelques-unes sont nucléarisées. Et il y a le continent africain de plus en plus gangrené par les tentations et les dérives autocratiques. Mais la pomme démocratique nourrit en son sein le ver autocratique incarné par le ou les populismes, majoritairement d'extrême droite, bien qu'il y ait ici et là quelques exceptions. Ces populismes ont au moins deux points communs : - la prétention d'incarner le peuple. - la fascination pour les hommes forts et les pouvoirs d'ordre. Trump, Bolsonaro, Orban, Erdogan, Salvini, Le Pen, Farage ne sont que quelques-unes de ces têtes de gondole qui promeuvent un "État Père Noël" au service d'un peuple retourné à l'état foetal baignant dans "l'amniose" de la douce nostagie recréée par les baguettes magiques de ces ensorceleurs cyniques. Et le pire, c'est que ça marche ! Il n'est qu'à voir les dégâts infligés à la démocratie par Trump durant ses quatre années de mandat... dégâts dont les ondes telluriques n'en finissent plus d'abimer un pays désormais au bord de l'implosion... Mais qui est ce prétendu "peuple" dont ces individus se font les porte-parole ? " Pourtant la référence au "peuple" dit quelque chose des sociétés occidentales. Elles sont souvent sans pitié pour les laissés-pour-compte de la mondialisation. La marginalisation n'est pas forcément économique, elle est d'abord culturelle. Le politiquement correct ne pousse pas la générosité jusqu'à défendre un large spectre de "minorités" : recalés de la révolution numérique, banlieusards chassés du centre des villes, agriculteurs écrabouillés par la grande distribution, professeurs prolétarisés, tous ceux qu'un environnement médiatique insupportable de jeunisme et de suffisance narcissique relègue en classe "ringards". Brillant politologue de l'université de Cambridge, David Runciman s'interroge : que recouvre aujourd'hui l'incantatoire référence au "peuple" ? Dans le quotidien The Guardian, en octobre 2016, il observe que le déterminant le plus sûr du vote Brexit comme du vote Trump ou Le Pen est le niveau d'éducation - en gros, ceux qui ont été à l'université et les autres. Ce critère ne recoupe pas forcément celui de la richesse : l'électorat Trump compte nombre de riches entrepreneurs. Il n'oppose pas "le savoir à l'ignorance", dit encore M. Runciman, mais il détermine deux représentations du monde de plus en plus antagonistes. Si le niveau d'éducation devient la vraie ligne de fracture dans nos sociétés, nous ferons face à une "double aliénation" : " les moins éduqués jugeront qu'ils sont dirigés par des experts snobs ignorant tout de leur vie ( source de l'antimacronisme ? ) ; les diplômés trembleront à l'idée que leur avenir puisse être décidé par des ignares imperméables à la façon dont le monde marche "vraiment". Ce fossé-là peut être plus profond et plus toxique que celui qui sépare riches et pauvres car il est lesté, de part et d'autre, d'un sentiment de supériorité. L'une et l'autre incestueuses, les deux tribus se connaissent de moins en moins, les uns en ville, les autres ailleurs, séparés par le périphérique et l'incompréhension mutuelle. Les maraudeurs de la politique exploitent cette fracture. Cyniques et hypocrites, ils appartiennent à l'élite, mais en appellent au "peuple". Les ténors du Brexit, Nigel Farage et Boris Johnson en tête, habitent les mêmes quartiers que leurs adversaires. Ils ont fait les mêmes études, passent leurs vacances en Grèce, souvent grassement payées par Rupert Murdoch, l'homme qui a juré la perte de l'Union européenne. Trump a hérité de 240 millions de dollars à la naissance et, même à la Maison-Blanche, il se refuse à rendre publique sa déclaration d'impôts. Mme Le Pen a, elle aussi, hérité d'une confortable aisance, en l'espèce un parti, qu'elle s'occupe à faire fructifier. Ils n'ont aucune légitimité particulière à parler au nom du "peuple". Édifiant, nest-il pas ? J'avais mentionné en introduction ce "fil conducteur" qu'est le propos défendu par Alain Frachon dans son livre de chroniques : un monde où le château de sable édifié par les démocraties est en train d'être emporté par "La Vague... référence à Todd Strasser", des autocraties montantes et qui ont la marée en poupe. J'ai essayé à travers cette présentation de l'illustrer "au mieux ". Reste à préciser que les chroniques elles-mêmes, si elles respectent le fil conducteur imposé par l'histoire, sont multiples dans les sujets abordés, variées dans leur approche et toujours ( avis qui n'engage que moi ) très pertinentes dans leur traitement. Le livre s'ouvre sur un chapitre étoffé sur la Chine - comment aurait-ce pu être évité ? ! - et se clôt sur l'Ukraine, la Russie, l'Europe et l'OTAN - incontournable là aussi. Entre ce début sinisé et cette "fin" d'actualité, sept années qui auront marqué l'histoire de ce début de XXIème siècle sont pensées, décrites par la plume efficiente, lucide, objective d'un journaliste de terrain... pas de salon... même s'il en fréquente certains par nécessité professionnelle. Capitalisme, islamisme,Syrie, Kurdes, Lybie, Irak, Russie poutinienne, Chine, Covid, Trumpisme - qui va "d'impair" avec Obama... tous passent dans les filets chroniqueurs de l'auteur. Et la pêche est bonne. Je ne saurais résister à l'envie de citer en guise de "conclusion" ce tweet resté célèbre de Trump le 12 janvier 2018. " J'ai été un homme d'affaires à GRAND (en majuscules ) succès, puis une super-vedette de la télévision, enfin élu président des États-Unis ( du premier coup ). Je pense que cela me qualifie comme étant non pas intelligent, mais comme étant un génie... et un génie très équilibré". J'aime ces ouvrages qui élargissent l'horizon de notre réflexion. Qui nous invitent à penser contre nous-mêmes. Qui instruisent. Ouvrent grande la fenêtre qui nous permet de regarder le monde tel qu'il est et non pas comme souvent nous nous entêtons à vouloir qu'il soit. Lisez celui d'Alain Frachon. Lisez tous ceux qui sont une résistance contre la paresse qui se ré-conforte dans le nid douillet des acquis erronés.Curieux que cet excellent journaliste - connu des lecteurs de Le Monde - n'ait pas jusqu'à ce jour suscité davantage d'intérêt pour son dernier livre intitulé - Un autre monde. L'ère des dictateurs - ! Il s'agit pourtant d'un de ces ouvrages qui nous éclaire, qui nous permet de mieux appréhender ce point de bascule auquel nous sommes universellement confrontés et qu'Alain Frachon éclaire de sa connaissance et de son expérience de correspondant international, à travers un bouquin de 380 pages dans lequel il a sélectionné quelques-unes de ses chroniques écrites entre le 17 janvier 2014 et le 4 mars 2022. Le fil conducteur de Frachon, la "thèse" qu'il défend dans ses chroniques, -non pas parce qu'elle serait le fruit "d'élucubrations idéologiques", de "dérives partisanes" d'un journaliste ou patron de presse au service d'un magnat du type 'citizen Kane", mais parce que l'actualité chaque jour répétée du monde s'impose à lui comme à nous - est que nous sommes en train, nous les Occidentaux, nous les démocrates libéraux initiateurs d'une "mondialisation heureuse", nous qui croyions que la chute du Mur de Berlin et l'effondrement de l'URSS avaient signé "la fin de l'histoire", que "le doux commerce" si cher à Montesquieu allait apporter...
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