Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

Parfois, un projet que l’on n’a tellement rêvé ne peut pas aboutir pour des raisons de santé évidentes. Alors on se met en danger, on ne veut pas baisser les bras mais la maladie nous rattrape toujours et elle est bien plus forte que l’envie de réaliser un projet. C’est alors qu’il faut se faire de nouveaux plans, de nouveaux projets. Il faut réunir tous ses efforts, s’engager et c’est là que l’on réussit, mais il faut le décider, admettre la réalité. L’essentiel c’est de se dire qu’on l’a vécu mais maintenant il faut passer à autre chose. C’est ce que ce livre essaye de nous montrer par tous les moyens: la vie est un combat.

Je ressors un peu mitigée de cette lecture, qui pourtant a reçu énormément d’avis positifs sur Booksta. #129300;#10024;#8232;#8232;Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages… notamment Léa, dont le comportement m’a souvent échappé et que j’ai trouvée plutôt je-m’en-foutiste. #128566;#8205;#127787;#65039;#8232;#8232;Côté écriture, rien à redire : la plume de Marie Vareille reste fluide et agréable. #128214; Cependant, l’histoire n’a pas su me captiver autant que je l’espérais.#8232;#8232;#128073; Une lecture en demi-teinte pour moi, même si je comprends qu’elle ait pu conquérir beaucoup d’autres lecteurs.

Je n’ai pas trop accroché au style qui fait très roman ado, mais l’histoire parle d’une ado, alors pourquoi pas. Mais là n’est pas l’intérêt du livre. Ce qui est intéressant c’est la connaissance d’une syndrome méconnu et pourtant assez fréquent. C’est aussi l’évolution d’une ado face à son histoire… et surtout cela m’a ouvert les yeux sur l’histoire que mes filles vont peut être vivre et qu’une maman va devoir assumer. Merci de m’avoir donner le courage de prendre la décision d’avancer plus rapidement.

Ouvrir un roman de Marie Vareille, c'est toujours un immense plaisir ! Je sais que je vais être emportée par son écriture et ses histoires et que je vais le dévorer. Léa a 16 ans et elle a tout pour devenir une basketteuse professionnelle. Elle est entraînée par son père avec qui elle partage sa passion pour le basket et elle vient d'être acceptée dans le plus prestigieux des instituts du basketball. C'était sans compter sur l'arrivée fracassante d'un indésirable dans leur vie, le Syndrome de Marfan, emportant avec lui son père et tout ses rêves... Léa sombre alors dans une spirale de désespoir et de mensonges. J'ai passé un moment rempli d'émotions avec ce roman ! Même s'il est destiné aux ados/young adults, c'est un roman qui peut se lire à tout âge, sans qu'il ne perde en qualité ou intérêt. J'ai été bouleversée par ce qui arrive à Léa, elle perd tout ce qui la rendait heureuse et faisait d'elle qui elle était en peu de temps. Comment apprendre à se relever quand on n'a plus son père, qui était son confident et meilleur ami ? Quand nos rêves ne peuvent plus exister ? C'est à cela que veut répondre ce roman : apprendre à vivre quand on doit tout reconstruire et que plus rien ne sera jamais comme avant. La plume de Marie Vareille est saisissante d'émotions. On s'identifie à Léa, on la voit sombrer et s'enliser dans sa tristesse mais, en tant que mère, j'ai aussi compris ce que pouvait ressentir sa maman, qui perd son compagnon de vie et doit cohabiter désormais avec la maladie et la peur viscérale de perdre plus... Marie Vareille connaît son sujet : la maladie de Marfan fait partie de sa vie, comme elle l'explique au lecteur à la fin de son roman. En bref, au-delà des sujets du deuil et de la maladie, c'est une histoire qui reste lumineuse ! On y découvre la beauté de la reconstruction et de la résilience : malgré les traumatismes de la vie, on peut trouver la lumière dans de nouveaux chemins... Cette histoire continuera de vous habiter encore quelques temps après l'avoir refermée.